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    Le ramadan officiel commence dimanche en France
    par vendredi 27 juin 2014
     
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    Une réunion à la Grande mosquée de Paris a fixé le début du ramadan à dimanche.
     
    Une réunion à la Grande mosquée de Paris a fixé le début du ramadan à dimanche. © PHOTOPQR/L'ALSACE/Darek Szuster
    Le Conseil français du culte musulman a fixé à dimanche le début du mois de jeune du ramadan. Mais une partie des fidèles le débutera samedi en raison de divergences sur la méthode pour déterminer la date.
     
    Ils sont arrivés à la Grande mosquée de Paris avec une photo de croissant de lune à Munich. La controverse qui s'en est suivi révèle une fois encore que la détermination de la date du début du ramadan est une opération complexe. Le Conseil français du culte musulman a en tout cas livré ses conclusions et a fixé le premier jour du mois de jeûne à dimanche. La décision a été prise à l'issue d'une courte "nuit du doute", qui a réuni plusieurs dizaines d'imams et de responsables de communautés. Cette décision a été prise en conformité avec "l'Arabie saoudite, l'Egypte, la Jordanie" et de nombreux autres pays arabes, a souligné le recteur Dalil Boubakeur.
     
    Le président du CFCM, Dalil Boubakeur, estime que la véritable date du début du ramadan est dimanche et non samedi.
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    Pourtant, une partie des trois à cinq millions de musulmans français va commencer dès samedi à s'abstenir de manger, boire ou avoir des relations sexuelles de l'aube au coucher du soleil. Ils estiment en effet que la date du ramadan, neuvième mois de l'année lunaire, doit être fixée par un calcul astronomique et non pas par la "nuit du doute".  Un millier des quelque 2.300 à 3.000 mosquées françaises, liées notamment à l'Union des organisations islamiques de France (UOIF, proche des Frères musulmans) ou à la Turquie, ont décidé de faire le ramadan dès samedi, selon leurs responsables.
    "Nuit du doute"
     
    La "nuit du doute" consiste vérifier qu'un croissant lunaire soit observable dans au moins un pays musulman ou pays ou vit une forte communauté musulmane. C'est la méthode traditionnelle des pays arabes, tandis que le calcul se pratique en Turquie. Et l'année dernière, la décision du CFCM de se rallier à la méthode du calcul avait provoqué une pagaille mémorable. L'instance avait dû repousser la d'une journée au dernier moment sous la pression des fidèles. Le Conseil a donc décidé de revenir à la "nuit du doute".
     
    Mais la décision ne satisfait pas tout le monde, y compris en son sein : ""On est en train de faire quelque chose contre l'UOIF, de faire du clivage, je ne suis pas d'accord" s'insurge ainsi Ahmet Ogras, vice-président du CFCM et membre de la communauté turque.
     
    vendredi 27 juin 2014

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  • L'ADORATION

    Publié le 26/02/2008 à 12:00 par soleiletlune   
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    L'ADORATION

    [COLOR=blue]QU'EST CE QUE L'ADORATION EUCHARISTIQUE PERPÉTUELLE ?

    "L'adoration est d'une valeur inestimable dans la vie de l'Eglise." (Jean Paul II)

    "Combien est bienfaisante la redécouverte de l'adoration eucharistique par de nombreux chrétiens... L'humanité a grand besoin de redécouvrir ce sacrement, source de toute espérance! Remercions le Seigneur pour toutes les paroisses où à côté de la messe on éduque les fidèles à cette adoration... Je recommande vivement aux Pasteurs de l'Église et au peuple de Dieu la pratique de l'adoration eucharistique, qu'elle soit personnelle ou communautaire." (Benoit XVI)

    C’est lorsqu’une paroisse a une chapelle ouverte 24h/24 et 7j/7 avec l'exposition permanente du Saint Sacrement.



    Chaque paroissien est invité à consacré une heure dans la semaine pour l'adoration: ainsi, ensemble, ils forment une chaîne incessante de prière, d’adoration et d’intercession.


