• Sur une demande palestinienne qui ne sert pas la cause de la paix

    Le Point - Publié le 29/09/2011 à 00:00 - Modifié le 29/09/2011 à 18:23

    Je suis partisan depuis plus de quarante ans de l'avènement d'un État palestinien viable, et de la solution "deux peuples, deux États".

    Je n'ai cessé, toute ma vie, ne serait-ce qu'en parrainant le plan israélo-palestinien de Genève et en accueillant à Paris, en 2003, Yossi Beilin et Yasser Abed Rabbo, ses principaux auteurs, de dire et répéter que c'est l'unique solution conforme à la morale non moins qu'à la cause de la paix.

    Aujourd'hui, pourtant, je suis hostile à l'étrange demande de reconnaissance unilatérale qui doit être discutée ces jours prochains par le Conseil de sécurité des Nations unies à New York - et je me dois de dire pourquoi.

    Cette demande repose, d'abord, sur une prémisse fausse qui est celle d'une prétendue "intransigeance" israélienne ne laissant d'autre recours à la partie adverse que celui de ce coup de force.

    Je ne parle même pas de l'opinion publique d'Israël dont un sondage de l'Institut Truman pour la paix, à l'Université hébraïque de Jérusalem, vient encore de rappeler qu'elle est massivement acquise (70 %) à l'idée du partage de la terre.

    Je parle du gouvernement israélien lui-même et du chemin parcouru depuis le temps où son chef croyait encore aux dangereuses chimères du Grand Israël. Reste aujourd'hui, bien sûr, la question des "implantations" en Cisjordanie. Mais le désaccord, sur cette affaire, oppose ceux qui, derrière Mahmoud Abbas, exigent qu'elles soient gelées avant que l'on revienne à la table des négociations et ceux qui, avec Netanyahou, refusent que l'on pose en préalable ce qui devra être l'un des objets de la négociation - il ne porte ni sur la question elle-même, ni sur la nécessité de parvenir à un accord. Chacun, moi le premier, a son avis sur le sujet. Mais présenter ce différend comme un refus de négocier est une contre-vérité.

    Cette demande repose, ensuite, sur une idée reçue qui est celle d'un Mahmoud Abbas miraculeusement et intégralement converti à la cause de la paix. Loin de moi l'idée de nier le chemin qu'il a fait, lui aussi, depuis le temps où il commettait une "thèse", à forts relents négationnistes, sur la "collusion entre sionisme et nazisme". Mais j'ai lu son discours à New York. Et, si j'y trouve de vrais accents de sincérité, si je suis ému, comme chacun, par l'évocation du trop long calvaire palestinien, si je devine même, entre les lignes, comment l'homme qui l'a prononcé pourrait en effet devenir, pour peu qu'il le veuille et qu'on l'y encourage, un Sadate palestinien, un Gorbatchev, je ne peux m'empêcher d'y entendre, aussi, des signaux plus inquiétants. Cet hommage appuyé à Arafat, par exemple... L'évocation, à cette occasion, et dans cette enceinte, du "rameau d'olivier" que vint y brandir celui qui, ensuite, une fois au moins, à Camp David, en 2000, refusa la paix concrète, à portée de main, qui lui était offerte... Et puis l'assourdissant silence sur l'accord qu'il a conclu, lui, Abbas, il y a cinq mois, avec un Hamas dont la seule charte suffirait, hélas, à lui fermer les portes d'une ONU censée n'accepter que des "États pacifiques" et refusant le terrorisme. C'est avec cet homme, bien sûr, qu'Israël doit faire la paix. Mais pas là. Pas comme ça. Pas sur ce coup de bluff, ces silences, ces demi-vérités.

    Et puis cette demande suppose enfin, que dis-je ? elle exige que soit tranché d'un coup de paraphe magique le noeud d'intérêts antagonistes, d'apories diplomatiques, de contradictions géopolitiques, le plus inextricable de la planète - est-ce bien sérieux ? Cela fait quarante ans que l'on discute, souvent de mauvaise foi, mais pas toujours, de la question des frontières justes entre les deux peuples et de leur capitale. Quarante ans que l'on débat, entre gens qui jouent leur vie et leur destin, de la moins mauvaise manière d'assurer la sécurité d'Israël dans une région qui ne lui a jamais reconnu, à ce jour, sa pleine légitimité.

    Cela fait soixante-trois ans que le monde se demande comment prendre en compte le tort fait aux réfugiés de 1948 sans, pour autant, compromettre le caractère juif de l'État d'Israël. Et l'on prétendrait régler tout cela, arbitrer ces presque insolubles dilemmes, emballer ce paquet de complexités où tout est dans les détails, par un geste spectaculaire, expéditif, sur fond d'emballement rhétorique et lyrique ? Allons ! Quelle légèreté ! Et quel mauvais théâtre !

