• Hérault   Saluts nazis : le candidat d'extrême-droite Olivier Roudier libéré

    Y. P.
    20/09/2011, 06 h 00
     

    Olivier Roudier, 36 ans, agriculteur et ancien candidat de la Ligue du Midi, aux cantonales à Montpellier, vient de sortir de prison après un mois et une semaine de détention provisoire.

    Dans la nuit du 30 au 31 juillet, il est soupçonné d’avoir, avec un ami, gravement dérapé lors de la fête de Saint-Nazaire-de-Pézan, d’où il est originaire. Particulièrement saoul ce soir-là, il aurait annoncé au maire sa volonté de "chasser les Arabes", avant de menacer et de couvrir d’insultes racistes des personnes d’origine maghrébine, notamment un gendarme réserviste. Le tout, en faisant des saluts nazis à plusieurs reprises.

    Cette série de faits lui a valu une mise en examen et une incarcération. Il a donc été remis en liberté, mais sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre à Saint-Nazaire-de-Pézan et dans les débits de boisson et autres lieux festifs nocturnes.

    Son collègue avait, lui aussi, été mis en examen début août et placé sous contrôle judiciaire.


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    La "révolution" libyenne qui a renversé Mouammar Kadhafi a fait 25.000 morts, a affirmé mardi à l'ONU Moustapha Abdeljalil, le président du Conseil national de transition (CNT). | Mandel Ngan

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    La "révolution" libyenne qui a renversé a fait 25.000 morts, a affirmé mardi à l'ONU Moustapha Abdeljalil, le président du Conseil national de transition (CNT).
    Le dirigeant a remercié l'ONU et les Etats ayant soutenu le combat des ex-rebelles, et a promis que les membres du régime Kadhafi recevraient "un procès équitable".
    "Nous avons perdu 25.000 martyrs, il y a le double de blessés", a déclaré M.
     

    Abdeljalil devant le président américain , le président français , le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et d'autres dirigeants lors d'un sommet des "amis de la Libye" en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.

    L'aide de l'ONU et des Etats "au succès de la révolution libyenne" a été crucial face à "l'énorme quantité d'armes déployées par Kadhafi contre son peuple", a-t-il continué.
    Le chef du CNT a aussi avancé que de nombreux membres du régime avaient été arrêtés mais que certains avaient déjà été libérés. "Un procès équitable" sera réservé à ceux qui seront jugés, a-t-il assuré.
    Mouammar Kadhafi reste introuvable. Le Niger exclut pour l'instant de renvoyer en Libye Saadi, l'un des fils du dictateur déchu, qui s'est réfugié sur son sol.


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  • Procès Chirac : le parquet demande la relaxe générale

    Publié le 20.09.2011, 08h38 | Mise à jour : 16h13

    Le parquet prononce mardi ses réquisitions au procès des emplois présumés fictifs de la ville de Paris et devrait, sauf énorme surprise, demander la relaxe de Jacques Chirac et de ses neuf coprévenus.

    Le parquet prononce mardi ses réquisitions au procès des emplois présumés fictifs de la ville de Paris et devrait, sauf énorme surprise, demander la relaxe de Jacques Chirac et de ses neuf coprévenus. | AFP/BERTRAND LANGLOIS

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    Le parquet a prononcé mardi ses réquisitions au procès des emplois présumés fictifs de la ville de Paris . Comme prévu il a demandé la relaxe de Jacques Chirac et de ses neuf coprévenus dans le volet parisien de l'affaire.
     
    Il a également requis la relaxe dans l'autre volet de l'affaire, qui avait été instruit à Nanterre et dans lequel Jacques Chirac était le seul prévenu.

    En septembre 2009 et octobre 2010, au terme de l'instruction des deux volets de l'affaire, le ministère public avait requis un non-lieu général dans le volet parisien. Ses deux représentants, Michel Maes et Chantal de Leiris, n'ont donc pas soutenu l'accusation depuis le début du procès, le 5 septembre, se contentant de poser de rares questions aux témoins.

