• 03 septembre 2011 - 18H37  

    Etat palestinien: l'UE cherche à éviter une polémique à l'ONU
     

    Les ministres européens des Affaires étrangères ont plaidé samedi lors d'une réunion à Sopot (Pologne) pour essayer de limiter les dégâts que pourrait causer une demande de reconnaissance d'un Etat palestinien lors de la prochaine assemblée générale de l'ONU

    Les ministres européens des Affaires étrangères ont plaidé samedi lors d'une réunion à Sopot (Pologne) pour essayer de limiter les dégâts que pourrait causer une demande de reconnaissance d'un Etat palestinien lors de la prochaine assemblée générale de l'ONU

    AFP -   Les ministres européens des Affaires étrangères ont plaidé samedi lors d'une réunion à Sopot (Pologne) pour essayer de limiter les dégâts que pourrait causer une demande de reconnaissance d'un Etat palestinien lors de la prochaine assemblée générale de l'ONU.

    L'objectif de l'UE est d'"éviter ce qui pourrait être un échec pour tout le monde à l'Assemblée générale", a estimé le Français Alain Juppé à l'issue des débats.

    Face à l'impasse dans laquelle se trouvent les pourparlers avec Israël, les Palestiniens réclament un Etat dans les lignes du 4 juin 1967, antérieures à la Guerre des Six jours, c'est-à-dire incluant la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est, dont ils veulent faire leur capitale.

    Mais selon M. Juppé, l'adoption par une large majorité de l'Assemblée d'une résolution reconnaissant immédiatement l'Etat palestinien serait un échec pour Israël qui "se retrouverait forcément isolé". 

     

    Ce serait aussi un "échec pour les Palestiniens", a-t-il ajouté en référence aux "menaces d'interruption de financement" qui pèsent sur eux. Israël notamment a brandi la menace de mesures de rétorsion.

    Ce serait enfin un "échec pour l'Amérique qui se trouvera isolée et (un) échec pour les Européens qui risqueraient de se diviser", a jugé le ministre français. Washington a menacé d'opposer son veto à la démarche palestinienne devant le Conseil de sécurité et les Européens ont des positions divergentes sur la question.

    Selon un diplomate européen, le ministre tchèque Karel Schwarzenberg a prévenu ses collègues à Sopot que son pays ne voterait "aucune résolution à l'ONU quelle qu'elle soit". Les Pays-Bas, mais aussi l'Allemagne, sont opposés à des manoeuvres "unilatérales", tandis que l'Espagne notamment a dit soutenir la démarche palestinienne.

    La demande, qui pourrait être déposée le 20 septembre à l'ONU, n'est pas encore formulée et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a promis samedi d'en révéler d'ici quelques jours des détails.

    D'ici là, l'UE, premier partenaire économique d'Israël et premier fournisseur d'aide aux Palestiniens, a "un rôle particulier à jouer", au lieu de "se contenter de jouer les guichets de banque", plaide Alain Juppé.

    "Notre idée, c'est de travailler à trouver les bases d'une résolution qui serait acceptable pour les différentes parties", a-t-il estimé à l'issue des débats de Sopot.

    "Il s'agit maintenant de sonder de manière intelligente et d'essayer naturellement d'influencer les différentes parties du processus de paix au Proche-Orient de manière constructive", a renchéri son homologue allemand Guido Westerwelle.

    Le ministre autrichien Michael Spindelegger a été jusqu'à proposer que l'UE puisse déposer sa propre résolution à l'Assemblée générale de l'ONU, précisant que ce n'était qu'une "option".

    "Il y a la possibilité d'exercer des pressions, d'être plus actifs en tant qu'Europe au Proche-Orient, d'être vus comme un partenaire qui peut aussi avoir des résultats", a jugé M. Spindelegger.

    Au final, il faudra voir "ce que les Palestiniens demanderont en réalité", a-t-il estimé. Au lieu de réclamer une reconnaissance par le Conseil de sécurité, ils pourraient ainsi se contenter de demander un autre statut. "Il va falloir au préalable le clarifier avec eux", a jugé M. Spindelegger.

    Parmi les options figure la "solution suisse", ont reconnu plusieurs ministres. La Confédération helvétique, avant de devenir membre à part entière, a d'abord été un Etat doté du statut d'observateur.

