•   Espagne-Allemagne (1-0): la Roja en finale

     Sur un but de son capitaine Puyol, l'Espagne rejoint les Pays-Bas en finale du Mondial sud-africain.

    L'Espagne s'est qualifiée pour la première fois de son histoire pour la finale de la Coupe du monde de football en dominant l'Allemagne 1-0 en demi-finale, mercredi au stade Moses Mabhida de Durban. Le défenseur barcelonais Carles Puyol a inscrit l'unique but des champions d'Europe d'une tête sur corner à la 73e minute.

    L'Espagne ou les Pays-Bas, tombeurs de l'Uruguay mardi, inscriront pour la première fois leur nom au palmarès de la Coupe du monde au terme de la finale qui se jouera dimanche au Soccer City tadium de Johannesburg (coup d'envoi à 20h30). La troisième place reviendra au vainqueur du match entre l'Uruguay et l'Allemagne, samedi à Port Elizabeth (20h30).

    Réédition de la finale de l'Euro 2008, remportée 1-0 par l'Espagne, cette demi-finale du Mondial sud-africain a étrangement ressemblé au match de Vienne."Les joueurs ont été extraordinaires en défense comme en attaque et ont livré un grand match", s'est félicité le sélectionneur espagnol Vicente del Bosque. "On a montré qu'on savait être à la hauteur dans les grandes occasions", a renchéri l'attaquant David Villa. "C'est notre meilleur match (du Mondial)."

    Le ton est d'ailleurs donné dès le début de la rencontre et Villa, replacé en pointe à la place de Fernando Torres, contraint Manuel Neuer à une première sortie déterminante dès la 5e minute. Préféré à l'avant-centre de Liverpool, hors de forme depuis son opération du genou en avril, Pedro est cependant le plus actif sur le front de l'attaque. Le Barcelonais, qui a poussé Thierry Henry sur le banc catalan cette saison, confirme sa bonne entrée en jeu face au Paraguay en quart de finale.

    L'Allemagne est étouffée et, après une belle combinaison sur corner, un centre d'Andres Iniesta trouve la tête plongeante de Carles Puyol, mais le ballon manque le cadre d'un cheveu (14e). L'avertissement a le mérite de réveiller un peu les joueurs de Joachim Löw, très agacé sur son banc, avec deux corners consécutifs. Mais l'embellie ne dure pas. Les Allemands, qui ont fait de la contre-attaque assassine leur marque de fabrique depuis le début du Mondial, n'arrivent pas à ressortir proprement le ballon, que les Espagnols monopolisent sans se montrer vraiment dangereux.

    La première faute sifflée par le Hongrois Viktor Kassai à la 27e, une vilaine "semelle" de Sergio Ramos sur Lukas Podolski, met en lumière le manque d'engagement physique allemand face à une Roja qui se délecte à dérouler son "toque", son jeu de passes courtes et rapides. Il faut patienter cinq minutes de plus pour que Piotr Trochowski, à qui incombe la lourde tâche de remplacer dans le couloir droit Thomas Müller, suspendu, contraigne Iker Casillas à une première parade sur un tir lointain du gauche. Ce sera la seule de la première période, à l'exception de quelques sorties aériennes, même si Mesut Özil réclame en vain un penalty après un léger contact avec Sergio Ramos dans la surface (45+1).

    La seconde période repart sur des bases identiques avec des tirs non cadrés de Xabi Alonso et de Villa et un Pedro virevoltant côté droit. Au point que Löw remplace dès la 50e son garde du corps, Jerome Boateng, par son coéquipier à Hambourg Marcell Jansen. Le changement n'empêche pas le Barcelonais de tester Neuer d'un tir tendu à l'entrée de la surface. Iniesta récupère le ballon, s'enfonce côté gauche et centre fort à ras de terre mais il manque un crampon à Villa pour couper la trajectoire (58e).

    L'Allemagne souffre physiquement, subit techniquement et semble impuissante tactiquement, dans un scénario qui rappelle celui de la finale de l'Euro 2008. "Ça a été très dur ce soir", a reconnu le capitaine allemand Philipp Lahm. "On n'a pas joué assez courageusement en première mi-temps. On a eu une occasion en seconde période mais on n'a pas su la saisir. C'est une grosse déception. On voulait faire quelque chose de grand et on n'y est pas arrivé."

