• Protestation des éleveurs : le gouvernement répond à l?« urgence », d?autres élus appellent à « rep

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    Protestation des éleveurs : le gouvernement répond à l’« urgence  », d’autres élus appellent à « repenser le système »

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-07-21T12:20:32+02:00" itemprop="datePublished">21.07.2015 à 12h20</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-07-21T18:11:55+02:00" itemprop="dateModified">21.07.2015 à 18h11  lien </time>

     

    Face aux blocages des éleveurs, qui protestent contre la faiblesse des prix d’achat de leur production, François Hollande a affirmé mardi 21 juillet qu’un « plan d’urgence » en leur faveur serait présenté mercredi lors du conseil des ministres. Plusieurs réunions ont été annoncées par le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll et Manuel Valls.

    La situation des éleveurs et producteurs de lait est extrêmement difficile. Un plan d’urgence sera présenté demain en Conseil des ministres.

    A l’issue de l’une de ces réunions à Matignon, le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll a annoncé mardi midi qu’il se rendrait dans l’après-midi à Caen à la rencontre des manifestants, répondant en cela à une demande pressante exprimée par les éleveurs depuis le début de leur mouvement et aux accusations d’inaction de la part de l’opposition. Arrivé peu après 16 h 30 à la préfecture du Calvados, il doit y rencontrer une délégation d’une dizaine de responsables agricoles.

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    « C’est une réaction qui est tardive », a jugé son prédécesseur au ministère de l’agriculture, Bruno Le Maire, évoquant « le mépris du gouvernement et du président de la République pour les paysans français ».

    L’ancien ministre Eric Woerth (LR) s’est montré cinglant sur Twitter :

    Alors que le président et le gouvernement annoncent des réponses à venir rapidement, tout en assurant ne pas oublier pour autant qu’il faut aussi veiller à « travailler sur le moyen et le long terme » , a expliqué M. Le Foll, d’autres élus ont évoqué, mardi matin, la nécessité de réformer le modèle agricole français.

    Selon la candidate Les Républicains (LR) pour les régionales en Aquitaine-Poitou-Charentes, Virginie Calmels, il faut « repenser le système ». Le gouvernement n’a pas « pris toute la mesure du problème », a-t-elle expliqué. Il « doit agir, et agir vite ».

    « Les charges trop élevées dans ce pays, c’est une réalité pour les agriculteurs et plus généralement pour l’économie. Ils ne réclament pas forcément davantage d’aides mais surtout d’avoir de la visibilité et des charges moins élevées. »

    « Revenir vers l’agriculture paysanne »

    Pour la coprésidente d’EELV à l’Assemblée, Barbara Pompili, aussi, « le système agricole tel qu’il est doit changer ». Elle propose cependant de prendre une direction bien différente des élus LR. « La solution [pour sortir de la crise], c’est de revenir vers l’agriculture paysanne », a-t-elle affirmé sur i-Télé.

    La porte-parole du Parti socialiste, Juliette Méadel, distingue quant à elle les « deux niveaux d’action. L’action d’urgence qui sera annoncée [mercredi] en conseil des ministres et une réflexion de plus long terme sur l’offre, qui aujourd’hui doit principalement favoriser la production française ».

    « La responsabilité [de la crise] est collective. Elle va de nous-mêmes, les consommateurs, qui avons la possibilité de consommer français, en achetant principalement de la viande labellisée viande française (…), jusqu’à la responsabilité des distributeurs et des industriels. Les distributeurs s’étaient engagés, dans un plan (…), à faire des efforts sur les prix et les revenus. Force est de constater que, pour l’instant, ils n’ont pas été au rendez-vous. »

    Lire le reportage : Sur les barrages de Caen, les éleveurs expriment leur « détresse »

    M. Le Foll a, par ailleurs, annoncé qu’il recevrait avec un jour d’avance, mardi soir, le rapport du médiateur des relations commerciales agricoles sur l’application de l’accord de revalorisation des prix du bœuf et du porc, conclu le 17 juin avec la grande distribution et les transformateurs.

    C’est sur la base de ce rapport qu’auront lieu des discussions, a-t-il expliqué, et que sera analysé « ce qui s’est passé, ce qu’il faut faire », et ce qu’il faudra « ajouter pour pouvoir atteindre l’objectif, pour tenir la ligne qui a été obtenue sur le porc et améliorer la situation des prix sur la viande bovine ».

    Lire aussi : Cinq questions sur le mouvement de protestation des éleveurs

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