• Moncef Marzouki ne promulguera pas l’actuelle version de la Constitution, selon Bechrifia (vidéo)


     

    «Le président de la République Moncef Marzouki s’est engagé à refuser catégoriquement la promulgation de l’actuelle version de la constitution», a affirmé le député Ali Bechrifia, à l’issue d’une rencontre entre M. Marzouki et des constituants signataires d’une pétition contre la version finale du projet de Constitution qui s’est tenue jeudi 13 juin 2013.

    M. Bechrifia a indiqué que lors de cet entretien, les élus ont rappelé au président de la République que selon l’article 104, la commission de coordination ne peut pas intervenir dans le contenu de la constitution mais uniquement dans sa forme.
    Les élus présents ont, également, demandé au président Marzouki de constater de lui-même les « falsifications opérées dans le texte de la constitution » en réclamant du président de l’Assemblée nationale constituante Mustapha Ben Jaâfar les PV des commissions. Ils ont, aussi, appelé à un dialogue national sérieux et à la relance de celui initié par l’UGTT.


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  • Tunisie – La journaliste Hend Meddeb arrêtée lors de sa couverture du procès du rappeur Weld El 15

     

    Le procès du rappeur Weld El 15, qui a écopé de deux ans de prison ferme à cause d’une chanson insultant les forces de l'ordre, s’est déroulé dans un climat tendu, hier, jeudi 13 juin où de nombreux sympathisants ont exprimé leur colère contre cette peine jugée « trop sévère ».


    La bloggeuse, Lina Ben M’henni, ainsi que le journaliste de Nawaat, Amine M’tiraoui, ont été agressés par les forces de l’ordre devant le tribunal alors qu’ils s’étaient déplacés pour couvrir l’événement. La journaliste franco-tunisienne, Hend Meddeb, a été arrêtée pour avoir « exprimé son indignation après la condamnation du rappeur », selon les déclarations du père de cette dernière au journal français «Libération». Abdelwahab Meddeb précise également à la même source que la journaliste a été libérée à 20h jeudi et a été convoquée pour comparaître devant le juge d’instruction lundi 17 juin dans la matinée pour répondre de l’accusation de trouble de l’ordre public et d’outrage à agents qui pèse contre elle.

    Rappelons que, jeudi 13 juin, les forces de l’ordre sont intervenues devant le tribunal de première instance de Ben Arous, ont fait usage de bombe lacrymogène et ont pourchassé certains journalistes et sympathisants du rappeur


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  • Dernière modification : 13/06/2013 

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    Le rappeur tunisien Weld El 15 condamné à deux ans de prison ferme

    Le rappeur tunisien Weld El 15 condamné à deux ans de prison ferme
    Weld El 15
    © Capture d'écran du clip Boulicia Kleb

    Le jeune rappeur tunisien Weld El 15 a été condamné à deux ans de prison ferme pour avoir insulté la police dans une chanson. En mars, il avait déjà été condamné par contumace à la même peine.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Le rappeur tunisien Weld El 15 a été condamné jeudi 13 juin à deux ans de prison ferme pour avoir insulté la police dans une chanson. Le verdict a été annoncé par le juge du tribunal de Ben Arous (banlieue de Tunis) devant lequel Ala Yaâcoubi, dit Weld El 15, comparaissait libre. Il a été aussitôt emmené en prison.

    À l'annonce du verdict, des cris se sont élevés dans la salle d'audience et la police est intervenue brutalement pour évacuer des artistes et amis du rappeur, certains étaient pourchassés et tabassés à l'extérieur du tribunal, selon l'AFP.

    Les autorités tunisiennes n'avaient pas du tout apprécié les paroles de "Boulicia Kleb" - "les policiers sont des chiens". Le texte est en effet particulièrement violent à l’égard des policiers qui mériteraient, selon les mots de Weld El 15, "d’être égorgés à la place des moutons de l’Aïd".

    Le clip vidéo de "Boulicia Kleb" sur YouTube
     

    Dans un entretien à FRANCE 24 en mars dernier, le chanteur assurait ne faire que répondre à la violence verbale dont la police est coutumière. "J’ai utilisé leur propre langage !", se défendait-il. Trois autres rappeurs, qui ne faisaient que figurer dans les remerciements, avaient déjà écopé de deux ans de prison ferme avant de bénéficier d’une relaxe au terme d’un appel du jugement demandé par leur avocat.

    Weld El 15 avait mis fin le 10 juin à trois mois de vie clandestine, qu’il avait passés chez des amis à Sousse, à une centaine de kilomètres au sud de Tunis.


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    Dernière modification : 13/06/2013 

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    La guerre en Syrie s'invite dans la campagne présidentielle iranienne

    © FRANCE 24

    La crise syrienne est devenue un sujet incontournable de la campagne électorale en Iran. Certains Iraniens, qui soutiennent le candidat conservateur Saïd Jalili, se disent même prêts à aller combattre en Syrie. Reportage.