    L'entrée en jeu de Toni Kroos à la place de Trochowski fait un peu de bien à une attaque allemande orpheline des inspirations de Müller. Sur un centre de Podolski, le grand espoir de Leverkusen place un plat du pied repoussé par Casillas. Mais la Nationalmannschaft va finir par craquer là où on s'y attendait le moins: sur un corner, Puyol s'élève plus haut que les grands défenseurs allemands et place sa tête hors de portée du tout aussi grand gardien de Schalke 04 (1-0, 73e). C'est seulement son troisième but en 89 sélections.

    Löw tente alors le tout pour le tout en faisant entrer l'attaquant Mario Gomez à la place du milieu défensif Sami Khedira mais s'expose aux contres de la Roja. A la 81e, Pedro gâche un deux contre un en oubliant Fernando Torres, lui aussi entré en jeu. "L'Espagne fait tellement bien circuler le ballon que vous finissez par lâcher prise", a expliqué Löw. "On a fait un superbe tournoi mais, ce soir, on n'était pas aussi précis."

    La pression désordonnée des Allemands dans les dernières minutes ne débouche effectivement sur rien. Paul le poulpe, le désormais célèbre céphalopode de l'aquarium d'Oberhausen, a une fois de plus eu raison en prédisant une victoire espagnole. Comme en huitième face au Portugal et en quart face au Paraguay, la Roja s'impose par la plus petite des marges. Mais cela suffit amplement à son bonheur. "Je pense que (l'Espagne) va gagner ce tournoi", a déjà prédit Löw.

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    L'Espagne s'est qualifiée pour la finale aux dépens de l'Allemagne (1-0)). 

     

    Voici ce que les "footeux" de L'Express ont pensé de la rencontre. Donnez vous aussi, dans les commentaires, une note, un top et un flop sur ce match.

    Un match solide, un grand classique, deux costauds en bras de fer. Et l'un a craqué. Il y aura un champion du monde inédit, ni l'Espagne ni les Pays-Bas n'ayant jamais gagné la coupe.. Soudain, ils ont eu des semelles de plomb.

    Pas le grand match du mondial, celui dont on se serait souvenu longtemps, mais une vraie intensité, et un jeu espagnol tout de même très léché.

    Le top pujol .Le buteur défenseur héroïque, ou PEDRO, au jeu si spectaculaire, mais si perso alors qu'il pouvait marquer le second but. Va pour Pedro et la beauté du jeu!
    Le flop. L'allemagne. On a perdu l'équipe qui avait enflammé jusqu'ici la compétition. Dépassés, diminués physiquement, les Allemands n'étaient ce soir que l'ombre d'eux mêmes.

    Philippe Broussard (Enquête)

    La note. 12/20. Très bon match des Espagnols. Les Allemands, eux, n'étaient pas au rendez-vous. Leur performance ressemble à celle de la France au Mondial mexicain de 1986: les Bleus avaient été excellents en huitièmes (Italie) puis en quarts (Brésil), avant de s'écrouler en demi-finale, contre l'Allemagne, justement.
    Le top. 
    Xavi et Iniesta. Il serait temps que l'un de ces deux joueurs soit récompensé par un Ballon d'or. A moins de faire une exception: un ballon d'or au duo! Le grand public ne s'en rend pas compte, obnubilé qu'il est par les stars aux profils de top-models mais ces deux-là sont des joueurs fantastiques.
    Le flop. La défense allemande. Sur le but, l'espagnol Pujol arrive de loin, de très loin, mais personne ne peut l'empêcher de marquer. Cela dit, franchement, comment en vouloir aux Allemands face à une telle équipe?

    Thierry Sabatier (Rédaction technique)

    La note. 16/20. Une demi-finale de coupe du monde. Tendue, âpre, étriquée par la peur de perdre. Peu d'occasions, mais un esprit sportif admirable et aucun vilain geste. La mécanique à l'huile d'olive de la Roja est un bonheur: ça glisse, fluide, imbattable.
    Le top. Puyol. Pour sa rage de jouer. Et toute l'équipe d'Espagne, trop forte pour les Allemands. Un chat qui joue avec une pelote. Un seul regret: le but vient sur coup de pied arrêté. Il manque un but construit pour avoir les félicitations. Une envie: les deux meilleures équipes européennes vont s'affronter en finale. Quel que soit le vainqueur, ce sera une première. Jouez, messieurs!

