• Manifestations pour la défense des langues régionales

    Manifestations pour la défense des langues régionales

    le 31 mars 2012 à 18h44 , mis à jour le 31 mars 2012 à 22h19

    Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi dans une dizaine de villes de France, dont Strasbourg, Lille, Quimper, Toulouse, Perpignan et Ajaccio, à l'appel d'une coordination nationale qui demande un statut pour les langues régionales.

     
     
     
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    Manifestation en Alsace en faveur des langues régionales en France. © LCI
     

     

    Ils veulent que les langues des régions françaises restent vivantes. Des manifestations en faveur des différents parlers régionaux se sont déroulées samedi dans une dizaine de villes de France, dont Strasbourg, Lille, Quimper, Toulouse, Perpignan et Ajaccio, à l'appel d'une coordination nationale.
     
    Les associations culturelles et les mouvements régionalistes revendiquaient, au travers de cette initiative, un "statut", garanti par la loi, pour les
    langues régionales. Les organisateurs voulaient notamment interpeller les candidats à l'élection présidentielle 2012 sur la Charte européenne des langues nationales et minoritaires que la France a jusqu'ici refusé de ratifier en arguant du fait que sa constitution ne reconnaît pas les minorités. Le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen (FN) restent sur cette position tandis que François Hollande (PS), François Bayrou (MoDem) et Eva Joly (EELV) sont favorables à une ratification.
     
    La candidate écologiste, qui a manifesté à Toulouse, estime que "la crainte" des dirigeants français devant les langues et cultures régionales est "révélatrice du centralisme excessif de notre pays". "Ce tabou, je veux le faire sauter: les langues et les cultures régionales ont un avenir en France !", a-t-elle indiqué dans un communiqué. "Les régions doivent pouvoir choisir une langue régionale comme co-officielle avec le français, et disposer d'une plus grand autonomie si elles le souhaitent."   
    le 31 mars 2012 à 18:44
     

    Des manifestations pour les langues régionales partout en France

    Mis à jour le 31.03.12 à 17h50

    Des manifestations en faveur des langues régionales se sont déroulées samedi dans une dizaine de villes de France, dont Strasbourg, Lille, Quimper, Toulouse, Perpignan et Ajaccio, à l'appel d'une coordination nationale.

    Les associations culturelles et les mouvements régionalistes revendiquaient, au travers de cette initiative, un «statut», garanti par la loi, pour les langues régionales.

    Les organisateurs voulaient notamment interpeller les candidats à l'élection présidentielle sur la Charte européenne des langues nationales et minoritaires que la France a jusqu'ici refusé de ratifier en arguant du fait que sa constitution ne reconnaît pas les minorités.

    Un centralisme «excessif»

    Le chef de l'Etat
    Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen (FN) restent sur cette position tandis que François Hollande (PS), François Bayrou (MoDem) et Eva Joly (EELV) sont favorables à une ratification.

    La candidate écologiste, qui a manifesté à
    Toulouse, estime que «la crainte» des dirigeants français devant les langues et cultures régionales est «révélatrice du centralisme excessif de notre pays».

    «Ce tabou, je veux le faire sauter: les langues et les cultures régionales ont un avenir en France!», a-t-elle indiqué dans un communiqué. «Les régions doivent pouvoir choisir une langue régionale comme co-officielle avec le français, et disposer d'une plus grand autonomie si elles le souhaitent.»

    A Strasbourg, un peu plus de 500 personnes, drapeaux rouges et blancs au vent - les couleurs de l'Alsace - se sont rassemblées place Kléber, au centre-ville, où un podium était dressé pour les prises de parole et les chansons en alsacien.

     

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    Manifestations pour les langues régionales

    AFP Publié <time datetime="31-03-2012T17:57:00+02:00;" pubdate="">le 31/03/2012 à 17:57</time>

    Des dizaines de milliers de défenseurs des langues régionales ont manifesté aujourd'hui dans de nombreuses villes de France pour réclamer de meilleures conditions d'enseignement ainsi que la ratification de la Charte européenne pour la sauvegarde des langues régionales.

    A Quimper, 8.000 personnes selon la police ont joyeusement battu le pavé en début d'après-midi sous un soleil radieux, derrière une quinzaine de bagads (ensembles musicaux) dont ceux de Quimper et Concarneau, avec binious et bombardes. Dans la foule, Rémy, bretonnant installée à Plouédern dans le nord Finistère, a défilé à côté de sa mère avec laquelle il n'a jamais pu parler breton dans son enfance. "Je n'ai jamais parlé breton à mon fils, ça ne se faisait pas à l'époque", a expliqué Hélène, regrettant d'avoir appartenu à une "génération sacrifiée".

    En Bretagne, 200.000 personnes, soit 5% de la population, parlent breton.
    Un millier de personnes, selon les organisateurs, ont manifesté à Strasbourg pour la défense de l'alsacien et notamment pour le développement des filières bilingues à l'école. "Unsri Sproch ist unser Schàtz" (notre langue est notre trésor), "Il faut une loi pour notre langue", ou encore "Nos langues, nos cultures, un droit, une loi", proclamaient les banderoles.

    A Toulouse, parmi les nombreux politiques dans le long cortège rouge et or -organisateurs et police attendaient entre 25.000 et 30.000 manifestants- la candidate EELV à l'élection présidentielle, Eva Joly, a expliqué être "bien placée pour savoir que ce n'est pas parce que vous parlez deux, trois, quatre langues, que vous n'aimez pas votre patrie".

    Le président du Sénat Jean-Pierre Bel (PS), représentant François Hollande, a assuré que "si demain, les Français font confiance à François Hollande, (il) ratifiera la charte européenne des langues régionales ou minoritaires", une revendication essentielle pour tous les manifestants. François Bayrou, candidat du MoDem, s'était également engagé la veille à ratifier la Charte.

    Environ un habitant de Midi-Pyrénées sur cinq est capable de discuter en occitan (sondage réalisé fin 2010), une langue qui décline malgré l'attachement des élus locaux. A Perpignan, un gigantesque "lip dub" revendicatif pour la défense du catalan a rassemblé 5.800 participants, selon les organisateurs.

    A Bayonne, plusieurs milliers de défenseurs du basque étaient attendus en fin d'après-midi pour une manifestation en centre-ville à l'appel du Mouvement Deiadar, plate-forme d'associations qui oeuvrent pour la reconnaissance du basque comme langue officielle. Au Pays basque, plus de 22% des habitants sont bilingues et quelque 8% comprennent le basque sans le parler (Insee 2006).

    "Nous demandons la reconnaissance officielle de la langue basque au Pays basque nord (Pays basque français, ndlr), à savoir une valeur juridique qui lui accorde dans tous les domaines le même degré d'utilisation et de développement que la langue française", a expliqué Michel Oronos, membre de Deiadar.

     


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