    Par Alexander TURNBULL / Khalil BECHIR / Pascale BOURGAUX , envoyés spéciaux en Iran (vidéo)
    FRANCE 24 (texte)
     

    En Iran, la crise syrienne s'est imposée comme le sujet incontournable pour les médias locaux et les candidats à l'élection présidentielle du 14 juin. Les envoyés spéciaux de FRANCE 24 ont rencontré de nombreux Iraniens qui leur ont confié être solidaires de leurs coreligionnaires chiites - le président syrien Bachar al-Assad est membre de la communauté alaouite, une branche du chiisme.

    Du côté des partisans du candidat conservateur Saïd Jalili, le favori de l'ayatollah Ali Khamenei, certains se disent même prêts à aller combattre en Syrie. Le camp de Jalili est soutenu par les bassidjis, ces milices au service de la République islamique qui lui ont prêté main forte pendant la campagne. Ce sont ces mêmes bassidjis qui avaient mené la repression contre les manifestants du mouvement vert qui contestaient les résultats de la présidentielle de 2009.

    "On ira jusqu'au bout"

    Dans les rues de Téhéran, les bassidjis paradent fièrement avec des étendards du Hezbollah iranien ainsi que des drapeaux du Hezbollah libanais, parrainé par Téhéran. "Pour l’instant, je ne veux pas aller en Syrie mais s’il le faut, pour défendre le droit, on ira  jusqu’au bout", confie l’un d'eux aux envoyés spéciaux de FRANCE 24.

    Selon l’aveu même du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, des combattants de son mouvement se battent en Syrie aux côtés de l’armée régulière de Bachar al-Assad. Mais officiellement l'Iran, par la voix d’Ali Bagheri, adjoint de Saïd Jalili au Conseil supérieur de la sécurité nationale, "soutient toujours la voie diplomatique pour résoudre la crise syrienne".


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    Tunisie : trois militantes Femen, dont deux Françaises, condamnées à quatre mois de prison ferme

    Elles avaient manifesté seins nus à Tunis le 29 mai, pour la libération d'Amina, une autre Femen.

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    Les trois activistes Femen, devant le palais de justice de Tunis, le 29 mai 2013.

     

    Les trois activistes Femen, devant le palais de justice de Tunis, le 29 mai 2013. (FETHI BELAID / AFP)

    Mis à jour le <time datetime="2013-06-12T19:45:48+02:00" itemprop="dateModified">12/06/2013 | 19:45</time> , publié le <time datetime="2013-06-12T18:39:24+02:00" itemprop="datePublished">12/06/2013 | 18:39</time>

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    Les trois militantes Femen, deux Françaises et une Allemande, qui avaient manifesté seins nus à Tunis le 29 mai, ont été condamnées à quatre mois de prison ferme, mercredi 12 juin, selon l'un de leurs avocats, Souheib Bahri. 

    "Je prends acte avec consternation de cette décision, alors que l'infraction n'était pas constituée, a réagi l'un de leurs avocats français, maître Patrick Klugman. C'est une condamnation extrêmement lourde. C'est une atteinte grave à la liberté d'expression, pas seulement pour ces filles, mais pour la liberté d'expression en général."

    Les trois Européennes membres du mouvement féministe comparaissaient pour "outrage public à la pudeur" (passible de six mois de prison ferme) et "atteinte aux bonnes mœurs ou à la morale publique" (six mois de prison ferme). Elles avaient manifesté pour soutenir une militante Femen tunisienne, Amina, détenue depuis le 19 mai. 

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    Femen appelle à multiplier les actions 

    "C'est une décision politique qui confirme le caractère dictatorial de la Tunisie, pour qui il est plus simple de mettre des filles en prison que de reconnaître que les femmes ont le droit de disposer librement de leur corps", a déclaré au téléphone depuis Paris la dirigeante de Femen, Inna Shevchenko.

    "On est très en colère après ce verdict très dur, et nous allons poursuivre nos actions en Tunisie. Nous les préparons déjà. Nous allons les élargir, les multiplier. On ne va pas arrêter", a-t-elle encore martelé.

    Mobilisation en faveur de leur libération 

    Les avocats français des militantes, maîtres Patrick Klugman et Yvan Terel, avaient souligné que si les trois militantes n'étaient pas remises en liberté, ils viendraient "immédiatement à Tunis pour amplifier la mobilisation internationale [en faveur des Femen] surtout dans la perspective de la venue de François Hollande". Une visite du président français à Tunis se préparerait pour début juillet.

    L'association féministe Osez le féminisme a immédiatement réagi à la nouvelle, et appelle à la libération des jeunes femmes. Faisant référence à ce même déplacement du chef de l'Etat français, l'organisation a appelé le président "à agir au plus vite, et à porter ce message au nom de la France lors de sa visite officielle en Tunisie".


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