    Matthieu Deprieck (Web)

    La note. 11/20. On attendait une opposition de style, on l'a eu. Mais on attendait un match sous tension, et on ne l'a pas vu. Les Allemands ont souffert en serrant les dents pour ensuite lancer des contre-attaques, trop peu nombreuses. Les Espagnols ont multiplié les passes et les dribbles, mais trop lents, ils n'en ont jamais profité.
    Le top. Mesut Ozil. Malgré la défaite et son match en-dessous des précédentes rencontres, voilà un véritable numéro 10, capable de se farcir trois joueurs, uniquement pour libérer des espaces, capable de voir le bon appel, capable de remonter la balle pour sauter le milieu adverse.
    Le flop. La lenteur espagnole. A quoi sert un bon dribble ou un enchaînement de passes si c'est pour temporiser derrière? Les Espagnols voulaient entrer dans le but balle au pied, pour cela, il aurait fallu jouer en première intention durant tout le match. On mettra ça sur le coup de la fatigue et du stress. En espérant que pour la finale, les Espagnols retrouveront leur spontanéité.
    Autre flop. Les joueurs allemands. Pas à la hauteur de ce qu'ils nous avaient laissé espérer après leurs cartons face à l'Angleterre et 
    à l'Argentine. L'insouciance de la jeunesse qui avait apporté tant de fraîcheur dans les matches précédents s'est effacée face à l'enjeu. Certainement un manque d'expérience, mais on les reverra.

    Julien Bordier (Web)

    La note. 10/20. Les Allemands étaient carbos et la pelouse -vue de loin ça ressemblait plutôt à un terrain de rugby après le passage des Springboks- n'a pas favorisé le jeu espagnol façon "toca-toca". D'ailleurs, le but est un bon coup de boulard de Carles Puyol!
    Le top. Pays-Bas-Espagne. Une finale inédite et ouverte.
    Le flop. L'arbitrage. Ecore une fois, pas à la hauteur de l'enjeu.

    Emilie Lévêque

    Le match. 12/20. Je me suis ennuyée, j'ai eu l'impression de voir un France-Italie... Le jeu allemand a été étouffé par la défense et le milieu espagnols; la domination espagnole n'est pas contestable mais la Roja n'a pas montré une réelle efficacité. Au final un 1-0 mérité sans doute, mais une victoire sans éclat, sur un coup de folie de Puyol et une froide maîtrise de l'ensemble de la Roja.
    Le Top. Miroslav Klose. L'un des "vétérans" de cette très jeune équipe d'Allemagne, qui, à l'inverse de ses jeunes coéquipiers, n'était pas paralysé par la peur de perdre en demi-finale et a été le seul a donné une impulsion dans cette Mannschaft. Et, fait rare à signaler, l'arbitrage, parfait.
    Le Flop. La Mannschaft. Si dynamique et si efficace lors des précédents matchs, si engourdie lors de ce match. L'équipe d'Espagne: si elle est vraiment la meilleure équipe du moment, pourquoi tant de victoires sur 1-0 à l'arrachée, pourquoi si peu d'éclats et de rêve?

    Clément Daniez (Web)

    Le match. 11/20. Que de frustration devant ce match. A l'image d'un mondial globalement moyen. On n'a cessé d'espérer mieux et plus. En vain. L'Espagne a dominé avec lenteur, l'Allemagne n'a pas su imposer son jeu de contre et sa vitesse. On est pas très optimiste sur la qualité de la finale.
    Le top. Carles Puyol. Voila un défenseur qui n'est pas le plus fin des techniciens mais possède un mental en titane et sait galvaniser son équipe quand c'est nécessaire. Puyol est à la Roja ce que Laurent Blanc a pu être pour les Bleus. Ce n'est pas un hasard si c'est lui, et non un autre, qui marque l'unique but de la rencontre.
    Le flop. Thomas Muller. La révélation de ce Mondial. L'attaquant de Munich était le liant de cette attaque efficace (Klose), entreprenante (Podolski) et inventive (Ozil). Sa suspension pour le plus important des matchs a pesé sur le jeu allemand. Sa vitesse et son audace aurait permis à la Mannschaft de mieux résister à la Roja

    FAITES VOUS AUSSI VOTRE ANALYSE ET COMMUNIQUEZ NOUS VOS REFLEXIONS SUR CE MATCH ET SUR CELUI A VENIR....