    Ecclesia de Eucharistia
    Aujourd’hui une vingtaine de paroisses en France vivent cette magnifique expérience de l’adoration perpétuelle… (Paris, Versailles, Lyon, Bordeaux, Chalon/Saône, Dijon, Paray, Tassin, Châteauroux, Orléans, Vichy, Toulon, Rennes, Maisons-Laffite, Sanary, Bois le Roi, Le Pouliguen, Réunion…)

    "Dans les limites du possible, surtout dans les zones les plus peuplées, il conviendra de réserver tout spécialement à l'adoration perpétuelle des églises et des chapelles." (Sacramentum Caritatis, 67)


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    QU'EST-CE QUE L'EUCHARISTIE?

    L'eucharistie est le don que Jésus-Christ nous fait de son Corps, de son Sang, de son Âme et de sa Divinité sous les apparences du pain et du vin. Il voile sa gloire infinie, sa beauté et sa majesté au Saint Sacrement parce qu'il veut que nous venions à lui dans la foi et que nous l'aimions pour lui-même.

    "Sacrement de l'amour, la sainte Eucharistie est le don que Jésus Christ fait de lui-même, nous révélant l'amour infini de Dieu pour tout homme. Dans cet admirable Sacrement se manifeste l'amour « le plus grand », celui qui pousse « à donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13). En effet, Jésus « les aima jusqu'au bout » (Jn 13, 1). Par cette expression, l'Évangéliste introduit le geste d'humilité infinie accompli par Jésus: avant de mourir pour nous sur la croix, se nouant un linge à la ceinture, il lave les pieds de ses disciples. De la même manière, dans le Sacrement de l'Eucharistie, Jésus continue de nous aimer « jusqu'au bout », jusqu'au don de son corps et de son sang. Quel émerveillement dut saisir le cœur des disciples face aux gestes et aux paroles du Seigneur au cours de la Cène! Quelle merveille doit susciter aussi dans notre cœur le Mystère eucharistique!" (Benoît XVI, Sacramentum Caritatis, 1)

    QU'EST-CE QUE L'ADORATION EUCHARISTIQUE?

    "L'adoration n'est pas un luxe mais une priorité" (Benoît XVI)

    L'adoration eucharistique est une façon de témoigner notre amour pour Jésus qui nous aime au point de ne jamais vouloir nous quitter. Il demeure ainsi avec nous, jour et nuit, au Saint Sacrement. Ne nous a-t-il pas dit: « Voici que je suis avec vous pour toujours », car « je t'ai aimé d'un amour éternel, aussi t'ai-je maintenu ma faveur.» (Mt 28, 20; Jr 31, 3)

    Le Pape Jean-Paul II, dans sa lettre apostolique Dominicae Cenae, dit que l'adoration eucharistique est un devoir fondamental de la vie du Chrétien, et que l'adoration du Saint Sacrement complète la célébration liturgique de l'Eucharistie. Notre célébration communautaire de la Messe doit aller de pair avec notre culte personnel envers Jésus dans l'adoration eucharistique pour que notre amour pour Jésus soit complet.

    Pour Benoit XVI , l'adoration a deux sens correspondant à ses deux éthymologies:

    "Le mot grec est proskynesis. Il signifie le geste de la soumission, la reconnaissance de Dieu comme notre vraie mesure, dont nous acceptons de suivre la règle. Il signifie que liberté ne veut pas dire jouir de la vie, se croire absolument autonomes, mais s’orienter selon la mesure de la vérité et du bien, pour devenir de cette façon, nous aussi, vrais et bons. Cette attitude est nécessaire, même si, dans un premier temps, notre soif de liberté résiste à une telle perspective. Il ne sera possible de la faire totalement nôtre que dans le second pas que la dernière Cène nous entrouvre. Le mot latin pour adoration est ad-oratio ­ contact bouche à bouche, baiser, accolade et donc en définitive amour. La soumission devient union, parce que celui auquel nous nous soumettons est Amour. Ainsi la soumission prend un sens, parce qu’elle ne nous impose pas des choses étrangères, mais nous libère à partir du plus profond de notre être." (JMJ, Cologne 2005)

    "Dans l'Eucharistie, en effet, le Fils de Dieu vient à notre rencontre et désire s'unir à nous; l'adoration eucharistique n'est rien d'autre que le développement explicite de la célébration eucharistique, qui est en elle-même le plus grand acte d'adoration de l'Église. Recevoir l'Eucharistie signifie se mettre en attitude d'adoration envers Celui que nous recevons. C'est ainsi, et seulement ainsi, que nous devenons un seul être avec Lui et que nous goûtons par avance, d'une certaine façon, la beauté de la liturgie céleste. L'acte d'adoration en dehors de la Messe prolonge et intensifie ce qui est réalisé durant la Célébration liturgique elle-même." (Benoît XVI, Sacramentum Caritatis, 66)

