• Italie : 10 passeurs arrêtés après la mort de 52 migrants

    Près de 600 migrants avaient été secourus en Méditerranée mercredi par un navire des gardes-côtes suédois et 52 corps avaient été retrouvés dans la cale d'une des embarcations. Vendredi, la justice italienne annonce avoir arrêté 10 passeurs grâce aux témoignages des rescapés.

    28 Août 2015, 17h05 | MAJ : 28 Août 2015, 19h37lien
     
     
    <figure> Le navire «Poséidon» des gardes-côtes suédois ramène mercredi soir à Palerme les migrants secourus et les corps retrouvés. <figcaption class="articleChapeau ">Le navire «Poséidon» des gardes-côtes suédois ramène mercredi soir à Palerme les migrants secourus et les corps retrouvés. AFP / Marcello Paternostro</figcaption> </figure>

    Dix passeurs ont été arrêtés après la mort par asphyxie de 52 migrants dans les cales d'un bateau qui les transportait vers l'Europe, a annoncé vendredi le procureur-adjoint de Palerme, en Sicile. Cette annonce intervient quelques heures après la découverte des corps de 70 migrants dans un camion en Autriche et après le naufrage dans la nuit de jeudi à vendredi d'une embarcation au large de la Libye, qui a fait au moins 76 morts.

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    Mercredi dernier, un navire des gardes-côtes suédois était arrivé à Palerme (Italie) avec à son bord plus de 570 migrants secourus à bord de deux embarcations, et les corps de 52 autres, retrouvés morts asphyxiés dans la cale de leur navire.

    Après avoir écouté les récits des rescapés du bateau de bois où s'étaient entassées au total quelque 500 personnes, la police italienne a pu identifier les dix passeurs. Sept Marocains, deux Syriens et un Libyen, a précisé le procureur-adjoint.

    Contraints de force de rester en fond de cale

    Ces récits ont permis de confirmer qu'une partie des migrants ont été contraints par la force de rester en fond de cale où le manque d'air et les gaz d'échappement ont tués 52 d'entre eux. Un seul a été retrouvé vivant, respirant à peine, a raconté jeudi un médecin de l'ONG Médecins sans frontières (MSF) ayant participé aux secours. «Les récits des migrants sont concordants. Ils ont tous été contraints par la violence à rester en bas dans une situation infernale», a déclaré de son côté le procureur-adjoint de Palerme.
     

    Un médecin raconte l'horreur qu'il a constatée dans la cale du bateau

    «Je suis allé là, avec une infirmière. Il y avait beaucoup d'agitation, beaucoup de gens qui bougeaient partout», a raconté jeudi matin le docteur Simon Bryant, en mission avec Médecins sans frontières.

    «Puis je suis retourné sur le bateau en bois, dans la cale...» Il faisait sombre, le fond de ce réduit de quelques mètres carrés était plein d'eau, seul un tuyau d'aération installé par les secouristes suédois permettait de respirer... Équipé d'une lampe frontale, «j'ai commencé à examiner les gens. J'ai arrêté de compter les morts à 24, je me suis concentré sur la recherche de signes de vie. Certains étaient morts depuis quelque temps, ils étaient déjà raides». Beaucoup gisaient au fond de la cale, la tête dans l'eau. Et un certain nombre ont ensuite été retrouvés en-dessous, complètement immergés.

    «Heureusement, à la toute fin, quand je suis revenu vers le haut, où il y avait un peu plus de place, il y avait quatre corps, mais l'un d'entre eux respirait encore, à peine», ajoute le médecin. «Tout cela peut être évité si on apporte une réponse internationale et humaine», en aidant à résoudre les conflits qui poussent les réfugiés à fuir leur pays et en offrant des voies légales et sûres pour obtenir l'asile sans avoir à braver la mort sur une vielle embarcation surchargée», insiste le médecin.

    Tant qu'il n'y aura pas d'alternative, «malheureusement, il y aura d'autres morts, beaucoup de morts (...) J'espère que la situation va changer. Mais d'ici là, nous allons rester ici et faire ce que nous pouvons pour empêcher que les gens meurent», insiste-t-il d'une voix étranglée.



