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    SFR réclame par erreur 10.000 euros de hors forfait à plusieurs centaines de clients

    Créé le 24-11-2012 à 17h50 - Mis à jour à 18h40     lien

    PARIS (Sipa) -- Plusieurs centaines d'abonnés SFR ont reçu par erreur samedi des SMS les informant qu'ils avaient dépassé de plusieurs milliers d'euros leur forfait, a-t-on appris auprès d'un porte-parole de l'opérateur.

    Dans la matinée, ces abonnés ont reçu un SMS les informant qu'ils avaient dépassé leur forfait de 10.000 euros en moyenne - entre 8.000 et 15.000 euros selon les cas. Ces textos ont été envoyés "pour une raison pour l'instant inconnue" par le "service de prévention" de l'opérateur, qui avertit d'ordinaire les clients quand ils ont dépassé leur forfait, a précisé le porte-parole de SFR.

    Une enquête interne était en cours pour déterminer l'origine de ce bug. Les victimes devaient être identifiées "dans les heures qui viennent" et averties par SMS ou téléphone, tandis que celles qui se manifestent d'elles-mêmes "sont rassurées", a-t-on promis en assurant que ces clients malheureux ne seront pas facturés de la somme évoquée par texto.

    lg/mw


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  • 23/11/2012 à 22:52       
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    Le Pakistan veut freiner les appels coquins entre jeunes la nuit

    Les autorités pakistanaises ont ordonné aux opérateurs de téléphonie mobile de mettre fin à leur promotion sur les appels de fin de soirée, réputés faciliter les échanges "vulgaires" entre jeunes hommes et femmes, ont indiqué jeudi des responsables.

    Photographe : Asif Hassan :: Un homme pose avec ses téléphones portables, le 23 novembre 2012 à Karachi, dont l'un indique un appel manqué dans la soirée photo : Asif Hassan, AFP 

    "Nous avons exigé des compagnies de téléphone portable qu'elles mettent fin à leur forfait de nuit", a dit à l'AFP Malahat Rab, porte-parole de l'Autorité pakistanaise des télécommunications (PTA).

    Selon cette responsable, la nouvelle directive de l'autorité des télécoms a été prise en accord avec la volonté de parlementaires du Pakistan, pays musulman plutôt conservateur de plus de 180 millions d'habitants.

    "Nous nous opposons aux rabais sur les appels de nuit et avons recommandé à l'autorité des télécoms ou bien de limiter la période de temps (le soir, NDLR) pendant laquelle les appels sont moins onéreux ou bien de les bannir", a déclaré à l'AFP Kalsoom Perveen, directrice du comité sénatoriale à l'origine de cette recommandation. "Ces forfaits ne servent pas la jeunesse", a-t-elle ajouté.

     

    "Il ne fait aucun doute que ces forfaits à bas prix pour les appels de nuit font en fait la promotion de la vulgarité", a fait valoir Shafqat Hayayt Khan, un député d'opposition qui siège au comité parlementaire sur les technologies de l'information.

    Les entreprises pakistanaises de télécoms ont déjà contesté cette décision de l'autorité des télécoms. "Nous avons reçu la directive mardi et l'avons contestée à la cour supérieure d'Islamabad", a déclaré Aamir Pasha, porte-parole d'un des leaders nationaux de la téléphonie mobile Ufone, affirmant qu'il ne pouvait commenter davantage car "l'affaire est maintenant devant les tribunaux".

    Les autorités pakistanaises bloquent par ailleurs depuis la mi-septembre l'accès au site de partage de vidéo Youtube afin d'empêcher le visionnement du film américain à petit budget et sans grand intérêt cinématographique "L'innocence des musulmans" qui dénigre le prophète Mahomet.


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    Un journaliste chinois disparaît après avoir publié des photos d’enfants morts dans une poubelle

     
    L’histoire a fait grand bruit en Chine : cinq enfants des rues ont été retrouvés morts de froid dans une benne à ordures où ils s’étaient réfugiés. Le journaliste qui a publié les clichés a été forcé de quitter le pays. Son fils pense que les autorités ont cherché à l’éloigner.
     