    Qu'il faille aider les protagonistes de cet interminable drame à se hisser au-dessus d'eux-mêmes et à aller au bout de la démarche qu'ils n'ont fait, ces dernières années, qu'esquisser, c'est sûr.

    Que la communauté internationale doive les amener à s'entendre ou, comme dit Amos Oz, mais cela revient au même, à divorcer, c'est l'évidence et c'est d'ailleurs tout le sens de la récente proposition française et des contraintes de calendrier qu'elle impose.

    Mais rien ne pourra leur éviter le douloureux et coûteux face-à-face sans lequel il n'y a jamais, nulle part, de vraie reconnaissance ; rien ni personne ne pourra leur faire faire l'économie de ce mouvement apparemment simple mais qui sera, pour tous deux, le plus long des voyages : le premier pas vers l'autre, la main tendue, la négociation directe.


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  • Le Conseil de sécurité entame l'examen du dossier palestinien

    publié le 26/09/2011 à 23:47, mis à jour le 27/09/2011 à 07:36

    Le Conseil de sécurité entame l'examen du dossier palestinien

     

    Le Conseil de sécurité de l'Onu a commencé lundi à examiner la demande palestinienne de reconnaissance d'un Etat, qui devrait selon toute vraisemblance échouer.

    Cette discussion préliminaire a marqué le début d'un processus qui devrait durer au moins plusieurs semaines. Les membres du Conseil de sécurité se sont séparés au bout d'une heure de discussions.

    Le représentant du Liban à l'Onu Naouaf Salam, président du Conseil de sécurité ce mois-ci, a déclaré que cette instance se réunirait en séance officielle mercredi pour transmettre le dossier de la demande palestinienne à son comité des adhésions.

    "Le processus est lancé, et nous espérons que le Conseil de sécurité assumera ses responsabilités et examinera positivement cette demande", a déclaré à la presse le représentant palestinien à l'Onu, Riyad Mansour.

    "C'est un processus au cours duquel un certain nombre de pays vont exercer d'énormes pressions sur les membres du Conseil de sécurité, mais nous pensons avoir de nombreux amis au sein du Conseil", a-t-il ajouté.

    Les Etats-Unis ont dit qu'ils opposeraient leur veto mais les Palestiniens espèrent obtenir neuf voix sur les 15 membres du Conseil de sécurité - le nombre minimum pour l'adoption d'une résolution -, ce qui constituerait une victoire morale.

    S'ils ne les obtiennent pas, les Américains n'auraient pas besoin d'opposer leur veto. Un veto mettrait la diplomatie américaine dans l'embarras et pourrait déclencher des troubles antiaméricains dans le monde arabe.

    Seuls six pays membres semblent certains de voter en faveur d'un Etat palestinien. Les quatre pays de l'Union européenne devraient s'abstenir ou voter contre et la Bosnie, la Colombie, le Gabon et le Nigeria n'ont pas encore annoncé leur décision et sont courtisés par les deux parties.

    La semaine dernière, le "Quartet" des médiateurs pour le Proche-Orient a proposé aux Israéliens et Palestiniens un cadre de reprise des négociations dans l'espoir de renouer un contact direct et faire oublier la demande de reconnaissance présentée vendredi dernier par le président palestinien, Mahmoud Abbas.

    Les dernières négociations ont été interrompues il y a près d'un an, après la reprise de la colonisation israélienne en Cisjordanie.

    Les Palestiniens ont déjà dit qu'ils n'accepteraient pas l'offre de dialogue du "Quartet" si Israël ne mettait pas un terme à sa politique de colonisation.

    Patrick Worsnip, Clément Guillou et Eric Faye pour le service français

    Par Reuters


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  • Le Point.fr - Publié le 23/09/2011 à 12:48 - Modifié le 23/09/2011 à 13:15

     

    La colère des colonies israéliennes de Cisjordanie

     

    Les implantations juives attendent la décision de l'ONU sur la reconnaissance de l'État palestinien.

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    Dans les colonies israéliennes de Cisjordanie, l'unanimité est quasiment obtenue : les pays qui, à l'ONU, vont voter la reconnaissance formelle de l'État palestinien commettent une "grave erreur". Certains ajoutent : "C'est tout simplement une récompense au terrorisme." D'autres, comme le dirigeant du mouvement des implantations Naftali Bennett, accusent les médias étrangers de privilégier la "narration palestinienne". En d'autres termes d'être pro-arabes et anti-israéliens. Mais de là à répondre aux appels à manifester lancés par les colons les plus radicaux, il n'y a qu'un pas que, pour l'instant, la plupart d'entre eux n'ont pas franchi.

