• Politiques

    Estrosi dénonce un «relent politique»

    <time datetime="2013-03-21T22:11:43+01:00" itemprop="datePublished">21 mars 2013 à 22:11</time> (Mis à jour: <time datetime="2013-03-21T23:57:08+01:00" itemprop="dateModified">23:57</time>)  
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    Christian Estrosi.
    Christian Estrosi. (Photo Reuters)

    réactions L'ancien président avait été convoqué par le juge Jean-Michel Gentil dans le cadre du dossier sur les abus de faiblesse dont aurait été victime Mme Bettencourt depuis septembre 2006.

    L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été mis en examen jeudi à Bordeaux pour abus de faiblesse, a indiqué à l’AFP son avocat Me Thierry Herzog, qui a annoncé son intention de «former immédiatement un recours». Me Thierry Herzog, a qualifié de décision «incohérente sur le plan juridique, et injuste», la mise en examen de l’ex-président par le juge en charge de l’affaire Bettencourt, Jean-Michel Gentil.

     

    «Je saisirai en conséquence immédiatement la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Bordeaux pour former un recours et pour demander la nullité, notamment de cette mise en examen», a-t-il déclaré à l’AFP.

    Cette décision du juge d’instruction Jean-Michel Gentil a été prise à l’issue d’une confrontation à laquelle ont participé au moins quatre membres du personnel de Liliane Bettencourt, selon des sources concordantes.

    Estrosiet et le relent politique

    Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, a dénoncé des «méthode au relent politique évident» après la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour «abus de faiblesse» dans le dossier Bettencourt. «Chacun remarquera que cette décision intervient 48H après la mise en cause d’un ministre socialiste sans doute pour faire compensation», écrit le député, membre de l’association des amis de Nicolas Sarkozy, dans un communiqué. Il souligne que «Nicolas Sarkozy a déjà dit que ces allégations en pleine campagne présidentielle et sans le moindre début d’une preuve relevaient de l’argutie politicienne». «Je dénonce ces méthodes au relent politique évident», ajoute-t-il en «espérant que la justice de notre pays ne permettra pas longtemps encore l’instrumentalisation de cette affaire».

    «Je réaffirme mon amitié et mon soutien à Nicolas Sarkozy comme le font même si cela dérange les socialistes au pouvoir beaucoup de Français», conclut Christian Estrosi.

    La droite minimise

    Lionnel Luca, député UMP:  «La seule chance de FH (François Hollande) en 2017, c’est d’éliminer par tous les moyens la possibilité d’une candidature du seul adversaire qui peut le battre.» (sur Twitter)

    Christine Boutin, président du Parti chrétien-démocrate: «Coup de tonnerre: mise en examen de @NicolasSarkozy. Est-ce que cela va régler les pbs des Français? Non! Nous devenons fous!» (sur Twitter)

    Valerie Debord: «C’est un élément de la procédure (...) Il faut raison garder, je pense que Me Herzog va démonter une forme d’acharnement contre Nicolas Sarkozy (...) un certain nombre de personnes voudraient voir Nicolas Sarkozy à terre. Il va se défendre. (...) Par principe, je fais confiance à la justice de mon pays (...) Je fais confiance à Nicolas Sarkozy, je sais qu’il a une parole et que s’il dit quelque chose il n’y a pas de raison qu’il ait menti» (sur BFMTV).

    Geoffroy Didier, co-président du collectif de l’UMP «la droite forte», s’est dit jeudi soir «choqué» par «l’acharnement judiciaire contre Nicolas Sarkozy». «Je suis surpris et choqué, surpris parce que je suis convaincu de la parfaite intégrité de Nicolas Sarkozy et choqué parce que j’observe un acharnement judiciaire contre Nicolas Sarkozy», a déclaré sur BFMTV le conseiller régional UMP, en réagissant à la mise en examen de l’ancien chef de l’Etat. Il a fait valoir qu’il y avait «un traitement à part à l’endroit de Nicolas Sarkozy, un homme parfaitement intègre». «Sans doute pour avoir dit un certain nombre de vérités, sans doute pour avoir condamné les dérives du milieu judiciaire, aujourd’hui certains ont décidé de régler des comptes personnels avec Nicolas Sarkozy», a-t-il accusé.

    Le Pen moralise

    La présidente du Front national, Marine Le Pen, a estimé à propos de la mise en examen de Nicolas Sarkozy que «s’ils étaient avérés, les faits qui motivent l’enquête du juge Gentil seraient particulièrement graves». Mme Le Pen a souligné ainsi dans son communiqué qu’il «s’agirait d’un abus de faiblesse sur une femme âgée et diminuée, dans le cadre du financement illégal d’une campagne électorale». «Toujours présumé innocent, Nicolas Sarkozy ne peut en revanche en aucun cas rester membre du Conseil constitutionnel, sa situation judiciaire l’empêchant aujourd’hui d’exercer cette fonction avec l’impartialité et la neutralité requises», a ajouté la présidente du FN.

