Mis à jour le <time datetime="2014-11-05T15:03:02+01:00" itemprop="dateModified">05/11/2014 | 15:03</time> , publié le <time datetime="2014-11-05T14:32:47+01:00" itemprop="datePublished">05/11/2014 | 14:32</time>
</section><section>L'enquête de "Cash investigation" sur la fabrication des téléphones portables fait réagir. Au lendemain de sa diffusion, le groupe Nokia France, épinglé dans le documentaire pour son utilisation d'un minerai extrait dans des conditions dangereuses pour les mineurs de la République démocratique du Congo, s'est fendu d'une réponse, mercredi 5 novembre, sur sa page Facebook.
"Nous prenons les allégations de l'émission 'Cash Investigation' (...) très au sérieux. Bien que Microsoft [qui a racheté Nokia] n'extraie pas directement de matières premières minérales telles que l'étain, le tantale, le tungstène ou l'or, la société s'engage à user de pratiques d'approvisionnement responsables sur l'ensemble de sa chaîne logistique", indique la marque de téléphone. Une réponse quasi similaire à celle reçue, au cours de la réalisation du documentaire, par l'équipe d'Elise Lucet (à partir de 50 secondes).
Dans son communiqué, Nokia poursuit : "Microsoft a mis en place des règles officielles d'approvisionnement responsable en matières premières pour ses produits. (...) Ces règles expliquent que nous attendons de nos fournisseurs de composants qu'ils gèrent leur propre approvisionnement en matières premières dans le respect des droits de l'homme, du droit du travail, des règles de santé et de sécurité, de l'environnement et des principes d'éthique, et de manière à éviter le travail des enfants."