• lien

    Prise d’otages du personnel de l’ONU dans le Golan : les ravisseurs détaillent leurs revendications dans des vidéos

     
     
    Vingt membres de la Force des Nations unies (FNUOD) chargée d'observer le dégagement des forces israéliennes et syriennes des hauteurs du Golan sont retenus par des hommes armés à proximité du plateau du Golan, une région du sud-ouest de la Syrie, occupée par Israël.
     
     
     
    Sur cette vidéo, postée jeudi après-midi par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme sur son compte YouTube, des hommes armés se filment devant un camion de l’ONU et expliquent : "La brigade des martyrs de Yarmouk déclare qu'elle détient des membres des forces onusiennes de maintien de la paix au Golan, jusqu'à ce que les forces armées de Bachar al-Assad se retirent des alentours du village de Jamla, qui se trouve près de la frontière israélienne. "
     
     
     
    Sur une seconde vidéo, ils s’expliquent : "L'ONU aide le régime à pénétrer dans le village de Jamla. Ils prétendent être là pour surveiller le désengagement mais ils mentent (…) Ils veulent faire dégager l'Armée syrienne libre du village parce que ce sont des partisans d'Israël. Le régime syrien, l'ONU et les États européens sont tous des alliés d'Israël."  À 2’06, on distingue la silhouette d’un otage qui semble au téléphone. Le membre de la brigade ajoute : "Regardez, il parle avec le régime syrien".
     
     
    La FNUOD a été créée en 1974 pour superviser le cessez-le-feu et l'accord de dégagement entre les forces syriennes et israéliennes sur le plateau du Golan.
    Contributeurs

    votre commentaire
  • Capture de 20 observateurs de l'ONU par des Syriens au Golan

    Créé le 06/03/2013 à 18h33 -- Mis à jour le 06/03/2013 à 19h40
    Illustration du plateau du Golan, entre la Syrie et Israël, le 13 novembre 2012.
    <aside>

    Illustration du plateau du Golan, entre la Syrie et Israël, le 13 novembre 2012. JACK GUEZ/AFP PHOTO

    </aside>

    MONDE - Les observateurs internationaux seraient aux mains d'une trentaine d'hommes armés...

    Vingt observateurs des Nations unies ont été capturés ce mercredi par des combattants syriens sur le plateau du Golan, à la frontière entre la Syrie et Israël, a annoncé un porte-parole de l'ONU, Eduardo del Buey, rapporte l'AFP. Ces observateurs internationaux seraient aux mains d'une trentaine d'hommes armés. «Plus tôt aujourd'hui, environ 30 combattants armés ont arrêté et capturé près de 20 observateurs (de l'ONU ndlr), a-t-il déclaré.

    Les observateurs menaient une «mission ordinaire d'approvisionnement» et ont été capturés «près du poste d'observation 58», a précisé le porte-parole, rapporte l'AFP. Ce poste de la Force chargée de l'observation du désengagement sur le Golan (FNUOD) a été évacué la semaine dernière à la suite de violents combats qui se déroulaient à proximité, à Al Jamlah, a-t-il ajouté.

    Pas d'informations sur l'identité des capturés et des combattants

    Le porte-parole n'a pas pu préciser ce mercredi la nationalité des observateurs capturés, ni l'identité ou les revendications des hommes armés qui les retiennent. 

    La FNUOD, déployée depuis 1974, compte 1.100 soldats et personnels originaires d'Autriche, de Croatie, d'Inde, du Japon et des Philippines. Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 kilomètres carrés du plateau du Golan qu'il a annexés en 1981, une décision que n'a jamais reconnue la communauté internationale. Environ 510 kilomètres carrés du Golan restent sous contrôle syrien.

    Avec AFP

    votre commentaire
  • Dernière modification : 05/03/2013 

    Benjamin Netanyahou "n'est pas confronté à une crise politique"

    Benjamin Netanyahou "n'est pas confronté à une crise politique"
    © AFP

    Chargé depuis le 2 février de former un gouvernement, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou peine à former son cabinet. Frédéric Encel, politologue et auteur de l'"Atlas géopolitique d'Israël", décrypte la situation pour FRANCE 24.

    Par Marc DAOU (texte)  lien
     

    Chargé depuis le 2 février de former le nouveau gouvernement israélien à la suite des législatives de janvier, le Premier ministre Benjamin Netanyahou s’est vu accorder, en début de mois, un nouveau délai jusqu'au 16 mars pour y parvenir.

