• Rachel Carson, une combattante de l\\\\\\'écologie

     

    Rachel Carson, une combattante de l'écologie

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-05-27T00:01" itemprop="datePublished" pubdate="">27/05/2014 à 00:01</time> - Modifié le <time datetime="2014-05-27T11:51" itemprop="dateModified">27/05/2014 à 11:51</time>

    Symbole de la résistance écologiste aux industries polluantes, l'Américaine Rachel Carson est honorée par Google pour son anniversaire.

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    Rachel Louise Carson.

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    Rachel Louise Carson. © DR

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    La lutte en faveur de la protection de l'environnement et de la santé des hommes n'a pas commencé avec la fondation de Greenpeace ou l'écologie politique. Dès le milieu du siècle dernier, certaines consciences individuelles s'élèvent pour dénoncer la détérioration de la nature par la pollution. C'est le cas de l'Américaine Rachel Carson, née à Springdale en Pennsylvanie le 27 mai 1907.

    La biologiste était une lanceuse d'alertes avant l'heure. La jeune Rachel cultive très tôt un intérêt profond pour la nature. En entrant à l'université, elle troque son projet de devenir écrivain contre celui d'être biologiste. Maîtrise de zoologie en poche en 1932, elle enseigne et poursuit ses études supérieures au laboratoire de biologie marine de Woods Hole, dans le Massachusetts. 

    Des ouvrages devenus classiques

    Elle arrive toutefois à allier son désir d'écriture et sa passion pour la science dans son premier ouvrage, Under the

    Sea Wind (Le Vie de l'océan), publié en 1941. Le livre, précis et poétique, sur la vie des poissons et des oiseaux,

    est salué par la critique. Au début des années soixante, Rachel Carson se radicalise, et sa vie bascule. Elle publie Silent Spring (Printemps silencieux), dans lequel elle critique la dangerosité de certains pesticides pour la

    faune et pour l'homme. L'ouvrage creuse le sillon des mouvements écologistes qui essaimeront la décennie suivante.

    Mais les laboratoires chimiques ciblés ripostent, la menaçant de procès. Ils essayent aussi de disqualifier la scientifique, en pointant une "sensiblerie" qui l'éloignerait des faits. Comme si lyrisme et objectivité scientifique ne pouvaient aller de pair. La chercheuse tient bon, malgré le cancer qui la ronge peu à peu.

    Toujours d'actualité

    Elle témoigne même jusque devant le Congrès et contribue par son travail, huit ans après sa mort en 1964, à

    changer la législation sur le DDT. Cette puissante molécule de synthèse élimine à faible coût les "nuisibles"...,

    mais elle décime aussi la chaîne alimentaire des oiseaux insectivores. Le 9 juin 1980, elle reçoit à titre posthume

    la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile auxÉtats-Unis. Aujourd'hui, ses écrits

    résonnent encore. Drôle de coïncidence, Ségolène Royal a annoncé ce mardi qu'elle voulait interdire

    progressivement l'épandage aérien de pesticides, notamment pour protéger la santé des agriculteurs, souvent premières victimes de leur utilisation. 

    Plus d'un siècle après sa naissance, il n'est donc pas trop tard pour (re)découvrir Printemps silencieux. On peut

    y lire cet avertissement : "Nous avons vu contaminer le sol, les eaux et les aliments, priver de poissons les

    rivières, d'oiseaux les jardins et les campagnes désormais silencieuses. L'homme, ne lui en déplaise, appartient

    lui aussi  à la nature. Comment pourrait-il échapper à une pollution si complète du monde entier."

    Voici le doodle consacré à Rachel Louise Carson ce mardi :

     

     

     


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