• Le Point.fr - Publié le <time datetime="2012-10-27T16:45" itemprop="datePublished" pubdate=""> 27/10/2012 à 16:45</time> - Modifié le <time datetime="2012-10-27T18:34" itemprop="dateModified"> 27/10/2012 à 18:34        </time>
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    Au congrès de Toulouse, l'ex-patronne du PS a dit qu'elle serait "triste" si le gouvernement ne tenait sa promesse sur le sujet.

    "Sur le droit de vote des étrangers, je serai d'une grande tristesse si nous n'arrivons pas à l'appliquer d'ici 2014", a prévenu samedi Martine Aubry.

    "Sur le droit de vote des étrangers, je serai d'une grande tristesse si nous n'arrivons pas à l'appliquer d'ici 2014", a prévenu samedi Martine Aubry. © PHOTOPQR/LA DEPECHE DU MIDI / XAVIER DE FENOYL

    C'est une simple petite phrase lâchée au coeur de son grand discours, lors du congrès de Toulouse, samedi. L'ancienne patronne du PS fait ses adieux et envoie au passage un message en forme de piqûre de rappel au gouvernement. "Sur le droit de vote des étrangers, je serai d'une grande tristesse si nous n'arrivons pas à l'appliquer d'ici 2014, mais (...) les Français doivent savoir qu'on s'occupe de l'emploi."

    Le droit de vote des étrangers était la proposition 50 du candidat François Hollande et elle semble sérieusement compromise, alors que Jean-Marc Ayrault lui-même a estimé la semaine dernière sur France Inter qu'elle faisait "controverse" et a souligné que la majorité ne dispose pas de l'appui des trois cinquièmes du Parlement réuni en congrès, ce qui est nécessaire pour modifier la Constitution. Le Premier ministre se contente pour l'instant de dire qu'il cherche "des alliés".

    "Doutes"

    En septembre, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avait assuré que le droit de vote des étrangers aux élections locales "n'était pas une revendication forte des Français", avant de calmer le jeu. Cette proposition est de moins en moins populaire dans les sondages. La semaine dernière, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a assuré sur Radio Classique : "J'avoue avoir quelques doutes (sur l'application du droit de vote des étrangers dès 2014, NDLR), car cela signifierait que nous adoptions le texte d'ici le printemps 2013."

    À Toulouse, Benoît Hamon, ministre délégué de l'Économie solidaire et ancien chef de file de la gauche du parti, a clamé vendredi à la tribune que le droit de vote des étrangers est "non négociable". Bref, c'est flou, et quand c'est flou, comme dirait la grand-mère de Martine Aubry, "c'est qu'il y a un loup".


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  • Le Point.fr - Publié le <time datetime="2012-10-27T15:51" itemprop="datePublished" pubdate=""> 27/10/2012 à 15:51</time> - Modifié le <time datetime="2012-10-27T16:48" itemprop="dateModified"> 27/10/2012 à 16:48</time>

    Entouré par une nuée de caméras, le ministre de l'Intérieur a pris soin de ne pas en faire trop au congrès de Toulouse.

    Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, savoure sa popularité au congrès du PS à Toulouse.

    Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, savoure sa popularité au congrès du PS à Toulouse. © PHOTOPQR/LA DEPECHE DU MIDI/MICHEL VIALA

     

    Manuel Valls est aux anges. Samedi en fin de matinée, le ministre de l'Intérieur passe près d'une heure à arpenter les couloirs du congrès du PS à Toulouse entouré d'une nuée de caméras. Encadré de près par quatre gorilles, il se prête à chaque photo, prend la pose avec "Josette" et tous les autres, gourmande l'un quand l'appareil photo ne se déclenche pas, interroge, facétieux, un garçon qui se plante devant lui : "Quelle est la meilleure équipe de foot du monde ?" Bref, Valls, c'est la star de la journée, même si certains relativisent en évoquant les interventions, dans l'après-midi, de Jean-Marc Ayrault et de Martine Aubry.

    Mais Valls prend garde à ne pas donner l'impression qu'il tire la couverture à lui. À la tribune du congrès, il joue à fond la solidarité gouvernementale. "Soyons fiers, camarades, du chemin accompli", lance-t-il au micro, avant de redire qu'il est "fier d'être ministre de Jean-Marc Ayrault". Et de prévenir, à l'adresse de ceux qui voudraient se distinguer en critiquant le gouvernement : "Il n'y aura pas de réussite individuelle sans réussite collective."

