• EELV ne votera "pas contre"

    le nouveau gouvernement

    Par Cécile Bouanchaud avec agences

    Publié le 5 avril 2014 à 19h30Mis à jour le 5 avril 2014 à 19h30   lien 

     
       
    •  
     
    Placé aux lycéens : "il faut se mobiliser" pour Leonarda
    • Dure semaine pour EELV

    • Les écologistes critiques vis-à-vis de la politique de Hollande

    • EELV "reviendra un jour au gouvernement", selon E. Cosse

    • Le frontiste David Rachline élu maire de Fréjus

    Jean-Vincent Placé lors d'un congrès commun avec les écolos allemands. © MAXPPP

    SUSPENSE - C'est Jean-Vincent Placé qui l'a assuré samedi lors du Conseil fédéral d'Europe Ecologie-les Verts.

    Après avoir refusé de participer au nouveau gouvernement, les écolos devrait toutefois voter pour la nouvelle équipe de Manuel Valls. C'est Jean-Vincent Placé, qui l'a assuré lors du Conseil fédéral d'Europe Ecologie-les Verts qui se tenait samedi à Paris.

    "Il est certain qu'on ne votera pas contre". Un vote de confiance au nouveau gouvernement doit se tenir mardi à l'Assemblée. Afin de s'assurer de pouvoir compter sur les voies d'Europe Ecologie-Les Verts, Manuel Valls a convoqué une réunion lundi, vers 16 heures, avec les chefs de groupes parlementaires EELV. La décision du groupe à l'Assemblée sur le vote "aura lieu ensuite", a déclaré à la presse le chef de file des sénateurs EELV, Jean-Vincent Placé."Il est certain qu'on ne votera pas contre", s'est-il par ailleurs avancé.

    Duflot déplore "la politique du verbe" de Hollande. Pour autant, le climat semble tendu, notamment avec le gouvernement. Seulement quelques jours après son départ du gouvernement, Cécile Duflot a qualifié la politique de François Hollande de "politique où le verbe est la communication sont plus que les actes". L'ex-ministre écologiste du Logement, qui a refusé lundi de participer au gouvernement Valls, a par ailleurs déclaré samedi que les écologistes "ont vocation" à "exercer le pouvoir".

    <literal>
    Duflot : "Une ministre ça agit, ça ouvre sa gueule et ça ne démissionne pas"

    © MaxPPP

    </literal>

    "Pour faire de l'écologie, il faut des écologistes". Mais en attendant d'avoir à nouveau des membres de son parti au gouvernement, la secrétaire nationale d'EELV, Emmanuelle Cosse, a souhaité mettre en garde la nouvelle ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal. Emmanuelle Cosse sur un éventuel abandon de l'écotaxe, assurant que "c'est l'absence d'écologie" qui "est une punition". "Pour faire de l'écologie, il faut des écologistes. Les premières déclarations de la nouvelle ministre en la matière confirme cet adage: souhaitant enterrer la taxe poids lourds sous prétexte qu'elle est anti-sociale, alors que c'est le manque d'écologie qui fragilise encore plus les plus défavorisées", a déclaré la secrétaire nationale d'EELV.

    Royal visée. Des propos visant la toute nouvelle ministre de l'Ecologie. A peine installée dans ses nouvelles fonctions, Ségolène Royal s'est en effet prononcée jeudi en faveur d'une "remise à plat" de l'écotaxe, et de la recherche d'alternatives pour financer les infrastructures de transport. La toute nouvelle ministre de l'Ecologie a estimé que "l'écologie ne doit pas être punitive et on ne doit pas taxer des gens s'ils n'ont pas le choix de prendre le transport propre".


    votre commentaire
  • <article> <header>

    Ségolène Royal laisse planer le suspense

    sur son retour au gouvernement

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-02-27T19:58" itemprop="datePublished" pubdate=""> 27/02/2014 à 19:58</time> - Modifié le <time datetime="2014-02-27T20:06" itemprop="dateModified"> 27/02/2014 à 20:06</time>

    Plébiscitée par les Français pour le ministère de l'Intérieur, la présidente de la région Poitou-Charentes a déclaré "on verra" quant à son retour au gouvernement.

    lien

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> </figure></header></article>
    Ségolène Royal dans les allées du Salon de l'agriculture le 27 février 2014.
    <article><header><figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption>Ségolène Royal dans les allées du Salon de l'agriculture le 27 février 2014. © Mathieu Pattier / Sipa </figcaption> </figure></header>

    Ségolène Royal de retour au gouvernement ? Si la présidente de la région Poitou-Charentes ne confirme rien, elle ne nie pas non plus. Lors de son passage au Salon de l'agriculture, l'ancienne candidate à l'élection présidentielle a laissé le doute s'installer. "On verra, on verra !" a déclaré Ségolène Royal à la question de savoir si elle reviendrait l'année prochaine à la grand-messe des agriculteurs en tant que ministre. Et l'ex-compagne du président de la République d'ajouter : "Chaque chose en son temps. On verra ce que l'avenir réserve, il faut aller chercher les talents."

