• Mondial : les Bleues écrasent le Mexique et filent en huitièmes

    Mondial : les Bleues écrasent le Mexique

    et filent en huitièmes

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-06-18T00:03:46+02:00" itemprop="datePublished">18.06.2015 à 00h03</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-06-18T09:30:17+02:00" itemprop="dateModified">18.06.2015 à 09h30</time> | Par

     
    Les Bleues ont battu le Mexique 5 à 0, le 17 juin à Ottawa.

    Les Bleues avaient à cœur, mercredi 17 juin à Ottawa, de montrer un autre visage dans ce Mondial canadien. Et surtout, après la défaite face à la Colombie (2-0), une victoire était impérative face au Mexique pour se qualifier pour les huitièmes de finale de la compétition. Vingt-sept secondes ont suffi à Marie-Laure Delie pour débloquer le score ; ce qui a rendu plus aisé le large et réconfortant succès de l’équipe de France (5-0).

    Premières du groupe F avec 6 points, devant l’Angleterre devancée à la différence de buts, les Tricolores affronteront la Corée du Sud en huitièmes de finale, le 21 juin à Montréal.

    Lire aussi : Mondial : les Bleues condamnées à la victoire

    Choix forts de Bergeroo

    Jusqu’alors maladroites, fragiles et parfois nerveuses, les joueuses françaises ont offert un bien meilleur visage lors de ce troisième match. Les choix forts de Philippe Bergeroo ont d’ailleurs certainement joué un grand rôle. Le sélectionneur français, ancien membre du staff d’Aimé Jacquet lors du seul sacre mondial des Bleus, en 1998, n’a pas hésité à sortir des cadres : la milieu de terrain Louisa Necib et l’attaquante Gaëtane Thiney étaient remplacées par Amel Majri et Marie-Laure Delie. Côté droit, Elodie Thomis retrouvait sa place de titulaire à la place de Kenza Dali.

    Le début de match tonitruant confortait d’entrée la composition d’équipe de Bergeroo. On n’avait pas encore atteint le quart de jeu que les Bleues menaient déjà 3-0. Sur un débordement de Thomis, la défenseure Alina Garciamendez et la gardienne Cecilia Santiago cafouillaient. L’avant-centre du Paris-Saint-Germain Marie-Laure Delie en profitait pour s’imposer de la tête (1re, 1-0).

    A la 9e minute de jeu, le corner tiré par Camille Abily manquait d’être repris par la capitaine Wendie Renard. Sous la pression de la grande défenseure lyonnaise, la Mexicaine Jennifer Ruiz marquait contre son camp (2-0). Trois minutes plus tard, la plus belle action collective de la rencontre voyait Eugénie Le Sommer inscrire son deuxième but du Mondial. Un échange Abily-Thomis permettait à cette dernière de centrer parfaitement pour la buteuse qui coupait le ballon au premier poteau (12e, 3-0).


    Eugénie Le Sommer et Marie-Laure Delie dans... par lemondefr

    Eviter la deuxième place

    Ultradominatrices, la confiance retrouvée, les Françaises ne lâchaient pas prise, obnubilées par l’idée d’améliorer leur différence de buts et d’éviter ainsi la deuxième place du groupe, synonyme d’un périlleux huitième de finale contre la Norvège.

    Sur un coup franc d’Amel Majri repoussé par la gardienne mexicaine, Marie-Laure Delie reprenait le ballon en renard des surfaces. Le ventre de la meilleure joueuse du championnat de France de division 1, Eugénie Le Sommer, en pleine réussite, déviait victorieusement la trajectoire pour le quatrième but (36e, 4-0).

    En deuxième période, Philippe Bergeroo se payait le luxe de faire tourner son effectif. Les excellentes Le Sommer et Abily soufflaient, remplacées par Gaëtane Thiney (64e) et Elise Bussaglia (70e). Laure Boulleau, touchée au genou, laissait, elle, sa place à Sabrina Delannoy. Les Bleues se procuraient de nouvelles situations dangereuses, mais les tentatives de Thomis (66e) ou Thiney (68e) flirtaient avec les montants mexicains. Avant qu’Amandine Henry n’ajoutât la cerise sur le gâteau grâce à un magnifique cinquième but d’une frappe lointaine en pleine lucarne (80e, 5-0).

    Alors que le parcours de l’équipe de France pourrait lui faire rencontrer l’un des deux favoris, l’Allemagne, en quarts de finale, puis en cas de premier exploit, le deuxième, les Etats-Unis, les coéquipières d’Eugénie Le Sommer ont une occasion unique d’apporter encore un peu plus de lumière au football féminin. En 2011, lors du Mondial allemand, leur épopée de demi-finalistes leur avait permis de gagner en notoriété. En 2015 au Canada, on attend au moins aussi bien de leur part.


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