• Israël furieux contre une décision de l'UE

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      • Mis à jour <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 18/07/2013 à 12:21" datetime="2013-07-18T12:21:33+02:00" itemprop="dateModified">le 18/07/2013 à 12:21</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 18 heures" data-original="le 17/07/2013 à 19:20" datetime="2013-07-17T19:20:20+02:00" itemprop="datePublished">le 17/07/2013 à 19:20</time>
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    <figure class="fig-photo"> Benyamin Nétanyahou, premier ministre israélien.<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    Bruxelles vient d'exclure les Territoires occupés de ses partenariats avec l'État israélien.

     

    Les autorités israéliennes sont furieuses de la nouvelle directive de Bruxelles excluant les Territoires occupés des accords de coopération entre l'Union européenne et Israël. Selon cette décision de la Commission, les colonies israéliennes ne pourront dorénavant plus bénéficier des nouveaux projets de coopération économique, financements, bourses, programmes de recherches ou prix, émanant de l'Union ou de ses États membres.

    Benyamin Nétanyahou a dénoncé cette mesure comme une ingérence étrangère visant à imposer par la force des frontières à Israël: «Nous n'acceptons aucun diktat extérieur sur nos frontières», a déclaré mardi le premier ministre israélien après une réunion d'urgence de son cabinet. «Cette question ne pourra être décidée que par des négociations directes.»

    «Un mur de Berlin politique et économique»

    Dans un entretien à paraître accordé au quotidien allemand Die Welt, Nétanyahou a comparé la mesure à «un mur de Berlin politique et économique au centre de Jérusalem», susceptible de faire «perdre la confiance d'Israël dans la neutralité de l'Europe». Le ministre de l'Économie, Naftali Bennett, a, quant à lui, qualifié la décision de l'Union européenne «d'attaque terroriste contre toutes les chances de paix».

    Tzipi Livni, qui avait mis en garde à plusieurs reprises son gouvernement contre la probabilité de telles actions, a été la seule personnalité à rappeler que cette mesure était largement prévisible: «Cette décision sonne comme un rappel. Il est regrettable que nous en soyons arrivés à une telle situation, a déclaré le ministre de la Justice, mais j'espère à présent que tous ceux qui pensaient que nous pouvions continuer dans une voie sans issue, et qui disaient que la situation actuelle n'avait jamais été aussi bonne, vont réaliser que nous devons agir et entamer des négociations.»

    Sortir de l'ambiguïté

    La délégation de l'Union européenne à Jérusalem s'est étonnée de la surprise des Israéliens. En faisant le distinguo entre l'État d'Israël dans ses frontières de 1967 et les territoires occupés pendant la guerre des Six-Jours (Cisjordanie, Jérusalem-Est, bande de Gaza et plateau du Golan), la nouvelle directive est conforme à la politique officielle de l'Union et celle de ses États membres, qui ne reconnaissent pas l'annexion unilatérale israélienne de Jérusalem-Est et du Golan, et considèrent comme illégales les colonies de Cisjordanie.

    L'Union européenne s'abstenait déjà tacitement de financer des projets de l'autre côté de la Ligne verte. Mais c'est la première fois que l'Union européenne prend une mesure aussi claire et introduit un distinguo entre Israël et les Territoires occupés en 1967. Politiquement, cela va obliger le gouvernement israélien à sortir de l'ambiguïté et à stipuler par écrit pour chaque accord passé avec l'UE ou un État membre que les colonies de Cisjordanie mais aussi Jérusalem-Est ne font pas partie d'Israël.

    Les Israéliens craignent que cette mesure ne soit que le début d'un processus qui pourrait déboucher sur des sanctions économiques, portant notamment sur la production des colonies. Même si Nétanyahou est officiellement toujours en faveur de la solution à deux États, plusieurs de ses ministres n'ont pas hésité à multiplier ces derniers mois les déclarations provocatrices, jugeant que la création d'un État palestinien était dépassée.


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    Dépôt d'armes en Syrie : Israël a encore frappé, selon des médias américains

    Dépôt d'armes en Syrie : Israël a encore frappé, selon des médias américains
    © AFP

    D’après des médias américains, Israël aurait attaqué, le 5 juillet, une base syrienne près de Lattaquié contenant des missiles en provenance de Russie. Encore une fois, l’État hébreu n'a ni confirmé ni infirmé l'information.

    Par Yona HELAOUA (texte)
     

    Israël n'a donné aucune confirmation officielle, mais l'information circule depuis quelques jours dans les médias américains. L'État hébreu aurait bombardé, le 5 juillet dernier, la base syrienne d’Al-Samiyah, près du port de Lattaquié, pour y détruire des missiles sol-mer Yakhont livrés par la Russie au régime de Bachar al-Assad. CNN vendredi, suivi du "New York Times" dimanche, ont donné l'information, s'appuyant sur plusieurs responsables du Pentagone désireux de garder l'anonymat.

    Des responsables du régime syrien avaient fait état d’explosions dans cette zone et accusé l’Armée syrienne libre (ASL) d’avoir mené cette attaque, mais un porte-parole de l’ASL a démenti l’information auprès de l’agence Reuters.

    Netanyahou ne confirme pas

    L’État hébreu, qui n’a ni confirmé ni infirmé les raids, est resté flou. "Dès qu'il se passe quelque chose au Moyen-Orient, on accuse Israël", a commenté Benjamin Netanyahou sur une télévision américaine dimanche 15 juillet. "Je n'ai pas l'habitude de dire ce qu'on fait ou ne fait pas. Je peux vous dire que ma politique est d'empêcher le transfert d'armes dangereuses au Hezbollah et à d'autres groupes terroristes", a simplement affirmé le Premier ministre israélien.

    Les missiles Yakhont sont d’une importance stratégique pour Israël, qui craint un transfert de ces armes vers son ennemi le Hezbollah libanais, allié de Bachar al-Assad. Ces engins ultra-rapides ont une portée de 300 km et peuvent facilement cibler des plateformes gazières au large d’Israël, ou atteindre des navires près du port d’Haïfa.

    C’est la quatrième fois qu’Israël mène des raids sur le territoire syrien cette année. En janvier 2013, l’aviation israélienne avait attaqué des convois qui transportaient des missiles antiaériens SA-17 vers la frontière libanaise. Là encore, le silence était de mise de la part de l'État israélien. Plus récemment, les 3 et 5 mai 2013, des sources américaines avaient indiqué que certaines bases syriennes, soupçonnées d’abriter des dépôts de missiles dans les hauteurs de Damas, avaient également été bombardées par l’État hébreu.


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  • Israël: un obus syrien s'abat sur le Golan

    sans faire de victime

    Dossier: La situation sur le plateau du Golan

    Plateau du Golan (archive)

    21:50 14/07/2013
    TEL AVIV, 14 juillet - RIA Novosti    lien

    Un obus de mortier tiré depuis le territoire syrien s'est abattu dimanche sur la partie du plateau du Golan contrôlé par Israël, a appris l'agence RIA Novosti auprès de Tsahal.  

    "L'obus a explosé dans le nord des hauteurs du Golan sans faire de victime. Un ratissage de la zone a lieu actuellement", a indiqué une porte-parole de l'armée israélienne.  

    D'après l'interlocutrice de l'agence, l'obus ne visait pas le territoire israélien et résultait de combats entre l'armée et les rebelles syriens. 

    Cet incident est survenu dans le contexte des informations relayées par les médias occidentaux selon lesquelles l'Etat hébreu aurait frappé le 5 juillet dernier la ville portuaire syrienne de Lattaquié. D'après la presse, le but de cette frappe était de neutraliser des missiles de fabrication russe livrés à la Syrie.  

    Le ministre israélien Moshe Yaalon aurait démenti ces rumeurs, selon le site d'actualités israélien Ynetnew.


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  • Monde

    Le Premier ministre palestinien revient sur sa démission

    <time datetime="2013-06-21T20:01:42+02:00" itemprop="datePublished">21 juin 2013 à 20:01   </time>lien

    Rami Hamdallah à Ramallah le 19 juin.

    Rami Hamdallah à Ramallah le 19 juin. (Photo Mohamad Torokman. Reuters)

    Le Premier ministre de l’Autorité palestinienne Rami Hamdallah est revenu vendredi sur sa démission, à l’issue d’une rencontre avec le président Mahmoud Abbas, a affirmé à l’AFP un haut responsable palestinien. «M. Hamdallah a rencontré le président Abbas pendant deux heures au siège de la présidence à Ramallah et l’a informé de sa décision de retirer sa démission», a dit ce responsable sous le couvert de l’anonymat. «M. Hamdallah veut des compétences claires et définies pour lui en tant que chef du gouvernement et pour ses vice-Premiers ministres conformément à la loi afin d’éviter les conflits et les empiètements sur les prérogatives» de chacun, a--t-on expliqué.

    Hamdallah, un universitaire nommé le 2 juin, avait présenté jeudi sa démission, frustré de partager ses pouvoirs avec deux vice-Premiers ministres imposés par Abbas, le député Ziad Abou Amr et Mohammad Moustapha, président du Fonds d’investissement de Palestine (FIP) et conseiller économique du président, en charge des questions économiques.

    La rencontre de vendredi a été précédée par une conversation téléphonique la veille entre MM. Abbas et Hamdallah qui a atténué les tensions, a précisé le responsable. «Un membre du l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Ghassan Chakaa, a réussi dans sa médiation qui a conduit à la rencontre», a--t-il ajouté.

    Hamdallah a quitté le siège de la présidence en convoi officiel, a constaté un correspondant de l’AFP alors qu’il était parti la veille avec sa voiture personnelle juste après avoir remis sa lettre de démission. «Ce qui a mis le feu aux poudres est le mandat donné à Mohammad Moustapha par le président Abbas pour signer des accords avec la Banque mondiale», alors que cela faisait partie des prérogatives du prédécesseur de Hamdallah, Salam Fayyad, économiste plébiscité par la communauté internationale, avait indiqué auparavant un proche de Hamdallah.


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    Dernière modification : 20/06/2013 

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    Le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah présente sa démission

    © AFP

    Le Premier ministre palestinien, Rami Hamdallah, a présenté sa démission après des divergences avec ses deux vice-Premier ministres, selon une source gouvernementale. Il avait été nommé début juin par le président de l'Autorité palestinienne.

    Par Gallagher FENWICK , correspondant à Jérusalem (vidéo)lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    Moins de trois semaines après sa nomination, le Premier ministre palestinien, Rami Hamdallah, jette l'éponge. Selon une source gouvernementale, il a présenté sa lettre de démission, jeudi 20 juin, à Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne. "M. Hamdallah a remis sa lettre de démission au président à la suite de divergences avec ses deux vice-Premier ministres", a précisé la même source. Pour le moment, on ignore si Mahmoud Abbas a accepté cette démission.

    Rami Hamdallah était encadré au sein du gouvernement par deux vice-Premiers ministres, le député Ziad Abou Amr et, pour les questions économiques, Mohammad Moustapha, président du Fonds d'investissement de Palestine (FIP) et conseiller économique du président.

    C'est d'ailleurs M. Moustapha qui avait tenu la première conférence de presse à l'issue du premier Conseil des ministres, le 11 juin, insistant sur la nécessité d'assainir les finances de l'Autorité palestinienne, endettée à hauteur d'environ 3,2 milliards d'euros.

    Sa nomination avait été rejetée par le Hamas

    Rami Hamdallah, un universitaire de 54 ans peu connu à l'étranger, avait succédé le 2 juin à Salam Fayyad à la tête du gouvernement palestinien. Il avait prêté serment le 6 juin à Ramallah, en Cisjordanie.

    Les commentateurs s’étaient alors demandé ce que serait la marge de manœuvre de cet indépendant, alors que le gouvernement est composé dans sa grande majorité de membres du Fatah de Mahmoud Abbas. La désignation de Rami Hamdallah avait d’ailleurs été aussitôt rejetée par le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis six ans.

    Dès sa nomination, Rami Hamdallah avait dit vouloir rapidement s'effacer en faveur d'un gouvernement d'union nationale, comme le prévoient les accords de réconciliation entre le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas. "Ce gouvernement fait partie des efforts de réconciliation. J'espère que le 14 août, le président Abbas formera un nouveau gouvernement, en vertu de l'accord entre le Hamas et le Fatah", avait-il alors indiqué.

    Avec dépêches


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