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  •  J'en appelle    J. BREL

     

    J'en appelle aux maisons écrasées de lumière


    J'en appelle aux amours que chantent les rivières
    A l'éclatement bleu des matins de printemps
    A la force jolie des filles qui ont vingt ans
    A la fraîcheur certaine d'un vieux puits de désert
    A l'étoile qu'attend le vieil homme qui se perd
    Pour que monte de nous et plus fort qu'un désir
    Le désir incroyable de se vouloir construire
    En se désirant faible et plutôt qu'orgueilleux
    En se désirant lâche plutôt que monstrueux



    J'en appelle à ton rire que tu croques au soleil
    J'en appelle à ton cri à nul autre pareil
    Au silence joyeux qui parle doucement
    A ces mots que l'on dit rien qu'en se regardant
    A la pesante main de notre amour sincère
    A nos vingt ans trouvés à tout ce qu'ils espèrent
    Pour que monte de nous et plus fort qu'un désir
    Le désir incroyable de se vouloir construire
    En préférant plutôt que la gloire inutile
    Et le bonheur profond et puis la joie tranquille

    J'en appelle aux maisons écrasées de lumière


    J'en appelle à ton cri à nul autre pareil...

    JACQUES BREL


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    à retrouver en ligne en cliquant sur le lien suivant, si vous voulez le diffuser à votre tour:

     http://www.info-birmanie.org/images/stories/newsletter/ndb_juin10.pdf



    SOMMAIRE

    Le parti du premier ministre a nommé un homme d’affaire chinois

    Aung San Suu Kuy s’exprime au sujet des élections

    Les liens entre le parti Kachin et le KIO critiqué par la junte

    Les partis politiques doivent présenter un nombre de membres suffisant où risquer la dissolution  

    Arrestation d’un moine revenant de Thaïlande

    Le poète Saw Wai libéré avec un "retard" de quatre mois

    Aung San Suu Kyi fête ses 65 ans emprisonnée

    La junte déploie une nouvelle stratégie médiatique

    La police enquête sur la famille d’un ancien expert en missile

    Premier village Kachin déplacé pour la construction du barrage Myisone sur l’Irrawaddy 

    Des réfugiés birmans d’Arakan accusent le bureau de l’UNHCR malaisien de discrimination 

    Les Birmans, vice-champions de la demande d’asile

    63 morts et des milliers de disparus suite aux inondations en Arakan

    La sécheresse du lac Inlay, une situation grave étouffée par les militaires 

    Un enfant de 15 ans tué après avoir refusé de s’enrôler dans les forces armées 

    Une entreprise américano-suisse aurait entrepris des missions de forage exploratoires

    Des proches du régime sont autorisés à ouvrir des banques

    La création d’une nouvelle compagnie aérienne par des proches de la junte


    Nations unies et Communauté internationale

    Le bloc occidental fait front : les Etats-Unis et l’Union Européenne annulent leurs visites officielles en Birmanie ; Obama et Kouchner demandent la libération immédiate d’Aung San Suu Kyi

    Visites officielles de pays amis de la Birmanie

    La Slovaquie déclare officiellement son soutien à la mise en place d’une commission d’enquête en Birmanie ; les Etats-Unis l’envisagent

    Le ministre du développement et de l’environnement norvégien se rend dans les zones sinistrées par le cyclone Nargis

    L’ONU déclare que l’assignation à résidence d’ASSK viole le droit international et appelle à sa libération immédiate 


    Eclairage

    Le nucléaire birman, petit mais effrayant


    Analyse

    La mue du serpent


    Evènements

    Mardi 24 et mercredi 25 août: « Fenêtre sur la Birmanie  » au Festival de cinéma de Douarnenez (29)


    Passons à l’action

    Pétition pour des élections libres en Birmanie!

    Célébrations de l’anniversaire d’Aung San Suu Kyi

    Remise de la médaille d’honneur à Aung San Suu Kyi à Blois


    Edito :

    Ces dernières semaines, de graves intempéries continuent d’affecter la population Birmane: dans l’Etat d’Arakan, la mousson a donné lieu à de violentes inondations et glissements de terrain ayant causé la mort d’une soixantaine de personnes et des dizaines de milliers de foyers sinistrés. A l’inverse, c’est un manque d’eau qui a engendré une situation désastreuse dans l’Etat Shan : le lac Inle, l’un des plus importants points d’eau du pays, s’est asséché de façon dramatique suite à la canicule de ces dernières semaines. Pourtant, de nombreuses sources concordantes font état d’une inaction patente des autorités, et de leur volonté d’étouffer la situation aux yeux des médias… En effet, rien ne doit venir perturber la mise en scène bien huilée des généraux en cette période de « campagne électorale. »


