• "En interdisant les prisonniers d’adhérer à un parti politique et à être candidat aux élections, les nouvelles lois sont hors de portée de nos plus importants dirigeants démocratiques, y compris Daw Aung San Suu Kyi, Khun Htun Ooet des autres dirigeants clés.

    Sans leur participation, nous pouvons être sûrs que les élections ne seront pas inclusives, libres ou équitables ", a déclaré U Thein Oo, député élu (National League for Democracy) secrétaire et membre du Parlement de l'Union. 


    Pourquoi une telle peur ?


    Ce petit brin de femme défit les militaires depuis des années,

    1. elle est assignée à résidence
    2. on lui interdit tout contact avec l’extérieur
    3. elle frôle la mort à tout instant.

    Et pourtant elle est là : souriante et confiante, sereine car elle se sait soutenue, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.


    Mais la dictature militaire qui s’est emparée du pouvoir en a quand même peur et la peur mène à des actions désespérées….


    votre commentaire
  •  CAMPAGNE MONDIALE CONTRE LES ELECTIONS 2010

    lancée par le Mouvement birman pour la démocratie et les droits des minorités ethniques 

    19 mars 2010
     - En réponse aux nouvelles lois électorales du régime militaire, le mouvement birman pour la démocratie et les droits des minorités ethniques lance aujourd’hui une campagne mondiale condamnant les prochaines élections qui ferment la porte à toute perspective démocratique et de réconciliation nationale. La campagne mondiale contre les élections militaires de 2010 en Birmanie
     appelle la communauté internationale à dénoncer ces élections et à refuser  d’en reconnaître le résultat. 

    "En interdisant les prisonniers d’adhérer à un parti politique et à être candidat aux élections, les nouvelles lois sont hors de portée de nos plus importants dirigeants démocratiques, y compris Daw Aung San Suu Kyi, Khun Htun Oo et des autres dirigeants clés. Sans leur participation, nous pouvons être sûrs que les élections ne seront pas inclusives, libres ou équitables ", a déclaré U Thein Oo, député élu (National League for Democracy) secrétaire et membre du Parlement de l'Union. 

    Le mouvement a toujours appelé le régime à répondre aux critères minimaux pour que des élections soient un pas véritable vers la démocratie et vers la réconciliation nationale. Ces indices de référence comprennent: 
    (1) La libération inconditionnelle de tous les prisonniers politiques, y compris Daw Aung San Suu Kyi, 
    (2) La cessation des attaques contre les communautés ethniques et les militants de la démocratie, et 
    (3) Un authentique et inclusif dialogue politique, y compris une révision de la Constitution 2008. 

    «Nous prenons ces lois électorales anti-démocratique comme un signal clair que le régime refuse de répondre à nos critères minimums. Il est clair que ces élections sont la tentative de la junte pour légitimer leur pouvoir et qu’elles ne conduiront pas à de véritables progrès démocratiques en Birmanie. À ce moment critique, nous demandons à la communauté internationale de se joindre à nous en dénonçant les élections de la junte et en refusant de reconnaître les résultats", a déclaré Ma Khin Ohmar, secrétaire des affaires étrangères du Forum pour la démocratie en Birmanie et membre de l'équipe de coordination des affaires étrangères. 

    Naw Zipporah Sein, secrétaire général de l'Union nationale Karen, a ajouté: «Ces élections ne feront qu'aggraver les souffrances de nos populations ethniques. La Constitution de 2008 qui sera promulguée par le biais de ces élections, centralise le contrôle militaire sur les zones ethniques et accorde une couverture d’immunité du régime pour des crimes contre l'humanité. Ces crimes ne peuvent pas être autorisés à continuer. Nous demandons au Conseil de sécurité des Nations Unies d’adopter une résolution en faveur d'une Commission d'enquête sur ces crimes, ainsi que d'imposer un embargo sur les armes pour mettre fin à leur accès à de nouvelles armes." 

