• L'affaire Cahuzac

    Des révélations de Médiapart aux aveux de l'ancien ministre, le dossier secoue toute la classe politique française.

    Politiques

    Jérôme Cahuzac exclu du PS

    <time datetime="2013-04-09T17:55:54+02:00" itemprop="datePublished">9 avril 2013 à 17:55</time> (Mis à jour: <time datetime="2013-04-09T18:08:42+02:00" itemprop="dateModified">18:08</time>) lien

    Jérôme Cahuzac et Jean-Marc Ayrault à l'Assemblée à Paris, en décembre  2012.

    Jérôme Cahuzac et Jean-Marc Ayrault à l'Assemblée à Paris, en décembre 2012.
    (Photo Charles Platiau. Reuters)

    Le Bureau national a décidé mardi à l'unanimité l'exclusion de l'ancien ministre du Budget du Parti socialiste pour lui avoir «porté gravement préjudice».

    L’ancien ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, a été exclu mardi du Parti socialiste à l’unanimité par le Bureau national, la direction du parti.

     

    «Le Bureau national réuni aujourd’hui (mardi) prononce son exclusion du Parti socialiste», a annoncé le PS dans un communiqué. «Au regard de ses actes inacceptables pour un élu de la République et un membre du gouvernement, la détention de compte dissimulé à l’étranger pour frauder le fisc, et de ses mensonges au président de la République, à la représentation nationale et aux Français, Jérôme Cahuzac a porté gravement préjudice au Parti socialiste, et à ses principes», selon le communiqué.

    Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, avait estimé dès la semaine dernière, juste après les aveux de l’ancien ministre du Budget sur la possession d’un compte bancaire non déclaré à l’étranger, que Jérôme Cahuzac s’était «exclu de fait du Parti socialiste» et qu’il n’en était plus membre.

    L’affaire a ébranlé en profondeur les militants socialistes ainsi que la direction du PS. Elle devrait être largement abordée lors du prochain Conseil national (parlement) du PS, samedi prochain à Paris.

    Harlem Désir a également estimé lundi qu’il serait «totalement insensé» que Jérôme Cahuzac puisse revenir à l’Assemblée nationale. «Il ne peut pas revenir dans cette Assemblée devant laquelle il a menti de façon aussi effrontée, aussi cynique», a encore déclaré Harlem Désir sur i-Télé.


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  • L’équipe de campagne de Martine Aubry

    L’équipe de campagne de Martine Aubry a été présentée mardi 12 juillet. Elle est composée de politiques et de plusieurs personnalités de la société civile comme le diplomate Jean-Christophe Rufin, le généticien Axel Kahn, le sociologue Michel Wieviorka, l’actrice et réalisatrice Sandrine Bonnaire ou encore le double champion d’Europe d’athlétisme Yohann Diniz. Vous pouvez consulter les biographies des personnalités qui rejoignent l’équipe en cliquant ici.

    Retrouvez ci dessous la composition de cette équipe de campagne :

     

    Directeur de campagne : François Lamy

    Porte-paroles : Anne Hidalgo, Olivier Dussopt

    Conseiller diplomatique : Dominique de Combles de Nayves

    Conseiller défense : Louis Gautier

    Conseiller culture : Didier Fusillier

    Coordination « contenus » : Guillaume Bachelay

    Forum des idées, relations avec les think-tanks et les intellectuels : Christian Paul

    Relations avec les élus : Michel Destot avec Jacques Auxiette, Marie-Françoise Pérol-Dumont, André Laignel

    Relations avec le parti : Christophe Borgel

    Relations avec l’Assemblée Nationale : Daniel Goldberg

    Relations avec le Sénat : Alain Anziani, Jean-Pierre Sueur et Simon Sutour

    Evénements et initiatives : David Assouline

    Mobilisation militante : Pouria Amirshahi

    Communication : Claude Posternak

     

    Refonder le progrès : Axel Kahn

    Société numérique : Daniel Kaplan

    Economie-Finances-G20 : Pierre-Alain Muet / Daniel Cohen

    Industrie-Innovation-PME : Guillaume Bachelay

    Ecologie-Energie : Laurence Rossignol, Philippe Martin / Pierre Radanne

    Travail-Emploi : Alain Vidalies / Yves Lichtenberger

    Agriculture-Ruralité moderne : Germinal Peiro / Régis Hochard

    Transports : Christian Eckert, Bernard Soulage

    Economie sociale et solidaire : Marie-Guite Dufay / André Dupon

    Recherche-Université : Isabelle This Saint-Jean / Vincent Berger

    Europe : Catherine Trautmann / Pervenche Berès

    Nord-Sud, Cooperation, Rayonnement : Jean Christophe Rufin, Jean-Michel Severino

    Justice : Elisabeth Guigou, Marie-Pierre de la Gontrie / Henri Leclerc

    Laïcité-Identité républicaine : Jean Glavany / Yamina Benguigui

    Sécurité : François Pupponi, Abdelhak Kachouri

    Ville-Logement : Pierre Cohen / Djamel Klouche

    Quartiers-Banlieues : Annie Guillemot, Claude Dilain

    Services publics : François Brottes, Razzy Hammadi / Maya Beauvallet

    Territoires-Décentralisation : François Bonneau, Marie-Françoise Pérol-Dumont

    Outre-Mers : Patrick Lebreton, Gilbert Annette, Félix Desplan, Ibrahim Aboubacar

    Education : Bruno Julliard / Claude Lelièvre

    Droits de l’homme – Lutte contre les discriminations : Adeline Hazan / Paul Bouchet et Michel Wievorka

