• - Publié le <time datetime="2012-11-23T19:08" itemprop="datePublished" pubdate=""> 23/11/2012 à 19:08   </time>
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    Jean-François Copé a critiqué vendredi François Hollande après l'absence d'accord à Bruxelles sur le budget européen 2014-2020, l'accusant de mener une "diplomatie guidée par des préoccupations partisanes".

     

    "Jean-François Copé, président de l'UMP, regrette profondément l'échec du Conseil européen qui n'est pas parvenu à définir un cadre budgétaire pour les années à venir (2014-2020)", indique le communiqué.

    Selon M. Copé, président proclamé de l'UMP mais dont l'élection est contestée et fait l'objet de recours et de médiation, "l'impasse constatée aujourd'hui s'explique largement par l'absence de confiance qui mine désormais la relation franco-allemande et qui freine l'avancement des grands dossiers européens".

    "La recherche d'alliances ou de majorité de circonstances initiée par François Hollande pour s'opposer à Mme Merkel, montre dès à présent toutes ses limites", poursuit M. Copé.

    Le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) "appelle François Hollande à abandonner sa diplomatie guidée par des préoccupations partisanes et à redonner au couple franco-allemand son rôle moteur au sein de l'Union européenne".


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  • Le Point.fr - Publié le <time datetime="2012-11-23T14:25" itemprop="datePublished" pubdate=""> 23/11/2012 à 14:25    </time>
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    Le Front national, qui ne connaît pas de problème de leadership ni de ligne politique, guette attentivement l'évolution des événements à l'UMP.

    Marine Le Pen

    Marine Le Pen © Fayolle / Sipa


     

    Il paraît qu'un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse. Aujourd'hui, le chêne qui tombe, ou plutôt qu'on abat, s'appelle l'UMP. Est-il besoin de rappeler les coups de hache portés, depuis maintenant plusieurs jours, sur le tronc d'un parti vieux de dix ans, planté par la volonté de Jacques Chirac pour réunir sous ses feuillages les familles de la droite et du centre ? Les phrases et les séquences sont là, inoubliables, parce que violentes et sans précédent : mafia, bourrage d'urnes, fraudes, mainmise...

     

    Sans être arboriculteur, on peut dire que les racines, heureusement pour les bûcherons que sont Jean-François Copé et François Fillon, ne sont pas complètement atteintes. Entre les deux belligérants, c'est plus une affaire de nuances que de nature, notamment sur le plan économique et social. Par son statut, sa popularité militante et son autorité, Nicolas Sarkozy avait entretenu l'illusion d'un parti en ordre de marche. Les tensions humaines ont été étouffées grâce à cette soupape. Pour citer Charles Pasqua, qui lui-même citait le général de Gaulle, "à l'UMP, le problème n'est pas le vide, mais le trop-plein".

    Tremplin électoral

    Les quadras, dont Copé, ont très tôt compris qu'ils avaient une sérieuse carte à jouer dans la perspective de 2017, plus encore depuis la défaite de Sarkozy. Dès lors, chacun a eu le souci d'exister, de monter sa petite écurie, d'accroître sa cote de popularité, d'ouvrir son compte Twitter, de se démarquer et, en privé, de se dénigrer. Les socialistes, de ce point de vue-là, ne pouvaient leur envier qu'une certaine forme de discrétion, ce qui ne tient plus au regard de la semaine écoulée. Parions donc que 2016, année des primaires UMP pour la désignation du candidat à la présidentielle, donnera de nouveau lieu au spectacle d'une droite divisée et qui, à force de l'être, cherchera du regard un recours : Nicolas Sarkozy.

    En face, ou disons à sa droite, le Front national guette attentivement l'évolution des événements. Le parti frontiste, lui, ne connaît pas de problème de leadership ni de ligne politique. Après avoir connu une période ô combien moribonde, notamment en 2007, à la suite du faible score de Jean-Marie Le Pen, en plus d'importantes difficultés financières, le FN ne peut qu'aller mieux en cet automne printanier pour lui. Le processus a débuté avec le score de Marine Le Pen à la présidentielle, puis l'élection de deux candidats à l'Assemblée nationale. En termes de communication, le parti, pour l'heure, ne commet pas d'erreurs majeures et, à en croire la direction, engrange des adhésions par centaines depuis le psychodrame à l'UMP.

