• Loup: l'abattage autorisé sous conditions par l'Assemblée

    lien Manifestation contre la réintroduction des ours bruns, des loups et des vautours dans les Pyrénées, à Foix, le 28 juin 2014

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    Manifestation contre la réintroduction des ours bruns, des loups et des vautours dans les Pyrénées, à Foix, le 28 juin 2014 RÉNY GABALDA AFP

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    Mis à jour le 09.07.14 à 23h50

    L'Assemblée nationale a autorisé jeudi soir les éleveurs à abattre des loups dans certaines zones du territoire et à certaines conditions, vu que la convention de Berne signée par la France les classe en espèce strictement protégée.

    «On renforce comme jamais l'arsenal législatif qui va permettre aux éleveurs de se protéger beaucoup mieux» et c'est «d'un commun accord avec la ministre de l'Ecologie et en cohérence avec le plan loup», a affirmé le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll.

    L'UMP a échoué à aller plus loin par souci affiché d'une «forme de légitime défense» des éleveurs, l'écologiste Jean-Louis Roumégas jugeant que les élus du groupe essayaient de «faire un peu de surenchère».

    L'élu PS de l'Isère François Brottes a salué l'«attitude constructive des pouvoirs publics», contrastant avec des époques plus passionnelles sur ce sujet sensible.

    Les mesures votées par les députés découlent d'un amendement au projet de loi sur l'agriculture introduit au Sénat, retouché ensuite en commission à l'Assemblée via un amendement du gouvernement.

    L'amendement du Sénat prévoyait notamment qu'en cas d'attaque, l'éleveur soit autorisé à tuer des loups pour une durée de six mois sur le territoire de sa commune.

    Le gouvernement a fait adopter en commission à l'Assemblée un amendement pour être en conformité avec le droit européen notamment en autorisant l'abattage des loups dans des zones de protection renforcée, délimitées par les préfets, pour une durée maximale d'un an lorsque des dommages importants sont constatés pour les activités pastorales.

    Le seul changement apporté dans l'hémicycle, via le vote d'un amendement UMP ayant le feu vert du gouvernement et du rapporteur, précise que cela concernera l'élevage et non le seul pastoralisme, qui a cours principalement dans les zones de montagne.

    Un plafond d'abattage sera fixé pour chaque zone de protection renforcée dans le respect d'un plafond national.

    Au-delà, «il faudrait renégocier la convention de Berne mais aujourd'hui il n'y a pas de majorité pour le faire», a déclaré le ministre.

    Naturellement revenus en France au début des années 1990 par l'Italie et durablement installés dans les Alpes, les loups ne cessent de coloniser de nouveaux territoires: partie orientale des Pyrénées, Massif central, Vosges, Haute-Marne et plus récemment l'Aube.

    La France compte actuellement 300 loups et plus de 6.000 animaux d'élevage ont été tués par l'animal en 2013, selon le ministère.

    © 2014 AFP

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  • Euthanasie : le parquet général fait appel de l'acquittement du Dr Bonnemaison

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      • Par lefigaro.fr
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 40 minutes" data-original="le 02/07/2014 à 16:06" datetime="2014-07-02T16:06:55+02:00" itemprop="dateModified">le 02/07/2014 à 16:06</time>
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      • Publié <time data-ago="il y a 41 minutes" data-original=" le 02/07/2014 à 16:05" datetime="2014-07-02T16:05:53+02:00" itemprop="datePublished">le 02/07/2014 à 16:05        </time>lien
    <figure>Nicolas Bonnemaison, le 11 juin dernier.<figcaption itemprop="description">

     

    </figcaption></figure>

    Le médecin urgentiste avait été acquitté le 25 juin par le jury populaire de la cour d'assises à Pau, alors qu'il était accusé d'«empoisonnement» sur sept patients en fin de vie.

     

    Il avait été acquitté le 25 juin dernier par le jury de la cour d'assises à Pau. Mais le Dr Nicolas Bonnemaison, accusé d'«empoisonnement» sur sept patients en fin de vie entre 2010 et 2011, n'en a pas fini avec la justice. Le parquet général de Pau a en effet décidé ce mercredi de faire appel de la décision de la cour d'assises, a-t-il indiqué dans un communiqué.

    Sur les sept familles de patients décédés - auxquels il avait administré des médicaments ayant accéléré leur mort, hors de tout protocole - deux s'étaient portées partie civile. Lors du procès, le parquet avait requis 5 ans de prison avec sursis possible, reconnaissant que l'ex-urgentiste de l'hôpital public de Bayonne n'était «pas un assassin». «Vous avez agi en médecin mais en médecin qui s'est trompé», avait déclaré l'avocat général.

