• Une Chinoise sauve cent chiens de la marmite

    <figure class="fig-photo"> Yang Xiaoyun. <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    Une Chinoise a déboursé près de 1000 euros pour sauver 100 chiens qui devaient être consommés lors d'un festival de viande canine, organisé dans une ville du sud du pays à l'occasion du solstice d'été, ont rapporté des médias dimanche.

     

    Yang Xiaoyun a payé environ 7000 yuans (990 euros) samedi pour sauver des chiens dans la ville de Yulin (sud). Des photos postées sur les réseaux sociaux ont montré cette femme de 65 ans arpentant un marché à Yulin où les chiens étaient exposés dans des cages. Elle compte les loger chez elle à Tianjin, métropole du nord-est de la Chine, à environ 2000 kilomètres de là.

    Yulin, dans la région autonome du Guangxi, organise un festival annuel de la viande canine durant le solstice d'été, qui a provoqué les protestations des défenseurs des droits des animaux. Des partisans de la cause animale se sont par le passé rendus dans la ville pour y manifester lors du festival, achetant parfois des chiens pour les sauver de la marmite.

    Du chien au litchi

    Des habitants de la ville ont assuré que les chiens n'étaient pas abattus de manière cruelle. La viande de chien est servie accompagnée de litchis. Le comique britannique Ricky Gervais a fait campagne cette année contre le festival, en postant une série de messages sur Twitter avec le hashtag «StopYuLin2015».

    Les autorités locales ont tenté de se distancier de l'événement. «Des habitants de Yulin ont l'habitude de se regrouper pour manger des litchis et de la viande de chien pendant le solstice d'été», a écrit le bureau d'information de la ville sur Sina Weibo, l'équivalent de Twitter en Chine.

    «La cité n'a jamais (officiellement) organisé un festival de viande canine», a-t-il ajouté, soulignant que «Yulin est une ville ouverte, tolérante et civilisée». La consommation de la viande de chien n'est pas interdite en Chine, mais elle est inhabituelle dans la plupart des régions.


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  • Actualité > Société > Deux fillettes de 6 et 3 ans détenues seules plusieurs jours à Roissy
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    Deux fillettes de 6 et 3 ans détenues seules

    plusieurs jours à Roissy

    L'Obs avec AFP <time>Publié le 12-06-2015 à 09h31  lien </time>

    La petite Fanta aurait notamment été envoyée en Europe par ses parents pour échapper à l'excision. 

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    Un airbus A350 à l'aéroport de Roissy - image d'illustration (ISA HARSIN/SIPA).
    Un airbus A350 à l'aéroport de Roissy - image d'illustration (ISA HARSIN/SIPA).
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    <article>

    Une fillette française de 6 ans et une autre, ivoirienne, de 3 ans, ont été retenues chacune quatre à cinq jours en zone d'attente de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, avant de retrouver leurs parents et la liberté, ont indiqué jeudi 11 juin des sources concordantes.

    La première, de nationalité française, a été conduite samedi, à son arrivée du Cameroun, en zone d'attente pour personnes en instance (ZAPI), où sont habituellement placés les sans-papiers qui ne sont pas admis à entrer en France. Sous l'autorité de la Police aux frontières (PAF), les mineurs y sont accueillis dans des locaux ad hoc, avec du personnel spécialement formé.

    La police croyait à des papiers ursurpés

    Scolarisée dans ce pays où elle vit avec sa grand-mère, la fillette venait voir sa mère, française également, en vacances, a précisé l'avocate de cette dernière, Sidonie Leoue. Les policiers ont estimé que ses papiers étaient "usurpés", considérant que la petite fille ne ressemblait pas à la photo sur son passeport français, pourtant récent.

    Il a fallu quatre jours pour qu'elle soit libérée, la petite fille reconnaissant sans hésitation sa maman à l'aéroport et au tribunal de Bobigny, où elle comparaissait mardi. Elle a aussi pu nommer sa maîtresse et ses camarades de classe sur une photo scolaire.

    Le juge a souligné que "l'ensemble des éléments du dossier" contredisait la version policière du faux passeport. Me Leoue compte désormais demander des dommages-intérêts à l'Etat et la restitution des papiers.

    Un faux passeport

    La petite ivoirienne Fanta est, elle, arrivée samedi à l'aéroport et n'a été libérée que mercredi, sur décision du juge des libertés et de la détention (JLD), ont expliqué son père et son avocate.

