• Le nouveau gouvernement d'union palestinien

    a prêté serment

    • 02.06.2014
    • | 12:18
    • | PAR NASSER ABU BAKR          lien
    PPO/AFP/ArchivesLe Premeir ministre désigné du nouveau gouvernement palestinien Rami Hamadallah et le président palestinien Mahmoud Abbas (à droite), à Ramallah le 23 avril 2014PPO/AFP/Archives
     
    Ramallah (Territoires palestiniens) (AFP)

    Le nouveau gouvernement d'union nationale palestinien a prêté serment lundi devant le président Mahmoud Abbas, un cabinet soutenu par le Hamas et composé de personnalités indépendantes qu'Israël a l'intention de boycotter.

    Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, et le Fatah nationaliste du président Abbas sont parvenus à aplanir les dernières divergences qui persistaient sur la composition du gouvernement, selon des sources concordantes.

    La Hamas exigeait le maintien du ministère des Prisonniers et les deux parties sont convenues d'en attribuer le portefeuille au Premier ministre Rami Hamdallah, selon le Fatah et le Hamas.

    L'Organisation de libération de la Palestine (OLP), dominée par le mouvement nationaliste Fatah de M. Abbas, et le Hamas ont signé le 23 avril un nouvel accord de réconciliation pour mettre fin à la division politique depuis 2007 entre la Cisjordanie, dont l'Autorité palestinienne administre les zones autonomes, et la bande de Gaza dirigée par le Hamas et sous blocus israélien.

    Cet accord prévoyait la formation d'un gouvernement de "consensus national", constitué de technocrates, sans mandat politique, chargé de préparer des élections d'ici la fin de l'année.

    Composé de 17 ministres, dont 5 de Gaza, selon une liste obtenue par l'AFP, ce gouvernement de transition sera conduit par le Premier ministre sortant Rami Hamdallah, un ancien universitaire relativement peu connu à l'étranger, qui occupera aussi le portefeuille de l'Intérieur.

    "Nous espérons que ce gouvernement prendra immédiatement des mesures pratiques pour mettre fin à la division et rétablir l'unité des institutions palestiniennes en Cisjordanie et à Gaza", a plaidé dimanche Azzam al-Ahmad, responsable du dossier de la réconciliation au sein du Fatah.

    Le président Abbas a d'ores et déjà promis que le nouveau gouvernement rejetterait la violence, reconnaîtrait Israël et respecterait les engagements internationaux, afin de rassurer la communauté internationale sur sa volonté de paix avec Israël.

    Il a reçu dimanche un appel téléphonique du secrétaire d'Etat américain John Kerry et l'a informé des derniers développements, arguant que le nouveau gouvernement ne comportait aucun ministre du Fatah ou du Hamas, selon une source palestinienne informée.

     

    - Attendre et voir -

     

    Côté israélien, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a exhorté la communauté internationale à ne pas "se précipiter" pour reconnaître un gouvernement palestinien soutenu par le Hamas.

    "Le Hamas est une organisation terroriste qui appelle à la destruction de l'Etat d'Israël", a répété le Premier ministre, selon qui la formation de ce gouvernement "ne va pas renforcer la paix, cela va renforcer le terrorisme".

    Le cabinet de sécurité israélien, chargé des décisions stratégiques, s'est réuni durant la nuit de dimanche à lundi, selon le Jerusalem Post, et a confirmé la décision de geler toutes les négociations avec l'Autorité palestinienne aussi longtemps qu'elle maintiendrait son accord avec le Hamas.

    En guise de rétorsion, le gouvernement de M. Netanyahu devrait aussi bloquer une partie des taxes qu'il perçoit chaque mois au nom des Palestiniens, au risque d'aggraver la situation financière de l'Autorité palestinienne.

    Interrogé par l'AFP, le bureau de Benjamin Netanyahu s'est refusé à confirmer ou démentir ces informations.

    Le quotidien Israël Hayom, considéré comme le porte-voix du Premier ministre, a appelé à "une réponse intelligente" à la constitution du nouveau gouvernement palestinien.

    "Condamner et attendre", suggère le journal dans son éditorial. "A l'heure actuelle, il suffit de condamner le gouvernement palestinien auquel participe le Hamas et de proclamer que les négociations ne peuvent se poursuivre qu'avec Abou Mazen", a commenté le quotidien.

    Selon deux ministres cités par le quotidien israélien Haaretz, M. Netanyahu a expliqué, lors de la réunion du cabinet de sécurité, qu'il avait reçu des assurances de John Kerry que les Etats-Unis "attendraient de voir" comment agit le gouvernement palestinien avant de décider de coopérer ou non avec lui.