    "L'énergie au service du collectif"

    Manuel Valls, qui fut le responsable de la communication du candidat Hollande, regrette le manque d'explication de l'action gouvernementale. Devant quelques journalistes, il prévient : "Il faut répliquer, expliquer, pour ne pas laisser aux autres le soin de le faire à notre place." Les attaques que le gouvernement subit sont, dit-il, liées pour partie à l'impatience : "À gauche, il y a toujours l'idée qu'il fait tout faire des le début. Or il faut du temps pour voir les résultats. Quand des milliers de jeunes seront embauchés grâce aux contrats d'avenir, quand il y aura plus de policiers et gendarmes, quand la banque publique d'investissement mettra en oeuvre ses fonds, on verra. Je pense que la sortie de la crise européenne sera une des grandes réussites du quinquennat."

    Lui, Manuel Valls, entend bien prendre toute sa part : "Je mets l'énergie qui est la mienne au service du collectif. Je suis visible dans l'opinion, j'étais candidat à la primaire, j'étais présent dans la campagne, je sais comment François Hollande fonctionne." Il lâche ça, puis il repart dans les travées du congrès reprendre la pose avec les militants qui le photographient et l'embrassent.


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  • Accueil > Le congrès du PS > Congrès du PS : le bilan pas si rose de Martine Aubry

    Congrès du PS : le bilan pas si rose de Martine Aubry

    Créé le 25-10-2012 à 17h46 - Mis à jour le 26-10-2012 à 15h22   lien

    2008-2012. Quatre années fastes pour le PS, du moins électoralement. Car le parti peine désormais à se réinventer.

    Martine Aubry passe la main à Harlem Désir après 4 ans à la tête du PS (Dupuy/Nossant/Sipa)

    Martine Aubry passe la main à Harlem Désir après 4 ans à la tête du PS (Dupuy/Nossant/Sipa)
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    D'un point de vue comptable, difficile de faire mieux que les quatre ans de Martine Aubry à la tête du PS. Désormais, les socialistes ont tout. Pas seulement les villes, les régions et la  grande majorité des départements, mais aussi l'Elysée, l'Assemblée, le Sénat... "Le grand cadavre à la renverse", comme l'avait qualifié Bernard-Henri Lévy, est devenu une machine à gagner des élections. Pour combien de temps ?

    Quatre années pour construire la victoire

    Le démarrage a pourtant été laborieux. Le Parti socialiste sort du congrès de Reims fin 2008 très affaibli. Les divisions internes et les soupçons de triche minent le début de mandat de Martine Aubry. Les élections européennes de 2009 sont d’ailleurs une claque pour le PS. Mais peu à peu, le PS commence à exister à nouveau dans le débat national. Pour Adeline Hazan, maire de Reims, "le premier succès de Martine Aubry a été de remettre le parti au travail. C’est redevenu un lieu de production de propositions."

    Lors de conventions thématiques, les socialistes commencent à plancher sur les bases de ce qui constituera le programme présidentiel du PS. Le parti opte pour la primaire ouverte, tremplin vers l'élection de 2012. Quand en 2011, le PS arrache de justesse le Sénat à une droite qui semblait installée ad vitam aeternam au Palais du Luxembourg, la roue a déjà tourné. La suite est connue. Après le naufrage de DSK, Hollande emporte la primaire et marche sur l'Elysée. Il peut compter sur un parti rassemblé… par sa rivale.

    Aubry s'oublie

    Car même si les militants la plébiscitent à chaque apparition publique, les sympathisants n'ont pas voté pour elle le moment venu. Le bilan de Martine Aubry est flatteur sur le papier, mais elle est la dernière à en recueillir les fruits. Christian Decocq, élu municipal UMP à Lille, souligne "la vacuité de ses succès politiques" : "Elle a rétabli le PS dans une unité de façade, elle n'a pas gagné aux primaires, elle n'a pas été ministre, et elle n'a même pas réussi à imposer son successeur."

    Et si en préparant le succès collectif, Martine Aubry avait oublié de se servir ? "Elle a comme fil conducteur l’intérêt général", répond son amie Adeline Hazan. "Son souci principal était moins sa victoire que le fait de bien organiser les primaires. Elle a d’ailleurs été exemplaire, le soir où François Hollande a été choisi." Une attitude désintéressée qui ne convainc pas Sébastien Huygue, député UMP du Nord : "Elle est devenue première secrétaire pour être candidate en 2012. Elle a réussi la première étape, mais pas la deuxième."

    Avant de quitter Solferino, Aubry a pu mesurer sa perte d’influence au sein même du parti. Alors qu’elle voulait propulser Jean-Christophe Cambadélis au poste de premier secrétaire, elle s’est fait imposer Harlem Désir par la coalition des quatre ministres, Le Foll, Peillon, Moscovici et Valls. Malgré tout, le courant aubryste perdure au PS. La maire de Lille et ses alliés ont obtenu 40 places au Conseil national. Par ailleurs, elle compte encore de nombreux appuis à l’assemblée, où la fibre aubryste n’est pas morte. "Nous sommes nombreux à partager les mêmes valeurs, la même conception du travail sur le fond, influencés par l’action de Martine Aubry", explique Yves Durand, l’un de ses proches dans le Nord. Pas question pour autant de jouer les trublions, les aubrystes le jurent, ils sont là pour soutenir la majorité de François Hollande.