    Mais au terme de deux semaines de débats, les jurés ont acquitté mercredi dernier l'urgentiste «de la totalité des faits», estimant qu'il avait agi dans son unité dans un «contexte bien spécifique» de patients âgés, incurables, dont les traitements avaient été arrêtés, et que même s'il n'a informé ni soignants ni familles à chaque fois, «il n'est pas démontré qu'en procédant à ces injections, il avait l'intention de donner la mort aux patients, au sens de l'article 221-5 du Code pénal».

    Radié par l'Ordre des médecins

    La décision du parquet de faire appel intervient alors que la radiation du Dr Bonnemaison, prononcée par le Conseil de l'Ordre national des médecins le 15 avril dernier, est effective depuis minuit mardi. Il y a trois mois, l'Ordre avait alors jugé que les actes de l'urgentiste «justifient, par leur gravité», la peine de la radiation, déjà prononcée par la Chambre disciplinaire régionale. Cette décision avait été motivée par le Code de Santé Publique qui «interdit au médecin de provoquer délibérément la mort».

    Depuis, les avocats de Bonnemaison ont saisi le Conseil d'Etat contre cette radiation. Depuis son acquittement, le docteur a pour sa part reçu de multiples soutiens, notamment chez ses confrères qui ont lancé un appel à l'Ordre des médecins afin qu'il révise sa position.

    (Avec AFP)


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    54 400 déplacés en Ukraine, 110 000 personnes

    ont fui en Russie

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-06-27T12:08" itemprop="datePublished" pubdate="">27/06/2014 à 12:08    </time>lien

    L'ONU dit constater une "nette augmentation des déplacements"

    en Ukraine et tire la sonnette d'alarme.

    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">L'armée ukrainienne bloque une route près de Slaviansk, le 5 mai.<figcaption>L'armée ukrainienne bloque une route près de Slaviansk, le 5 mai. © NurPhoto / AFP</figcaption></figure>
     
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    Quelque 54 400 personnes ont été déplacées en Ukraine et 110 000 autres ont préféré fuir

    vers la Russie, a annoncé vendredi le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

    "Le HCR a constaté une nette augmentation des déplacements en Ukraine", a déclaré une

    porte-parole, Melissa Fleming, lors d'un point de presse à Genève, soulignant que seule

    une minorité de ceux qui ont fui vers la Russie ont officiellement demandé l'asile. 

     

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    Le logement social controversé de la

    vice-présidente PS d'Ile-de-France

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-06-18T22:08" itemprop="datePublished" pubdate="">18/06/2014 à 22:08</time>

    Selon "Marianne", Michèle Sabban en bénéficie depuis 10 ans alors qu'elle touche 48 000 euros par an... Et transmet les dossiers des demandeurs de HLM.

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    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    Michèle Sabban occuperait un HLM depuis 10 ans selon "Marianne".

    <figcaption>Michèle Sabban occuperait un HLM depuis 10 ans selon "Marianne". © PATRICK KOVARIK / AFP</figcaption></figure>
     
     
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    C'est Marianne qui a révélé l'information.
     Selon l'hebdomadaire,Michèle Sabban, la vice-présidente socialiste de la région Ile-de-France, occupe depuis dix ans un logement social de 70 m2 dans le XIIIe arrondissement de la capitale. Comble de l'ironie, c'est elle qui est chargée de transmettre les dossiers des demandeurs de logements sociaux aux bailleurs...
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    L'hebdomadaire relate qu'au cours d'une réunion du Conseil régional d'Ile-de-France sur le logement, Michèle Sabban est interrogée par un conseiller PS au sujet de sa propre résidence. "Ce n'est plus la vice-présidente qui s'exprime mais Michèle Sabban", lui répond-t-elle, avant de demander à ce que ses propos ne figurent pas dans le rapport.

     
     

    1 218 euros pour 70 m2

    Marianne affirme qu'elle aurait alors confié bénéficier d'un logement social de 70m2 financé par un prêt locatif intermédiaire, dans le 13e arrondissement de Paris. Pour un loyer mensuel de 1 218 euros. Elle l'occupe depuis dix ans.

    Là où le bât blesse, c'est que Michèle Sabban est elle-même chargée de transmettre les dossiers des demandeurs de HLM, la région Ile-de-France possédant un droit réservataire sur 9 700 logements sociaux. Mais aussi que l'élue, selon Marianne, gagnerait environ 48 000 euros par an.

    "J'étais en difficulté personnelle. Je n'ai demandé aucun passe-droit. Les élus doivent-ils être coupés de leur base ?", se justifie Michèle Sabban. Reste que, comme le souligne l'hebdomadaire, 500 000 dossiers de demande de logements sociaux sont en attente dans la région.


