• Municipales: Le Parti de gauche annonce 600 listes autonomes

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    Municipales: Le Parti de gauche annonce 600 listes autonomes

    - Publié le <time datetime="2014-02-03T20:40" itemprop="datePublished" pubdate=""> 03/02/2014 à 20:40</time>

     
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    Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche (PG), a annoncé lundi "600 listes autonomes" - c'est à dire sans le PS - dans les villes de plus de 10.000 habitants au premier tour des municipales, dont "80 avec Europe Ecologie-Les Verts (EELV)".

    Dans les villes "entre 10.000 et 100.000 (habitants), nous allons être présents dans plus de 600 cas en liste autonome, c'est déjà beaucoup plus que le Front national", a déclaré à la presse Jean-Luc Mélenchon en marge d'une rencontre avec le Grec Alexis Tsipras, leader du Syriza (gauche radicale), candidat à la présidence de la Commission européenne au nom de la gauche européenne.

     

    Le coprésident du Parti de gauche a également expliqué que le "recensement précis" pour les villes entre 10.000 et 20.000 habitants était encore en "train de se faire". En tout état de cause "80 listes autonomes" avec EELV ont été mise sur pied.

    Interrogé sur les bisbilles avec son partenaire du Front de gauche, le Parti communiste français (PCF), qui a choisi dans plusieurs villes de s'associer avec le PS, M. Mélenchon a estimé que "le paysage municipal est à peu près stabilisé".

    Le coprésident du PG a cependant déploré "quelques changement de camp assez pitoyables", citant Rouen (Seine-Maritime) où il a "noté avec beaucoup d'amertume que les communistes, qui dirigeaient la liste Front de gauche comme 90% des listes du FG, ont abandonné tout le monde pour retourner avec les socialistes".

    "Pendant quelques jours, on aura encore ici où là des trahisons et puis après ça va se stabiliser", a-t-il assuré.

    "Pierre Laurent est débordé par la situation. A Paris, il joue la provoc' pour que ça dure, pour se faire valoir auprès de Mme Hidalgo", a encore lancé Jean-Luc Mélenchon.

    "Moyennant les désertions, la stratégie d'ensemble fonctionne. Si on fait une très bon résultat dans les villes où il y a une coalition du Front de gauche ou d'une partie du Front de gauche avec EELV, cela aura un effet détonnant", selon lui.

    S'il a affirmé qu'il ne faisait "pas une élection de résignation", il a avoué toutefois que ses querelles avec le PCF lui ont un peu fait "peur". "J'ai pu avoir peur un temps que tout finisse en eau de boudin dans ces histoires internes auxquelles personne ne comprend rien mais là, j'ai le sentiment d'être dans une logique plutôt ascendante et dynamique et conquérante", a-t-il dit.

    "On ne sera pas dans une situation où on va se regarder la pointe des chaussures le soir des résultats", a annoncé Jean-Luc Mélenchon, comptant "sur Manuel Valls pour une manipulation d'affichage".

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