• Projet de Loi - lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière

    Projet de Loi - lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière

    http://www.assemblee-nationale.fr/14/dossiers/lutte_fraude_fiscale.asp

    Economie : lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière

    (Les informations concernant les réunions à venir ont un caractère prévisionnel et sont susceptibles d'être modifiées)

    Travaux préparatoires

    Assemblée nationale - 1ère lecture

    Projet de loi relatif à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière, n° 1011, déposé le 24 avril 2013 (mis en ligne le 25 avril 2013 à 16 heures) et renvoyé à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de ...
    Le Gouvernement a engagé la procédure accélérée sur ce projet de loi le 24 avril 2013.
    Travaux des commissions
    - commission des lois Nomination rapporteur prévu au cours de la réunion du 15 mai 2013 à 14 heures 30 Nomination rapporteur d'application prévu au cours de la réunion du 22 mai 2013 à 10 heures

    Extrait du compte rendu du Conseil des ministres du 24/04/13

    Le Premier ministre a présenté un projet de loi relatif à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière.
    Conformément aux orientations fixées par le Président de la République, le Gouvernement propose au Parlement de renforcer l'efficacité de la lutte contre la corruption et la fraude fiscale. C'est un enjeu de souveraineté et de redressement des comptes publics.
    Le présent projet de loi comporte ainsi plusieurs dispositions majeures, qui traduisent une plus grande sévérité et une plus grande détermination dans cette action, en complément des initiatives qui sont prises ou en préparation aux niveaux national, européen et international pour renforcer l'efficacité des outils. La réunion des ministres des finances du G20 a permis à cet égard de réaliser des progrès importants.
    La réforme proposée vient compléter les dispositions déjà adoptées à l'initiative du Gouvernement dans les deux dernières lois de finances rectificatives pour 2012. Elle permet des renforcements marqués du régime répressif de la fraude fiscale, et permettra d'apporter des réponses fortes en matière de lutte contre la fraude, qui est la condition pour faire respecter l'égalité devant l'impôt.
    Le champ de compétence de la brigade nationale de répression de la délinquance fiscale est étendu au blanchiment de fraude fiscale. Cette « police fiscale » agira désormais au sein du futur Office central de lutte contre la corruption et la fraude fiscale.
    Une circonstance aggravante est instituée pour les fraudes les plus graves. Elle concernera la fraude fiscale commise en bande organisée, de même que celle reposant notamment sur le recours à des comptes bancaires ou des entités détenues à l'étranger, telles que les fiducies ou trusts. Les peines encourues sont portées à 7 ans d'emprisonnement et 2 millions d'euros d'amende. Pour traiter de ces cas, les enquêteurs pourront désormais recourir aux techniques dites « spéciales » d'enquêtes telles que la surveillance, l'infiltration ou la garde à vue de quatre jours.
    Les peines prévues pour les personnes morales sont alignées sur celles applicables aux personnes physiques. La possibilité sera ainsi ouverte de condamner les personnes morales en cas de blanchiment à la peine complémentaire de la confiscation de leur entier patrimoine.
    Enfin, diverses dispositions du projet de loi renforcent les capacités de contrôle de l'administration fiscale et, plus largement, l'ensemble des moyens de lutte contre la fraude aux finances publiques.
    A ce titre, la possibilité dont dispose l'administration fiscale d'appuyer ses redressements et poursuites sur des informations d'origine illicite, dès lors qu'elles lui parviennent par le truchement de l'autorité judiciaire ou par la voie de l'assistance administrative, sera confirmée.
    De même, le régime des saisies et confiscations d'avoirs criminels sera renforcé, de façon à garantir l'efficacité du recouvrement des sommes illégalement détenues, qui pourra notamment porter sur les contrats d'assurance-vie ou tout bien dont le condamné a la libre disposition.
    Enfin, pour garantir la vigilance en matière de probité de la vie publique et de lutte contre la corruption et les trafics d'influence, la réforme proposée ouvre aux associations de lutte contre la corruption la faculté d'exercer les droits de la partie civile auprès des juridictions compétentes.
    Ces dispositifs seront autant de points d'appui, le moment venu, pour le traitement des affaires complexes du ressort du futur parquet, à compétence nationale, chargé de la lutte contre la corruption et la fraude fiscale, dont le cadre législatif sera présenté au conseil des ministres du 7 mai. Placé sous l'autorité du procureur général de Paris, il sera compétent pour les atteintes à la probité et les délits de fraude fiscale d'une grande complexité, ainsi que le blanchiment de l'ensemble de ces infractions.


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