    Cette formule --si les Palestiniens obtenaient l'approbation des deux tiers des Etats membres de l'Assemblée générale des Nations unies-- leur permettrait en effet de devenir membre à part entière de toutes les agences de l'ONU, comme l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), l'Unesco, ou l'Unicef


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  • Gaza: Nouveau raid aérien israélien, deux tués palestiniens

    Mis à jour le 25.08.11 à 20h15

    L'aviation israélienne a lancé ce jeudi soir un nouveau raid contre la bande de Gaza, qui a fait deux tués palestiniens, ont indiqué les services d'urgences palestiniens à Gaza.

    Les deux hommes --des combattants armés selon des témoins-- circulaient à motocyclette dans le camp de Jabaliya, au nord de la ville de Gaza quand ils ont été pris pour cible par l'aviation israélienne, a-t-on précisé.

    Silence du côté des militaires

    Interrogée par l'AFP, une porte-parole militaire n'a ni confirmé ni démenti ce raid.

    Elle a cependant fait état d'une roquette tirée contre le terminal routier d'Erez, à la limite de la bande de Gaza et d'Israël, «qui a provoqué des coupures d'électricité, mais n'a pas fait de victime».

    Une autre roquette s'est abattue sur le sud d'Israël et n'a fait ni blessé ni dégâts, a de son côté indiqué la porte-parole de la police Louba Samri.

    11 morts ces dernières 24 heures

    Pas moins de onze Palestiniens ont trouvé la mort durant la flambée de violence des dernières 24 heures.

    Le Jihad islamique palestinien a affirmé jeudi qu'il stopperait ses tirs contre le territoire israélien «si Israël stoppe ses attaques»,


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  • Israël et le Hamas annoncent un cessez-le-feu à Gaza

    LEMONDE.FR avec AFP | 22.08.11 | 12h10   •  Mis à jour le 22.08.11 | 12h41

     

    Le cabinet de sécurité israélien a décidé de ne pas lancer d'opération terrestre de grande envergure dans la bande de Gaza après l'annonce d'une trêve par des mouvements palestiniens.

    Le cabinet de sécurité israélien a décidé de ne pas lancer d'opération terrestre de grande envergure dans la bande de Gaza après l'annonce d'une trêve par des mouvements palestiniens.REUTERS/IBRAHEEM ABU MUSTAFA

    Après quatre jours de tirs de roquettes et de raids aériens, Israël et le Hamas sont finalement convenus, lundi 22 août, d'un cessez-le-feu provisoire dans la bande de Gaza. Les deux parties ont "trouvé un accord pour une trêve, et la trêve a débuté", a précisé un responsable impliqué dans les négociations.

    Un responsable palestinien a précisé que le Hamas, groupe islamiste aux affaires dans la bande de Gaza, avait accepté de faire respecter le cessez-le-feu aux petits groupes d'activistes responsables de la plupart des tirs de roquettes sur Israël ces derniers jours.

    Les Comités de résistance populaire (CRP) ont ainsi annoncé un "cessez-le feu provisoire" dans un communiqué. "Nous allons arrêter provisoirement de tirer des roquettes pour le bien du peuple palestinien", a souligné le communiqué des CRP, qui ont néanmoins promis de "poursuivre la lutte". "Nous avons un compte ouvert avec l'ennemi (israélien) jusqu'à ce qu'il quitte le sol palestinien", conclut le texte.

    PAS D'OFFENSIVE TERRESTRE D'ISRAËL À GAZA

    Lundi matin, le cabinet de sécurité israélien avait décidé de ne pas lancer d'opération terrestre de grande envergure dans la bande de Gaza. Le cabinet a été convoqué "d'urgence" à 3 heures du matin (2 heures à Paris) à Jérusalem par le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, selon la radio militaire. Les responsables de l'armée ont présenté différentes options d'action dans la bande de Gaza pour mettre fin aux tirs de roquettes sur le sud d'Israël.

    A l'issue d'une heure de discussions, le cabinet a décidé de ne pas intervenir "de crainte de déclencher des manifestations de masse en Egypte susceptibles de déstabiliser le régime en place au Caire et de porter atteinte aux intérêts d'Israël à l'étranger à l'approche de la demande palestinienne d'adhésion d'un Etat palestinien à l'ONU en septembre", selon la radio. L'armée israélienne n'a mené aucun nouveau raid dans la nuit de dimanche à lundi.

    Depuis jeudi, quinze Palestiniens ont été tués et une cinquantaine blessés, selon des sources médicales, dans des raids aériens israéliens. Ces bombardements ont été menés en riposte à une triple attaque qui a fait huit morts en Israël, près de la frontière égyptienne. Les autorités israéliennes ont accusé les CRP d'être directement "impliqués dans les attaques terroristes coordonnées". La flambée de violences entre la bande de Gaza et Israël s'était intensifiée samedi soir, avec des salves de roquettes qui ont frappé plusieurs villes du sud d'Israël, faisant un mort et dix-huit blessés à Beersheva.


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  • Accord de trêve "informel" à Gaza, Israël veut calmer le jeu avec Le Caire

    - Publié le 21/08/2011 à 23:28

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    Accord de trêve "informel" à Gaza, Israël veut calmer le jeu avec Le Caire

    Sur le front diplomatique, les dirigeants israéliens, inquiets, s'efforçaient dimanche de désamorcer les tensions avec l'Egypte à la suite de la mort de cinq policiers égyptiens à la frontière lors des attaques de jeudi dans le sud d'Israël.

    Les principales factions palestiniennes à Gaza sont parvenues dimanche à un "accord informel" de trêve dans leur confrontation avec Israël, selon le Hamas, tandis que l'Etat hébreu s'efforçait d'éviter une crise diplomatique majeure avec son voisin égyptien.

    "Nous sommes parvenus à un accord informel pour instaurer une trêve dès cette nuit à condition qu'Israël de son côté cesse ses attaques", a déclaré à l'AFP un haut responsable du mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza.

    Selon lui, la trêve devrait être annoncée officiellement lundi. Mais d'ores et déjà, la police (du Hamas) a "reçu dimanche soir pour consigne de stopper les tirs" contre Israël, a souligné ce responsable qui a requis l'anonymat.

    Cette annonce survient à la suite de contacts intensifs, conduits notamment par l'intermédiaire de l'Egypte en vue de parvenir à une accalmie.

    Dans le cadre de ces contacts, le général de réserve Amir Eshel, ancien chef du département de la planification de l'armée israélienne, s'est rendu au Caire avec d'autres responsables israéliens, ont indiqué les médias locaux.

    Le responsable du Hamas a précisé que son mouvement avait réclamé au Jihad islamique de stopper ses attaques après que cette organisation radicale eut revendiqué deux nouveaux tirs de roquettes contre Israël dimanche soir.

    Deux roquettes Grad ont été tirées de Gaza contre la ville côtière d'Ashkelon (sud d'Israël), sans faire ni blessé ni dégâts, selon la police. Une roquette a été interceptée en vol par un missile du système de défense antimissile "Iron Dome" et l'autre a explosé dans une zone inhabitée.

    Près de 30 roquettes ou mortiers ont été tirés de la bande de Gaza ces dernières 24 heures contre le sud d'Israël, sans faire de victime ni de dégât majeur, selon un bilan israélien.

    Plus de 100 projectiles se sont abattus sur le territoire israélien depuis le début de ce cycle de violence jeudi dernier, mais les tirs ont baissé d'intensité dimanche après-midi.

    Quatre frappes aériennes israéliennes ont été signalées dimanche à Gaza, blessant sept personnes, dont un adolescent, selon les services d'urgence locaux. L'armée israélienne a confirmé deux raids aériens contre des "sites terroristes".

    Des roquettes en provenance de Gaza sont également tombées --semble-t-il par erreur-- tôt dimanche en Egypte, à l'ouest du terminal frontalier de Rafah, sans faire de blessé ou de dégât, a rapporté la télévision d'Etat.

    La confrontation armée entre les groupes radicaux palestiniens de Gaza et Israël s'était intensifiée samedi soir, avec des salves de roquettes qui ont frappé plusieurs villes du sud d'Israël, faisant un mort et 18 blessés à Beersheva.

    Côté palestinien, un total de 15 Gazaouis ont été tués et une cinquantaine blessés, selon des sources médicales, au cours de représailles depuis les attaques anti-israéliennes de jeudi dans la région d'Eilat (sud d'Israël), près de la frontière avec l'Egypte.

    Par ailleurs, l'armée israélienne a arrêté dimanche des dizaines de militants du Hamas dans le sud de la Cisjordanie occupée, selon des sources palestiniennes.