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  • Le Pape François réunit les présidents israéliens et palestiniens le 8 juin

     

    Créé le 29/05/2014 à 19h36 -- Mis à jour le 29/05/2014 à 20h20    lien
    <aside>Le pape François pose la main sur le mur des Lamentations à Jérusalem, le 26 mai 2014

    Le pape François pose la main sur le mur des Lamentations à Jérusalem, le 26 mai 2014 - OSSERVATORE ROMANO

    </aside>

    PAIX - Il a obtenu que Shimon Peres et Mahmoud Abbas viennent prier au Vatican pour la paix au Proche-Orient...

    Les présidents palestinien Mahmoud Abbas et israélien Shimon Peres se rendront au Vatican le 8 juin pour prier avec le pape François pour la paix au Proche-Orient, a annoncé le Vatican.

    «La rencontre de prière pour la paix, à laquelle le saint-père a invité les présidents d'Israël, Shimon Peres, et de la Palestine, Mahmoud Abbas, aura lieu le dimanche 8 juin, au cours de l'après-midi, au Vatican. Cette date a été acceptée par les deux parties», a indiqué le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi.

     20 Minutes avec AFP

     


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  • Le geste historique du pape François

    pour la paix entre Palestiniens et Israéliens

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    •  
      • Par Jean-Marie GuénoisCyrille Louis
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 4 heures" data-original="le 25/05/2014 à 19:23" datetime="2014-05-25T19:23:07+02:00" itemprop="dateModified">le 25/05/2014 à 19:23</time>
      •  
      • Publié <time data-ago="il y a 10 heures" data-original=" le 25/05/2014 à 12:54" datetime="2014-05-25T12:54:02+02:00" itemprop="datePublished">le 25/05/2014 à 12:54</time>
      • lien
    Le pape François est arrivé samedi à Amman, première étape d'un voyage en Terre sainte de trois jours.

     

    Le pape arrive pour la messe au stade d'Amman.

     

    Visite du site du baptême du Christ sur le Jourdain.

     

    Arrivé de Jordanie en hélicoptère militaire à Bethléem le pape François a été reçu avec les honneurs dans l'Etat de Palestine.

     

    Accueil du pape à Bethléem.

     

    Le pape François et le président palestinien Mahmoud Abbas.

     

    Le pape François a fait un arrêt imprévu dimanche dans la ville palestinienne de Bethléem

     

    devant la barrière de séparation édifiée par Israël en Cisjordanie

     

    Le pape célébre une grand-messe en public sur la place de la Mangeoire, devant la basilique de la Nativité à Bethleem.

     

    Classé au patrimoine mondial, ce site attire deux millions de pèlerins chaque année.

     

    Le pape françois s'est rendu à la basilique de la Nativité.

     

    Rencontre avec des enfants du camp de réfugiés voisin de Dheisheh, auxquels il a déclaré: «La violence ne se vainc pas par la violence mais par la paix»

     

    Le chef de l'Eglise catholique et le président israélien à l'aéroport de Tel Aviv.

     

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    EN IMAGES/VIDÉO - En visite en Cisjordanie, le pape François a invité, ce dimanche, les deux chefs d'États, Palestinien et Israélien, à venir prier avec lui au Vatican pour la paix. Selon un négociateur, le président palestinien se rendra à Rome le 6 juin. Et son homologue israélien avant la fin du mois de juin.

     

    De nos envoyés spéciaux à Bethléem

    L'invitation est unique et sans précédent. En visite en Cisjordanie, le pape François a invité, ce dimanche, les deux chefs d'États, Palestinien et Israélien, à venir prier avec lui au Vatican pour la paix, un mois après la suspension des négociations bilatérales. «J'offre ma maison», a déclaré François. «En ce lieu, où est né le Prince de la paix, je désire adresser une invitation, à Monsieur le Président Mahmoud Abbas, et à Monsieur le Président Shimon Peres, pour faire monter ensemble avec moi une prière intense en invoquant de Dieu le don de la paix. J'offre ma maison, au Vatican, pour accueillir cette rencontre de prière.»

    La réaction du président israëlien, Shimon Peres, à l'invitation du pape François a été immédiate. «La présidence accueille avec intérêt l'invitation du pape François. Le président Peres a toujours soutenu et va continuer à soutenir toute tentative de faire progresser la cause de la paix», a déclaré au Figaro un porte-paole de la présidence israélienne. Pour un responsable israélien, «cette invitation n'est pas une surprise. Les contacts entre la présidence israélienne et le Vatican pour essayer de prendre une initiative en faveur de la paix sont en cours depuis un moment déjà». Il semble donc vraisemblable que le président Peres acceptera l'invitation formulée par François. Dans la mesure où son mandat arrive à son terme le 27 juillet prochain et compte tenu de ses autres obligations, le voyage à Rome pourrait intervenir avant la fin juin. De son côté, le président palestinien se rendra au Vatican le 6 juin, selon un négociateur.