    2015 : une année meurtrière

    Ces derniers jours ont été très meurtriers. Jeudi, des migrants ont été retrouvés morts asphyxiés dans un camion abandonné en Autriche. Ce sont 71 corps qui ont été finalement dénombrés. Jeudi toujours, un naufrage s'est produit en Méditerranée au large de la Libye. Au moins 76 corps auraient été retrouvés (sur 300 personnes présentes à bord de l'embarcation). Mais selon The Guardian, le bilan du naufrage s'établirait


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  • Plaque tournante du trafic, la Thaïlande

    détruit deux tonnes d'ivoire

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    Des officiels thaïlandais préparent la destruction de deux tonnes de défenses d'éléphants.
    Des officiels thaïlandais préparent la destruction de deux tonnes de défenses d'éléphants. [RUNGROJ YONGRIT - Keystone]
    Deux tonnes d'ivoire ont été broyées mercredi en Thaïlande, une action inédite là-bas. La junte au pouvoir veut lutter contre ce trafic, dont le pays du Sud-Est asiatique est une plaque tournante.

    Le régime militaire a réduit les défenses en copeaux sous le regard du chef de la junte, le général Prayut Cha-O-Cha. "Il s'agit de montrer la détermination du gouvernement thaïlandais à s'opposer au trafic d'ivoire", a-t-il déclaré, assurant que la Thaïlande "respectera les règles internationales" en la matière.

    Thaïlande trop longtemps passive

    Les associations de protection des animaux, qui critiquent le pays pour son immobilisme sur la question, ont salué l'initiative.

    "Pendant trop longtemps, la Thaïlande a été exploitée comme porte d'entrée et marché pour l'ivoire importé illégalement d'Afrique en Asie", a réagi Janpai Ongsiriwittaya, de l'association World Wildlife Fund (WWF).

    En avril, les autorités avaient confisqué quatre tonnes d'ivoires venues du Congo et trois tonnes du Kenya.

    Avec cette destruction, la majeure partie du stock d'ivoire a été détruit mercredi. Mais 500 kilos ont été donnés à des musées et des écoles de manière à sensibiliser la population au problème du trafic.

    ats/afp/ds

    Saisie au Vietnam voisin

    Au Vietnam voisin, autre carrefour du commerce des espèces animales en voie de disparition, la police a saisi mardi une grande quantité de défenses d'éléphants importées illégalement de Malaisie.

    La semaine dernière, elle avait également saisi deux tonnes de défenses d'éléphants en provenance du Nigeria.

    La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a interdit le commerce international de l'ivoire en 1989, même si elle a fini par autoriser, à partir de 1997, les pays d'Afrique australe à procéder à quelques ventes ponctuelles.

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  • Hautes-Alpes : une louve abattue

    pour protéger les troupeaux

    Une louve a été abattue dans les Hautes-Alpes. La bête a été tuée dans le cadre d'un arrêté préfectoral du 12 août autorisant l'abattage de deux loups en vue de la protection des troupeaux.

    20 Août 2015, 11h56 | MAJ : 20 Août 2015, 15h14     lien
     
     

    <figure> ILLUSTRATION. Une louve a été abattue jeudi matin à proximité d'un troupeau dans le secteur de la Rama, dans le Dévoluy (Hautes-Alpes), en application d'un arrêté préfectoral, a annoncé la préfecture dans un communiqué. <figcaption class="articleChapeau ">ILLUSTRATION. Une louve a été abattue jeudi matin à proximité d'un troupeau dans le secteur de la Rama, dans le Dévoluy (Hautes-Alpes), en application d'un arrêté préfectoral, a annoncé la préfecture dans un communiqué.
    LP/Marie PERSIDAT</figcaption> </figure>

    Une louve a été abattue jeudi matin à proximité d'un troupeau dans le secteur de la Rama, dans le Dévoluy (Hautes-Alpes), en application d'un arrêté préfectoral. Il s'agit du premier loup tué cette année dans le département.

    «La louve a été abattue à proximité d'un troupeau ayant déjà fait l'objet d'attaques, a-t-elle précisé.