    Pour preuve, les trois marches de protestation organisées mercredi dernier près de Hébron, devant Beit-el, colonie au nord de Ramallah, et dans l'enclave d'Itamar, non loin de Naplouse. Elles n'ont rassemblé que quelques centaines de manifestants et n'ont donné lieu à aucune violence. Une exception : près de Naplouse, où 200 militants venus de la colonie d'Itamar ont d'abord défilé en agitant des drapeaux israéliens et en scandant des slogans en hébreu, "pour leur montrer que c'est (eux) les vrais propriétaires de la terre d'Israël", puis ont fini par s'en prendre, à coups de pierre ou de barre de fer, aux habitants d'un village palestinien voisin. Postés en alerte non loin de là, des soldats israéliens sont intervenus et les choses sont rentrées dans l'ordre. Quelques Palestiniens ont été blessés.

    Organisation terroriste

    À ce stade, le calme règne donc du côté des implantations juives. Mais jusqu'à quand ? C'est la grande question qui préoccupe tous les responsables de la sécurité israélienne. En effet, depuis plusieurs semaines, des militants juifs extrémistes ont mis en application la théorie du "Tag Mehir" ("le prix à payer" en français). Cela signifie qu'à chaque décision gouvernementale considérée comme hostile aux implantations, par exemple l'ordre d'évacuer des "avant-postes", officiellement non autorisés par le gouvernement, des ultras exercent des représailles contre des mosquées ou des champs d'oliviers appartenant à des Palestiniens.

    Ces derniers temps, ils ont même commencé à s'en prendre à des installations militaires israéliennes. Il y a une quinzaine de jours, une base de Tsahal située non loin de Naplouse a été entièrement brûlée. Ils font aussi campagne contre des militaires de haut rang. Comme le commandant de la division déployée en Cisjordanie, le général Noam Tivon. Un petit groupe de jeunes est venu manifester sous ses fenêtres en brandissant des pancartes sur lesquelles était inscrit "Tivon, t'es un sous-homme". Très inquiet, un haut responsable du Shin Beth, la sécurité intérieure, n'hésite pas à affirmer : " Certes, il s'agit d'une minorité, mais qui agit, à tout point de vue, comme une organisation terroriste."

    Alors, l'étincelle qui mettra le feu aux poudres viendra-t-elle de là ? Ou bien le dérapage aura-t-il lieu lors d'une manifestation palestinienne réprimée par l'armée israélienne ? Voire à la suite d'un attentat du Hamas ?

    Tout est possible, même si, pour l'instant, Israéliens comme Palestiniens ne semblent pas vouloir le retour de la violence.


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  • PALESTINE :  Procédures et enjeux du vote aux Nations unies

    22.09.2011 | Courrier international

      Nations unies : La question de la Palestine 

     Nations unies : La question de la Palestine

    Le 23 septembre 2011, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, déposera à l’Assemblée générale des Nations unies une demande d’adhésion de la Palestine en tant qu’Etat membre. Une demande de reconnaissance au Conseil de sécurité n’a aucune chance d’aboutir, les Etats-Unis ayant déjà déclaré qu’ils y opposeraient leur veto. A défaut d’une décision positive au Conseil de sécurité, les Palestiniens peuvent s’adresser à l’Assemblée générale (AG) pour changer leur statut actuel d’“entité avec statut d’observateur” en celui d’“Etat observateur”. Ils peuvent compter sur une confortable majorité en faveur de leur cause, entre 120 et 150 Etats sur les 193 que comptent les Nations unies.

    Le statut d’Etat observateur permet l’adhésion à part entière à toutes les instances des Nations unies, comme l’Unesco et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), où les Palestiniens ne siègent aujourd’hui qu’en tant qu’observateurs, et ouvrirait la possibilité de se pourvoir devant la Cour pénale internationale (CPI). En revanche, le statut d’Etat observateur n’a pas d’incidence sur les frontières, lesquelles ne pourront être arrêtées que par un accord entre Israéliens et Palestiniens.



    Le veto US
    Ce n’est pas la première fois cette année que le gouvernement américain se trouve dans une impasse sur la question israélo-palestinienne au Conseil de sécurité des Nations unies, souligne le magazine The Atlantic. “En février dernier déjà, les Etats-Unis ont été le seul pays à opposer leur veto à la résolution demandant l’arrêt de l’implantation de colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens”, rappelle le journal. Et ce, même si Obama lui-même avait préalablement demandé le gel des colonies israéliennes. Aujourd’hui, cependant, “les enjeux sont bien plus importants”, souligne le magazine.