    Cette campagne mondiale a été lancée par un groupe de grandes alliances qui représentent la plus large des coopérations multiethniques des organisations de la société politique et civile de l'intérieur et en exil travaillant pour la réconciliation nationale, la paix et la liberté en Birmanie.   

    liste des organisations signataires, et autres informations disponibles sous :

    http://www.burmapartnership.org/2010/03/burmas-movement-for-democracy-and-ethnic-rights-launches-global-campaign-on-2010-elections/ 

    http://www.birmanie.net/08_news.php#news22

    Les Nouvelles de Birmanie


    Téléchargez le bulletin d'information
     
    Les Nouvelles de Birmanie_mars 2010 et retrouvez toutes les newsletters d'Info Birmanie des mois précédents dans la rubrique : INFORMATIONS / Les Nouvelles de Birmanie 


    votre commentaire
  •  

    Thaïlande : 60.000 manifestants réclament le départ du Premier ministre

    FRANCE INFO - 3 AVRIL 2010

    "60.000 opposants au gouvernement thaïlandais ont manifesté samedi dans un quartier touristique de Bangkok. C’est une nouvelle étape dans l’épreuve de force qui oppose les "chemises rouges" au Premier ministre Abhisit Vejjajiva depuis maintenant trois semaines.

     Ils étaient près de 60.000 à réclamer ce matin à Bangkok des élections anticipées. Ce nouveau défilé des "chemises rouges" s’est déroulé sous les yeux des touristes étrangers, dans un quartier regroupant des hôtels de luxe, des centres commerciaux et le célèbre sanctuaire d’Erawan".

    Les Chemises Rouges  « perturbent » l'ordre naturel des choses des  choses en Thaïlande : je comprends bien que l’image touristique de ce pays soit écornée et qu’économiquement parlant les manifestations successives dérangent les milieux  financiers.

    Posons nous la bonne question : Mais qui sont - ils et pourquoi ou plutôt pour qui descendent-ils dans la rue ?

     

    Ce sont tous des  paysans et des ouvriers, qui ne descendent pas habituellement dans la rue : ici, ils s’y installent et manifestent quotidiennement.

     

    « Ils réclament le retour de Thaksin Shinawatra, Premier ministre , élu démocratiquement, en 2000 et renversé par un coup d'Etat militaire en 2006, après six ans au pouvoir. Il a depuis été condamné par contumace pour corruption et abus de pouvoir et vit en exil. »

    Ces manifestants ont le droit de regretter ses programmes sociaux et de ne reconnaitre aucune légitimité au gouvernement actuel, qui émane d'un coup d'état militaire.

    Ce sont des hommes déterminés, poussés à bout, démocrates dans l’âme, que l’on pourchasse aujourd’hui : La justice thaïlandaise a émis aujourd'hui des mandats d'arrêt à l'encontre de plusieurs meneurs des "chemises rouges" qui avaient envahi hier le Parlement, a annoncé le Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva..Parmi les personnes recherchées, figure Arisman Pongreungrong, l'un des "cadres" du mouvement favorable à l'ex-Premier ministre en exil, Thaksin Shinawatra.

    De plus, Le chef du gouvernement a décrété mercredi soir l'état d'urgence en s'engageantà rétablir au plus vite le calme dans le pays.

    Ces procédés sont iniques ! Nous devons demander à nos gouvernements d’envoyer des signaux très clairs à la junte au pouvoir : soit ils  annulent les mandats d’arrêts contre les leaders de l'opposition, soit ils seront dans un premier temps  mis aux bans de l’ONU et ils ne bénéficieront plus d’aucune aides extérieures.

    Chaque citoyen français et européen a le devoir de boycotter la Thaïlande comme destination de vacances et de priver ainsi la Junte de moyens financiers importants.

    J’invite chacun d’entre vous de me rejoindre dans ce boycott et de bien le signifier personnellement  au Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva :

    Abhisit Vejjajiva 
    Nickname: mark_abhisit
    Bangkok
     

     

     

    Abhisit Vejjajiva 
    Nickname: pm_abhisit
    Thailand

    votre commentaire
  •  Un débat sur l'éducation? Vieux comme le monde! Souvenons nous de "l'Abbaye de Thélème" : Un enseignement qui serait basé sur l'échange entre le maître et l'élève : Pour cela il faudrait peut-être que les professeurs soient formés à la pédagogie et passionnés dans la transmission de leur savoir.

    Le professeur doit se mettre tous les jours en danger ; ne pas faire un cours théorique, long monologue, avec prise de notes pour avoir la joie du silence. <o:p></o:p>

    L'éducation est une arène où l'on forme les gladiateurs de demain; ceux qui sauront que la question est parfois plus importante que la réponse. Suivons les Lumières dans leur quête du libre arbitre, leur réflexion et leur humilité : ils nous ont quand même laissé "L'Encyclopédie" ouvrage pédagogique s'il en est....

    Il faut non seulement revoir la pédagogie (appliquée dans l'enseignement en général), mais le recrutement et l'envie d'enseigner de chaque candidat. Aujourd'hui beaucoup d'entre eux (pour ne pas dire tous) se sont retrouvés en formation dans les centres dédiés IFUM, comme une solution de dernière chance, après avoir été rejetés dans les matières qui les passionnés... Des enseignants aigris pour des élèves en difficultés …
    Ce n'est peut-être pas la bonne solution! Un enseignant ne doit pas connaître que sa matière, il doit avoir des notions des autres disciplines et jouer la transversalité.
    Chaque élève dit comprendre le cheminement de la pensée et non celui de l'opinion!
    Être curieux, vigilant, ouvert c'est finalement savoir précisément d'où l'on vient, mais surtout où l'on doit aller, chacun avec sa valeur dans le secteur où il est le plus doué...
    Un choix personnel, déterminant pour sa vie d'homme debout : être citoyen ne donne pas que des droits, il impose aussi des devoirs.
    J'espère que la nouvelle génération produira beaucoup « d'homme debout », arrêtant de se regarder le nombril, et prenant son devenir en main.
    <o:p></o:p>


    SERVIR est la seule chose que l'on emporte le jour du grand voyage. Alors, étudiants et professeurs, sachez où sont vos priorités : former ces hommes là, à eux de savoir ce qu'ils en feront...
    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>


    votre commentaire
  •  01/04/10 

    L’appel, signé par des intellectuels et des journalistes, dénonce l’emballement médiatique dans les accusations de viols et violences sexuelles dont est actuellement victime le Vatican.

    Un appel à plus de déontologie de la part des médias a été lancé jeudi 1er avril par des "intellectuels, journalistes, artistes et personnalités de la société civile, chrétiens ou non chrétiens"  à la suite de propos accusant le pape Benoit XVI d’avoir gardé le silence dans les affaires de pédophilie au sein de l’Eglise catholique.

    Consultable sur internet, l’appel dénonce l’emballement médiatique dans les accusations de viols et violences sexuelles dont est actuellement victime le Vatican. "De raccourcis en généralisations, le portrait de l’Église qui est fait dans la presse actuellement ne correspond pas à ce que vivent les chrétiens catholiques," dit le texte.

    Témoignant cependant de leur "horreur" devant les sévices sexuels perpétrés et réaffirmant leur soutien aux victimes, les signataires du texte appellent "les médias à une éthique de responsabilité qui passerait par un traitement plus déontologique de ces affaires."

    L’appel a été lancé à l’initiative de l’humoriste Frigite Barjot, de la journaliste Natalia Trouiller, de l’avocat blogueur Koz et du philosophe François Miclo. Il a notamment été signé par Gérard Leclerc (LCP), Vincent Hervouet (LCI), Yvan Rioufol (Le Figaro), l'homme d'affaires Claude Béabar (AXA), et le député UMP Christian Vanneste.

    La semaine dernière, le New York Times publiait plusieurs lettres et documents mettant en évidence le lien entre Benoit XVI et les violences sexuelles dont avaient été victimes des enfants des Etats-Unis.

    Le pape, alors Cardinal Ratzinger, est notamment pointé du doigt pour avoir ignoré le cas d'un prêtre accusé d'avoir violé 200 enfants sourds et muets entre 1950 et 1970 dans le Wisconsin (nord des Etats-Unis). Benoit XVI a également été accusé d'avoir approuvé en Allemagne le transfert d'un prêtre accusé de pédophilie.

    (Nouvelobs.com)

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/vu-sur-le-web/20100401.OBS1767/les-medias-appeles-a-plus-de-deontologie-sur-le-pape.html


    1 commentaire