    Le véritable indicateur sera les municipales de 2014. Une poussée frontiste pourrait se manifester dans des villes petites et moyennes sur l'arc nord, est, sud-est. Alors que ce scrutin est d'habitude défavorable au FN, il pourrait s'avérer être, cette fois-ci, un tremplin idéologique, sinon électoral. À n'en pas douter, les candidats "marinistes" trouveront une formidable tribune pour décliner les idées chères au parti : lutte contre l'immigration, droit de vote des étrangers, construction de mosquées, cantines halal, corruption, politique néfaste de Bruxelles... Voilà pour la forêt qui pousse sans bruit.


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  • Le Point.fr - Publié le 23/11/2012 à 12:14 - Modifié le 23/11/2012 à 19:11  
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    VIDÉOS. Loin de s'apaiser, l'UMP s'enfonce toujours plus dans la crise. Suivez en direct les derniers événements.

    François Fillon.

    François Fillon. © Mehdi Fedouach / AFP

     

     

    On pensait la sortie de crise proche à l'UMP, François Fillon et Jean-François Copé s'étant mis d'accord pour s'en remettre au sage Alain Juppé. Ce dernier devait constituer une commission chargée de statuer sur l'élection à la présidence du parti. Mais les escarmouches ont repris vendredi matin, mettant cette médiation en péril. Suivez en direct les nouveaux rebondissements sur Le Point.fr.

     

    19 heures. On n'arrête plus la provocation. Alors qu'il sait son élection contestée, Jean-François Copé diffuse un communiqué en réaction au Conseil européen dont les premières lignes sont : "Jean-François Copé, président de l'UMP, regrette profondément l'échec du Conseil européen." François Fillon appréciera.

    18 h 30. Énième rebondissement. Alors qu'il explique depuis plusieurs jours qu'il ne reconnaît pas la commission des recours de l'UMP, François Fillon dépose finalement un recours devant... cette même commission des recours de l'UMP. Le directeur de campagne de François Fillon, Éric Ciotti, assure que c'est "à la demande d'Alain Juppé" qu'il fait ce geste. Explication d'un filloniste : "Il vaut mieux sembler incohérent quelques minutes que de se faire avoir sur toute la ligne." En réalité, le camp Fillon prend les devants au cas où, finalement, les membres pro-Copé et pro-Fillon seraient écartés de cette commission. Pour l'instant, son président, Yanick Paternotte, l'a refusé, mais, sous la pression, il pourrait céder. En effet, selon le site web du Nouvel Observateur, le maire de Sannois (Val-d'Oise) s'était mis en retrait le 12 juillet 2012, au nom du principe "on ne peut être juge et partie", lorsque la commission avait examiné le cas d'un élu de son département.

    17 h 17. Jean-François Copé s'exprime de nouveau, devant quelques journalistes cette fois. "Je suis d'une bonne volonté réelle, j'ai accepté" la médiation du maire de Bordeaux "par ouverture, pour que la situation bouge", mais "je n'accepterai jamais qu'on truande un vote", qu'on "me vole ma victoire", déclare-t-il. Au même moment, dans le camp Fillon : silence radio.

    16 h 30. Jean-François Copé vient d'écrire un mail aux militants de l'UMP. Dans une vidéo jointe, il s'adresse à eux directement et défend sa position. "J'ai accepté qu'Alain Juppé intervienne, avec une commission ad hoc, dont l'objet ne peut pas être de se substituer - ce n'est pas statutaire - à la commission nationale des recours, mais de veiller à la transparence absolue des travaux de la commission nationale des recours. J'ai eu Alain Juppé au téléphone sur ce point ce matin qui me l'a confirmé", écrit-il notamment. De quoi nourrir l'opposition avec le clan Fillon, qui n'a pas confiance dans la commission nationale des recours.

    REGARDEZ Jean-François Copé s'adresse aux militants UMP :  
    VIDEO

     

    15 heures. L'équipe Team Fillon Paris flatte sans vergogne Alain Juppé, louant son "impartialité", et a même créé pour l'occasion un Follow Friday, recommandant à ses followers de suivre le compte de Juppé.

    14 h 54. Certains fillonistes jugent que Jean-François Copé retrouvera la "raison" d'ici à son rendez-vous avec Alain Juppé et François Fillon, dimanche soir. Pour s'en convaincre, ils citent les propos tenus par Jérôme Lavrilleux devant la presse jeudi après-midi : "Jean-François Copé est prêt à accepter le verdict qui sera prononcé par Alain Juppé." Le directeur de cabinet de Jean-François Copé ajoutait : "Conformément à nos statuts, il faudra laisser travailler la commission nationale des recours", saisie jeudi par Jean-François Copé, et "nous acceptons l'échelon supérieur constitué par M. Alain Juppé. Nous avons confiance dans l'ensemble des personnes qui seront amenées à regarder les résultats, nous espérons que la sagesse va s'imposer, que tout le monde dira à l'avance qu'il est prêt à reconnaître le résultat qui sortira de cette décision", a-t-il dit.