    Un peu plus tôt dans la journée, Ségolène Royal s'était déjà exprimée sur un éventuel remaniement du gouvernement. Si elle a assuré sur le plateau de i>Télé qu'il ne fallait pas que "le débat politique se focalise uniquement là-dessus", la vice-présidente de la Banque publique d'investissement a assuré ne "rien réclamer", avant d'ajouter : "Vous connaissez mon engagement politique."

    Cité par Le Parisien, un des fidèles de Ségolène Royal assure qu'"il est évident que (son retour au gouvernement) est acté". Le départ de Valérie Trierweiler de l'Élysée n'est pas pour la handicaper non plus. Comme le disait un de ses proches après l'annonce de la séparation de François Hollande et de l'ex-première dame, "la fatwa est levée".

    Les Français ne semblent par ailleurs pas contre son retour au gouvernement. Un sondage Ifop pour Paris Match révèle que les Français plébiscitent Ségolène Royal au ministère de l'Intérieur. Publié mercredi 27 février, le sondage indique que 19 % des Français affirment que la présidente de la région Poitou-Charentes est leur candidate favorite pour Beauvau, devant Claude Bartolone et François Rebsamen, si Manuel Valls venait à être nommé Premier ministre à la place de Jean-Marc Ayrault.

    </article>

    votre commentaire
  • ND-des-Landes : la réponse des Verts à Ayrault

    Par Alcyone Wemaere, avec agences

    Publié le 23 février 2014 à 13h17 Mis à jour le 23 février 2014 à 18h24

     
     
    NSA : la France peut-elle vraiment réprimander les Etats-Unis ?

    •  

    © Reuters

    MISE AU POINT - Le Premier ministre a appelé "ceux qui exercent des responsabilités publiques" à condamner les violences à Nantes. EELV lui a répondu dimanche.

    L'INFO. Nouveau couac entre partenaires écologistes et socialistes. Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a estimé dimanche qu'Europe Écologie-Les Verts (EELV) devait "sortir de l'ambiguïté" au sujet de son soutien aux opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, au lendemain d'une importante manifestation qui a dégénéré et causé d'importants dégâts à Nantes. EELV lui a répondu en assurant avoir "toujours dénoncé" la violence.

    La mise en demeure du premier ministre. "Ces violences sont inacceptables dans un État de droit. Tous ceux qui exercent des responsabilités publiques doivent condamner les squatteurs de la Zad (zone d'aménagement différé dédiée à l'aéroport, ndlr), organisateurs délibérés de ces violences", a déclaré le Premier ministre dans une déclaration à Presse-Océan, avant d'ajouter "EELV doit sortir de l'ambiguïté". Une allusion claire aux propos de sa ministre du Logement, Cécile Duflot, qui expliquait la veille au Monde que si elle n'était pas ministre, elle soutiendrait "plutôt deux fois qu'une" les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

     Où trouver 500.000 logements par an ? 

    cécile duflot © MAXPPP

    La "réponse" des Verts. Europe Écologie-Les Verts n'a pas tardé à répondre dimanche que le parti avait "toujours dénoncé" la violence. "Il n'y a aucune ambiguïté", assure donc EELV dans un communiqué. Emmanuelle Cosse, numéro 1 des Verts, a précisé s'être entretenue au téléphone dimanche avec le Premier ministre pour lui rappeler cette prise de position, et a dit l'avoir rassuré.