    Mgr Henri Brincard : "... Dans le tabernacle, Jésus est présent dans sa grande adoration du Père à laquelle il veut tous nous associer. Jésus laisse sa grande adoration à son Eglise... L'adoration, c'est offrir ce qu'on a de meilleur au Père, c'est se remettre à Jésus et avec Jésus au Père. La contemplation est une grâce du Père qui nous attire par son Fils." (Congrès de l'adoration, Paray le Monial, 2006)

    Mgr Dominique Rey: "L’adoration est un acte intime, mais aussi missionnaire, évangélisateur. N’est-elle pas l’acte où se révèle que le monde a un cœur et que ce cœur vibre de l’amour qui transforme tout ?" (Congrès de l'adoration, Paray le Monial, 2006)

    Témoignage d'une paroissienne : "Puisque tout va très vite à la messe, l'adoration est comme un arrêt sur image qui me permet de vivre plus intensément l'un ou l'autre temps de la messe..."


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    QU'EST-CE QUE L'ADORATION PERPÉTUELLE DE L'EUCHARISTIE?

    L'adoration perpétuelle est simplement notre réponse à l'amour de Jésus pour nous. Lorsque chacun consent à passer régulièrement une heure de prière silencieuse par semaine en sa présence eucharistique, le Saint Sacrement peut être exposé vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Ainsi, Jésus n'est jamais laissé seul, et la chapelle reste toujours ouverte pour quiconque désire lui rendre visite.

    « Il est vivement recommandé que, dans les villes ou du moins dans les cités les plus importantes, l’évêque diocésain désigne une église pour l’adoration perpétuelle, dans laquelle cependant la sainte messe sera célébrée fréquemment, en même, si possible, chaque jour... » (Redemptionis sacramentum, 2004)

    "Dans les limites du possible, surtout dans les zones les plus peuplées, il conviendra de réserver tout spécialement à l'adoration perpétuelle des églises et des chapelles" (Benoit XVI, Sacramentum Caritatis, 67, 2007)[/COLOR=blue]

    PRIERES A LA SAINTE VIERGE

    Publié le 26/02/2008 à 12:00 par soleiletlune
    PRIERES A LA SAINTE VIERGE

    Je vous salue Marie

    « Je vous salue, Marie, pleine de Grâce,
    le Seigneur est avec vous.
    Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
    Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pêcheurs,
    maintenant et à l'heure de notre mort. »


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    Consécration à Marie
    « Comme le Père vous a choisie, ô Marie, pour être Son enfant immaculée, l’épouse de Joseph et la mère de Son Fils Bien-aimé et de toute l’Eglise, dans une communion plénière à l’Esprit Saint, nous vous choisissons aujourdhui comme Mère et Reine de toute notre famille et nous vous consacrons notre âme et notre corps, toutes nos activités et tout ce qui nous appartient, sans exception.
    Exercez sur chacun de nous votre miséricorde la plus maternelle. Apprenez-nous à aimer toujours plus Jésus et le Père, et par Eux, à nous aimer les uns les autres dans l’Esprit Saint, en nous découvrant toujours plus profondément dans la lumière de Jésus, en nous respectant mutuellement et en nous choisissant chaque jour dans un amour plus divin et plus simple.
    O Marie, donnez à chacun de nous d’accomplir chaque jour, dans un don personnel, la Volonté du Père, pour que toute notre famille témoigne au milieu du monde de l’amour de Jésus victorieux du mal.
    Amen. »


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    Prière pour la Vie
    « O Marie, Aurore du monde nouveau, Mère des vivants, nous te confions la cause de la vie : regarde, ô Mère, le nombre immense des enfants que l’on empêche de naître, des pauvres pour qui la vie est rendue difficile, des hommes et des femmes victimes d’une violence inhumaine, des vieillards et des malades tués par l’indifférence ou par une pitié fallacieuse. Fais que ceux qui croient en ton Fils sachent annoncer aux hommes de notre temps, avec fermeté et avec amour, l’Evangile de la vie. Obtiens-leur la grâce de l’accueillir comme un don toujours nouveau, la joie de le célébrer avec reconnaissance dans toute leur existence et le courage d’en témoigner avec une ténacité active, afin de construire, avec tous les hommes de bonne volonté, la civilisation de la vérité et de l’amour, à la louange et à la gloire de Dieu Créateur qui aime la vie. »

    Jean-Paul II


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    Prière pour les vocations
    « O Vierge Marie, nous te recommandons notre jeunesse, spécialement les jeunes appelés à suivre de plus près ton Fils. Tu connais toutes les difficultés qu’ils doivent affronter, toutes les luttes, tous les obstacles. Aide-les à prononcer eux aussi leur "oui" à l’appel divin, comme tu l’as fait à l’invitation de l’ange.
    Attire-les près de ton cœur, pour qu’ils puissent comprendre avec toi la beauté et la joie qui les attend, quand le Tout-puissant les appellera dans son intimité pour les constituer témoins de son amour et les rendre capables de réjouir l’Eglise par leur consécration.
    O Vierge Marie, obtiens-nous de pouvoir nous réjouir avec toi en voyant que l’amour de ton Fils suscite accueil, acceptation profonde et réponse. Obtiens-nous de voir aussi se réaliser chez nos jeunes les merveilles de la mystérieuse action de l’Esprit Saint. »

    Jean-Paul II


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    Et le nom de la Vierge était Marie
    « O toi, qui que tu sois, qui te sais vacillant sur les flots de ce monde parmi les bourrasques et les tempêtes, plutôt que faisant route sur la terre ferme, ne détourne pas les yeux de l’éclat de cet astre si tu ne veux pas te noyer durant les bourrasques.
    Si surgissent en toi les vents des tentations, si tu navigues parmi les écueils des épreuves regarde l’étoile, appelle Marie.
    Si tu es ballotté sur les vagues de l’insolence et de l’ambition, du dénigrement ou de la jalousie, regarde l’étoile, appelle Marie.
    Si la colère, l’avarice ou les désirs de la chair secouent l’esquif de ton âme, regarde vers Marie.
    Si, troublé par la démesure de tes crimes, confus par l’infection de ta conscience, terrifié par l’horreur du jugement, tu commences à sombrer dans le gouffre de la tristesse, l’abîme du désespoir, pense à Marie.
    Dans les dangers, les angoisses, les incertitudes, pense à Marie, appelle Marie.
    Qu’elle ne s’éloigne pas de ton cœur.
    Et pour être sûr d’obtenir le suffrage de ses prières, ne néglige pas l’exemple de sa vie.
    En la suivant, tu ne t’égares pas ; en la priant tu ne désespères pas ; elle te tient, tu ne t’écroules pas ; elle te protège, tu ne crains pas ; elle te guide, tu ne te lasses pas ; elle te favorise, tu aboutis.
    Ainsi par ta propre expérience tu sais à quel point se justifie la parole :
    “Et le nom de la Vierge était Marie.” »

    Saint Bernard


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  • L’imam Tareq Oubrou s’insurge :
    «Le hijab n’a rien de sacré»