    14 h 50 : Le maire de Bordeaux et fondateur de l'UMP Alain Juppé ne s'exprimera plus sur le duel opposant Jean-François Copé et François Fillon avant l'entrevue qu'il aura avec eux dimanche soir à Paris, a-t-on indiqué vendredi dans son entourage. Alain Juppé, qui est l'invité d'Europe 1 dimanche à 10 heures, n'a cependant pas annulé ce rendez-vous, a-t-on précisé de même source.

    14 heures. Pique d'un partisan de Copé : "Fillon, c'est le Monsieur 80 %, l'homme d'État qui veut faire exploser l'UMP. Il fait semblant de découvrir les statuts du parti... Mais cela fait des mois qu'il est au courant de la façon dont fonctionne la commission des recours."

    13 h 35. Si la commission Juppé ne voit pas le jour, les partisans de François Fillon menacent de monter leur propre groupe à l'Assemblée nationale.

    13 h 33. Commentaire d'un proche de François Fillon au Point.fr : "Jean-François Copé sait pertinemment que, s'il laisse la commission Juppé examiner les résultats, il a perdu. Il se battra jusqu'au bout pour garder le parti. En envoyant au front ses partisans comme Rachida Dati ou Yanick Paternotte, Copé cherche à faire péter les plombs de Juppé."

    13 h 29. Jean-François Copé a estimé vendredi que la demande d'Alain Juppé de retrait des pro-Copé et pro-Fillon de la commission des recours du parti n'était "pas valide", a-t-il déclaré devant quelques journalistes. "C'est le seul point qu'on ne peut accepter" dans les demandes du maire de Bordeaux, "car juridiquement ce n'est pas possible. Ce sont des statuts qu'il a faits, lui. Il en a pris acte" lors d'une conversation téléphonique où Jean-François Copé a accepté sa proposition d'une rencontre à trois avec François Fillon, qui aura lieu "dimanche à 19 heures" dans un lieu non précisé.

    13 h 21. L'ex-garde des Sceaux Rachida Dati, proche de Jean-François Copé, a répondu vendredi à Alain Juppé en soulignant qu'on ne pouvait "pas destituer" des membres de la commission nationale des recours, car ils ont été élus statutairement. "Quand (Alain Juppé) dit qu'il faut que les membres de la commission de recours partent, je ne sais pas comment il fait. Les membres sont élus par le conseil national ! Moi, je vous renvoie même à Jean-Pierre Raffarin, qui est président du conseil national", a-t-elle déclaré à la presse dans les couloirs du siège de l'UMP.

    "Vous ne pouvez pas destituer des gens qui ont été élus, sinon, ce n'est plus de la démocratie. Un parti ne s'affranchit pas des statuts", a ajouté la députée européenne. Alain Juppé a demandé aux membres pro-Copé et pro-Fillon de "se déporter", c'est-à-dire de ne pas siéger dans la commission sur le litige de l'élection. "Se déporter" est une pratique courante. Par exemple, les membres du Conseil constitutionnel ne participent pas aux délibérations ayant trait à des textes auxquels ils ont participé dans leurs fonctions passées. "Les mafieux sont ceux qui s'affranchissent des règles", a-t-elle lancé en réponse aux attaques "injurieuses" de François Fillon qui a parlé de "mafia" à l'UMP.

    13 h 18. Jean-François Copé a téléphoné vendredi peu avant 13 heures à Alain Juppé, après la conférence de presse de ce dernier, pour lui dire qu'il acceptait la rencontre à trois avec le maire de Bordeaux et François Fillon, et ils ont convenu de se voir dimanche à 19 heures, a-t-on appris dans son entourage. "Jean-François Copé a téléphoné à Alain Juppé et il lui a dit oui à la rencontre" qu'il proposait avec son rival pour la présidence de l'UMP, et ils se sont mis d'accord pour une rencontre "dimanche 19 heures", a-t-on ajouté, sans préciser le lieu de la rencontre.

    13 h 10. L'ambassadeur de Suède fait part de ses difficultés à "expliquer à son gouvernement" ce qui se passe actuellement à l'UMP !