    Et pour cause, depuis quatre semaines, seule Tzipi Livni, ancienne ministre des Affaires étrangères et chef de file du parti centriste HaTnouah (Le Mouvement), a accepté de rejoindre son cabinet. Cet accord lui permet d’ajouter les sièges des députés centristes (6) à ceux de l'alliance Likoud-Israel Beitenou (31), qu’il a conduite avec son allié Avidgor Libermann. Cependant, pour parvenir à ses fins, Benjamin Netanyahou doit réunir 61 sièges, condition sine qua non pour avoir la majorité à la Knesset, le Parlement israélien.

    Selon les médias locaux, le parti centriste Yesh Atid (Un futur existe) de l'ex-vedette de la télévision israélienne Yaïr Lapid, qui, à la surprise générale, a remporté 19 sièges, et le parti nationaliste religieux Bayit Yehudi (Foyer juif), de Naftali Bennett, auréolé de 12 élus et proche des colons, sont sur le point de rallier Benjamin Netanyahou, en échange de plusieurs concessions.
     
    Interrogé par FRANCE 24, Frédéric Encel, politologue spécialiste du Moyen-Orient et auteur de l'"Atlas géopolitique d'Israël", livre son analyse sur la situation politique actuelle de l’État hébreu.
     
     
    FRANCE 24 : Le Premier ministre Benjamin Netanyahou peut-il échouer à former une coalition gouvernementale ?
     
    Frédéric Encel : Non, un gouvernement conduit par lui verra bientôt le jour, et ce sans le moindre doute. Depuis 1949, les différents Premiers ministres israéliens ont utilisé l’intégralité du temps qui leur est imparti pour former leur cabinet. Benjamin Netanyahou n’est pas confronté à une crise politique, mais plutôt à un problème d’ordre arithmétique qu’il doit résoudre en favorisant telle ou telle force politique pour créer sa coalition. C’est le système électoral qui provoque l’émiettement de la Knesset qui veut cela. Or, la marge de manœuvre de Netanyahou est bien moins étroite qu’au terme des législatives de 2009, où il n’avait la possibilité que de s’allier à des partis ultra-orthodoxes et d’extrême droite.
    Cette année, plusieurs combinaisons possibles s’offrent à lui. Et il semble que l’une d’entres elles, qui regrouperait des forces de droite, du centre et du courant nationaliste, est sur le point d’être scellée. Elle réunirait le parti centriste et laïc de Yesh Atid de Yaïr Lapid et le parti nationaliste religieux de Naftali Bennett. À ces derniers s’ajoutent les six députés du parti centriste HaTnouah de Tzipi Livni, qui a déjà donné son accord pour entrer au gouvernement. Quelques autres députés pourront venir s’ajouter à la liste. Ce qui veut dire que pour la première fois depuis une vingtaine d’années, le parti ultra-orthodoxe Shass ne fera pas partie du cabinet.
     
    Le résultat des élections a offert à Yaïr Lapid et Naftali Bennett le rôle de faiseurs de rois de l’arène politique israélienne. Ont-ils intérêt à rejoindre la coalition de Benjamin Netanyahou ?
     
    F.E. : Le résultat obtenu par le centriste Yaïr Lapid l’a rendu incontournable. Il est clairement l’homme fort et son parti sera sans doute, avec le Likoud, le principal pilier de la coalition gouvernementale. Les lois constitutionnelles israéliennes prévoient que si le Premier ministre désigné ne parvient pas à composer son gouvernement, celui qui est arrivé deuxième aux élections, Yaïr Lapid donc, devra à son tour essayer de créer une coalition. Toutefois, ce dernier n’a aucun intérêt à voir échouer Benjamin Netanyahou. Car il n’ignore pas que la classe politique n’est pas prête à lui offrir le poste de Premier ministre. Son intérêt, ainsi que celui de Naftali Bennett, est d’entrer au gouvernement pour capitaliser sur leur popularité actuelle et confirmer leurs aptitudes politiques, car s’ils déçoivent, ils risquent de ne plus jamais rééditer leurs exploits électoraux. Ils disparaîtront de la scène politique, comme ce fût souvent le cas pour les partis centristes. L’histoire israélienne est riche de ce genre de parti qui n’effectue qu’une seule mandature avant de s’effondrer, car les électeurs déçus retournent rapidement au bercail en revotant pour les partis historiques traditionnels. 
     
    Si une telle coalition voit le jour, quelles seraient les conséquences sur le dossier palestinien et sur la question du nucléaire iranien ?
     
    F.E. : Sur le dossier iranien il ne faut s’attendre à aucun changement. Il s’agit d’une question vitale aux yeux de Benjamin Netanyahou, uniquement évoquée au sein du cabinet de sécurité israélien qui regroupe les principaux ministres et les chefs de l’armée et des services de renseignements. En revanche, sur le processus de paix israélo-palestinien, des propositions pourraient être faites pour le raviver. Même si rien ne garantit que le président Mahmoud Abbas les acceptera. La présence de Tzipi Livni, qui a fait campagne sur la relance d'un accord de paix avec les Palestiniens, indique une volonté en ce sens.
     

     


    votre commentaire
  • Accueil > TopNews > Israël: Netanyahu obtient deux semaines de plus pour former un gouvernement

    Israël: Netanyahu obtient deux semaines de plus pour former un gouvernement

    Créé le 02-03-2013 à 19h52 - Mis à jour à 22h16   lien

    Le président israélien Shimon Peres a accordé au Premier ministre Benjamin Netanyahu une prolongation de deux semaines du délai initial pour former une nouvelle coalition gouvernementale, qui est arrivé à échéance samedi.
(c) Afp

    Le président israélien Shimon Peres a accordé au Premier ministre Benjamin Netanyahu une prolongation de deux semaines du délai initial pour former une nouvelle coalition gouvernementale, qui est arrivé à échéance samedi. (c) Afp

    JERUSALEM (AFP) - Le président israélien Shimon Peres a accordé au Premier ministre Benjamin Netanyahu deux semaines supplémentaires pour former une nouvelle coalition gouvernementale, le délai initial étant arrivé à échéance samedi.

    "Je vous accorde deux semaines supplémentaires, conformément à la loi, pour achever la tâche de former un gouvernement", a déclaré M. Peres en recevant le Premier ministre dans la résidence présidentielle à Jérusalem samedi soir, lors d'une brève déclaration télévisée.

    Officiellement chargé le 2 février par le président Peres de former le nouveau gouvernement à la suite des élections du 22 janvier, où sa liste a remporté une victoire étriquée, M. Netanyahu disposait pour ce faire d'un délai de 28 jours dont il pouvait demander la prolongation de deux semaines. Il est d'usage de réclamer ces 14 jours supplémentaires pour parachever les tractations gouvernementales.

    Lors des précédentes élections, en 2009, ce n'est qu'au cinquième jour du délai supplémentaire légal que M. Netanyahu s'était déclaré prêt à présenter un gouvernement pour obtenir l'investiture du Parlement.

    En cas d'échec de M. Netanyahu dans le temps imparti, le président doit alors se tourner vers un autre député, qui dispose du même délai pour tenter de former une coalition.

    La liste commune du Likoud (droite) du Premier ministre et du parti ultranationaliste Israël Beiteinou est arrivée en tête le 22 janvier avec 31 élus sur 120 à la Knesset (Parlement), un score décevant pour M. Netanyahu qui tablait sur au moins une quarantaine de sièges.

    Après une interruption de deux semaines, le Likoud a repris jeudi ses négociations avec le nouveau parti centriste Yesh Atid, arrivé à la surprise générale en deuxième place avec 19 sièges, et devenu partenaire incontournable de toute coalition.

    Les commentateurs estiment que M. Netanyahu penche désormais pour une coalition avec Yesh Atid et le parti nationaliste religieux Foyer juif (12 sièges), proche des colons, au détriment de ses alliés traditionnels ultra-orthodoxes qui pourraient se retrouver dans l'opposition.

    Le Premier ministre a néanmoins reproché aux deux premiers partis --sans les nommer-- d'avoir fait capoter jusqu'à présent les négociations en "boycottant" les ultra-orthodoxes à cause de la question très sensible du service militaire qu'ils veulent imposer aux jeunes "haredim" ("craignant-Dieu"), qui en sont dans leur grande majorité exemptés.

    Les partis ultra-orthodoxes sont hostiles à la conscription obligatoire pour tous.

    Selon les médias, les chefs de Yesh Atid, l'ex-journaliste vedette de télévision Yaïr Lapid, et du Foyer juif, Naftali Bennett, se sont coalisés pour obtenir le maximum de concessions en échange de leur ralliement.

    Le très laïc Yesh Atid a fait campagne au nom des classes moyennes sur le "partage du fardeau social" en axant son programme sur un service militaire pour tous, l'éducation et la réduction des loyers et du coût de la vie.

    M. Netanayhu n'a réussi pour le moment qu'à signer un pacte de gouvernement avec l'ex-ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni, qui sera chargée du portefeuille de la Justice mais aussi des négociations de paix avec les Palestiniens.


    votre commentaire
  • Dernière modification : 25/02/2013      lien

    Israël craint une nouvelle Intifada après l'enterrement d'un détenu palestinien

    © capture d'écran     

    L'enterrement d'Arafat Jaradat, le détenu palestinien décédé samedi dans les geôles israéliennes, s'est déroulé sous hautes tensions lundi matin, en Cisjordanie. Sa mort fait craindre aux autorités de l'État hébreu un regain de violence.

