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Officiel : le TGV Perpignan-Barcelone, en avril 2013
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Annonce surprise du premier ministre espagnol, Mariano Rajoy
Officiel : le TGV Perpignan-Barcelone, en avril 2013
Mercredi 10.10.2012. 16:45h Les tergiversations, contradictions voire contre-informations sont légion depuis plusieurs années au sujet de l'entrée en service de la Ligne à Grande Vitesse entre Perpignan et Barcelone. Mais un engagement pris le 10 octobre 2012 à Paris par le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, face à François Hollande, fait foi. Cet axe ferroviaire attendu depuis deux décennies fonctionnera en avril 2013.L'annonce effectuée le 8 octobre par le ministère espagnol des Travaux publics, concernant l'ouverture de la Ligne à Grande Vitesse entre Perpignan en juillet 2013 est devenue caduque le 10 octobre. Lors d'un sommet franco-espagnol tenu à Paris en compagnie de François Hollande, le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a livre sans ambiguité l'échéance d'avril 2013. Les observateurs méticuleux des flux d'information décèlent un gain d'un trimestre en seulement deux jours, qui peut paraître peu rigoureux, mais il s'agit cette fois-ci d'une indication parfaitement crédible, compte tenu du contexte de l'annonce. Selon les indications fournies par M. Rajoy, le respect d'un calendrier serré concernant cette liaison, "très important", constitue un "engagement" de l'Etat espagnol.
Les ministères de sont mis d'accord ces derniers jours
Les premiers trains à grande vitesse commenceront ainsi de circuler, vu d'Espagne, sur l'axe "Barcelone-Figueres-Perpignan", dans un délai plus bref que ne laissaient supposer plusieurs informations récentes. En septembre 2012, le secrétaire du Territoire et de la mobilité du gouvernement catalan, Damià Calvet, évoquait le "troisième trimestre 2013", dans une prévision qui s'avère pessimiste a posteriori. Techniquement, l'information dévoilé par le premier ministre espagnol fait suite à un rapport technique remis ces derniers jours par la ministre espagnole des Travaux publics, Ana Pastor, en accord avec le ministre délégué chargé des Transports français, Frédéric Cuvillier.Annonce surprise du premier ministre espagnol, Mariano Rajoy
Officiel : le TGV Perpignan-Barcelone, en avril 2013
Mercredi 10.10.2012. 16:45h Les tergiversations, contradictions voire contre-informations sont légion depuis plusieurs années au sujet de l'entrée en service de la Ligne à Grande Vitesse entre Perpignan et Barcelone. Mais un engagement pris le 10 octobre 2012 à Paris par le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, face à François Hollande, fait foi. Cet axe ferroviaire attendu depuis deux décennies fonctionnera en avril 2013.L'annonce effectuée le 8 octobre par le ministère espagnol des Travaux publics, concernant l'ouverture de la Ligne à Grande Vitesse entre Perpignan en juillet 2013 est devenue caduque le 10 octobre. Lors d'un sommet franco-espagnol tenu à Paris en compagnie de François Hollande, le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a livre sans ambiguité l'échéance d'avril 2013. Les observateurs méticuleux des flux d'information décèlent un gain d'un trimestre en seulement deux jours, qui peut paraître peu rigoureux, mais il s'agit cette fois-ci d'une indication parfaitement crédible, compte tenu du contexte de l'annonce. Selon les indications fournies par M. Rajoy, le respect d'un calendrier serré concernant cette liaison, "très important", constitue un "engagement" de l'Etat espagnol.
Les ministères de sont mis d'accord ces derniers jours
Les premiers trains à grande vitesse commenceront ainsi de circuler, vu d'Espagne, sur l'axe "Barcelone-Figueres-Perpignan", dans un délai plus bref que ne laissaient supposer plusieurs informations récentes. En septembre 2012, le secrétaire du Territoire et de la mobilité du gouvernement catalan, Damià Calvet, évoquait le "troisième trimestre 2013", dans une prévision qui s'avère pessimiste a posteriori. Techniquement, l'information dévoilé par le premier ministre espagnol fait suite à un rapport technique remis ces derniers jours par la ministre espagnole des Travaux publics, Ana Pastor, en accord avec le ministre délégué chargé des Transports français, Frédéric Cuvillier.Politique
Malgré la crise, l'Etat espagnol verse 1,75 milliard d'euros au futur TGV Madrid-Galice
Le gouvernement catalan évoque un "TGV politique"
Dimanche 2.9.2012. 22:15h Les choix espagnols en matière de Lignes à Grande Vitesse peuvent surprendre, car ce pays, qui dispose du réseau le plus étendu d'Europe, a lancé une nouvelle ligne malgré la crise. Cette jonction, entre Madrid et la région de la Galice, au nord-ouest, agace le gouvernement catalan, selon lequel le critère économique et social doit primer sur l'approche "politique".L'Espagne, dont le réseau de 2300 km de Lignes à Grande Vitesse constitue un record européen, développe un nouveau projet, entre Madrid et la région de Galice. Ce désenclavement de la zone nord-ouest a été promis pour 2018 par le premier ministre, Mariano Rajoy, le 1er septembre. L'Etat espagnol y destine immédiatement un budget de 1,745 milliard d'euros, discrètement validé dans l'été, pour la construction de quatre tronçons et de la plateforme du Tunnel de la Canda, dans la province d'Orense. Parallèlement, ses pressions visiblement sélectives ont permis, en juin, un classement de cette ligne comme priorité de financement par l'Union européenne. L'appui communautaire, attendu pour 2014, représentera 40 % du budget global, pour 434,86 km de voies reliant les villes d'Olmedo, Zamora et Saint-Jacques de Compostelle.
Déficit espagnol : 48,5 milliards d'euros en juillet
Le maintien de ce projet Madrid-Galice peut étonner, car l'Etat espagnol atteignait dès juillet 2012 le déficit prévu pour décembre, soit 48,517 milliards d'euros, équivalant à 4,62 % du PIB. Surtout, le rendement des TGV espagnols est parfois remis en cause, tandis que le Barcelone-Perpignan aura patienté 20 ans jusqu'à son ouverture, en avril 2013. Les préférences espagnoles envers les lignes intérieures, au détriment de l'international, semblaient démontrées en avril 2012 par le manquement de réponse à deux appels d'offres cruciaux, qui ont retardé le chantier général, à Girona et Mollet del Vallès. Dans le climat de crise, ces restrictions choisies sont interprétées par le gouvernement catalan comme une véritable volonté de marginalisation de la Catalogne. Son directeur des Transports et de la Mobilité, Ricard Font, déclarait ainsi début août que l'investissement du TGV de Galice "ne tient debout d'aucune façon et encore moins en termes de rentabilité sociale de l'investissement engagé". M. Font a estimé que la Catalogne est "abandonnée en matière de grande vitesse" car, selon son analyse, "l’Etat espagnol va à contre-courant : tous les pays européens planifient leurs Lignes à Grande Vitesse selon des critères de rentabilité sociale et économique, et non pas politique”.
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