    Li Yuanlong, habitant de la ville de Bijie dans la province de Guizhou (sud-ouest de la Chine), travaillait comme journaliste pour un média local. En 2006, il avait été condamné à deux ans de prison pour avoir écrit un article demandant une véritable démocratie en Chine. Il l’avait publié sur des sites internet étrangers sous le pseudonyme de "Night Wolf". Depuis sa libération, le journaliste faisait profil bas, mais c’est en apprenant que des enfants de son quartier avaient été retrouvés morts dans une benne à ordure vendredi 21 novembre qu’il a repris du service. Li Yuanlong a publié ces photos sur le forum chinois KDnet, et l’histoire a attiré l’attention des médias du monde entier.
     
    La benne à ordures dans laquelle cinq cadavres d'enfants ont été retrouvés. Photo prise par Li Yuanlong et postée sur KDnet.
     
    Les photos ont provoqué un scandale auprès des internautes qui ont critiqué le système scolaire de la province car les enfants, âgés de 9 à 13 ans, n’allaient plus à l’école depuis trois semaines. Depuis que cette affaire a éclaté, six fonctionnaires ont été licenciés - deux directeurs d’école et quatre membres du gouvernement en charge de l’éducation - dans la province. Deux autres ont été suspendus.
     
    Mercredi, un ami de Li Yuanlong s’est inquiété de ne pas avoir de ses nouvelles, il a alors supposé qu’il avait été interpellé par les autorités. Son fils, Li Muzi, qui vit aux Etats-Unis, a confirmé jeudi que son père avait été forcé de quitter la ville.
     
     
    Un terrain vague où les enfants étaient souvent vus. Photo prise par  Li Yuanlong et postée sur KDnet.
     
    Une raquette de badminton qui selon Li Yuanlong appartenait aux enfants. Photo prise par Li Yuanlong et postée sur KDnet.
    Contributeurs

    "Une personne l’a appelé pour lui ordonner de quitter la ville"

    Avant qu’il disparaisse, mon père et moi parlions souvent par webcam sur Internet. Mardi soir [mercredi matin pour lui], il m’a dit qu’il avait eu un appel. La personne au bout du fil lui a ordonné de quitter la ville. Il a ajouté qu’ils allaient l’emmener à l’aéroport, ma mère et lui, mais qu’il ne savait pas où. Puis il a dit qu’il devait partir, et il a éteint son ordinateur.
     
    Après ça, je n’ai plus entendu parler de lui jusqu’à mercredi soir. Au téléphone, il m’a dit qu’ils allaient bien, et qu’ils étaient dans une ville très éloignée de leur domicile. Il avait bon espoir d’être de retour à la maison dans quelques jours. Je sentais qu’il faisait attention à ce qu’il disait, et que la conversation était sur écoute. Il ne m’a pas dit avec qui il était. Depuis, son téléphone est éteint.

    Aujourd’hui [jeudi], un message a été posté avec son pseudonyme sur KDnet [Traduction du message en question ci-dessous : "Je n’ai pas été embarqué par les autorités, contrairement à ce que certains peuvent penser. Je dois gérer une situation d’urgence, et je n’ai pas accès à Internet pendant quelques jours. Ma femme et moi réglons le problème, je vous contacterai après tout ça. Merci de vous soucier de moi".] Mais de quelle urgence parle-t-il ? À mon avis, ou il a cherché à rassurer les gens, ou quelqu’un d’autre a écrit le message pour lui.

     
    Le message
     
    "Ils devraient punir les gens qui ne se sont pas occupés de ces enfants, pas mon père"
     
    Je suis très inquiet, cette situation est ridicule. Le gouvernement essaie d’étouffer l’affaire plutôt que de trouver des solutions à la situation des enfants des rues. Je suis sûr qu’il y a plusieurs cas d’enfants qui décèdent de cette façon, mais que ces histoires ne sont jamais révélées. Ils devraient punir les gens qui ne se sont pas occupés de ces enfants, pas mon père qui mériterait d'être récompensé pour oser dénoncer de telles situations.
     
