La fédération UMP de Paris se réunit vendredi 1 er mars à 18h30 pour acter les modalités de la primaire pour les municipales. Selon nos informations, les candidats auront jusqu'au 15 mars pour déposer leur candidature. Il faudra, pour pouvoir se présenter, obtenir les parrainages d'une dizaine d'élus et de 200 à 300 militants.
Le vote, qui devrait avoir lieu "la deuxième quinzaine du mois de mai", selon le président de la fédération Philippe Goujon, se fera par voie électronique. L'ensemble des sympathisants et militants de droite pourront y participer à condition d'être inscrit sur les listes électorales parisienne et moyennant 3 euros payables en ligne.
Le coût total de l'opération pourrait dépasser les 100.000 euros.
Ils sont désormais cinq candidats à la primaire UMP pour les municipales à Paris. Le point sur la ligne de départ.
C'est la grande favorite de la compétition parisienne. La députée de l'Essonne a fait ses adieux à la ville de Longjumeaux où elle était maire depuis 2008 pour se lancer dans la course. "Si c'est un parachutage, c'est un parachutage par Pass navigo", a-t-elle dit lors de l'annonce de sa candidature dans "le Parisien", pour couper court aux critiques. Elle bénéficie du soutien de François Fillon et de 77 élus parisiens qui ont signé une tribune en faveur de sa candidature.
Ma candidature n’est pas un choix de confort, mais un engagement total. Je veux aller au bout de ce désir et naturellement, dans cette optique là, je serai candidate dans un arrondissement de reconquête, où il y aura un enjeu. "
Il n'est pas certain que la maire du 7e arrondissement maintiendra sa candidature face à NKM. L'ancienne garde des Sceaux tenterait plutôt d'obtenir un poste clé dans l'équipe de son ancienne comparse, lorsqu'elles étaient toute deux dans le gouvernement Fillon.
Je suis maire du 7e arrondissement, conseiller de Paris, très impliquée dans les projets parisiens au quotidien, qu'ils concernent les conditions de vie, les transports, le logement, la propreté, l'accueil des jeunes, de la crèche à l'université. Les Parisiens le savent, je suis une élue de terrain et l'une des leurs."
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Jean-François Legaret, l'homme d'expérience
L'actuel président du groupe UMP au Conseil de Paris et maire du 1er arrondissement laissait entendre qu'il pourrait lui aussi avoir son mot à dire dans la primaire interne. C'est chose faite, il a annoncé ce jeudi sa candidature. Son créneau ? L'expérience et la connaissance des dossiers.
Je suis parisien à 100%, disponible à 100%. Je suis un élu local qui se consacre à Paris depuis trente ans. Je suis à la fois expérimenté et j'ai une vraie passion pour Paris. Et je pense avoir des choses à dire sur le vrai bilan de Delanoë".
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Pierre Yves Bournazel, le jeune élu de terrain
C'est l'anti NKM. Jeune élu d'opposition dans le 18e arrondissement, conseiller régional et conseiller de Paris, Pierre-Yves Bournazel est un inconnu du grand public. S'il n'a aucune chance de s'imposer face à l'ancienne ministre, la primaire peut lui offrir une belle vitrine pour se faire connaître. Il propose l'organisation de trois débats entre les candidats.
Si j’étais investi, je tendrais la main à mes deux concurrentes pour construire ensemble une alternance forte et crédible. Si j’étais vaincu, je soutiendrais sans amertume et avec loyauté la candidate désignée par nos sympathisants."
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Franck Margain, l'invité surprise
Ce proche de Christine Boutin, vice-président du Parti chrétien démocrate est celui qu'on n'attendait pas forcement sur la ligne de départ. Son programme :
Je veux faire entendre une voix différente. Je serai le seul candidat à porter certaines valeurs, autour de la famille, de la solidarité sociale, du vivre ensemble…