    Femmes : Caroline De Haas / Françoise Héritier

    Santé-Sécurité sociale : Jean Mallot / Brigitte Dormont et Pr. Alain Fischer

    Jeunesse : Thierry Marchal-Beck, Rama Sall

    Personnes âgées–Dépendance-Handicap : Charlotte Brun / Pr. Jean-Claude Ameisen

    Immigration : Sandrine Mazetier / El Mouhoud  Mouhoud

    Sports : Valérie Fourneyron  / Yohann Diniz

    Culture-Média : Patrick Bloche / Sandrine Bonnaire


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  • Politiques

    Désir veut un référendum pour moraliser

    la vie politique

    <time datetime="2013-04-05T21:16:40+02:00" itemprop="datePublished">5 avril 2013 à 21:16</time> (Mis à jour: <time datetime="2013-04-06T12:55:15+02:00" itemprop="dateModified">6 avril 2013 à 12:55</time>) lien

    Le premier secrétaire du Parti socialiste Harlem Désir le 14 février 2013 à Berlin.

    Le premier secrétaire du Parti socialiste Harlem Désir le 14 février 2013 à Berlin.
    (Photo Johannes Eisele. AFP)

    article + vidéo

    Le premier secrétaire national du PS veut «tout remettre à plat».

     

    Le premier secrétaire national du PS Harlem Désir a défendu lors d’une rencontre avec des nouveaux militants à Limoges l’idée d’un référendum auprès des français en vue de mettre en oeuvre des réformes pour la moralisation de la vie publique, et «remettre à plat tout ce qui doit l’être». «Nous devons donc organiser un véritable sursaut démocratique, remettre à plat tout ce qui doit l’être pour que les électeurs retrouvent confiance», a-t-il déclaré devant environ 200 nouveaux adhérents venus à sa rencontre. «Je crois que les Français peuvent être saisis pour nous permettre d’aller jusqu’au bout», a-t-il ajouté en évoquant la possibilité d’organiser un référendum, sur des sujets tels que le «non-cumul des mandats», le «contrôle du patrimoine des élus», ou encore l’incompatibilité entre des tâches de lobbying et la fonction d’élu.

     
     
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    «Si le président de la République veut saisir les Français nous sommes totalement mobilisés pour faire adopter cette réforme», a-t-il ajouté.

    «Je crois que les Français, s’ils sont appelés dans un référendum à s’exprimer sur ces sujets, diront qu’ils veulent une république exemplaire», a-t-il déclaré un peu plus tard à des journalistes.

     

    Sa prise de position coïncide avec la publication d’une tribune de dix députés PS dans Le Monde daté de samedi, dans laquelle ils plaident pour un référendum à choix multiples comprenant notamment le vote pour les étrangers ou le non-cumul des mandats. «Si ces réformes rencontraient trop d’obstacles, le président de la République pourrait mobiliser le peuple, pour concrétiser plusieurs attentes fortes et demander par référendum les avancées que la droite refuserait au Parlement», écrivent notamment le numéro 2 du PS Guillaume Bachelay, Jean-Christophe Cambadélis, Olivier Faure, ou encore la députée parisienne Seybah Dagoma, en évoquant les quatre projets de loi constitutionnelle récemment présentés. «Ainsi l’interdiction du cumul d’un mandat parlementaire avec celui d’un exécutif local pourrait être soumise à l’arbitrage citoyen (...) Le droit de vote des étrangers, véritable arlésienne depuis plus de trente ans, pourrait être soumis à la délibération du peuple souverain», écrivent-ils.

    Harlem Désir lui, a estimé que le PS devait être «d’une détermination totale pour mettre en oeuvre des mesures d’assainissement politiques» et rappelé aussi qu’une «bataille» attend les socialistes lors des municipales de 2014, avant laquelle ils devront «garder la confiance des citoyens».


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-04-02T17:54" itemprop="datePublished" pubdate=""> 02/04/2013 à 17:54</time>

    L'ex-ministre du Budget a été mis en examen mardi. Il a reconnu avoir eu un compte en Suisse "depuis une vingtaine d'années".

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    </section>

    Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a déclaré mardi à Marseille : "Les bras m'en tombent, je n'ai pas de mots", en réaction à la mise en examen de l'ex-ministre Jérôme Cahuzac. "Je ne pensais pas qu'on en était là", a ajouté Arnaud Montebourg, interrogé par la presse, en marge d'une visite à Marseille dans le cadre du Train de l'industrie.


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