    Je pense que certaines personnes ont eu peur que mon père continue à donner des interviews et plus de détails sur ces enfants : d’autres têtes auraient fini par tomber. Ce n’est pas la première fois qu’il est victime d’intimidations. Il y a trois ans, quand je suis parti pour mes études, les autorités lui ont dit que s’il arrêtait d’écrire, ils lui donneraient un passeport pour venir me voir aux États-Unis. Il a fait des demandes, encore et encore, on lui a toujours refusé. Mais il n’a jamais perdu espoir.

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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2012-11-22T18:01" itemprop="datePublished" pubdate=""> 22/11/2012 à 18:01   </time>
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    Le maire de Bordeaux donne aux deux rivaux jusqu'à 20 heures pour accepter sa médiation. Mais la situation est bloquée.

    Alain Juppé n'a "pas l'intention de se laisser instrumentaliser".

    Alain Juppé n'a "pas l'intention de se laisser instrumentaliser". © Nicolas Tucat / AFP

     

    Le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, a proposé jeudi la création, sous sa présidence, d'une instance collégiale chargée de réexaminer "dans un délai de 10 jours" les résultats de l'élection à la présidence de l'UMP, mais a affirmé que cette proposition ne tenait que jusqu'à 20 heures et qu'à travers elle il "n'attend" ni "ne demande" rien pour lui. "Je propose la création d'une instance collégiale composée, sous ma présidence, de représentants des deux candidats et de personnalités n'ayant pas pris parti", a indiqué M. Juppé dans son communiqué en forme d'ultimatum, ajoutant : "Ma proposition tient jusqu'à ce soir (jeudi) 20 heures. Au-delà, je n'ai pas l'intention de me laisser instrumentaliser dans les confrontations délétères."

     

    Passé l'ultimatum, "si c'est non, c'est non", a déclaré Alain Juppé à la presse à Bordeaux dans l'après-midi. Et malheureusement, "je verrai se dérouler un processus désastreux sans avoir pu l'arrêter". "Ce qui est désormais en cause, ce n'est plus la présidence de l'UMP, c'est l'existence même de l'UMP", écrit Alain Juppé dans son communiqué. "Notre mouvement est menacé d'éclatement, voire de disparition. Ce serait un séisme dans la vie démocratique de notre pays", ajoute l'ancien président de l'UMP (2002-2004).

    "Clarification nécessaire"

    M. Juppé s'est adressé le reproche de n'avoir "pas été plus volontaire" au moment de sa propre candidature à la présidence de l'UMP, "c'est fait, c'est fait, il n'y a pas de raison de regretter". Il a eu des mots durs pour les "ambitions personnelles" des rivaux pour la présidence de l'UMP. "De quoi s'agit-il ? Qui sera le mieux placé pour 2017 ? Je crains fort qu'aucun des deux ne le soit, si ça continue comme ça."

    "Ayant contribué, avec d'autres, à la création de notre grand parti de la droite et du centre dont j'ai été le premier président, je ne peux me résoudre à laisser se poursuivre ce scénario désastreux sans prendre une initiative". Il constate qu'après la contestation par le clan de François Fillon des résultats de l'élection qui ont abouti à la désignation de Jean-François Copé comme président, "il est nécessaire de clarifier la situation" et il "en appelle à nouveau au sens des responsabilités" des deux rivaux "pour qu'ils acceptent cette clarification".

    L'instance collégiale qu'il propose "s'appuierait sur les commissions statutaires compétentes et aurait pour tâche, dans un délai de 10 jours, de réexaminer l'ensemble des résultats, sur la base des conclusions de la Cocoe (Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales, NDLR), ainsi que l'ensemble des remarques et contestations émises par les deux camps devant la commission nationale des recours, pour proclamer un résultat fidèle à la décision de nos militants".

    "Pas optimiste"

    "Une méfiance s'est développée dans les deux camps qui fait qu'aujourd'hui le fonctionnement des deux instances statutaires ne suffit pas", a expliqué Alain Juppé par la suite, précisant qu'il propose pour cela "une instance extra-statutaire, s'appuyant" à la fois sur la Cocoe et la commission des recours.

    Présider cette instance signifierait seulement pour lui qu'il aurait "moins de temps que prévu jusqu'à Noël". "Moi je n'attends rien. Je n'ai pas envie d'être président de l'UMP", a réaffirmé le maire de Bordeaux, candidat à sa propre succession en 2014.