     
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    <figure> Loup : création d'une «brigade d'appui aux éleveurs» </figure>

    Loup : création d'une «brigade d'appui aux éleveurs»

    Ce tir a été effectué à l'occasion d'opérations lancées à l'initiative des lieutenants de louveterie chargés du secteur et en relation avec les acteurs locaux». Dans le département mitoyen des Alpes-de-Haute-Provence, le préfet avait autorisé le 13 août l'abattage de quatre spécimens pour les mêmes raisons.

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    La bête a été tuée dans le cadre d'un arrêté préfectoral du 12 août autorisant l'abattage de deux loups en vue de la protection des troupeaux. «Nous espérons que d'autres loups seront rapidement prélevés pour faire baisser la prédation. Nous observons que quand les moyens sont déployés sur le terrain, les résultats sont au rendez-vous», a déclaré René Laurans, président de la Fédération Départementale des Exploitants Agricoles (FDSEA) des Hautes-Alpes.

    Une association va déposer plainte

    «Un prélèvement de loup au hasard n'a aucune efficacité sur la protection des troupeaux. Dans le cadre d'un tir de défense, nous pouvons cependant comprendre qu'un éleveur puisse défendre son troupeau mais nous sommes opposés au système des battues», a pour sa part réagi Jean-François Darmstaedter,  président de l'association Ferus pour la  conservation du loup, de l'ours et du lynx en France**** rappelant que le collectif CAP Loup va «dans les prochains jours porter plainte contre la France auprès de la Commission Européenne». Selon le collectif, la France ne respecte pas «ses obligations» européennes. Le loup est une espèce «strictement protégée» par la Convention de Berne et la directive européenne Habitats.

    Selon la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) Rhône-Alpes, coordinatrice nationale du plan loup, trois loups ont été abattus au total depuis deux mois en Savoie, dans les Alpes de Haute-Provence et dans les Hautes-Alpes.

    Le nombre de loups tués en France s'est élevé à 19 en 2014-2015, un chiffre en augmentation. En 2014, 8560 brebis ont été victimes des loups, donnant droit à des indemnisations des agriculteurs. Dans un arrêté du 30 juin, le gouvernement fixe à 36 le nombre de loups qui pourront être abattus cette année dans le cadre de la protection des troupeaux, contre 24 auparavant. Les conditions d'autorisation des tirs ont été assouplies.

    ***Association FERUS  lien

    Loups autorisation de prélèvement

    morgane-2-loups

    Conseil aux loups : planquez-vous! © Morgane Bricard

    Article mis à jour le 20 août 2015
    Actuellement, ce sont pas moins de 33 loups qui peuvent se faire abattre légalement dans notre pays : un signal fort envoyé aux braconniers et une manière totalement scandaleuse de gérer une espèce protégée…

    - Dans la Drôme : depuis mercredi 29 juillet, et durant un mois, le tir de prélèvement d’1 loup a été autorisé par la préfecture, sur les secteurs de Lus-la-Croix-Haute, Glandage et Treschenu-Creyers. L’Aspas, Ferus et One Voice ont déposé un recours en référé-suspension contre cet arrêté.

    - Dans les Hautes-Alpes : depuis vendredi 7 août, et ce jusqu’au 10 janvier 2016, il est ordonné un tir de prélèvement de loups dans l’Embrunais. Le 12 août, le préfet a pris un autre arrêté de tir de prélèvement de 2 loups concernant le secteur du Dévoluy. Le 18 août, le préfet a pris un troisième arrêté de tir de prélèvement de 2 loups sur les vallées de la Guisane et de la Clarée.

    - Dans le Var : un arrêté préfectoral en date du 6 août autorise l’abattage de 4 loups sur les communes d’Aiguines, Ampus, Bargème, Bargemon, Bauduen, Chateaudouble, Comps-sur-Artuby, la Bastide, la Martre, la Roque-Esclapon, Mons, Montferrat, Seillans, Trigance et Vérignon.

    - Dans les Alpes de Haute-Provence : l’arrêté du 7 août ordonne le tir de 5 loups sur les communes de Beauvezer, la Mure-Argens, Thorame et Villars-Colmars. Le 12 août, un deuxième arrêté permettant le prélèvement de 4 loups est ordonné sur les communes d’Auzet, Barles, Beaujeu, le Brusquet, la Javie, Marcoux, la Robine-sur-Galabre, Verdaches et l’enclave de Digne-les-Bains.

    - Dans les Alpes-Maritimes (champion toute catégorie de tir de loups) : 3 arrêtés ordonnent en tout le tir de 13 loups !!! Celui du 21 juillet permet l’abattage de 4 loups sur le secteur de Beuil / Roubion, celui du 24 juillet autorise le « prélèvement » de 5 loups sur le secteur d’Isola, Valdeblore et Saint Etienne de Tinée et pour finir (y’en a jamais assez), l’arrêté du 5 août prévoit le tir de 4 loups sur le secteur d’Entraunes…

    Déjà 3 loups ont été tués au titre de l’arrêté ministériel du 30 juin 2015, un le 13 juillet en Savoie dans le cadre d’un tir de prélèvement (lire –> ICI), un autre le vendredi 7 août dans les Alpes de Haute-Provence (à Villars-Colmars) et un dans le Dévoluy le 20 août. Autant dire que la saison de la chasse au loup commence sur les chapeaux de roues…

    Lire aussi :

    -  Cap Loup : des louveteaux menacés de mort (vidéo) (août 2015)

    -  Un abattage massif de loups ordonné à des fins politiciennes (août 2015)

    Deux loups abattus dans les Alpes-Maritimes en une semaine (juin 2015)

     

    + d’actus

     


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    Syrie : la « barbarie » et l’« inhumanité » du régime

    dénoncées après les raids meurtriers sur Douma

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-08-17T20:42:53+02:00" itemprop="datePublished">17.08.2015 à 20h42</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-08-18T09:34:41+02:00" itemprop="dateModified">18.08.2015 à 09h34</time>

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">Des raids du régime syrien ont tué près de 100 personnes dimanche 16 août à Douma, près de Damas. </figure>

    « Acte barbare » pour la France, « mépris pour la vie humaine » selon les Etats-Unis : les diplomaties occidentales ont vivement condamné lundi 17 août les raids menés dimanche par le régime syrien sur un marché à Douma, près de Damas, qui ont fait 96 morts, principalement des civils.

    Le ministre des affaires étrangères français Laurent Fabius a dénoncé « l’inhumanité d’un régime qui n’hésite pas à massacrer sa population », quand le secrétariat d’Etat américain a condamné des raids « brutaux », tout en réaffirmant que Washington « travaillait avec ses partenaires pour une véritable transition politique négociée, en dehors [du président syrien Bachar Al] Assad ». Plus tôt, l’ONU s’était déclarée « horrifiée » par l’attaque.

    L’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a jugé « inacceptable pour un gouvernement de tuer ses propres citoyens quelles que soient les circonstances » :

    « Le bombardement du gouvernement sur Douma hier a été dévastateur, les attaques de zones civiles avec le lancement à l’ aveugle de bombes aériennes, telles que des bombes incendiaires, sont interdites par le droit international. »

    « C’est de la barbarie primaire, une haine contre l’homme » , a affirmé le chef de la Coalition de l’opposition en exil, Khaled Khodja, qui a aussi dénoncé indirectement la complicité des alliés du régime Assad, notamment la Russie et l’Iran.

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">Après le bombardement d'un marché à Douma, le 16 août. </figure>

    « Attaques directes, aveugles et disproportionnées »

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">Après le bombardement d'un marché à Douma, le 16 août. </figure>

    Dans ce contexte, le Conseil de sécurité des Nations unies a par ailleurs soutenu, lundi, à l’unanimité, une initiative de paix proposée à la fin du mois de juillet par l’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura.

    Cet accord, le premier plan politique concernant le conflit syrien sur lequel tous les pays membres du Conseil de sécurité parviennent à se mettre d’accord, y compris la Russie, est adopté alors que la question d’une transition politique en Syrie fait l’objet d’une intense activité diplomatique depuis plusieurs semaines. Le Conseil a jusqu’à présent été paralysé par de profondes divergences sur les solutions à apporter à la crise, et, en particulier, le sort réservé au président syrien, Bachar Al-Assad.