    Un parti en chantier

    Aubry elle-même a montré l’exemple en faisant le job. Toute la campagne durant, elle a tenu la maison socialiste en ordre. Mais à la première occasion venue, elle s’est échappée, sans attendre le congrès de Toulouse. Dans cette période d’entre deux, la plupart des ténors sont d’ailleurs partis au gouvernement, et leurs troupes les ont suivis dans les cabinets. "Aujourd’hui, Solférino sonne creux", confie un élu aubryste.

    Une atmosphère étrange dans laquelle les langues se délient peu à peu. Un nouveau membre du secrétariat national égratigne le bilan de la maire de Lille : "Ce n’est pas vrai qu’elle a transformé le parti, il y a tout à faire, tout à rénover." Martine Aubry a notamment laissé en chantier des dossiers très lourds comme le non-cumul des mandats. Elle a lancé un ultimatum aux élus, mais sans succès - il est vrai que François Hollande ne l'a pas aidée face à la fronde des barons locaux. Désormais, à charge pour Harlem Désir de poursuivre le chantier en menaçant de publier les engagements écrits des candidats.

    Selon la droite, les racines des difficultés actuelles du gouvernement sont d’ailleurs à chercher à Solférino sous la gouvernance Aubry : "Le travail qu’elle aurait dû faire avant l’élection n’a pas été fait. Ils auraient dû se réarmer idéologiquement. On voit bien que ce n’est pas le cas, c’est pour ça que l’exécutif patine", attaque bille en tête Sébastien Huygue.

    Des coups de griffe que ses proches feignent de pas voir. Yves Durand l’assure : "Grâce à elle, le congrès va être sur le fond. Il n’y aura pas de bataille de courants." 2008 est loin. Cette fois-ci les aubrystes ne mèneront pas la charge. C’est aussi ça, la rénovation.


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  • POLITIQUE ET SOCIETE

    Ségolène Royal invite François Hollande à «clarifier» et «accélérer» son action

    Par Elsa Freyssenet | 26/10 | 19:02
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    La présidente de Poitou-Charentes a fait son retour au PS ce vendredi. En ouverture du congrès de Toulouse, elle a invité l'Europe à «passer aux actes» dans la lutte contre la spéculation. Elle a aussi et surtout incité le chef de l'Etat à changer de tempo afin de redonner «une espérance» aux Français.

    AFP
    AFP

    Ségolène Royal n'est pas venue au congrès du PS pour rien : elle avait un message à faire passer à François Hollande. Il tient en quelques mots : « clarifier», « accélérer », redonner de « l'espérance ». L'ex-candidate à la présidentielle de 2007 n'avait pas participé à une réunion socialiste depuis sa défaite aux législatives de juin. Elle a fait son retour au sein du PS vendredi, mais elle n'a passé que quelques heures à Toulouse, choisissant d'intervenir dans une table ronde sur l'Europe, au côté d'invités étrangers. L'occasion de développer sa vision des défis qui se présentent à l'Union.

    Si elle a plusieurs fois cité les noms de François Hollande et Jean-Marc Ayrault, adhérant à leur volonté de réorientation de l'Europe, Ségolène Royal les a aussi incité à tenir les promesses de campagne sur l'un de ces sujets de prédilection : la lutte contre la spéculation bancaire. « Il est temps de passer aux actes », a-t-elle lancé avant d'insister : « des propositions très concrètes ont été faites pendant la campagne présidentielle ». «Oui, nous avons promis de rendre public le nom des banques et des fonds de pensions qui ont spéculé sur la dette grecque et sur les assurance de la dette grecque, eh bien faisons-le ! Oui, nous avons promis d'interdire les ventes à terme de titres que les banques ne possèdent pas, eh bien faisons-le ! » Et de plaider pour l'interdiction des « bonus individuels » et des paradis fiscaux . « La finance doit redevenir ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : une industrie des services financiers, au service de l'économie réelle, elle-même au service de l'emploi et du bien-être », a-t-elle déclarée.