    Pour elle, «après un quinquennat marqué par d’innombrables affaires et un climat totalement contraire à la République irréprochable qu’il avait pourtant promise, Nicolas Sarkozy opère, via cette affaire judiciaire, un retour dans la vie publique certainement assez différent de celui qu’il s’était imaginé».


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  • Motion de censure : Copé exhorte le gouvernement à "changer de politique"

    Le Monde | <time datetime="2013-03-20T19:04:59+01:00" itemprop="datePublished">20.03.2013 à 19h04</time>

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    Motion de censure : Copé exhorte le... par lemondefr

    Durée : 02:14  |  Images : LCP

    Jean-François Copé a mené la charge contre le gouvernement, mercredi à l'assemblée nationale dans le cadre du débat sur la motion de censure déposée à son initiative. Dans son discours, le député et maire de Meaux a vertement critiqué le gouvernement qui a "étranglé les Français", appelant le premier ministre Jean-Marc Ayrault à un "changement de politique".


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-03-18T18:02" itemprop="datePublished" pubdate=""> 18/03/2013 à 18:02</time>

    L'ex-président, "sauveur" de la Libye, est attendu mardi à

    Tripoli où il doit rencontrer le Premier ministre Ali Zeidan.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    Nicolas Sarkozy prononce en 2011 son discours lors de la conférence de presse organisée sur la place Verte, symbole de la chute du régime de l'ancien dictateur Muammar Kadhafi

    <figcaption>Nicolas Sarkozy prononce en 2011 son discours lors de la conférence de presse organisée sur la place Verte, symbole de la chute du régime de l'ancien dictateur Muammar Kadhafi © Aude Osnowycz/Wostok Press / MAXPPP </figcaption> </figure>
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    </section>

    L'ex-président français Nicolas Sarkozy, qui avait été le fer de lance de l'intervention de l'Otan en Libye contre le régime de Muammar Kadhafi, est attendu mardi à Tripoli où il doit rencontrer le Premier ministre Ali Zeidan, selon une source gouvernementale libyenne. Sarkozy devrait effectuer "une visite de quelques heures en Libye où il s'entretiendra avec des membres du gouvernement libyen", a indiqué cette source sous le couvert de l'anonymat, sans donner d'autre précision sur le programme de la visite.

    Selon le chef du Conseil local de Tripoli, Sadat al-Badri, Sarkozy répond ainsi à une invitation qui lui avait été adressée par le Conseil en 2012. "Nous l'avons invité pour pouvoir lui exprimer notre gratitude et notre reconnaissance pour son rôle dans la révolution libyenne", a déclaré Badri. Selon lui, Sarkozy devrait être accompagné par son ancien ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. Outre Zeidan, l'ancien président français devrait rencontrer le Conseil local de Tripoli ainsi que des représentants du Congrès général national (CGN), la plus haute instance politique du pays, a ajouté Badri.

    Sarkozy considéré comme un "sauveur"

    La venue de Nicolas Sarkozy coïncide avec le deuxième anniversaire du lancement des opérations militaires de l'Otan, le 19 mars 2011, quand des avions français avaient bombardé un convoi des forces du régime de Kadhafi qui étaient aux portes de la ville de Benghazi (est), contrôlée alors par les insurgés. Depuis, Sarkozy est considéré comme un "sauveur" par la population de Benghazi, berceau de la révolution libyenne. Cette opération militaire entrait dans le cadre de la résolution des Nations unies 1973 visant à protéger les civils en Libye, et avait permis de venir à bout du régime de Muammar Kadhafi tué en octobre 2011 à l'issue d'un conflit de huit mois.

    Après son départ de l'Élysée l'an dernier, l'ancien président a quitté la politique. Une enquête est toutefois en cours en France sur des accusations de financement illicite de la campagne de l'ex-président français en 2007 par le régime de Muammar Kadhafi. À huit jours du second tour de l'élection présidentielle de mai 2012, le site d'information Mediapart avait publié un document attribué à un ex-dignitaire libyen, affirmant que Tripoli avait accepté de financer pour "50 millions d'euros" la campagne de Nicolas Sarkozy lors du précédent scrutin présidentiel de 2007. L'enquête avait été ouverte après une plainte pour "faux et usage de faux" de l'ancien président contre Mediapart.


