• Dernière modification : 11/08/2013 

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    Colonies : Israël lance un appel d'offres pour la construction de logements

    © AFP

    Le ministère israélien du Logement a annoncé dimanche la publication d'un appel d'offres pour construire un millier de logements dans les colonies. Peu avant la reprise des négociations, les Palestiniens jugent que ce geste "n'est pas sérieux".

    Par Kristell BERNAUD , correspondante à Jérusalem (vidéo)   lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    En dépit de l'engagement d'Israël à une reprise des négociations de paix avec les Palestiniens, le ministère israélien du Logement a annoncé dimanche la publication d'un appel d'offres pour la construction d'un millier de logements dans les colonies de Cisjordanie et de Jérusalem-Est, peu avant la reprise de pourparlers avec les Palestiniens. "L'appel d'offres va être publié" dans la journée pour 793 unités de logement à Jérusalem-Est et 394 en Cisjordanie, a précisé le ministère dans son communiqué.

    Le ministre du Logement, Uri Ariel, issu du parti nationaliste religieux Foyer juif, a rejeté les critiques internationales qui considèrent la colonisation illégale et y voient un obstacle à la paix avec les Palestiniens. "Aucun pays au monde n'accepte de diktats d'autres pays sur les endroits où il peut construire ou pas", a-t-il insisté dans le communiqué. "Nous allons continuer de mettre des appartements sur le marché et de construire partout dans le pays". L'autorisation initiale pour la construction de plus de mille logements a été donnée par le ministre de la Défense Moshe Yaalon il y a plusieurs mois, a précisé un responsable.

    Les Palestiniens demandent aux États-Unis de prendre position

    L'appel d'offres prouve qu'Israël "n'est pas sérieux sur les négociations et a l'intention, par ses activités denses de construction dans les colonies, de détruire les bases d'une solution appelée de ses vœux par la communauté internationale qui vise à établir un État palestinien dans les frontières de 1967", a réagi  le négociateur palestinien Mohammad Chtayyeh.

    Selon lui, cet appel d'offres constitue une nouvelle preuve qu'Israël veut participer aux pourparlers "de façon à servir au mieux ses propres intérêts". Le négociateur palestinien a également demandé aux États-Unis de prendre position "clairement et fermement" pour mettre un frein à ces "attaques israéliennes en Cisjordanie, et particulièrement à Jérusalem".

    À Jérusalem-Est, les appels d'offres porteront sur des logements à Har Homa et Gilo, au sud de la ville, et à Pisgat Zeev au nord. En Cisjordanie, ils concerneront essentiellement les colonies d'Ariel, de Maaleh Adoumim (à l'est de Jérusalem), Efrata (près de Bethléem) et Beitar.

    Reprise des négociations israélo-palestiniennes prévue le 14 août

    Le département d'État américain avait annoncé jeudi que les négociateurs palestiniens et israéliens allaient reprendre le 14 août à Jérusalem les discussions entamées fin juillet à Washington pour tenter de mettre fin au conflit. En signe de bonne volonté, le gouvernement israélien devait approuver ce dimanche la libération d'un premier groupe de 26 prisonniers palestiniens.

    Les Palestiniens avaient déjà prévenu que les négociations capoteraient en cas de construction de nouvelles colonies israéliennes en Cisjordanie. Israël affirme cependant ne pas avoir pris d'engagement sur le gel total de la colonisation.

    Avec dépêches


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    Israël veut construire un millier de logements dans les colonies

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-08-11T14:19:56+02:00" itemprop="datePublished">11.08.2013 à 14h19</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-11T15:07:59+02:00" itemprop="dateModified">11.08.2013 à 15h07</time>

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    <figure class="illustration_haut">

    Colonie israélienne de Har Homa à Jérusalem-Est, en 2010.

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    Le ministère du logement israélien a annoncé, dimanche 11 août, la publication d'un appel d'offres pour la construction d'un millier de logements dans les colonies de Cisjordanie et de Jérusalem-Est, peu avant la reprise de pourparlers avec les Palestiniens. Il s'agit de 793 unités de logement à Jérusalem-Est et 394 en Cisjordanie, selon le ministère.

    Le ministre du logement, Uri Ariel, issu du parti nationaliste religieux Foyer juif, a rejeté les critiques internationales qui considèrent la colonisation illégale et y voient un obstacle à la paix avec les Palestiniens. "Aucun pays au monde n'accepte de diktats d'autres pays sur les endroits où il peut construire ou pas", a-t-il insisté. "Nous allons continuer de mettre des appartements sur le marché et de construire partout dans le pays".

    A Jérusalem-Est, les appels d'offres porteront sur des logements à Har Homa et Gilo, au sud de la ville, et à Pisgat Zeev au nord. En Cisjordanie, ils concerneront essentiellement les colonies d'Ariel, de Maaleh Adoumim (à l'est de Jérusalem), Efrata (près de Bethléem) et Beitar.

    ISRAËL "N'EST PAS SÉRIEUX SUR LES NÉGOCIATIONS"

    Le département d'Etat américain a annoncé jeudi que les négociateurs palestiniens et israéliens allaient reprendre le 14 août à Jérusalem les discussions entamées fin juillet à Washington pour tenter de mettre fin au conflit.

    L'appel d'offres prouve qu'Israël "n'est pas sérieux sur les négociations et a l'intention, par ses activités denses de construction dans les colonies, de détruire les bases d'une solution appelée de ses vœux par la communauté internationale, qui vise à établir un Etat palestinien dans les frontières de 1967", a déploré le négociateur palestinien Mohammad Chtayyeh. "Il est clair que le gouvernement israélien est seulement intéressé par la construction de colonies illégales, renonçant aux efforts américains et internationaux pour relancer les négociations", a-t-il aussi estimé.

    Lior Amihai, de l'ONG israélienne anticolonisation La Paix maintenant, a estimé que si les négociations échouaient en raison des constructions dans les colonies, l'Etat hébreu pourrait se trouver dans une position plus défavorable qu'avant la reprise des discussions directes. "Nous devons appuyer et encourager les négociations", a-t-il ajouté. "C'est vraiment dommage que le gouvernement choisisse de placer des obstacles sur la voie".

    UN ACCORD DE PAIX D'ICI À NEUF MOIS ?

    Après trois ans de blocage et plus de six décennies d'un conflit historique, les négociateurs israélien, Tzipi Livni, et palestinien, Saëb Erakat, avaient réamorcé les 29 et 30 juillet à Washington un dialogue direct, sous les auspices de M. Kerry, qui s'était rendu dans la région à six reprises depuis le mois de mars. Les deux camps avaient accepté de chercher à sceller un accord de paix final d'ici à neuf mois.

    En signe de bonne volonté, le gouvernement israélien doit approuver dimanche la libération d'un premier groupe de 26 prisonniers palestiniens. Tzipi Livni doit rencontrer le ministre de la défense, Moshe Yaalon, et le ministre des sciences, Yaakov Peri, dimanche pour approuver cette libération. Au total, 104 détenus palestiniens qui avaient été arrêtés avant les accords d'Oslo doivent être libérés progressivement en fonction de l'avancée des pourparlers de paix.

    Les Etats-Unis avaient déjà part de leur "préoccupation" auprès de leur allié israélien sur la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est : "Nous n'acceptons pas la légitimité de la poursuite de l'activité de colonisation. Le secrétaire d'Etat a dit clairement qu'il pensait que les deux parties étaient assises à la table en étant de bonne foi et engagées à collaborer pour avancer"

    Lire : "Israël-Palestine : Kerry vise un accord d'ici à neuf mois"

    </article>

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  • Iran-Israël : le nouveau président iranien (presque) dans les pas de son prédecesseur

    le Vendredi 2 Août 2013 à 15:33 mis à jour à 16:33     lien
    Par Laura Damase
     

    Hassan Rohani prendra ses fonctions de président de l'Iran samedi© Reuters

     

    A la veille de son entrée en fonctions, le nouveau président iranien Hassan Rohani s'est exprimé à propos de l'Israël. Dans une déclaration retransmise par la télévision publique, il a assimilé "l'occupation" de la Palestine et de Jérusalem par l'Etat hébreu à une "blessure dans le corps du monde islamique". Une déclaration qui s'inscrit dans le prolongement de la politique anti-Israël menée par le prédécesseur de Rohani, Mahmoud Ahmadinejad, quoique de façon moins virulente.

    Dans un discours diffusé sur la télévision d'Etat ce vendredi, Hassan Rohani a affirmé que l'occupation israélienne en Palestine et à Jérusalem blessait depuis des années "le corps du monde islamique". A travers cette déclaration le nouveau président iranien semble tenter de satisfaire tout le monde : s'il vise Israël, il le fait de manière plutôt moins provocatrice que son prédécesseur. Diffusés sur la télévision officielle de l'Etat iranien, les propos de Rohani ont immédiatement été dénoncés par les dirigeants israéliens.

    Dénonciation des méthodes israéliennes

    Elu en juin dernier, le nouveau président iranien Hassan Rohani affiche avec prudence sa position vis-à-vis de l'Etat hébreu. Evoquant la relance des négociations de paix entre Israël et l'Autorité palestinienne cette semaine, ce modéré a accusé "Israël de maintenir sa nature agressive".

    Soutenu par une coalition de modérés et réformateurs, il a remporté la présidentielle face aux candidats conservateurs, suscitant la participation d'une majorité d'Iraniens. Il prônait une politique "d'entente constructive avec le monde" mais sans céder sur les droits nucléaires de l'Iran, accusé par Israël et l'Occident de vouloir se doter de l'arme atomique. Une annonce faite à l'occasion de la journée dite Al Quds, ou journée annuelle de Jérusalem, qui a rassemblée des milliers de manifestants dans plusieurs villes du pays.

    Un pays en faveur de la Palestine

    Le guide suprême Ali Khamenei, ainsi que l'ensemble des principaux dirigeants d'Iran, nient depuis longtemps l'Holocauste et le droit d' Israël à l'existence. S'il dénigre publiquement Israël, l'Iran se pose en défenseur des droits des Palestiniens, tout comme le Hezbollah chiite labanais et la Syrie. En visant directement l'occupation israélienne "en Palestine", le nouveau président affiche son soutien pour l'Etat palestinien.

    Réagissant aux déclarations de Rohani de ce vendredi matin, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que le nouveau président iranien montrait son "vrai visage". Pour lui, "même si les Iraniens s'empressaient maintenant de nier ses propos", Hassan Rohani a déjà révélé "le plan d'action du régime iranien".

    Lutte du peuple depuis 1979

    "Je vous informe (...) qu'une tempête dévastatrice va déraciner la base du sionisme." C'est ce qu'a annoncé le président sortant d'Iran Mahmoud Ahmadinejad, ce jeudi, à l'occasion de la Journée annuelle de Jérusalem. Menaçant, il a juré que l'Etat israëlien serait "déraciné". Au cours de ces deux mandats, Ahmadinejad avait déjà déclaré à plusieurs reprises qu'Israël serait "éliminé". Dans son discours, l'ancien président iranien a accusé Israël et l'Occident d'attiser les discordes dans la région.

     Chaque dernier vendredi de jeûne du ramadan depuis 1979, les Iraniens se réunissent dans le but de soutenir la cause palestinienne. Ce vendredi, la télévision d'Etat montrait des centaines de milliers de personnes défilant dans tout le pays pour la Journée Al-Qods, destiné à protester contre le contrôle israélien sur Jérusalem. Cette année, les manifestants de la journée annuelle pour Jérusalem ont notamment dénoncé la reprise des négociations entre Palestine et Israël cette semaine.

    Par Laura Damase


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    Reprise des négociations de paix israélo-palestinienne

    lundi à Washington

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-07-28T21:57:49+02:00" itemprop="datePublished">28.07.2013 à 21h57</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-28T22:29:10+02:00" itemprop="dateModified">28.07.2013 à 22h29</time>

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    <figure class="illustration_haut"> L'une des conditions posées par l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas pour de la reprise du dialogue était la libération de 104 prisonniers accordée dimanche. </figure>

    Les pourparlers pour relancer les négociations de paix entre Israéliens et Palestiens vont reprendre lundi soir et mardi à Washington. Les Etats-Unis ont annoncé la reprise du dialogue entre les deux parties, dimanche soir, après que le gouvernement israélien a approuvé la libération de 104 prisonniers palestiniens.

    "Aujourd'hui le secrétaire d'Etat John Kerry s'est entretenu avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et il les a personnellement invités à envoyer leurs équipes de négociateurs à Washington pour reprendre formellement les négociations directes", a indiqué le département d'Etat dans un communiqué.

    "Ces négociations seront une occasion de développer un plan de travail qui déterminera comment les parties procèderont dans ces négociations au cours des prochains mois", ajoute-t-il.

    Lire : Israël approuve la libération de 104 Palestiniens dans le cadre des négociations

    A l'issue de son sixième voyage dans la région, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, avait annoncé vendredi 19 juillet un accord préparant le terrain à une reprise des pourparlers de paix entre Palestiniens et Israéliens, gelés depuis près de trois ans. Une réunion entre négociateurs palestiniens et israéliens avait alors été annoncée pour "les semaines à venir" à Washington.

    La reprise des négociations après cet accord était, jusque là, conditionnée à des "détails", expliquait Washington. Parmi eux figuraient la libération des prisonniers. Le gouvernement israélien avait dans un premier temps annoncé qu'il n'en libérerait qu'environ 80 sur la centaine réclamée par l'Autorité palestinienne, avant de décider, dimanche, d'accepter complètement cette condition.

    Reste que pour que les négociations aboutissent, Israéliens et Palestiniens devront s'entendre sur deux points de désaccord cruciaux : le fait que les Palestiniens souhaitent négocier sur les bases des frontières prévalant avant 1967 ainsi que la question du gel de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés.

    Lire (édition Abonnés) : Washington tempère son optimisme sur l'issue des pourparlers israélo-palestiniens

    </article>

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Israël approuve la libération de 104 Palestiniens

    dans le cadre des négociations

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-07-28T01:11:45+02:00" itemprop="datePublished">28.07.2013 à 01h11</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-28T22:36:57+02:00" itemprop="dateModified">28.07.2013 à 22h36</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Benyamin Nétanyahou, le 22 juillet à Jérusalem. </figure>

    L'Autorité palestinienne a salué, dimanche 28 juillet, l'accord du gouvernement israélien à la libération de cent quatre prisonniers palestiniens dans le cadre d'une reprise des négociations de paix directes.

    "Nous estimons qu'il d'agit d'une étape importante et espérons pouvoir saisir l'occasion fournie par les efforts de l'administration américaine pour parvenir à un accord de paix durable et juste", a déclaré le négociateur palestinien Saëb Erakat.

    Cette décision a permis de réouvrir le dialogue israélo-palestinien : Washington a indiqué dimanche soir que les deux parties avaient été conviées à une première rencontre dès lundi soir, après trois ans d'interruption de négociations.

    Lire : Reprise des négociations de paix israélo-palestinienne lundi à Washington

    Le gouvernement israélien a approuvé la libération des prisonniers par treize votes pour, sept contre et deux abstentions.

    "UNE FOIS LES NÉGOCIATIONS DÉMARRÉES"

    Le feu vert du cabinet israélien est intervenu après plusieurs heures de délibérations en raison de l'opposition farouche aux libérations de prisonniers exprimée par plusieurs ministres, se faisant l'écho d'une bonne partie de l'opinion publique israélienne. "Il y a des moments où on doit prendre des décisions difficiles pour le bien du pays et c'est un de ces moments", a justifié le premier ministre Benyamin Netanyahu à ses ministres au début de la réunion, selon son bureau.

    Samedi, il s'était dit prêt à libérer des Palestiniens détenus en Israël "par étapes, une fois les négociations démarrées, puis en fonction de leur évolution", a-t-il écrit sur sa page Facebook. Aucun détail n'a été donné sur l'identité des détenus susceptibles d'être libérés.

    "A l'heure actuelle, il me semble de la plus haute importance que l'Etat d'Israël entre" en négociations écrit M. Nétanyahou. "C'est important à la fois pour maximiser les possibilités de mettre fin au conflit avec les Palestiniens, et pour renforcer la position d'Israël" sur le plan international, a-t-il assuré.

    UN RÉFÉRENDUM EN CAS D'ACCORD DE PAIX

    Avant d'approuver la libération de prisonniers palestiniens, le conseil des ministres avait adopté un projet de loi prévoyant un référendum en cas d'accord de paix avec les Palestiniens. Selon un communiqué de ses services, M. Netanyahu a jugé "important que, pour de telles décisions historiques, chaque citoyen vote directement".

    Le gouvernement a indiqué qu'il demanderait au Parlement de se prononcer rapidement sur ce texte. Selon les médias, il pourrait être présenté cette semaine pour une première lecture. Le référendum deviendrait ainsi la dernière étape nécessaire pour entériner un éventuel accord de paix, après l'approbation du gouvernement puis celle du Parlement.

    Ce projet de loi est vu comme un geste envers les ministres de droite qui appréhendent les concessions pouvant être demandées à Israël lors des négociations. Ils craignent la cession de territoires sous contrôle israélien, comme Jérusalem-Est, sur une simple décision du cabinet, alors que nombre d'Israéliens y sont opposés.

    Lire (édition Abonnés) : Washington tempère son optimisme sur l'issue des pourparlers israélo-palestiniens

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