    Ce mardi, les deux vice-procureurs ont pris la parole à tour de rôle à partir de 13H40 et se sont employés à démontrer que les 28 emplois litigieux, rémunérés par la mairie de Paris au début des années 90, avaient bien une utilité pour la municipalité ou, dans le cas contraire, que Jacques Chirac n'avait pas connaissance de leur caractère fictif.
    Chantal de Leiris a considéré que M. Chirac n'était pas «le concepteur de la procédure de recrutement des chargés de mission», une pratique «qui existait avant son arrivée à la mairie de Paris» en 1977.
    Elle a en outre appelé le tribunal à «réfléchir à (la) dimension internationale du maire de Paris» et au caractère "politique" de sa fonction. Concernant ses directeurs de cabinet, elle a estimé qu'ils n'étaient «qu'un maillon de la chaîne de recrutement» et ne pouvaient être considérés comme «complices». Leur signature, a-t-elle ajouté, «n'était qu'un acte formel». «Les procédures péchaient par un manque de rigueur administrative» et une possible «dilution des responsabilités», a concédé une représentante du ministère public. Mais, «en tous cas, il n'y a pas de système frauduleux», «encore moins mafieux», selon elle. 

    L'association anticorruption Anticor partie civile

    Les faits remontent à l'époque où Jacques Chirac était maire de Paris et président du RPR, et préparait l'élection présidentielle de 1995, qu'il a remportée après deux échecs successifs. De mercredi à vendredi, fin du procès, les avocats des dix prévenus prononceront leurs plaidoiries. Le tribunal correctionnel de Paris mettra ensuite son jugement en délibéré.

    En l'absence de la principale victime, la ville de Paris, qui a renoncé à se porter partie civile suite à un accord d'indemnisation conclu en septembre 2010 avec Jacques Chirac et l'UMP, c'est l'association anticorruption Anticor qui a joué le rôle d'accusateur.

    Ses avocats ont décrit lundi Jacques Chirac comme le «commanditaire» d'un «système» entièrement tourné vers ses intérêts personnels et ceux de son parti. L'un d'eux, Jérôme Karsenti, a dénoncé «des faits de corruption qui se sont déroulés au plus haut niveau».

    LeParisien.fr


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    Les rapports sur les tests de résistance des centrales rendus publiques vendredi par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) "n'apportent rien qu'on ne savait déjà", a regretté Jean-Marie Brom, radio-physicien au CNRS de Strasbourg et responsable Est du Réseau Sortir du Nucléaire.
    "Ces tests c'est du flan", a-t-il affirmé en prenant notamment l'exemple de la centrale alsacienne de Fessenheim (Haut-Rhin), la plus ancienne du parc français.
     
    M. Brom a souligné qu'il n'y avait eu "aucune nouvelle étude". "Ces rapports ne sont qu'un recopiage des évaluations de sûreté et des procédures contre les agressions extérieures faites par l'exploitant lui-même", a-t-il ajouté.

    "On ne se prémunit pas mieux qu'avant, il n'y a rien dans ces rapports que l'ASN ne pouvait déjà savoir", a encore souligné le radio-physicien alsacien.
    M. Brom a notamment regretté le manque d'éléments dans le rapport remis à l'ASN concernant le risque d'inondations à Fessenheim : "Le canal du Rhin a un débit de 1.000 m3 par seconde et la centrale est située juste à côté, à 13 mètres en-dessous du niveau de l'eau. Mais l'exploitant estime une rupture de digue impossible et donc aujourd'hui on n'a aucune nouvelle étude sur ce point".
    "Ma conclusion c'est que si on avait demandé l'an dernier à Tepco de faire un rapport sur la centrale de Fukushima, elle aurait été jugée parfaitement sûre", a conclu Jean-Marie Brom.


    L'ASN a publié vendredi sur son site internet les tests de résistance effectués par les exploitants de 80 installations nucléaires, que le gouvernement avait demandés après l'accident de Fukushima.
    En service depuis 1977, Fessenheim est la doyenne des centrales nucléaires françaises. Dotée de deux réacteurs nucléaires d'une puissance de 900 mégawatts chacun, elle est particulièrement décriée par les écologistes, qui réclament sa fermeture en pointant notamment sa "vétusté" et son exposition aux risques sismiques et d'inondations.


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  • Barcelone: une villa romaine et des ossements du XVIIIe siècle stoppent le chantier TGV     La Clau

    Samedi 17.9.2011. 00:15h Il y a un os dans les travaux de mise en place de la Ligne à Grande Vitesse dans la partie Nord de Barcelone, ou 12 fosses communes, contenant plusieurs dizaines de corps humains datant des XVIIe et XVIIIe siècle, sont en cours d'identification. Par ailleurs, une imposante villa romaine, rencontrée par le chantier, mobilise 60 archéologues, qui oeuvrent à la hâte avant la reprise des travaux.

    Ossuaire identifié dans le secteur de la gare de la Sagrera, Barcelone © Gemma Aguilera

    Ossuaire identifié dans le secteur de la gare de la Sagrera, Barcelone © Gemma Aguilera

    Détail de la mosaïque découverte autour de la gare de la Sagrera, Barcelone © Barcelona Sagrera Alta Velocitat

    Détail de la mosaïque découverte autour de la gare de la Sagrera, Barcelone © Barcelona Sagrera Alta Velocitat

    Depuis plusieurs semaines, les turpitudes de la construction de la ligne TGV Perpignan-Barcelone sont archéologiques dans la capitale catalane. Courant juillet, un site à haute valeur historique, contenant une imposante ville romaine, est apparu dans le chantier de la gare de la Sagrera, en cours au nord de la ville depuis février.

    En dépit du caractère unique de cette ancienne zone habitée dotée d'une piscine et de mosaïques, dont l'existence n'a été révélée que le 2 septembre, le chantier doit se poursuivre inexorablement.

    Ce choc entre le passé et l'avenir est accompagné à la hâte de prélèvements, prises de photographies scientifiques et inventaires, effectués quotidiennement par 60 archéologues, jusqu'à la tombée de la nuit. Cette villa, présente côté mer du noeud ferroviaire, sera sacrifiée par la poursuite de la construction de l'énorme gare prévue, pour un coût de 222 millions d'euros, par laquelle les voyageurs en provenance du Roussillon entreront à Barcelone.

    Ce contretemps patrimonial s'ajoute à une découverte tout aussi surprenante, qui témoigne d'une période plus proche, mais n'a seulement été dévoilée ce vendredi. Des ossements contemporains de la Guerre des Faucheurs, déclenchée en 1640 et finalisée par la signature du traité des Pyrénées, en 1659, ont été identifiés au début de l'été. Douze fosses communes contenant les restes de soldats, datant de la fin du XVIIe au début du XVIIIe siècle, exigent là aussi un intense travail archéologique, qui stoppe net le chantier. Cet inconvénient technique concerne la partie haute de la Rambla Prim, où l'analyse de dizaines de corps débouchera, comme dans le premier cas, vers une exploitation assumée par le Musée d'Histoire de Barcelone. La découverte de monnaies, qui permet de dater les ossements, rend les fouilles aussi exaltantes qu'amères, car l'heure tourne, et la Ligne à Grande Vitesse n'attend plus, d'autant que d'autres découvertes ne sont pas exclues.

    MARIALIS :

    Ligne à Grande Vitesse, elle porte bien son  nom : pour effacer aussi rapidement et sans le moindre respect technologique( les scientifiques ont essayé de faire leur travail...) 2 parts d'Histoire! Romaine et contemporaine: qui se rappelle encore de " la Guerre des Faucheurs"** et de ses conséquences immédiates pour nous Catalans : 1659 Traité des Pyrénées! Et tout un morceau de terre catalanne se retrouve française et devient Roussilon...

    Ironie du sort c'est par cette gare que "les voyageurs en provenance du Roussillon" entreront ou rentreront à Barcelone...

     **  La Guerre des Faucheurs : Els Segadors

    Els Segadors (les faucheurs en Catalan) est l'hymne officiel de la Catalogne Sud depuis 1993, mais il a été considéré comme l'hymne catalan dès la fin du XIXe siècle.

    Cet hymne est inspiré par une ancienne chanson populaire. Les paroles actuelles ont été écrites en 1899 et la mélodie a été composée en 1892.

    Les paroles font référence au soulèvement populaire de la population catalane entre 1640 et 1652 contre l'augmentation des taxes prélevées par Philippe IV d'Espagne pour financer la guerre de 30 ans.
    Cet évènement est connu sous le nom de Revolta dels Segadors (révolte des faucheurs).


    Cette chanson a servi de chant de ralliement des catalans républicains pendant la guerre d'Espagne, ce qui explique qu'elle était rigoureusement interdite sous Franco.


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