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  • L'Arctique russe, nouvelle terre promise

    des géants du pétrole

    lien Créé le 18/06/2014 à 16h50 -- Mis à jour le 18/06/2014 à 19h40


    <aside>L'Arctique

    L'Arctique PIERRE-HENRY DESHAYES AFP

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    Moscou - Des dizaines de degrés en-dessous de zéro en hiver, des espèces menacées et des infrastructures lointaines: bienvenue dans l'Arctique russe, nouvelle terre promise des compagnies pétrolières malgré une litanie d'obstacles pour l'exploiter.

    «L'Arctique est l'une plus grandes zones restantes du monde qui renferme des ressources en pétrole et de gaz non encore découvertes», a rappelé Rex Tillerson, patron du géant américain ExxonMobil, lors du Congrès pétrolier mondial, événement qui réunit cette semaine des représentants du secteur à Moscou.

    C'est même «l'un des derniers endroits avec un potentiel de découverte de gisements énormes» de pétrole et de gaz, renchérit Tim Dodson, un des responsables de la compagnie publique norvégienne Statoil.

    Selon un rapport publié en 2008 par l'Institut géologique américain, l'USGS, plus de 20% des réserves d'hydrocarbures planétaires restant à découvrir sont situées dans l'Arctique.

    Ce trésor à 84% sous-marin serait situé en grande partie en Russie (au large de la Sibérie occidentale et à l'extrémité orientale du pays), et attire des groupes pétroliers russes et occidentaux, tels le norvégien Statoil, ou ExxonMobil, qui a forgé l'an dernier une alliance pour extraire du pétrole dans l'Arctique avec le géant pétrolier local, Rosneft.

    Si, comme l'a rappelé Rex Tillerson, l'Arctique n'est pas une terre inconnue pour le secteur (de vastes gisements sont exploités parfois depuis des décennies en Alaska, au Nord de la Norvège ou à Sakhaline, dans l'extrême-Orient russe), «il ne faut pas négliger pour autant les obstacles», prévient M. Dodson.

    «Les quatre défis spécifiques sont la sécurité et l'environnement; la production et la logistique; l'utilisation du gaz», qui faute de débouchés sur place nécessitera de construire des gazoducs, ou de le réinjecter dans les gisements, et «l'exportation du pétrole» via des oléoducs sous-marins ou des tankers adaptés à l'Arctique, énumère Oleg Mikhaïlov, vice-président de la compagnie russe Bachneft.

     

    - Coûteuses contraintes -

     

    Parmi ces casse-têtes, si l'on veut extraire du pétrole et du gaz à grande échelle dans l'Arctique russe, il faudra «transporter des millions de tonnes de matériel jusqu'à l'une des régions les plus isolées du monde», ce qui «requiert une expansion de l'infrastructure ferroviaire, et la construction d'un réseau de ports et de bases côtières», prévient-il.

    Sans oublier des installations pour traiter les déchets, assembler les équipements de forages...

    Côté sécurité et environnement, «la glace, la neige, le froid et l'obscurité créent un environnement à la fois hostile et magnifique», et «bien que nous travaillions depuis une quarantaine d'années dans des conditions extrêmement dures, nous savons qu'il faut être particulièrement vigilant quand on intervient dans l'Arctique», souligne M. Dodson.

    Il faut «s'assurer que les compagnies qui opèrent en Arctique aient les équipements, les personnes et la formation nécessaires pour combattre une marée noire», renchérit le dirigeant de Bachneft.

    En effet, la catastrophe de 2010 dans le Golfe du Mexique «a montré l'épreuve à laquelle même les plus grandes compagnies du monde peuvent être confrontées en cas de marée noire incontrôlée, et s'occuper d'une marée noire dans l'Arctique, dans une mer gelée, serait une épreuve encore plus redoutable», reconnaît-il.

    Un risque qui fait frémir les ONG environnementales, comme Greenpeace, dont 30 militants ont été interpellés par les autorités russes en septembre alors qu'ils menaient une action contre une plateforme pétrolière de Gazprom, avant d'être relâchés fin décembre après une grâce présidentielle.

    Pour les ONG, les activités pétrolières et gazières en Arctique sont condamnables à double titre, puisqu'elles mettent en danger un écosystème particulièrement fragile, refuge de nombreuses espèces menacées (ours polaires, cétacés...), et parce qu'elles contribuent à accélérer le changement climatique, déjà lourd de conséquences pour la région.

    Au final, ces contraintes peuvent rendre les projets tellement chers que le jeu n'en vaut plus la chandelle. D'où une course entre pétroliers pour trouver des technologies leur permettant de réduire leurs coûts.

    Statoil est ainsi en train de concevoir une nouvelle classe de navires de forage, spécialement adaptés à ces conditions extrêmes, tandis que Total cherche depuis des années avec Gazprom une solution rentable pour exploiter le gisement gazier géant de Chtokman, en mer de Barents, sans avoir encore trouvé la martingale.

     © 2014 AFP

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