    L’exécutif pressé de recadrer la ministre Duflot. François Hollande et Jean-Marc Ayrault étaient critiqués par l'opposition pour leur absence de réaction de aux déclarations de Cécile Duflot soutenant les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. L'ancien ministre UMP Benoist Apparu s'était ainsi dit "choqué" par les déclarations de la ministre jugées en porte-à-faux avec "la ligne du gouvernement". Lors du Grand Rendez-Vous, dimanche, l'homme d'affaires Bernard Tapie a carrément conseillé au président de la République de sortir les écologistes de son gouvernement après les municipales.


    votre commentaire
  • Actualité > TopNews > Loi famille: les députés PS n'abandonnent pas, Matignon se justifie

    <header>

    Loi famille: les députés PS n'abandonnent pas, Matignon se justifie

    <time>Publié le 04-02-2014 à 13h05Mis à jour à 23h55</time>
    </header>

    <figure> Le président du groupe socialiste Bruno Le Rous le 29 janvier 2013 à l'Assemblée nationale à Paris
(c) Afp Le président du groupe socialiste Bruno Le Rous le 29 janvier 2013 à l'Assemblée nationale à Paris (c) Afp </figure>

    <aside class="top-outils"></aside> <aside class="inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools">

     

    </section></aside>

    Paris (AFP) - Au lendemain de l'abandon surprise par le gouvernement du projet de loi famille, les députés socialistes en colère ont contre-attaqué mardi, en annonçant leur intention de faire passer des mesures du texte par le Parlement.

    Lundi, Matignon a annoncé que ce projet, repoussé à plusieurs reprises et pourtant vidé de volets potentiellement explosifs, comme la procréation médicale assistée (PMA), ne verrait pas le jour avant 2015 au plus tôt, voire à la fin du quinquennat, au grand dam des associations familiales.

    Pour justifier cette décision, prise en "concertation étroite", selon l'entourage de Jean-Marc Ayrault, par François Hollande et son Premier ministre, le gouvernement a invoqué des "travaux préparatoires" qui resteraient à mener, un "calendrier parlementaire dense" ou encore le souhait de ne pas "hystériser" la société.

    Mais cette décision a provoqué une fronde au sein du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, où s'est exprimé un fort mécontentement, en réunion, mardi. Et en réplique, les députés ont annoncé qu'ils allaient déposer des propositions de loi sur plusieurs points qui auraient dû être abordés dans le projet abandonné.

    "Sur la question du statut du beau-parent, sur les tiers, sur la coparentalité, sur l'adoption, il y a des réflexions assez poussées", a estimé Bruno Le Roux, patron du groupe.

    Selon le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (PS), ces propositions pourraient être examinées "au lendemain des élections municipales".

    Les députés Europe Ecologie-Les Verts (EELV), qui avaient du mal à digérer un abandon "consternant" du texte, selon la secrétaire nationale Emmanuelle Cosse, déposeront eux aussi des propositions de loi sur les questions contenues dans le projet de loi famille. "On veut faire au plus vite, sachant qu'on veut faire les choses de manière propre et voir si on peut trouver d'autres partenaires dans la majorité", a souligné la coprésidente des députés Barbara Pompili.

    Soucieux de ne pas accentuer les divergences, tant Bruno Le Roux que Jean-Marc Ayrault ont assuré travailler main dans la main. Le travail parlementaire "sera fait bien entendu en étroite concertation avec le Premier ministre", a dit le patron du groupe. "Le gouvernement sera attentif à toutes les propositions des groupes parlementaires pour avancer concrètement", a promis le Premier ministre.

    Une "reculade pathétique", pour le FG

    Reste que le recul de l'exécutif au lendemain de la "Manif pour tous", qui a réuni en France environ 100.000 opposants au mariage homosexuel, restait incompris par une partie de la majorité, déjà ébranlée par la baisse du coût du travail et la rigueur budgétaire voulues par le chef de l'Etat.

    Lors de la réunion du groupe, l'ambiance était "assez houleuse", avec "une incompréhension générale", face à ce que le député PS Bernard Roman a qualifié de "gifle" pour la majorité. Selon un participant, "ça râlait" et "beaucoup ont déploré la reculade, qui ne va pas aider à mobiliser pour les municipales" qui se profilent dans moins de deux mois.

    Le député socialiste Laurent Grandguillaume a jugé qu'il valait mieux arrêter de se tirer des balles dans le pied, car "à force, on va manquer de balles et de pieds". Selon son collègue Yann Galut (PS), si le gouvernement a eu "raison de reculer", "ça fait mal au cœur". "On aurait dû tout passer dans la loi sur le mariage pour tous", selon lui.

    Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, s'est dite "extrêmement déçue" par le recul du gouvernement, qu'elle ne "comprend pas".

    L'aile gauche du PS redoute que la majorité "se coupe d'une partie de son électorat".