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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    A peine annoncée, la primaire UMP à Paris fait polémique

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-03-14T18:53:12+01:00" itemprop="datePublished">14.03.2013 à 18h53</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-03-15T16:28:47+01:00" itemprop="dateModified">15.03.2013 à 16h28</time>
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    <figure class="illustration_haut">

    Nathalie Kosciusko-Morizet, à l'Assemblée nationale le 23 janvier. Elle s'est déjà portée candidate pour les municipales à Paris en 2014.

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    La fédération UMP de Paris a annoncé, jeudi 14 mars, que des primaires ouvertes seront organisées du 31 mai au 3 juin pour désigner le ou la candidate de la droite et du centre qui tentera de reconquérir la mairie de Paris en 2014. Un éventuel second tour est prévu du 7 au 10 juin.

    Ce vote électronique est ouvert à tous les électeurs inscrits sur les listes électorales parisiennes, moyennant une inscription préalable et le paiement de 3 euros. Si nécessaire, un second tour sera organisé du 7 au 10 juin. Six candidats sont déjà en lice, dont Nathalie Kosciusko-Morizet, Rachida Dati, Jean-François Legaret et Pierre-Yves Bournazel.

    La députée de l'Essonne et ex-ministre Nathalie Kosciusko-Morizet (39 ans) fait figure de favorite dans cette primaire, où elle concourra avec la maire du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati (48 ans), le maire du 1er et chef du groupe au conseil de Paris, Jean-François Legaret (60 ans), le conseiller de Paris et conseiller régional Pierre-Yves Bournazel (35 ans), le conseiller régional Franck Margain (Parti chrétien-démocrate, 51 ans).

    Et avec une outsider, Douce de Franclieu : cette inconnue de 53 ans, mère de famille, maintenant "sans profession, si ce n'est candidate" défend une position "de droite libérale, girondine et antibobo". D'autres candidatures peuvent se déclarer jusqu'au 2 avril, mais a priori, les centristes de l'UDI n'iront pas, préférant garder leur indépendance à ce stade. 

    CANDIDATS INVITÉS "À SE RESPECTER"

    Balayés les doutes sur l'utilité d'une primaire, "l'objectif est de mettre en œuvre la procédure la plus démocratique et la plus transparente pour départager des candidats", a déclaré à l'Agence France-presse Philippe Goujon, président de la fédération UMP parisienne.

    La décision d'organiser une primaire n'a été prise qu'il y a un mois, quand François Fillon a finalement renoncé à se lancer dans cette bataille-là. "On a tiré les leçons de toutes les erreurs et de tous les échecs des élections internes, dont la dernière", a-t-il assuré. L'UMP-Paris a donc tenté d'encadrer au maximum cette "première" d'une primaire pour des municipales. Une instance de contrôle baptisée "Conseil supérieur des primaires" (CSP) veillera au bon déroulement des candidatures, puis de la campagne et enfin des opérations de vote (sans procuration), sous la présidence d'Antoine Rufenacht.

    L'ancien secrétaire d'Etat de Raymond Barre (1976-1978), ancien directeur de campagne de Jacques Chirac en 2002, ancien député de la Seine-Maritime et ancien maire du Havre, est donc chargé du "traitement équitable des candidats". Ceux-ci doivent s'engager, selon les termes de la charte des primaires, "à se respecter", "à ne pas tenir de propos offensants ou risquant d'amoindrir leurs chances de victoires à l'élection municipale". Et surtout, ils devront, une fois l'élu(e) désigné(e) "se rassembler derrière et faire campagne en sa faveur".

    DÉBUT DE CONTESTATION

    Trois des candidats à la tête de liste UMP pour les municipales à Paris, dont Rachida Dati, ont d'ores et déjà critiqué le processus des primaires rendu public jeudi. Dans un communiqué commun, "Rachida Dati, Jean-François Legaret et Pierre-Yves Bournazel, regrettent la complexité, l'opacité et l'inéquité qui président à la préparation des primaires à Paris".

    Selon les trois élus contestataires, "malgré la multitude de rencontres ou réunions, les choix sont systématiquement faits en dehors de toute concertation, dans une totale opacité et une mise à l'écart des candidats qui n'en sont informés que par la presse". Ces élus critiquent ainsi "la désignation de M. Antoine Rufenacht en tant qu'autorité morale, sans qu'ils en aient été informés".

    Les trois postulants affirment, en outre, que "le système choisi pour ces primaires, en dépit d'autres possibilités moins coûteuses, ne garantit en aucun cas la transparence et l'équité essentielles au bon déroulement et à la légitimité de ce scrutin". Mme Dati et MM. Legaret et Bournazel "ne sauraient en conséquence accepter de telles méthodes qui aboutiraient à mettre en œuvre des primaires prétendument ouvertes avec un système totalement fermé et même verrouillé, donc tout à fait contestable", conclut le communiqué.