    À peine publiée, l'initiative Juppé a été saluée par François Fillon, qui avait appelé dès mercredi Alain Juppé à jouer le médiateur dans cette affaire. Jean-François Copé, pour sa part, selon son directeur de cabinet, Jérôme Lavrilleux, est "prêt à accepter le verdict qui sera prononcé par M. Alain Juppé", tout en précisant que la vérification du résultat devrait prendre en compte "les conclusions à la fois de la Cocoe mais aussi de la commission nationale des recours". Une pseudo-ouverture selon les fillonistes, qui estiment que la commission des recours est copéiste.

    Alain Juppé n'est "pas optimiste" sur sa proposition, étant donné "l'exaspération dans les deux camps". "Mais il n'est jamais trop tard", a-t-il ajouté.


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  • Créé 22-11-2012 10:10 | Mis à jour 22-11-2012 11:34
     

    Les camps Copé et Fillon continuent à affronter depuis la publication des résultats, lundi, par une commission interne à l'UMP.

    Les camps Copé et Fillon continuent à affronter depuis la publication des résultats, lundi, par une commission interne à l'UMP. Photo : AFP PHOTO JEAN PIERRE MULLLER

    La Nouvelle-Calédonie au centre de l'imbroglio à l'UMP

    La contestation des fillonnistes se concentre sur l'archipel de l'océan Pacifique, dont les suffrages n'ont pas pris en compte dans l'élection de Jean-François Copé à la tête de l'UMP.

    A l'UMP, tous les regards sont braqués sur la Nouvelle-Calédonie. Depuis qu'Eric Ciotti, directeur de campagne de François Fillon, a assuré que les votes de la collectivité d'Outre-mer n'avaient pas été pris en considération dans le décompte des suffrages, les deux camps s'affrontent.

    Faut-il ou non compter les suffrages de Nouvelle-Calédonie ? La question est lourde de conséquences. Car, sur l'île, François Fillon a largement devancé son rival, obtenant 643 voix contre 535 sur un total de 1 186 votants. La prise en compte de l'archipel changerait la donne : elle aboutirait à une victoire de l'ex-Premier ministre, en comptant aussi les petites fédérations Wallis-et-Futuna et Mayotte, avec 88 004 voix contre 87 978 pour Jean-François Copé. Alors que sans la Nouvelle-Calédonie, ce dernier conserverait la victoire.

    Le camp copéiste est ferme. Des irrégularités ont été commises sur l'archipel, donc les voix de cette fédération UMP ne peuvent pas être prises en compte, affirment des proches calédoniens du député-maire de Meaux. "En creusant l'affaire, la Cocoe s'est aperçue que le vote en Nouvelle-Calédonie n'était pas conforme aux consignes. La direction juridique de l'UMP me l'a indiqué cette nuit", a ainsi assuré un responsable du Rassemblement-UMP (R-UMP), branche du parti. Selon l'homme, le vote par correspondance a été pratiqué sur l'île, une pratique que n'autorise pas le règlement.

    "Le vote en Nouvelle-Calédonie s'était bien déroulé"

    L'incertitude demeure, d'autant que Pierre Frogier, sénateur et président du R-UMP, a assuré au même moment dans un communiqué que le vote en Nouvelle-Calédonie s'était bien déroulé. "Nous refusons d'être pris en otage pour arbitrer une querelle que nous estimons dépassée depuis la publication des résultats par la Cocoe", a asséné l'élu.Tous les résultats avaient été transmis dès dimanche matin à 7 heures, heure locale (21h samedi à Paris)", a-t-il ajouté, précisant que la fédération de Nouvelle-Calédonie avait été la première à voter samedi.

    Interrogé par Europe 1, Jean-François Copé a lui-même assuré qu'il "amènera dans les heures qui viennent les éléments qui mettront fin à toute polémique et qui montreront, preuve à l'appui, des opérations massives, délibérées, préméditées de fraudes qui ont été organisées", notamment en Nouvelle-Calédonie. L'épisode controversé a peu de chance de se résoudre rapidement.


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