    Les députés du Front de gauche et le Parti communiste ont parlé de "reculade pathétique" du gouvernement et de "dérobade sous la pression".

    La semaine dernière, la ministre déléguée à la Famille Dominique Bertinotti défendait "son" texte, qui devait répondre à la "nécessité de moderniser notre droit" face à la "diversité des modèles familiaux". Malgré le camouflet qu'elle a subi, son entourage assure qu'une démission "n'a jamais été à l'ordre du jour, à aucun moment".

    Bien que les Français jugent avant tout l'action du gouvernement à l'aune de ses résultats économiques et sociaux, souligne le politologue Frédéric Dabi (Ifop), ce recul risque toutefois "de nouveau de donner l'impression que le gouvernement navigue au gré du vent".

    Et "le faire le lendemain d’une manifestation au succès non négligeable mais mitigé par rapport à d'autres manifestations du printemps (...), ça peut être vu comme une faute politique", selon lui.


    votre commentaire
  • Loi Famille : les députés PS et Verts contre-attaquent

    Le député PS de l'Essonne, Thierry Mandon, le 16 novembre 2011 (Archives).

    Le député PS de l'Essonne, Thierry Mandon, le 16 novembre 2011 (Archives).

    Crédit : AFP / FRED DUFOUR

    ÉCLAIRAGE - Entre la reprise des mesures phares du texte et l'ouverture de la PMA, les députés PS et EELV ne comptent pas reculer quant au maintien de la loi Famille.

    Les députés n'ont pas dit leur dernier mot. Malgré le report de la loi sur la famille annoncée lundi 3 février 2014 par le gouvernement, certains députés de la majorité vont déposer des propositions de lois reprenant les principales propositions faites dans le texte initial.

    Du côté des Verts, le texte doit être poussé encore plus loin, en ouvrant les conditions d'accès à la PMA (procréation médicalement assistée) aux couples de femmes.
     
    Les propositions faites par les députés PS concerneront les deux mesures phares du projet de loi Famille, à savoir le statut des beaux-parents et l'adoption. Cependant, elles ne traiteront pas de la PMA.

    Les députés de la majorité résistent

    Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS à l'Assemblée, assure que les "dispositions seront mises en place, on trouvera les moyens de les faire aboutir". "Le contenu de la loi famille, on y tient", insiste-t-il.
     
    Cette résistance est aussi partagée par les députés de la majorité. "Il n'y aura pas de recul là-dessus, ce serait inconcevable", estime le député PS Matthias Fekl. De son côté, Cécile Untermaier considère que "dès que c'est Manuel Valls qui s'exprime sur ce sujet, on fait le lien avec les manifestations du week-end dernier".

    Pour un autre député de la majorité, Yann Galut, "si on voulait faire la PMA, il fallait la passer en même temps que le mariage pour tous".

    Les Verts en faveur d'une ouverture de la PMA

    Du côté des Verts, ce report du projet de loi qui ne sera pas étudié avant 2015 provoque un fort mécontentement chez les députés qui ont du mal à digérer un abandon "consternant" du texte, comme le qualifie Emmanuelle Cosse, la secrétaire nationale du parti.
     
    Les réactions fusent et les écologistes critiquent la reculade du gouvernement. "Rien de tel pour galvaniser les réacs", a estimé Julien Bayou, porte-parole du parti. "Quelle pantalonnade !", renchérit le député Sergio Coronado. Les députés écologistes ne comptent donc pas en rester là. "Nous utiliserons tous les vecteurs législatifs pour que ces questions-là ne soient pas évacuées", a affirmé le coprésident du groupe EELV, à l'Assemblée, François de Rugy.

    Les députés EELV prônent une ouverture de la PMA. Elle serait possible pour les couples de femmes mais aussi pour les femmes célibataires, sans motif médical. Sergio Coronado confirme avoir "décidé ce matin toute une série de propositions de lois importantes, qui règleraient les questions liées à la famille, du beau-père, le divorce, pour sécuriser les enfants dans les nouvelles géographies familiales. [...] La PMA fera partie de nos propositions de loi", rapporte Le Lab.

    Un examen "au lendemain des municipales"

    Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS), a estimé que les propositions de loi socialistes sur la famille pourraient être examinées "au lendemain des élections municipales".

    Dans les couloirs de l'Assemblée, il s'est félicité de ces initiatives qui ne porteront pas sur la PMA, mais sur des sujets qu'aurait abordé le projet de loi reporté sur la famille.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique