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    UMP: les "non alignés" mettent la pression sur Copé et Fillon

    Par , publié le <time datetime="2012-12-04 14:06:00" itemprop="datePublished" pubdate="">04/12/2012 à 14:06</time><time datetime="2012-12-04 14:16:16" itemprop="dateModified">, mis à jour à 14:16</time>

    Les "non alignés" demandent l'organisation d'un Congrès d'ici un mois et la tenue d'un nouveau scrutin dans les trois mois pour résoudre la crise à l'UMP. 

     

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    </aside> <figure class="ouverture"> UMP: les <figcaption>

    POLITIQUE- Les "non alignés" demandent un revote et un nouveau Congrès, alors que Jean-François copé et François Fillon continuent de discuter.

    afp

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    Les "non alignés" de l'UMP, conduits par Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet, ont décidé de mettre la pression sur Jean-François Copé et François Fillon, qui enchaînent depuis lundi les face-à-face.

    Ce mardi matin, ils ont réclamé qu'une nouvelle élection pour la présidence de l'UMP se tienne au printemps 2013, s'opposant ainsi à l'exigence copéiste de ne pas organiser de nouveau scrutin avant les municipales de 2014. 

    Puis Bruno Le Maire a sonné la charge sur France Info: "Il faut faire attention à ce que cette crise ne se résolve pas, comme on en a eu l'habitude par le passé, par un petit arrangement entre amis."  

    A la mi-journée, les deux députés ont tenu un point-presse entourés d'une dizaine de leurs collègues (David Douillet, Jacques Myard, Laure de la Raudière, Jean-Luc Moudence, Damien Abad,...) Ils en ont profité pour annoncer la parution d'une tribune commune dans Le Figaro ce mercredi. Déjà une trentaine de signatures UMP et R-UMP aurait été collectée.  

    "L'absurdité n'est pas un logiciel politique"

    Lors de cette rencontre, tous ont en tout cas eu des mots durs à l'égard de Jean-François Copé et François Fillon. "Nos militants se sentent humiliés", a lancé Laure de la Raudière, députée d'Eure-et-Loire. Pour Jacques Myard, "l'absurdité n'est pas un logiciel politique". "Il faut solutionner les egos de ceux qui nous ont mis dans une posture délicate", a ajouté David Douillet. Même le doyen d'âge de l'Assemblée, François Scellier a fait parler la menace: "Je m'interdis de choisir entre les deux groupes. Si je dois choisir, j'irai ailleurs." 

    En réalité, la marge de manoeuvre des non-alignés est très mince. Seul un accord entre Copé et Fillon permettra à l'UMP de s'en sortir. Leurs vives critiques, accompagnées d'une tribune, visent surtout à mettre la pression sur les deux leaders. "Notre initiative sert surtout à peser sur ces discussions", reconnaît Jean-Luc Moudenc

    "S'il y a division, je serai triste, vraiment triste."

    "Nous ne sommes pas là pour donner des leçons de morale, mais pour dire: 'réglez vos problèmes entre vous, mais n'oubliez pas les militants!'", affirme Damien Abad, qui se revendique "indigné" plus que "non-aligné".  

    Et puis si Copé et Fillon ne comprennent pas les menaces et les attaques, peut-être entendront-ils un discours plus sentimental, celui de David Douillet: "S'il y a division, je serai triste, vraiment triste." 

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  • Le Point.fr - Publié le <time datetime="2012-12-03T11:03" itemprop="datePublished" pubdate=""> 03/12/2012 à 11:0</time>lien <time datetime="2012-12-03T11:03" itemprop="datePublished" pubdate="">3</time>

    Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy et François Fillon.

    Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy et François Fillon. © Montage Le Point.fr


     

    Selon nos informations, un accord tripartite Nicolas Sarkozy-Jean-François Copé-François Fillon devrait être rendu public demain mardi. Il fixerait la date des prochaines élections internes, les modalités d'organisation de celles-ci, et le sort réservé à l'actuelle équipe dirigeante. Alain Juppé pourrait joindre sa signature à celles des deux adversaires et de l'ancien président de la République, pour donner plus de poids à ce pacte de sortie de crise.


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  • Le Point.fr - Publié le <time datetime="2012-12-03T12:01" itemprop="datePublished" pubdate=""> 03/12/2012 à 12:01</time> - Modifié le <time datetime="2012-12-03T20:01" itemprop="dateModified"> 03/12/2012 à 20:01   </time>
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    Les tractations n'ont pas cessé lundi entre Copé et Fillon pour trouver une issue à la crise, en vain.

    Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy et François Fillon.

    Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy et François Fillon. © Montage Le Point.fr


     
     

    Crise à l'UMP : 14e jour ! Le conflit entre Jean-François Copé et François Fillon est toujours dans l'impasse. Alors que le président proclamé du parti a proposé de remettre en jeu son mandat après les élections municipales de 2014, l'ancien Premier ministre, qui conteste toujours le vote, entaché, selon lui, d'irrégularités, juge cette échéance trop lointaine. Les deux hommes se rencontrent lundi alors que Nicolas Sarkozy leur a donné jusqu'à mardi pour mettre fin à cette guerre fratricide, faute de quoi il sortira de son silence pour distribuer publiquement des blâmes. Le Point.fr vous fait vivre en direct cette journée qui s'annonce comme les précédentes mouvementée.

     

    19 h 55. François Fillon sera mardi à la conférence des présidents de l'Assemblée pour le R-UMP, selon son soutien Jérôme Chartier.

    19 h 35. Les discussions Fillon-Copé se poursuivront mardi, "rien n'est tranché", affirment les fillonistes.

    19 h 05. Jean-François Copé, et son rival François Fillon ont repris leurs discussions lundi vers 18 h 30, a-t-on appris dans l'entourage de l'ex-Premier ministre. L'entretien a repris en tête à tête, tout comme celui d'un peu plus d'une heure dans la matinée dans le bureau de François Fillon dans l'enceinte de l'Assemblée nationale, a-t-on ajouté.


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  • Copé propose un référendum aux adhérents mais pas de nouveau vote avant 2014

    Créé le 02/12/2012 à 18h09 -- Mis à jour le 02/12/2012 à 20h50
    Jean-François Copé lors de son (troisième) discours de victoire, le 26 novembre 2012, au siège de l'UMP à Paris.
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    Jean-François Copé lors de son (troisième) discours de victoire, le 26 novembre 2012, au siège de l'UMP à Paris. REUTERS/Pascal Rossignol

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    POLITIQUE - Les deux questions portent sur la réforme des statuts du parti et sur la réduction de son mandat à deux ans au lieu de trois, avant un nouveau vote, après les municipales...

    Toujours pas de sortie de crise à l'horizon pour l'UMP. Jean-Fançois Copé, président proclamé du parti, a proposé ce dimanche, lors d'un déplacement devant les militants à Nancy, un référendum aux adhérents en janvier. Il portera sur la réforme des statuts du parti et sur la réduction de son mandat de président à deux ans (au lieu de trois) pour un renouvellement, selon les nouvelles règles édictées, après les municipales de 2014. Une proposition jugée «inacceptable» et balayée quelques minutes plus tard par le camp Fillon.

     

    «Nous allons organiser en janvier un référendum auprès de tous les militants», a annoncé Jean-François Copé qui a précisé qu'il se déroulerait sous «le contrôle permanent d'une commission ad hoc». Ce référendum comportera une question et une proposition: «Etes-vous d'accord pour que nous réformions nos statuts afijn de fonctionner efficacement y compris en situation de crise?», et «Je vous propose de remettre à la disposition des militants mon mandat au lendemain des élections de 2014», au lieu de 2015, son échéance statutaire.

     

    «Ce référendum vous donnera le pouvoir de décider et de trancher une bonne fois pour toutes», a déclaré Jean-François Copé aux militants de l'UMP, apportant ainsi une réponse à la demande de nouveau scrutin reformulée dimanche par François Fillon. Il s'est dit par ailleurs prêt à rencontrer son rival dès lundi... tout en précisant qu'il était aussi prêt à «continuer» si celui-ci repoussait ses propositions.

    N. Bu.

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