    Le maintien d'un enfant aussi jeune, isolé de ses parents, en ZAPI, est exceptionnel, a précisé une source impliquée dans le dossier. Cette décision a été justifiée par la nécessité de vérifier que c'était bien son père qui l'accompagnait et qu'elle n'avait pas été arrachée à sa famille ivoirienne, a précisé cette source, qui n'est pas liée aux autorités policières.

    Le père de Fanta avait présenté aux policiers un faux passeport, acquis selon lui parce qu'il devait la ramener d'urgence en France et que, lui-même en situation irrégulière, il ne pouvait user des voies légales.

    Il fallait coûte que coûte aller chercher ma fille pour éviter qu'elle ne soit excisée", a expliqué Mohammed Doumbia, qui affirme avoir demandé l'asile pour elle.

    Suite à ces faits, une enquête a été ouverte par le Défenseur des droits pour éclaircir les circonstances du maintien de Fanta dans la Zapi, a déclaré une porte-parole.

    </article>
    Sur le web : Sa fille française de 6 ans maintenue en rétention seule 4 jours à Roissy
    Sa fille française de 6 ans maintenue en rétention seule 4 jours à Roissy
    01:21
     

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  • Actualité > Société > A la frontière franco-belge, bientôt un mur anti-gens du voyage ?
    <article><header>

    A la frontière franco-belge,

    bientôt un mur

    anti-gens du voyage ?

    L' Obs <time>Publié le 18-05-2015 à 18h48  lien </time>

    A Wattrelos, dans le Nord de la France, une paroi en béton pourrait voir le jour entre la commune belge frontalière et la future zone d’accueil des gens du voyage.

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    L'aire d'accueil provisoire de Wattrelos devrait s'étendre en 2016. (Michel Euler/AP/SIPA)
    L'aire d'accueil provisoire de Wattrelos devrait s'étendre en 2016. (Michel Euler/AP/SIPA)
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    </article>

    Une frontière murale entre la France et la Belgique, pour circonscrire les mouvements des gens du voyage. La ville de Wattrelos, dans le Nord, a choisi d’ériger une palissade en béton le long de sa prochaine aire d’accueil, selon une information de "Sudpresse" datant de samedi 16 mai.

    A l’origine de ce projet : le Belge Alfred Gadenne, maire de Mouscron, la commune belge limitrophe. Du moins, c’est ce qu’il assumait samedi. "C’est une mesure de précaution pour la sécurité de nos concitoyens qui se plaignent déjà de cambriolages ou d’intrusions dans leur jardin".

    "Un projet purement français"

    Mais depuis ce lundi matin, le maire dément être l’initiateur du mur de séparation. Dans un communiqué publié sur le site internet de la commune, il "tient à préciser que le projet de construction d’une aire réservée aux gens du voyage à la limite du territoire de Mouscron, est un projet purement français".

    Des déclarations remises en cause dès samedi par le premier adjoint au maire de Wattrelos. Henri Gadaut rappelait ainsi à "La Voix du Nord" qu’Alfred Gadenne avait organisé "une réunion publique en Belgique, pour les riverains belges". Pendant cette réunion, "nous avons réalisé un plan avec un mur en béton".

    La palissade ferait 2,40 mètres de hauteur, et s’étendrait sur l’un des côtés de la future aire d’accueil. Celui qui sépare la France de la Belgique. La nouvelle zone d'accueil, prévue pour 2016, pourra recevoir près de 24 caravanes. Elle s’installera aux abords d’une aire temporaire qui existe déjà.

    J.P.


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  • Biodiversité : une espèce sur six menacée

    d'extinction par les changements climatiques

    Le Monde | <time datetime="2015-05-03T10:24:29+02:00" itemprop="datePublished">03.05.2015 à 10h24</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-05-03T10:29:54+02:00" itemprop="dateModified">03.05.2015 à 10h29  lien </time>

    Un koala.

    Si les émissions de gaz à effet de serre se poursuivent au rythme actuel, une espèce animale sur six risque de disparaître sous les effets du réchauffement climatique. Voilà la mise en garde d'une étude américaine publiée dans la revue Science jeudi 30 avril.

    Des chercheurs de l'Université du Connecticut (nord-est des Etats-Unis) se sont penchés sur plus de cent recherches portant sur l'impact du changement climatique sur la faune et la flore, menées dans plusieurs régions du monde et selon différentes méthodes. Et ont constaté que la perte de biodiversité s'accélérait pour chaque degré Celsius de hausse de la température sur la planète.