    La présidente de la région Poitou-Charentes a réservé ses commentaires sur la situation en France à la presse. Et elle avait décidée de se situer sur le seul terrain du contenu des politiques. Les couacs gouvernementaux ? Un « rodage ». Le rôle qu'elle aimerait jouer à l'avenir ? Celle qui a confié à l'hebdomadaire « le Point » vouloir faire partie du « dispositif global » du chef de l'Etat n'a pas réitéré ses propos à Toulouse : « Ne personnalisons pas les choses ». Ce qu'elle voulait, c'était parler de « l'avenir de la France ». « Il faut entendre ce qu'attendent les Français, c'est palpable », a-t-elle souligné en direction du gouvernement. Avant de glisser quand même : « Si je peux aider à cette vigilance... »

    Pour Ségolène Royal, « les Français sont prêts aux sacrifices mais ils veulent avoir la garantie que ces sacrifices déboucheront sur un mieux être ». Dans le débat sur la compétitivité, elle est d'accord pour accorder davantage d' « agilité » (flexibilité) aux entreprises, assortie de garanties pour les salariés, mais la succession actuelle de plans sociaux est « inacceptable ». C'est pourquoi, elle a conseillé au chef de l'Etat de « clarifier les enjeux » de la crise actuelle « pour les Français », d' »accélérer les réformes de structures » et de « mobiliser la force créatrice des Français pour redonner une espérance commune ». « On est la France quand même ! » s'est-elle exclamée, renouant avec ses accents cocardiers de sa campagne de 2007.


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    Accueil > Le congrès du PS > Congrès du PS : le fantôme de Ségolène

    Congrès du PS : le fantôme de Ségolène

    Créé le 26-10-2012 à 19h09 - Mis à jour à 19h23  lien

    Pour la première fois depuis sa défaite législative, Ségolène Royal a retrouvé, à Toulouse, ses "amis" du PS. Elle est apparue transparente. 

     

    Ségolène Royal, lors de son passage au Congrès du Ps à Toulouse, vendredi 26 octobre. (CHAMUSSY/LANCELOT/SIPA)

    Ségolène Royal, lors de son passage au Congrès du Ps à Toulouse, vendredi 26 octobre. (CHAMUSSY/LANCELOT/SIPA)
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    Ségolène Royal ne veut plus entendre parler d’elle-même. De passage à Toulouse, au congrès du Parti socialiste vendredi 26 octobre, elle a refusé d’évoquer le phénomène qui passionne la horde médiatique : "mon cas personnel n’est pas un sujet", a déclaré l’ex-star dans un inquiétant effort de modestie. Les journalistes ont été sincèrement déçus. Pourtant le décasyllabe ségolénien en dit long sur les douleurs muettes de la candidate de 2007 tombée de son piédestal à La Rochelle.

    Ce silence sur soi-même est un cri. Un appel. Ségolène ne s’appartient plus. Elle est devenue "un cas". Elle n’est plus "un sujet". Fichtre ! La présidente de Poitou-Charentes est victime d’une perte d’identité. Elle s’estompe. Elle frise l’état spectral. Elle n’a plus d’ombre !

    La "déségolénisation" doit cesser

    Chers amis, chers camarades socialistes, réveillez-vous ! La "déségolénisation" de Ségolène doit cesser sous peine de voir le parti d’Epinay condamné à une errance éternelle. Nul besoin de réunir le Conseil national et son entrelacs de courants et de sous-courants pour comprendre le châtiment qui menace le poing à la rose. Inutile d’invoquer l’influence néfaste de Nicolas Sarkozy. La malédiction guette le parti de Jaurès, si fier, si rationnel, si triomphant...

    Que la rue de Solférino soit transformé en champs d’ortie, en marécage infesté de sangsues, en cratère fumant et puant si l’égo de Ségo ne fait l’objet d’une motion exceptionnelle ! Le chantier est prioritaire. Le sauvetage impératif. Le classement au patrimoine national du socialisme, une impérieuse nécessité. Ce fut, souvenons-nous, la 61ème promesse de François Hollande, celle dont l’abandon serait, à coup sûr, le plus funeste.

    "Le gouvernement est à la tâche"

    A la tribune du Congrès, le fantôme sans désirs d’avenir apparents, en robe chinée grise et veste blanche de steward du Titanic, a lu son discours. Une adresse un rien crépusculaire dont la foule clairsemée des congressistes n’a pas perçu la portée. Ségolène Royal s’en est pris à la finance, cette hydre qui dévore l’humanité et qui n’a pas encore été défiée. La faute à qui ? "Le gouvernement est à la tâche", a répondu Ségo qui ne veut jeter la pierre à personne. Surtout pas à François Hollande qu’elle voit désormais nimbé d’un halo de lumière.

    "Quelle est la plus grande menace qui pèse sur l’Europe ? Ne plus être aimée", a lancé Ségolène. Sa voix s’est perdue sous la voûte de béton du parc des expositions. Puis elle a invoqué François Mitterrand : "les travailleurs détournent la tête et leurs regards absents livrent la Communauté à la solitude des mourants." Aargh ! "Le temps presse", souffle Ségolène. Avant de s’effacer.


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