• Prêt à l'UMP: pour Chatel, Jacob a agi «en solidarité» avec le parti

    Prêt à l'UMP: pour Chatel, Jacob a agi «en solidarité» avec le parti

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    <aside>Luc Chatel, secrétaire général intérimaire de l'UMP, à Paris, le 10 juin 2014

    Luc Chatel, secrétaire général intérimaire de l'UMP, à Paris, le 10 juin 2014 ERIC FEFERBERG AFP

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    Mis à jour le 22.06.14 à 14h20

    Le secrétaire général intérimaire de l'UMP, Luc Chatel, a déclaré dimanche que Christian Jacob, avait agi «en solidarité» avec son parti en lui accordant au nom du groupe parlementaire un prêt de trois millions d'euros en 2012.

    Luc Chatel, invité du Grand rendez-vous Europe 1/Le Monde/I-Télé, était interrogé sur la révélation de ce prêt par Mediapart, confirmée par le chef de file des députés UMP, Christian Jacob.

    Ce dernier, selon M. Chatel, «n'a pas pris de décision qui soit illégale, n'a pas pris de décision en dehors de son champ de responsabilité. Il a une délégation du groupe pour cela. Il a agi en solidarité par rapport à son parti qui était exsangue», et «dans le cadre de ses responsabilités de président de groupe».

    «J'ai été informé par Christian Jacob dès que j'ai pris mes fonctions» en début de semaine, a-t-il précisé, en ajoutant qu'un «premier remboursement a été effectué».

    Globalement, l'UMP avait emprunté 55 millions en 2012 «pour faire face aux dépenses de campagne électorale» et 28 millions pour l'achat de son siège, a-t-il précisé, en rappelant que l'audit financier sur la situation actuelle du parti sera publié le 1er juillet. «Nous rencontrons les banques dans les jours qui viennent», a-t-il dit.

    Le secrétaire général intérimaire de l'UMP a accueilli plutôt favorablement les propositions de réforme des règles de financement des groupes politiques formulées par le président de l'Assemblée, Claude Bartolone (PS). «Je suis favorable à tout ce qui peut permettre plus de transparence», a-t-il dit, relevant que ces propositions «démontrent que ce qui a été fait n'était pas illégal».

    Plusieurs cadres administratifs de l'UMP ont été suspendus, a-t-il justifié, car ils avaient «reconnu qu'ils avaient été amenés à signer des factures qui ne correspondent pas des prestations réelles». Il s'est refusé en revanche à se prononcer sur qui avait donné l'ordre de signer, estimant que c'était «le travail de la justice» de répondre.

    Une éventuelle exclusion de l'UMP de Jérôme Lavrilleux, ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé, au coeur de l'affaire Bygmalion, sera examinée lors du prochain bureau politique, a-t-il confirmé.

    Jérôme Lavrilleux doit-il démissionner du Parlement européen où il vient d'être élu ? «Il est allé devant les médias pour dire qu'il avait commis un acte illégal. Il me semble que quand on est un responsable politique, on tire les conséquences de ses actes et de ses paroles», a répondu M. Chatel.

    Reconnaissant que l'affaire Bygmalion était «désespérante et désastreuse», il a estimé que «L'UMP avait 150 jours pour retrouver sa crédibilité», jusqu'au congrès qui, en novembre, doit élire un nouveau président.

     

     

     

    © 2014 AFP

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