    Jamais un pape n'avait encore osé proposer à ce point ses services pour construire la paix sur un dossier aussi historique: «Tous nous désirons la paix. Beaucoup de personnes la construisent chaque jour par de petits gestes, nombreux sont ceux qui souffrent et supportent patiemment les efforts de beaucoup de tentatives pour la construire».

    Mais, pour François, il est du devoir des responsables politiques de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour inventer des nouveaux moyens de dialogues: «Tous, a-t-il poursuivi en lisant un texte qui n'était pas initialement prévu, spécialement ceux qui sont placés au service de leur peuple - nous avons le devoir de nous faire instruments et artisans de paix, avant tout dans la prière.»

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    « Construire la paix est difficile, mais vivre sans paix est un tourment»

    Pape François
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    François ne se fait pas d'illusion. Surtout après ces six mois de négociations entre Israël et les Palestiniens sous l'égide des Etats-Unis, qui viennent d'échouer mais ce pèlerin de la paix affirme: «Construire la paix est difficile, mais vivre sans paix est un tourment. Tous les hommes et toutes les femmes de cette Terre et du monde entier nous demandent de porter devant Dieu leur aspiration ardente à la paix.»

    Deux nouveautés donc, inviter deux hommes de deux religions différentes, musulmane et juive, à prier, à Rome, ensemble, avec un chrétien. Et, plus concrètement, offrir «sa maison» comme un terrain neutre, celui du Vatican, pour rebâtir un dialogue qui semblait ces dernières semaines totalement compromis.


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  • Abbas: réconciliation palestinienne et négociations

    avec Israël pas incompatibles

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      • Mis à jour <time data-ago="il y a 23 minutes" data-original="le 23/04/2014 à 20:05" datetime="2014-04-23T20:05:06+02:00" itemprop="dateModified" style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">le 23/04/2014 à 20:05</time>
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      • Publié <time data-ago="il y a 37 minutes" data-original=" le 23/04/2014 à 19:50" datetime="2014-04-23T19:50:41+02:00" itemprop="datePublished" style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">le 23/04/2014 à 19:50    </time>
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    Le président palestinien Mahmoud Abbas a souligné aujourd'hui que les négociations avec Israël et la réconciliation palestinienne n'étaient pas incompatibles, affirmant l'engagement des Palestiniens en faveur de la paix sur la base du droit international.

    "Il n'existe aucune incompatibilité entre la réconciliation et les négociations, surtout que nous sommes engagés pour une paix juste sur la base d'une solution à deux Etats conformément aux résolutions du droit international", a dit Mahmoud Abbas dans un communiqué officiel distribué par son cabinet.

    "Pour l'intérêt du peuple palestinien, il est nécessaire de préserver l'unité de la terre et du peuple" palestiniens, a expliqué le président Abbas.

    Cela "contribuera à renforcer l'établissement d'un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale", a-t-il ajouté. "Cette démarche, soutenue sur le plan arabe et international, renforcera la capacité des négociateurs palestiniens à réaliser la solution à deux Etats".

    L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, ont convenu plus tôt dans la journée de former un gouvernement de consensus d'ici cinq semaines, afin de mettre fin à leur division politique.


    Israël a réagi en accusant le président Abbas d'avoir choisi "le Hamas et non la paix" et a annulé une session de négociations avec les Palestiniens prévue mercredi soir.

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  • Les Palestiniens s'entendent pour former un gouvernement d'union au grand dam d'Israël

    Par Les Echos | 23/04 | 16:39 | mis à jour à 19:26     lien 
     

    + VIDEOS Un accord de partage du pouvoir a été scellé entre le Hamas et l'OLP. En réaction, Israël a décidé d'annuler une séance de négociations avec les Palestiniens.

    Un accord de partage du pouvoir a été scellé entre le Hamas et OLP. - AFP PHOTO/HO/SANA
    Un accord de partage du pouvoir a été scellé entre le Hamas et OLP. - AFP PHOTO/HO/SANA

    Les Palestiniens ont décidé de former un gouvernement d'union nationale, s'attirant la vindicte des dirigeants israéliens alors que le processus de paix est totalement enlisé. Une délégation de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a conclu dans la nuit de mardi à mercredi un accord avec le mouvement rival Hamas, au pouvoir à Gaza, pour "constituer un gouvernement d'union nationale d'ici cinq semaines". Ce gouvernement doit être composé de technocrates.