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

     

    Après le bombardement d'un marché à Douma, le 16 août. </figure>

    L’initiative pourrait démarrer en septembre, avec la mise en place de quatre groupes de travail sur la sécurité et la protection de la population, le contre-terrorisme, les questions politiques et légales ainsi que la reconstruction.

    Les raids de dimanche sur Douma, fief rebelle dans la région de la Ghouta orientale, constituent une des attaques les plus meurtrières depuis le début de la guerre, en 2011. Ils surviennent presque deux ans jour pour jour après l’attaque à l’arme chimique dans le même secteur, qui avait fait des centaines de morts le 21 août 2013 et avait été attribuée au régime par les Occidentaux et l’opposition. Lundi, les avions du régime ont encore frappé à quatre reprises la ville meurtrie.

    La semaine dernière, un rapport d’Amnesty international a accusé le gouvernement syrien de commettre des « crimes de guerre » dans la Ghouta orientale, parlant d’« attaques directes, aveugles et disproportionnées ».

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

     

    Après le bombardement d'un marché à Douma, le 16 août. </figure>
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    Comprendre ces huit guerres qui déchirent la Syrie par lemondefr


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  • Monde

    TERRORISME Elle était enchaînée dans une chambre avec d'autres femmes captives...

    Otage américaine tuée en Syrie: Kayla Mueller, victime de torture et de viols avant de mourir

    <figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> L'Américaine Kayla Mueller en 2013 à Prescott dans l'Arizona <figcaption>L'Américaine Kayla Mueller en 2013 à Prescott dans l'Arizona - Matt Hinshaw The Daily Courier</figcaption> </figure>

    20 Minutes avec AFP

    Otage et esclave sexuelle. Kayla Mueller, une jeune humanitaire américaine, était enchaînée dans une chambre avec d'autres femmes captives. Les parents de la jeune femme, morte début février alors qu'elle était aux mains de Daesh, ont affirmé vendredi à la chaîne ABC avoir été informés par leur gouvernement que leur fille avait été violée par le chef du groupe djihadiste.

    Enlevée à Alep, dans le nord de la Syrie, en août 2013, Kayla Mueller est morte début février. Daesh a affirmé qu'elle était décédée lors de bombardements menés par des avions de la coalition internationale. Washington a contesté ces informations sans détailler les circonstances de sa mort.

    Torturée dès le début de ses 18 mois de captivité

    La chaîne américaine ABC News a rapporté vendredi, citant des responsables du contre-terrorisme, que la jeune femme avait été violée à plusieurs reprises par le chef de l'EI Abou Bakr al-Baghdadi. Des informations confirmées par les parents de Kayla Mueller, qui aurait eu 27 ans vendredi. «On nous a dit que Kayla a été torturée, qu'elle était la propriété de Baghdadi. Le gouvernement nous a dit cela en juin», ont déclaré Carl et Marsha Mueller.

    Les faits se seraient produits dans une villa où se trouvait Abou Sayyaf, un des chefs de Daesh tué dans un raid de la coalition antidjihadistes à la mi-mai. La police fédérale américaine (FBI) a par ailleurs informé les proches de Kayla Mueller que la jeune femme avait été torturée dès le début de ses 18 mois de captivité, selon ABC News. «Cela met fin à toutes les rumeurs propagées par des responsables selon lesquels elle aurait coopéré» avec le groupe extrémiste, affirme la chaîne.

    Les abus révélés par les interrogatoires de Umm Sayyaf

    Le sénateur John McCain, originaire de l'Arizona (sud-ouest) comme la famille Mueller, a demandé vendredi au gouvernement Obama pourquoi Umm Sayyaf, la veuve d'Abou Sayyaf, n'était pas extradée aux Etats-Unis pour y être jugée. Capturée lors du raid ayant coûté la vie à son mari, Umm Sayyaf a été remise début août aux autorités irakiennes. Ce sont entre autres les interrogatoires d'Umm Sayyaf et les témoignages de deux adolescentes yazidies détenues dans la villa d'Abou Sayyaf qui ont permis de connaître les abus dont l'otage américaine a été victime durant sa détention, selon ABC News.


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