    «Je n'ai trouvé aucun texte qui oblige la femme à se couvrir la chevelure. Le combat que les musulmans ont mené pour le port du voile me désole, parce qu'il donne une image négative de la façon dont l'islam perçoit la femme», a déclaré Tareq Oubrou, imam de Bordeaux, dans une interview accordée à L’Express. Religieux érudit, cet imam français d’origine marocaine prône un islam moins «tape-à-l’œil» et appelle à un ajustement des pratiques rituelles avec les réalités de la société. «Cette tendance à tout ritualiser conduit certains fidèles à parler plus de la pratique que de Dieu lui-même», regrette-t-il. Ce fils d'instituteur marocain, élevé aux confluents de la tradition musulmane et de la modernité occidentale, n'hésite pas à s'en prendre aux «ignares qui déterminent aujourd'hui ce qui est orthodoxe». Auteur du livre Un imam en colère, Oubrou dénonce vivement «l’islam d’apparence», affirmant que le plus important n’est ni le look ni la tenue vestimentaire, mais plutôt la foi. «On est musulman lorsqu'on a la foi ; c'est la grâce de Dieu qui sauve. Les pratiques cultuelles, elles, sont aménageables», martèle-t-il, estimant que l’islam est «une religion qui évolue avec la société». Il considère, à titre indicatif, que les prières peuvent être effectuées après le travail et que le jeûne du Ramadhan peut être reporté en cas de maladie. Pour lui, l’islam se trouve confronté à un vrai problème, celui des comportements qui relèvent de l'éthique personnelle et qui sont devenus des marqueurs pour beaucoup de musulmans : manger halal, porter le voile, etc. «Avec le halal, nous ne sommes pas dans le sacré. Le fidèle a seulement pour obligation d'alléger au maximum la souffrance de l'animal», explique-t-il. Il assure en bon théologien que le hijab et ses dérivés (niqab, foulard, burqa…) n’ont absolument rien de sacré. Tareq Oubrou appelle les musulmans à ne pas confondre religion et identité. Il demande aux musulmans de renoncer «à une certaine visibilité» pour redorer leur blason. «Il faut que les musulmans puissent accorder leurs gestes à leur foi sans perturber le fonctionnement de la société par des revendications outrancières, quitte à renoncer à une certaine visibilité», estime cet imam qui a mené une vaste réflexion théologico-canonique sur les conditions de l'expression et de la pratique musulmane dans un espace sécularisé.
    Sonia B.
    *****************
    abou siwar
    Photo : L’imam Tareq Oubrou s’insurge : «Le hijab n’a rien de sacré»


«Je n'ai trouvé aucun texte qui oblige la femme à se couvrir la chevelure. Le combat que les musulmans ont mené pour le port du voile me désole, parce qu'il donne une image négative de la façon dont l'islam perçoit la femme», a déclaré Tareq Oubrou, imam de Bordeaux, dans une interview accordée à L’Express. Religieux érudit, cet imam français d’origine marocaine prône un islam moins «tape-à-l’œil» et appelle à un ajustement des pratiques rituelles avec les réalités de la société. «Cette tendance à tout ritualiser conduit certains fidèles à parler plus de la pratique que de Dieu lui-même», regrette-t-il. Ce fils d'instituteur marocain, élevé aux confluents de la tradition musulmane et de la modernité occidentale, n'hésite pas à s'en prendre aux «ignares qui déterminent aujourd'hui ce qui est orthodoxe». Auteur du livre Un imam en colère, Oubrou dénonce vivement «l’islam d’apparence», affirmant que le plus important n’est ni le look ni la tenue vestimentaire, mais plutôt la foi. «On est musulman lorsqu'on a la foi ; c'est la grâce de Dieu qui sauve. Les pratiques cultuelles, elles, sont aménageables», martèle-t-il, estimant que l’islam est «une religion qui évolue avec la société». Il considère, à titre indicatif, que les prières peuvent être effectuées après le travail et que le jeûne du Ramadhan peut être reporté en cas de maladie. Pour lui, l’islam se trouve confronté à un vrai problème, celui des comportements qui relèvent de l'éthique personnelle et qui sont devenus des marqueurs pour beaucoup de musulmans : manger halal, porter le voile, etc. «Avec le halal, nous ne sommes pas dans le sacré. Le fidèle a seulement pour obligation d'alléger au maximum la souffrance de l'animal», explique-t-il. Il assure en bon théologien que le hijab et ses dérivés (niqab, foulard, burqa…) n’ont absolument rien de sacré. Tareq Oubrou appelle les musulmans à ne pas confondre religion et identité. Il demande aux musulmans de renoncer «à une certaine visibilité» pour redorer leur blason. «Il faut que les musulmans puissent accorder leurs gestes à leur foi sans perturber le fonctionnement de la société par des revendications outrancières, quitte à renoncer à une certaine visibilité», estime cet imam qui a mené une vaste réflexion théologico-canonique sur les conditions de l'expression et de la pratique musulmane dans un espace sécularisé.
Sonia B.
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abou siwar

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    JMJ : le pape donne rendez-vous à Cracovie en 2016

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-07-28T18:09:36+02:00" itemprop="datePublished">28.07.2013 à 18h09</time>

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    <figure class="illustration_haut">

    Les jeunes Polonais accueilleront les JMJ dans trois ans à Cracovie.