     

    13 h 4. Le président de la commission des recours de l'UMP, Yanick Paternotte, a annoncé vendredi dans un communiqué que son instance se réunirait dimanche à 9 h 30, laissant entendre qu'il ne se dessaisirait pas, contrairement à la demande d'Alain Juppé. "Nous entendons exercer nos responsabilités", a déclaré à l'Agence France-Presse Yanick Paternotte. Un peu plus tôt, Alain Juppé avait demandé que tous les membres de cette commission ayant soutenu Copé ou Fillon dans la bataille pour la présidence de l'UMP se "déportent". Pour éviter d'avoir à monter en première ligne, Jean-François Copé envoie donc au front Yanick Paternotte, l'un de ses soutiens.

    12 h 8. François Fillon "accepte toutes les conditions formulées par Alain Juppé", a aussitôt fait savoir l'entourage de l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy.

    12 heures. Après les interventions de François Fillon ce matin et de Jean-François Copé peu avant midi, Alain Juppé s'est à son tour exprimé. Le maire de Bordeaux a posé ses conditions pour poursuivre sa médiation. Parmi elles, Juppé exige que les membres copéistes et fillonistes de la commission des recours de l'UMP se mettent en retrait et qu'un membre de sa propre commission y siège. De quoi, peut-être, rassurer le camp Fillon, qui, jusqu'à présent, ne voulait pas entendre parler de cette commission, qu'il estime partiale.

    Alain Juppé demande aussi à Copé et Fillon d'arrêter les "noms d'oiseaux" jusqu'au verdict de sa médiation. Par ailleurs, il donne aux deux pontes de l'UMP jusqu'à "dimanche soir" pour se rencontrer à trois.

    11 h 30. Lors d'une conférence de presse, Jean-François Copé a déclaré qu'à ses yeux, pour l'élection contestée du président de l'UMP, seul valait le verdict de la commission nationale des recours du parti, ce que conteste son rival François Fillon. Seul vaut "le verdict de la commission nationale des recours, sous le regard attentif et impartial de la médiation Juppé", a dit Jean-François Copé proclamé dimanche soir président de l'UMP, dans une déclaration au siège de son parti. Il répondait ainsi à l'ex-Premier ministre qui affirmait plus tôt : "Je n'accepterai aucune des conclusions de la commission des recours, les seules que j'accepterai sont celles d'Alain Juppé et de sa commission."

    REGARDEZ l'intervention de Jean-François Copé :

    VIDEO 2
    Pour Copé, seul vaut le verdict de la commission...par BFMTV   

    10 heures. L'AFP diffuse une séance photo de Jean-François Copé réalisée la veille... dans le bureau du président de l'UMP. On y voit le maire de Meaux confortablement installé dans le fauteuil du patron du parti. La guerre des nerfs est sans pitié.

    © Kenzo Tribouillard / AFP

    8 heures. Invité sur RTL vendredi matin, François Fillon a prévenu qu'il "n'acceptera[it] aucune des conclusions" émanant de la commission nationale des recours de l'UMP, laquelle doit se réunir dimanche prochain pour trancher le litige qui l'oppose à Jean-François Copé dans l'élection à la présidence du parti. "Les seules conclusions que j'accepterai, ce sont celles d'Alain Juppé. C'est la seule instance dans laquelle j'ai confiance", a-t-il poursuivi, affirmant qu'il se plierait à sa décision, quelle qu'elle soit. "Un parti n'est pas une mafia", a renchéri l'ancien Premier ministre, ajoutant que "la direction de l'UMP a toujours été partiale".

    REGARDEZ François Fillon sur RTL, vendredi matin :

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    François Fillon sur RTL : "Je n'accepterai...par rtl-fr


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    UMP : Copé refuse les conditions de Juppé

    Le Monde.fr | 23.11.2012 à 12h30 • Mis à jour le 23.11.2012 à 14h49

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    Alain Juppé, le 22 novembre 2012 à Bordeaux.

    Le président de la commission des recours de l'UMP a annoncé vendredi midi qu'il n'acceptait pas les conditions posées par Alain Juppé à la mise en place d'une médiation entre François Fillon et Jean-François Copé.

    Visiblement agacé par les attaques personnelles qui se sont succédé depuis plusieurs jours, et qui se sont poursuivies ce matin – M. Fillon dénonçant par exemple un "comportement mafieux" - le maire de Bordeaux avait détaillé peu après midi la liste des conditions qu'il estime nécessaires à la tenue d'une médiation.

     

    Jean-François Copé a émis de sérieuses réserves, défendant le rôle de la commission des recours, alors que François Fillon a lui accepté sans réserves le scénario du maire de Bordeaux.

    Lire : François Fillon n'acceptera pas les conclusions de la commission des recours

    • Alain Juppé pose ses conditions

    Plusieurs des conditions posées par Alain Juppé concernent la commission des recours :

    1. Il souhaite que sa commission se mette au travail dès lundi. Corollaire de ce souhait, il propose à François Fillon et à Jean-François Copé une rencontre tripartite dimanche soir. "Si la rencontre a lieu, nous discuterons de tout, et nous essayerons de nous mettre d'accord. Le mérite des confrontations, c'est que quand on est face à face, on est parfois plus calme que quand on s'exprime par médias interposés", a-t-il déclaré.
    2. Il reconnaît la commission des recours de l'UMP, mais lui demande de ne pas se réunir avant qu'il ait pu l'entendre.
    3. Départ des membres de la commission des recours ayant pris parti durant la campagne. Alain Juppé demande aux membres de la commission des recours qui sont pro-Copé ou pro-Fillon de "se déporter" et veut la faire surveiller par "un observateur", pour des raisons de "transparence", "comme l'ont fait des membres de la Cocoe à la demande de M. Gélard". Sa mission rendra alors d'ici quinze jours ses conclusions sur les résultats de la commission des recours.
    4. Il demande aux lieutenants de MM. Copé et Fillon, ainsi qu'aux principaux intéressés, de s'abstenir de toute "attaque personnelle" et de commenter l'affaire. "Je demande d'ores et déjà à MM. Copé et Fillon, à leurs lieutenants et eux-mêmes de s'abstenir d'attaques personnelles avant le dépôt des conclusions", a-t-il dit.

     

    • La commission des recours refuse les conditions d'Alain Juppé

    Dans son communiqué, vendredi midi, la commission des recours annonce qu'elle se réunira dès dimanche matin - contrairement à ce que souhaitait Alain Juppé. Son président, Yanick Paternotte, explique également que "la Commission nationale des recours a été créée par les pères fondateurs de l'UMP en 2002. Dans sa formation actuelle, ses 9 membres ont été élus par le Conseil national du 11 décembre 2010. La plupart de ses membres siègent depuis 2009 et trois sont élus depuis 2005", excluant a priori tout retrait d'un ou plusieurs de ses membres - alors qu'Alain Juppé demandait que les membres ayant pris parit pour l'un ou l'autre candidat se retirent de la commission.

    En cas de refus d'un des deux candidats, Alain Juppé avait prévenu à plusieurs reprises, lors de sa conférence de presse, qu'il en "tirerait toutes les conclusions" et mettrait fin à sa proposition de médiation. Il n'avait pas évoqué un refus de la commission des recours, mais le plan proposé par le maire de Bordeaux ne peut vraisemblablement pas fonctionner sans l'accord de la commission.

    • François Fillon accepte toutes les conditions d'Alain Juppé

    Alors que la conférence de presse du maire de Bordeaux touchait à sa fin, M. Fillon avait d'ores et déjà fait savoir, sur son compte Twitter, qu'il acceptait l'ensemble des conditions fixées par M. Juppé.

    • Copé résiste et veut poser ses conditions

    Selon les informations du "Monde", M. Copé a accepté le principe d'une rencontre avec M. Fillon, dimanche à 19 heures. Mais lors d'un déjeûner avec des journalistes, peu après 13 heures, M. Copé a renchéri, soutenant qu'il n'a "aucune prise sur la commission nationale des recours, dont l'indépendance est totale".

    Pour Copé, Juppé doit observer et constater les conclusions de la CNR et non s'y substituer comme le veut Fillon. "Les conditions d'élection montrent très clairement que je l'ai emporté. Du côté de Fillon, on tente une démarche inespérée mais il en faut plus... (...) On ne va pas voler le choix des militants", a insisté M. Copé.

    Il dit avoir dit oui à Juppé hier pour qu'il y ait "une ouverture, pour dire un truc". "Juppé regarde les conditions de transparence dans lesquelles travaillent la CNR, il n'est pas statutaire" et ne peut pas dire qui a gagné, a encore soutenu M. Copé.

    Pour lui, Fillon l'a sous-estimé et s'est cru désigné à l'avance, en se disant : "Copé est une merde, un abruti, un nul... Je ne fais pas campagne, j'en ai pas besoin, je suis un homme d'Etat."


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