    La Ligue arabe a condamné les raids israéliens sur la bande de Gaza, et demandé à la communauté internationale de faire pression sur les autorités de l'occupation israélienne pour mettre immédiatement fin à cette agression".

    L'organisation panarabe a également condamné "l'agression israélienne contre les forces égyptiennes", en référence à la mort de cinq policiers égyptiens tués jeudi dans le Sinaï alors que les Israéliens pourchassaient des hommes du commando soupçonné d'avoir lancé les attaques d'Eilat.

    En Egypte, le Conseil suprême des forces armées (CSFA, au pouvoir), a affirmé son "refus de toute ingérence d'une quelconque partie dans la sécurité du Sinaï qui est une affaire purement égyptienne".

    Les dirigeants israéliens se sont efforcés de désamorcer les tensions avec Le Caire à la suite de cet incident.

    Le président Shimon Pérès a exprimé ses "regrets" pour le décès des policiers égyptiens en soulignant que le traité de paix conclu entre les deux voisins en 1979 "constitue un atout stratégique pour tout le monde".

    Le gouvernement égyptien, qui réclame des "excuses officielles", a jugé insuffisants les regrets exprimés par Israël mais s'est abstenu de mentionner le rappel de son ambassadeur à Tel-Aviv, annoncé samedi par la télévision d'Etat égyptienne.


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  • L'Égypte rappelle son ambassadeur en Israël
     
    En réaction à la mort de policiers égyptiens à la frontière avec l'État hébreu, Le Caire a décidé dans la nuit de vendredi à samedi de rappeler son ambassadeur en Israël, jusqu'à la présentation d'excuses officielles.
    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - L'Egypte a décidé dans la nuit de vendredi à samedi de rappeler son ambassadeur en Israël pour protester contre la mort de cinq de ses policiers à la frontière avec l'Etat hébreu, a annoncé la télévision égyptienne.

    "L'Egypte a décidé de rappeler son ambassadeur en Israël jusqu'à la présentation d'excuses officielles" par l'Etat hébreu, a indiqué la télévision.

    Le gouvernement égyptien avait demandé "des excuses officielles israéliennes" à l'issue d'une réunion de sa cellule de crise dans la nuit, selon l'agence égyptienne MENA.

    "L'Egypte demande des excuses officielles israéliennes", a affirmé le gouvernement dans un communiqué, a indiqué MENA.

    C'est la deuxième fois que l'Egypte, premier pays arabes à avoir conclu la paix avec Israël en 1979, rappelle son ambassadeur en Israël.

    Le Caire avait rappelé son ambassadeur en Israël en novembre 2000 pour protester contre "l'usage excessif de la force" par Israël contre les Palestiniens après le déclenchement de la deuxième Intafada.

    Cité par l'agence égyptienne, le ministre de l'Information Oussama Heykal a affirmé que cinq policiers ont été tués à "l'intérieur du territoire égyptien en raison d'un échange de tirs entre les forces israéliennes et des éléments armés à l'intérieur des territoires israéliens".

    Plusieurs centaines de personnes ont manifesté vendredi soir devant l'ambassade d'Israël au Caire en demandant l'expulsion de l'ambassadeur israélien.

    Rassemblés devant l'immeuble jouxtant celui de l'ambassade, les manifestants scandaient "Sinaï, Sinaï. A bas Israël, le peuple veut que le drapeau (israélien) soit descendu, l'ambassadeur dehors".

    Le Premier ministre égyptien Essam Charaf avait affirmé dans un message publié sur sa page officielle sur Facebook que "le sang de l'Egyptien est trop cher pour être versé sans réponse".

    "Notre glorieuse révolution a eu lieu pour que l'Egyptien puisse regagner sa dignité à l'intérieur comme à l'extérieur, et ce qui était accepté dans l'Egypte d'avant la révolution ne le sera plus dans l'Egypte d'après la révolution", a-t-il ajouté.

    L'armée, qui détient le pouvoir depuis la chute de l'ex-président Hosni Moubarak en février, a affirmé vendredi dans un communiuqé qu'elle faisait "une évaluation globale des derniers évènements qui se sont produits dans le Sinaï aux frontières est de l'Egypte, et réagira de la manière adéquate aussitôt terminée l'enquête sur ce qui s'est passé".

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