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    Plus de trois millions de fidèles, en grande majorité de jeunes Brésiliens et Latino-Américains, ont participé dimanche 28 juillet à la messe finale des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à Rio de Janeiro, sur la célèbre plage de Copacabana.

    Le pape François en a profité pour annoncer la ville des prochaines Journées mondiales de la jeunesse, et ce sera Cracovie, en Pologne. Un choix qui rappelle la mémoire de l'ancien pape polonais et fondateur des JMJ, Jean Paul II, qui était originaire de cette région du sud de la Pologne. Jean Paul Il, qui sera proclamé saint par François à la fin de l'année, avait été archevêque de Cracovie, avant d'être élu, en 1978, premier pape polonais de l'histoire.

    PAS D'ILLUSION POUR LES AFRICAINS

    L'Eglise polonaise reste une des plus vivantes du continent européen, même si la Pologne se sécularise rapidement et si les positions conservatrices d'une partie de son clergé sont de plus en plus battues en brèche. Le choix de Cracovie, ville typique d'Europe centrale et cité de grande culture, n'est pas une surprise et était donné probable depuis longtemps.

    Même s'ils ne se faisaient pas d'illusion, la déception devrait être forte chez certains Africains, dont les pays n'ont jamais accueilli de JMJ, alors que le nombre de catholiques continue à croître sur le continent. Les questions de logistique et de sécurité rendent très difficiles des candidatures de métropoles africaines, à part peut-être celle du Cap et de Johannesbourg.

    Lire : JMJ : les réponses du pape face à la « désillusion » suscitée par l'Eglise catholique

    </article>

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  • Monde

    A Rio, le pape encourage les prêtres

    à aller dans les favelas

    <time datetime="2013-07-27T18:37:42.419590+02:00" itemprop="datePublished">27 juillet 2013 à 18:37     </time>lien

    Aux JMJ de Rio, samedi.

    Aux JMJ de Rio, samedi. (Photo Sergio Moraes. Reuters)

    Devant un millier d’évêques et des milliers de religieux, François a insisté sur «la mission», thème de ces XXVIIIe JMJ.

    Le pape François a encouragé samedi les prêtres à ne pas rester enfermés dans leur paroisse mais à «sortir» pour évangéliser ceux qui sont loin et à «aller dans les favelas chercher et servir le Christ».

    Dans la cathédrale Saint Sébastien, patron de Rio, devant un millier d’évêques et des milliers de prêtres, religieux, religieuses, séminaristes du monde entier participant aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), le pape a insisté sur «la mission», thème de ces XXVIIIe JMJ.

    «Nous ne pouvons pas rester enfermés dans la paroisse, dans nos communautés quand tant de personnes attendent l’Evangile ! Ce n’est pas simplement ouvrir la porte pour accueillir, mais c’est sortir par la porte pour chercher et rencontrer !», a exhorté le souverain pontife.

    Evoquant une Eglise pour les pauvres, le pape a cité Mère Teresa de Calcutta : «Nous devons être très fiers de notre vocation qui nous donne l’occasion de servir le Christ à travers les pauvres. C’est dans les favelas (...) que l’on doit aller chercher et servir le Christ. Nous devons aller chez eux comme le prêtre se rend à l’autel, avec joie», a lancé l’ancien cardinal de Buenos Aires.

    Rejet de l’avortement

    Evangéliser, ce n’est pas nécessairement partir loin, c’est «évangéliser sa propre maison, le milieu d’étude ou de travail, la famille et les amis». «Eduquons-les à la mission, à sortir, à partir. Jésus a fait ainsi avec ses disciples: il ne les a pas tenus attachés à lui comme une mère poule avec ses poussins», a souligné le pape argentin.

    «Malheureusement, a-t-il fustigé, s’est développée une culture de l’exclusion, une culture du rebut. Il n’y a de place ni pour l’ancien ni pour l’enfant non voulu». Le pape réitère ainsi son rejet absolu de l’avortement, même s’il ne prononce pas le mot.

    «Parfois il semble que pour certains, les relations humaines soient régulées par deux «dogmes» modernes : efficacité et pragmatisme». «Il semble que parfois la solidarité est devenue un gros mot» pour certains, s’est-il exclamé avec colère.


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