    La délégation de l'OLP est conduite par Azzam al-Ahmad, un chef du Fatah, le mouvement nationaliste dirigé par le président Mahmoud Abbas. Elle a été chaleureusement reçue par le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, et le numéro deux du mouvement islamiste, Moussa Abou Marzouq. Les deux parties ont repris leurs discussions mercredi matin "dans un climat positif", selon des sources proches des négociations. Une conférence de presse conjointe est attendue dans la journée. Les entretiens portent essentiellement sur la mise en place d'un gouvernement de "consensus national", la tenue d'élections générales et la composition de la direction de l'OLP.

    L'annonce a provoqué des scènes de liesse dans la bande de Gaza. Des milliers de personnes sont spontanément descendues dans les rues de la ville de Gaza, ainsi que dans les principales agglomérations et les camps de réfugiés de l'enclave palestinienne, en brandissant des drapeaux et aux cris d'"Unité palestinienne !".

     

    Une joie qui pourrait toutefois être de courte durée. En effet, ce n'est pas la première fois que les frères ennemis du mouvement national palestinien font état de la formation imminente d'un gouvernement d'union. Des annonces qui jusqu'ici n'ont pas été suivies d'effet. Ainsi, le Hamas et le Fatah, le principal parti de l'OLP, ont signé en 2011 au Caire un accord de réconciliation pour mettre fin à la division politique entre la bande de Gaza et la Cisjordanie. Mais la plupart des clauses sont restées lettre morte. Vainqueur des élections législatives en 2006, le Hamas a chassé par la force le Fatah de la bande de Gaza l'année suivante.

    "Les gens ont déjà entendu la même chose à moult reprises mais à chaque fois l'accord a été violé par le Fatah ou le Hamas. Il est clair que les deux côtés ne respectent pas leurs engagements", a expliqué à l'AFP Samir Awad, professeur de sciences politiques à l'université de Birzeit, en Cisjordanie. "La réconciliation (interpalestinienne) et les négociations (avec Israël) sont maintenant des tactiques. Chaque côté a ses propres calculs et cette réconciliation n'a guère de substance sur le terrain. Elle pourrait capoter à tout instant", a renchéri un autre politologue, Hani al-Masri.

     

    Pour Israël, Abbas a "choisi le Hamas et pas la paix"

    Peu après l'annonce de la formation d'un gouvernement palestinien d'union nationale, un raid de l'aviation israélienne a fait quatre blessés mercredi dans le nord de la bande de Gaza. Cette opération, menée au surlendemain de tirs de roquettes dans le sud de l'Etat hébreu, n'a fait l'objet d'aucun commentaire de la part de l'armée israélienne.

    Le gouvernement israélien a par ailleurs annulé sa prochaine séance de négociations avec l'autorité palestinienne, devant avoir lieu mercredi soir. Le Premier ministre israélien accuse le président de l'Autorité palestinienne de saborder le processus de paix. Benjamin Netanyahu avait auparavant sommé Mahmoud Abbas de choisir entre la réconciliation avec le mouvement islamiste et la poursuite du processus de paix. Abbas a "choisi le Hamas et pas la paix. Quiconque choisit le Hamas ne veut pas la paix", dit-il dans un communiqué.

    Pour sa part, Mahmoud Abbas a estimé que cet accord n'empêchait nullement la poursuite des négociations avec les Israéliens en vue de trouver une solution négociée prévoyant la création d'un Etat palestinien. "On ne saurait parvenir à la paix sans la réconciliation d'abord. La réconciliation est une priorité nationale palestinienne", a ajouté le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat, interrogé par l'AFP.

    Les pourparlers de paix israélo-palestiniens, relancés en juillet dernier par le chef de la diplomatie américaine John Kerry, sont aujourd'hui dans l'impasse. Une énième rencontre entre négociateurs israéliens et palestiniens mardi à Jérusalem, en présence du médiateur américain Martin Indyk, n'a débouché sur aucun progrès. "La réunion a duré plusieurs heures mais nous ne sommes pas parvenus à surmonter nos divergences", a dit Saëb Erakat. "Nous allons continuer à rencontrer la délégation israélienne jusqu'au 29 avril. Mais, clairement, les Israéliens ne veulent pas faire avancer le processus de paix", a-t-il ajouté.

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    Israéliens et Palestiniens multiplient les gestes d'hostilité depuis qu'Israël a refusé de libérer comme prévu le 29 mars un dernier contingent de prisonniers, en réclamant une prolongation des négociations de paix au-delà de l'échéance prévue du 29 avril. Le président Abbas se déclare disposé à prolonger les discussions mais à condition qu'Israël relâche les prisonniers, gèle la colonisation et accepte de discuter de la délimitation des frontières du futur Etat palestinien. Le gouvernement israélien a rejeté les "conditions" palestiniennes. Depuis leur reprise le 29 juillet 2013, les pourparlers piétinent sur l'ensemble des questions au coeur du conflit: les frontières, les colonies, la sécurité, le statut de Jérusalem et les réfugiés palestiniens.


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