    Lire aussi (en édition abonnés) : A droite, la pétaudière des ambitions

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  • Hollande veut légiférer par ordonnances : «inacceptable« pour l'opposition

    Publié le 13.03.2013, 12h53 | Mise à jour : 20h36lien
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    Le président François Hollande envisage de légiférer «par ordonnances» afin de réformer plus vite, selon la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem et le président des sénateurs PS, François Rebsamen.
    Le président François Hollande envisage de légiférer «par ordonnances» afin de réformer plus vite, selon la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem et le président des sénateurs PS, François Rebsamen. | AFP/ERIC FEFERBERG
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    Alors que la porte-parole du gouvernement n'a «pas exclu» que le chef de l'État recoure aux «ordonnances» pour accélérer les réformes, l'opposition n'a pas tardé à répliquer. Des députés UMP ont jugé mercredi inutile, «saugrenu et grotesque» que le gouvernement légifère par ordonnances, et ont dénoncé une procédure qui «court-circuite le débat parlementaire».

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    L'ancien président du Sénat (UMP) Gérard Larcher a qualifié cette possibilité d'«inacceptable».

    A entendre son ami, le sénateur-maire PS de Dijon François Rebsamen qui vient de le recevoir dans sa ville, le président de la République aurait pris conscience «des blocages importants dans notre société, de délais de prise de décision trop longs, des textes qui prennent énormément de temps de débat au Parlement» et qu'il «est indispensable de raccourcir ces délais pour plus d'efficacité».

    Recourir aux ordonnances pour accélérer les réformes

    Or, a fait valoir le président du groupe socialiste au Sénat interrogé dans l'émission «Questions d'Info» LCP/FranceInfo/LeMonde/AFP, «les ordonnances» sont «un moyen» d'y parvenir. «Le président de la République ne s'interdit pas et ne doit pas s'interdire pour accélérer un certain nombre de dispositifs de le faire par ordonnances», a-t-il insisté. A la sortie du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a de son côté affirmé qu'il n'était «pas exclu» que le chef de l'État recoure aux «ordonnances» pour accélérer les réformes.

    Dans le courant de l'après-midi, Alain Vidalies a apporté des précisions. Assurant qu'il ne s'agissait «évidemment pas (d')un changement dans la pratique du pouvoir de la part du président de la République ou du gouvernement», le ministre chargé des Relations avec le Parlement a indiqué que les ordonnances «portent sur un seul sujet, très limité, qui concernera la nécessité de mettre en œuvre très rapidement des modifications en matière d'urbanisme». «Pour que les délais qui sont aujourd'hui nécessaires ou les normes qui sont appliquées ne soient pas un frein à la politique de relance notamment pour la construction de logements», a-t-il expliqué.

    Tout au long de son déplacement de lundi et mardi, François Hollande a appelé au sursaut et à la mobilisation : «Après Dijon, il nous faudra forcer l'allure pour atteindre la bonne direction», a-t-il déclaré. Pour y parvenir, le président de la République a martelé sa volonté de lever «les blocages» et «les lourdeurs» administratives en France qui freinent selon lui la croissance, annonçant une prochaine loi pour «alléger les normes et raccourcir les délais».

    Woerth : «Une idée saugrenue et grotesque»

    «Les ordonnances, c'est quelque chose qui doit être regardé avec précaution», estime l'ancien président du Sénat (UMP) Gérard Larcher. «Mais que le gouvernement les généralise c'est inacceptable», a-t-il ajouté. L'ex-président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), a déploré ce projet estimant qu'une telle procédure «court-circuit(ait) le débat parlementaire». Il s'agit selon lui notamment «d’escamoter le débat au Sénat où le rejet répété des projets gouvernementaux démontre qu’il n’y existe pas de majorité pour soutenir le gouvernement». Pour Eric Woerth, député de l'Oise et ex-ministre UMP, «c'est une idée saugrenue et grotesque», ajoutant : «Je ne me souviens pas de textes importants sur lesquels nous ayons légiféré par ordonnance».

    Prendre des ordonnances «peut faciliter effectivement la prise de décision dans des cas très précis mais je ne pense pas qu'aujourd'hui la manière dont le gouvernement veut utiliser les ordonnances soit la bonne», a dit le député UMP, et ex-ministre des relations avec le Parlement, Patrick Ollier, dans les couloirs de l'Assemblée. Sur le cas particulier de l'urbanisme, «pourquoi le gouvernement veut-il utiliser les ordonnances sur un sujet qui ne le mérite pas ?», s'est-il interrogé. Selon lui, «des décrets permettent d'aller très vite, et le vote d'une loi simple permet d'aller aussi vite que des ordonnances», car avant celles-ci, «il faut voter une loi d'habilitation et après il faut les ratifier.

     

     

     


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