    Quatre mois se sont écoulés depuis la parution des lois électorales en mars dernier et aucune information n’a été divulguée quant à la date exacte de la tenue des élections. Si les élections ont effectivement lieu fin 2010, le temps de campagne des différents partis se réduit chaque jour un peu plus. En   revanche, une chose est sûre : l’USDP – le parti pro-junte – a d’ores et déjà commencé sa campagne électorale. Quant aux autres partis politiques, ils restent sur la touche, faute de ressources financières suffisantes. En effet, la junte exige des sommes exorbitantes pour l’enregistrement d’un parti politique, notamment 500 dollars par membre du parti candidat… Au total, si un parti souhaite se présenter dans toutes les circonscriptions du pays, il devra rassembler un demi-million de dollars…


    Dans les zones ethniques, certains partis voient leur enregistrement continuellement retardé, tandis que la commission électorale se réserve le droit d’annuler le scrutin dans certaines circonscriptions des zones ethniques, pour des raisons dites de « sécurité ». Ainsi, les populations de ces régions se verraient privés du droit de choisir un représentant politique.


    Cette situation préfigure ce que les groupes d’opposition annoncent depuis le début : un match de foot avec une seule équipe. Si un certain nombre de partis ont voulu participer aux élections en arguant de la potentielle ouverture politique que ces élections offriraient, il semble aujourd’hui plus qu’évident que celle-ci n’a jamais été à l’ordre du jour.




    Bonne lecture,

    L’équipe d’Info Birmanie



     -- 


    Association INFO BIRMANIE
    74, rue Notre Dame des Champs
    75006 PARIS
    Tel: 01.46.33.41.62
    Email: infobirmanie@gmail.com
    Site web: www.info-birmanie.org

      

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  •  Publié le 01/07/2010 à 19:57 lepoint.fr

    MANIFESTATION

    France Inter : 2.000 personnes pour soutenir Porte et Guillon


    AFP

    Click here to find out more!

    Deux mille personnes, selon les syndicats de Radio France, ont manifesté jeudi devant la Maison de la radio, à Paris, pour dénoncer le licenciement des humoristes Didier Porte et Stéphane Guillon, ainsi que la suppression de plusieurs émissions sur France Inter, a constaté une journaliste de l'AFP. Les manifestants étaient rassemblés à l'appel d'associations d'auditeurs et de l'intersyndicale (CFDT, CFTC, CGT, SNJ, Sud). Stéphane Guillon (congédié par le patron de Radio France Jean-Luc Hees) et Didier Porte (renvoyé par Philippe Val à la tête de France Inter) étaient présents. Plusieurs pancartes étaient brandies, dont : "Val, c'était mieux avant", avec une affiche de Charlie Hebdo, ou "Radio Élysée". De nombreux manifestants criaient : "Val, Démission !" et "Hees, démission !".

    "L'indépendance, ça ne se décrète pas en parole, ça se prouve, or c'est le contraire qui se passe", a commenté Marie-Hélène Elbaz (CGT), au nom de l'intersyndicale. "Nous disons stop. Guillon et Porte sont virés sans ménagement pour des raisons politiques", a-t-elle ajouté. Stéphane Guillon s'est, quant à lui, livré à une imitation de Nicolas Sarkozy. En imitant le président de la République, il a dit : "Hees est un ami. Val aide Carlita à écrire son nouvel album, il n'y a pas de collusion." Plus sérieusement, il a fait état de 100.000 e-mails reçus en quelques jours. "En 2012, rendez-vous ici. Val et Hees repartiront avec des plumes et du goudron et nous, nous pourrons à nouveau écouter la différence", a-t-il ajouté.

    Didier Porte s'est attaqué au "mépris, au cynisme et à la brutalité de Hees". "Il est temps de rendre Radio France à son seul actionnaire légitime, nous tous, n'en déplaise à Philippe Val", a-t-il ajouté.


    Malou1360 :

    Mépris, cynisme et brutalité?On gère une entreprise avec ces valeurs là? J'ai parlé la dernière fois de " lettre de cachet", et je persiste et je signe. On choisit un type d'émission, on cible son audience, on réunit une équipe,on choisit ses collaborateurs ( le mot est lâché...)  et ses animateurs vedettes. Mais ensuite il faut assumer ses choix : un journaliste est par essence un homme libre et son statut est bien défini par la liberté de la presse. On peut demander des comptes sur les questions d'audience mais jamais sur le contenu! Si le journaliste dérape, ce sont les leviers de la Justice qui lui rappelle la loi.
    Alors Stéphane Guillon et Didier Porte, je suis avec vous tout comme les 100 000 mails reçus ces derniers jours! Défendez vos valeurs et méprisez les petits....


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