    Lire : Les 15 espèces qui ont le moins de chances de survivre dans le monde

    « Le plus surprenant est-il que le risque d'extinction ne fait pas que s'accroître avec la hausse des températures, il s'accélère », analyse un des auteurs de l'étude, Mark Urban. Selon l'hypothèse d'une augmentation de seulement 2°C des températures mondiales d'ici la fin du siècle par rapport à l'ère pré-industrielle, l'étude a calculé que 5,2 % des espèces seraient menacées d'extinction. Avec une hausse de 3°C sur la même période, ce pourcentage passerait à 8,5 % des espèces. La hausse des températures de 0,9° C enregistrée jusqu'à présent a exposé 2,8 % des espèces à un risque d'extinction, relève cette étude.

    « Très peu de temps » selon Ban Ki-moon

    Les espèces d'Amérique du Sud, d'Australie et de Nouvelle-Zélande, établies dans des biotopes réduits ou ne pouvant pas facilement migrer, sont les plus menacées, car elles auront plus de mal à s'adapter aux vagues de chaleur, aux sécheresses, aux inondations ou à la montée du niveau des mers, estime le rapport.

    Dans la perspective de la conférence internationale sur le climat de Paris qui se tiendra au mois de décembre, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a prévenu mercredi qu'il y a « très peu de temps pour éviter de graves conséquences pour la planète ». « Les données scientifiques sont claires, le climat est déjà en train de changer et l'activité humaine est la principale cause de cette évolution », a-t-il déclaré.



    Comprendre le réchauffement climatique en 4... par lemondefr

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  • Un vigneron bio poursuivi

    pour refus de traitements insecticides

    Le Monde | <time datetime="2015-04-27T19:17:15+02:00" itemprop="datePublished">27.04.2015 à 19h17</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-04-27T19:55:05+02:00" itemprop="dateModified">27.04.2015 à 19h55</time>

    Pour avoir refusé de traiter sa vigne avec des insecticides, contrairement aux injonctions préfectorales pour lutter contre une maladie mortelle pour la plante, un vigneron bio de Bourgogne est convoqué devant la justice. Thibault Liger-Belair est viticulteur de nuits-saint-georges et de moulin-à-vent, cette dernière appellation étant à cheval entre le Rhône et la Saône-et-Loire, où la réglementation n'est pas la même.

    Un contrôle effectué en novembre 2013 sur ce deuxième domaine a mis en évidence le non-respect de l'arrêté de la préfecture de la Saône-et-Loire, a expliqué le producteur à l'Agence France-Presse, confirmant une information du site Basta!. « J'ai fait valoir que je ne traitais pas [mes vignes] car la préfecture du Rhône ne l'exigeait pas et que je suis entre les deux départements », a-t-il poursuivi. Selon M. Liger-Belair, le foyer de la maladie – la flavescence dorée – se situe à Plottes, soit à quelque 40 km de là. Par ailleurs, la pathologie est présente sur un cépage chardonnay, alors que lui cultive du gamay.

    Ses arguments ne semblent pas avoir convaincu puisque le vigneron doit se présenter le 19 mai devant le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône, dans le Rhône, pour « refus d'effectuer les mesures de protection des végétaux ».

    « Dommages collatéraux »

    Apparue en 1949 en Armagnac, dans le Sud-Ouest, la flavescence dorée est une maladie incurable de la vigne véhiculée par un insecte, la cicadelle. Jaunisse végétale, elle provoque un jaunissement des feuilles et un dépérissement du raisin. Les traitements insecticides sont censés tuer la cicadelle et donc éviter une propagation de la maladie, mais ils posent d'énormes problèmes aux viticulteurs engagés dans la voie de l'agriculture biologique.

    « J'ai des convictions et elles m'appellent à utiliser ces traitements avec parcimonie. La meilleure des luttes est la prospection et je m'interdis tout traitement préventif », a argué Thibault Liger-Belair. Et ce dernier de souligner « les dégâts collatéraux » de l'utilisation de ce type de produits, notamment sur le « capital du sol et de la vigne ».

    En décembre dernier, Emmanuel Giboulot, un autre vigneron bio bourguignon, avait été relaxé en appel à Dijon pour avoir refusé de traiter sa vigne contre la flavescence dorée. Contactée par l'AFP, la préfecture de Saône-et-Loire n'a pas donné suite dans l'immédiat.

    Lire aussi : Le viticulteur bio condamné dénonce « une pensée unique sur les pesticides »

    Lire le compte-rendu du procès : Procès du viticulteur bio : « Je n'ai pas traité mes vignes et je l'assume »


     

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