    Si les Etats-Unis décidaient d’opposer leur veto à la demande de Mahmoud Abbas de reconnaissance de l’Etat palestinien, “ils pourraient faire face à un sévère retour de bâton à un moment où le monde arabe est en pleine ébullition et les manifestations antiaméricaines pourraient se multiplier.” Pour le Los Angeles Times, en revanche, ce veto pourrait tout de même avoir un bon côté : celui de rabibocher Obama avec la communauté juive américaine. Il donnerait au locataire de la Maison-Blanche “la possibilité de souligner sa solidarité avec Israël à un moment de désaffection des électeurs juifs”, comme l’a notamment montré l’élection partielle dans la 9e circonscription de New York, le 13 septembre dernier : un républicain l’a emporté dans un bastion démocrate où vit une forte communauté juive. De plus, cela permettrait à Obama de mettre un terme aux attaques des candidats républicains qui l’accusent de ne pas soutenir Israël.

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  • Le scrutin à l'ONU sonne le glas des espoirs palestiniens

    Point de vue | LEMONDE | 20.09.11 | 14h35

    par Julien Salingue, enseignant et doctorant en science politique, spécialiste de la question palestinienne

     

    L'échéance de l'Assemblée générale des Nations unies approche, avec son cortège d'interrogations : la direction palestinienne ira-t-elle au bout de sa démarche ? Les rapports de forces seront-ils modifiés ? Plutôt que de prétendre répondre à ces questions, je souhaite souligner ici un paradoxe : la démarche de la direction palestinienne, qui consiste à faire reconnaître "l'Etat de Palestine" par les Etats membres de l'ONU, participe en réalité de la disparition du projet d'établissement d'un Etat palestinien au côté d'Israël.

    Depuis une trentaine d'années, la direction "historique" du mouvement national palestinien a fait le choix d'une solution biétatique négociée avec Israël sous l'égide des Etats-Unis.   Cette stratégie s'est concrétisée en 1993-1994 avec les accords d'Oslo   qui, selon leurs promoteurs, ouvraient une période intérimaire au cours de laquelle des négociations devaient mener à la coexistence de deux Etats et à une "solution juste" au sujet de Jérusalem et des réfugiés. Rien de tel ne s'est produit, et les Palestiniens n'ont pu que constater le caractère virtuel du processus de paix, au regard de la poursuite de l'occupation et de la colonisation.

    Dans le même temps, l'OLP a achevé de se transformer en appareil d'Etat investissant ses forces dans la construction de l'Autorité palestinienne (AP), conçue comme une structure intérimaire vouée à disparaître lors de l'établissement de l'Etat. Le temps s'écoulant, la structure AP a trouvé sa propre raison d'être, avec le développement d'une couche sociale bénéficiant de gratifications matérielles et symboliques non pas dépendantes de la satisfaction des droits nationaux des Palestiniens mais de la survie de l'appareil d'Etat et de la poursuite des négociations.

    Or de plus en plus de voix exigent de prendre acte de l'échec du projet d'Etat palestinien au terme d'un processus négocié : disparition des bases matérielles de l'Etat en raison de la colonisation, intransigeance israélienne au sujet de Jérusalem et des réfugiés, négociations sans fin durant lesquelles Israël poursuit sa politique de fait accompli... Pour Ziyad Clot, ancien négociateur de l'OLP, le doute n'est plus permis : "Il n'y aura pas d'Etat palestinien." Cette hypothèque inquiète le "personnel politique d'Oslo", menacé par l'impasse des négociations. La démarche à l'ONU est en réalité la "dernière cartouche" de la direction palestinienne pour ressusciter le projet auquel elle est identifiée et qui lui assure sa survie économique et politique depuis plusieurs décennies.

    "Chantage aux aides"

    Saeb Erekat, négociateur palestinien, déclarait récemment : "Si les Etats-Unis opposent leur veto à l'admission de la Palestine à l'ONU, ont recours au chantage aux aides financières et laissent Israël exercer seul l'autorité, alors, à mon avis, l'Autorité palestinienne doit cesser d'exister." Un ultimatum ? Plutôt un aveu d'échec : un veto américain sera interprété par la population palestinienne comme l'échec de la stratégie suivie depuis trente ans. La direction palestinienne n'aura alors plus aucune perspective crédible, pas même la promesse d'un Etat.

    Certes, l'Assemblée générale à venir sera l'occasion de mesurer l'isolement d'Israël, qui s'est accru avec les bombardements sur Gaza en 2008-2009 et l'assaut sanglant contre la flottille en 2010. Mais elle sera aussi, paradoxalement, avec la "non-admission" programmée de l'Etat palestinien, l'acte de décès de ce dernier.

    Côté palestinien, une refondation stratégique s'ensuivra, qui ne manquera pas d'être influencée par les bouleversements régionaux : une démocratisation du monde arabe pourrait conduire à une résorption du fossé entre la solidarité populaire avec les Palestiniens et l'hostilité des dictatures à leur égard, modifiant les rapports de forces et permettant de sortir du cadre étroit des solutions envisagées depuis une trentaine d'années.


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