    Par Ludovic de Foucaud (vidéo)  lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    Arafat Jaradat, le détenu palestinien de 30 ans décédé samedi 23 février dans les geôles israéliennes, a été enterré lundi matin dans un climat tendu. Des milliers de personnes, brandissant pour beaucoup les drapeaux jaunes du Fatah et des drapeaux palestiniens, se sont rassemblées pour lui rendre un dernier hommage, tandis que des Palestiniens armés et cagoulés surveillaient les événements depuis les toits des alentours.

    Pleurant la mort de leur "héros, martyr de la liberté", les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, faction armée du Fatah, ont promis de venger la mort de Jaradat. "Ce crime horrible ne restera pas impuni et nous promettons à l'occupant sioniste de répondre", a indiqué le groupuscule dans un communiqué distribué lors des funérailles.
     
    L'annonce du décès d'Arafat Jaradat a mis le feu aux poudres. Arrêté le 18 février près de la colonie de Kiryat Arba pour avoir jeté des pierres contre des soldats et des civils israéliens, le jeune homme est mort en prison avant d’être jugé. Depuis, les autorités israéliennes et les Palestiniens opposent deux versions des faits. Les premières affirment qu'Arafat Jaradat est décédé "d’un malaise" lors d’un repas ; les seconds accusent, eux, Israël de l’avoir torturé à mort.
     
    Dimanche soir, le ministre palestinien des Prisonniers, Issa Qaraqaë, affirmait que l’autopsie du défunt avait montré "des fractures sur tout le corps et sur le crâne" de la victime, preuve, selon lui, d’un assassinat fomenté par Israël. Il demande une enquête indépendante, de même que l’ONG israélienne Betselem.
     
    Regain de violence
     
    Dimanche, des manifestations en solidarité avec les quelque 4 700 Palestiniens emprisonnés par Israël, dont 11 sont en grève de la faim, ont dégénéré en Cisjordanie. De jeunes Palestiniens armés de pierres ont affronté des soldats israéliens qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. Lundi,  des jeunes palestiniens affrontaient les forces de défense israélienne pour le troisième jour consécutif, à Hebron.
     
    Face aux affrontements, "Israël a transmis une demande sans équivoque à l'Autorité palestinienne de calmer le territoire" de Cisjordanie occupée, a annoncé, dimanche soir, le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahou, dans un communiqué. Lundi, ce dernier a mené des consultations sur la sécurité en Cisjordanie.
                 
    Mais pour le président palestinien, Mahmoud Abbas, ces appels au calme ne sont qu’une tentative délibérée  de "créer le chaos" dans les Territoires. "Les Israéliens veulent le chaos, nous le savons, mais nous ne les laisserons pas faire", a déclaré le numéro palestinien lors d'un discours à Ramallah.
                 
    "Nous voulons la paix et la liberté pour nos prisonniers et nous ne nous laisserons pas entraîner dans leurs manœuvres [des Israéliens, NDLR] malgré leurs tentatives", a ajouté le président Abbas.
                 
    Une nouvelle "guerre des pierres" ?
     
    De nombreux commentateurs en Israël estiment que la situation pourrait dégénérer en troisième Intifada et que la tension actuelle n’est, par ailleurs, pas étrangère à la visite du président américain, Barack Obama, programmée pour le 20 mars prochain.
     
    "Les deux premières Intifadas [...] ont été provoquées par un nombre élevé de morts, a déclaré le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Avi Dichter, lundi au micro de Radio Israël. Les décès sont presque une recette bien établie pour accentuer l'escalade."

    Les incidents se multiplient en effet dans la région depuis la fin de l’opération "Pilier de défense" lancée par Israël en novembre 2012, contre le Hamas à Gaza. Depuis, l’armée israélienne craint de voir se déclencher une nouvelle "guerre des pierres", accusant l’Autorité palestinienne de fomenter les troubles.

    La première Intifada avait débuté en décembre 1987 et s’était achevée par les accords d’Oslo en 1993, signés entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. La seconde avait commencé en septembre 2000, lorsque Ariel Sharon, alors Premier ministre israélien, avait visité l’Esplanade des Mosquées, un lieu emblématique de Jérusalem. Depuis cette date, le cycle de violence ne s’est jamais vraiment apaisé. Plus de 4 500 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes et un millier d'Israéliens ont péri dont la moitié dans des attentats-suicides visant principalement les civils.

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique