• 10 juillet 2013 - 17H38  


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    Pédophilie : l'Eglise soumise au jugement de l'ONU

    Le Vatican, qui dispose d'un siège d'observateur permanent à l'ONU, est pour la première fois sommé de donner des explications détaillées aux Nations unies sur les sévices sexuels et les violences contre les enfants au sein de l'Eglise.

    Le Vatican, qui dispose d'un siège d'observateur permanent à l'ONU, est pour la première fois sommé de donner des explications détaillées aux Nations unies sur les sévices sexuels et les violences contre les enfants au sein de l'Eglise.

    Le Vatican, qui dispose d'un siège d'observateur permanent à l'ONU, est pour la première fois sommé de donner des explications détaillées aux Nations unies sur les sévices sexuels et les violences contre les enfants au sein de l'Eglise.

    Le Vatican, qui dispose d'un siège d'observateur permanent à l'ONU, est pour la première fois sommé de donner des explications détaillées aux Nations unies sur les sévices sexuels et les violences contre les enfants au sein de l'Eglise.

    AFP - Le Vatican, qui dispose d'un siège d'observateur permanent à l'ONU, est pour la première fois sommé de donner des explications détaillées aux Nations unies sur les sévices sexuels et les violences contre les enfants au sein de l'Eglise.

    Comme tous les pays membres de la Convention de l'ONU relative aux droits de l'enfant, le Saint-Siège doit régulièrement répondre de son action devant les experts onusiens.

    Selon la procédure, les experts de l'ONU ont publié lundi une liste de questions auxquelles le Vatican devra répondre "si possible" avant le 1er novembre prochain. Le Saint-Siège sera ensuite entendu par l'ONU en janvier 2014 à Genève.

    C'est la première fois que des questions détaillées sur ce sujet sont posées au Vatican, a indiqué mercredi une porte-parole du Comité, interrogée par l'AFP.

    Selon la liste de questions élaborées par le Comité des droits de l'enfance, il est demandé au Vatican, "au vu du fait que le Saint-Siège a reconnu des cas de violences sexuelles contre des enfants commis par des membres du clergé, des frères et des soeurs dans de nombreux pays", de donner "des informations détaillées sur tous les cas".

    L'ONU souhaite connaître les mesures prises par l'Eglise pour punir les coupables de sévices sexuels sur des enfants. Les experts veulent aussi savoir ce que le Vatican a fait pour qu'aucun membre du clergé accusé de pédophilie ne puisse être en contact avec des enfants et les mesures prises pour soutenir les victimes.

    Les experts entendent aussi savoir si l'Eglise a fait taire certains enfants abusés sexuellement.

    Ils veulent aussi connaître les mesures prises pour condamner et prévenir les châtiments corporels infligés dans certains établissements scolaires catholiques, ainsi que les avancées réalisées pour éviter une éducation discriminatoire entre sexes dans les écoles religieuses.

    Par ailleurs, l'ONU demande au Vatican s'il a mené une enquête sur les allégations de torture et autres traitements dégradants infligés en Irlande entre 1922 et 1996 à des milliers de jeunes filles et femmes, exploitées dans des blanchisseries gérées par des religieuses catholiques. Les pensionnaires, surnommées les "Magdalene Sisters", étaient des filles tombées enceintes hors mariage ou qui avaient un comportement jugé immoral dans ce pays à forte tradition catholique. Une fois qu'elles avaient accouché, leurs bébés leur étaient retirés.

    Ces dernières années, plusieurs pays, dont la Belgique, l'Autriche, l'Allemagne ou les Etats-Unis, ont été touchés par d'énormes scandales de pédophilie au sein de l'Eglise.

    En avril dernier, le pape François avait demandé d'agir "avec détermination" contre les sévices sexuels commis par des membres du clergé, en évoquant de manière précise le problème de la pédophilie.

    C'était la première fois que le pape argentin s'exprimait publiquement et directement sur ces sévices subis pendant des décennies par des dizaines de milliers d'enfants.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-07-08T15:28" itemprop="datePublished" pubdate=""> 08/07/2013 à 15:28</time> - Modifié le <time datetime="2013-07-08T16:42" itemprop="dateModified"> 08/07/2013 à 16:42</time>

    Sur l'île italienne, le pape a rendu hommage aux immigrés clandestins morts dans le voyage de l'espoir et dénoncé la globalisation de l'indifférence.

     

     

     

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    Le pape François a prié pour les migrants morts au large de Lampedusa, lundi. © ANDREAS SOLARO ANDREAS SOLARO / AFP

    Le pape François a prié pour les migrants morts au large de Lampedusa, lundi.

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    Le premier voyage officiel d'un pape est hautement symbolique. En choisissant de se rendre à Lampedusa, à l'extrême sud de l'Europe, le pape François a placé la compassion envers les immigrés clandestins au centre de son magistère. À son arrivée à bord d'une vedette de la garde côtière, le souverain pontife a lancé une couronne de chrysanthèmes jaunes et blancs dans les eaux claires du canal de Sicile, en mémoire des 25 000 Africains "en quête d'une vie meilleure" qui se sont noyés en tentant de rejoindre Lampedusa au cours des 15 dernières années.

    Mais c'est durant la messe, avec en arrière-plan les épaves des migrants, que le pape François, vêtu de parements liturgiques violets, couleur de la pénitence, a lancé son "J'accuse". "Quand j'ai lu dans les journaux les dernières tragédies d'immigrés, j'ai senti que je devais venir ici pour prier. Pour prier, mais aussi pour réveiller nos consciences afin que cela ne se reproduise plus." Le pape jésuite fustige l'indifférence du monde riche envers le sort des migrants. "La culture du bien-être nous fait vivre dans des bulles de savon vides de sens, dans l'illusion du futile et du provisoire. C'est la globalisation de l'indifférence." Lui-même n'est pas exempt de reproches, reconnaît-il : "Nous sommes tous, et moi le premier, inattentifs au monde qui nous entoure et nous ne sommes plus capables de nous venir en aide les uns les autres."

    "Rien ne sera plus comme avant"

    Et aucun responsable politique ne pourra ignorer son message : "Nous demandons pardon pour ceux qui, avec leurs décisions au niveau mondial, ont créé les situations qui conduisent à ces drames." Une pierre dans le jardin de la politique transalpine. La lutte contre l'immigration clandestine est en effet le cheval de bataille de la droite italienne, et en particulier de la Ligue du Nord, qui s'est illustrée par des rondes anti-immigrés ou en dispersant de l'urine de porc sur un terrain destiné à l'édification d'une mosquée. Ces propos mettent également l'Europe sur la sellette, le gouvernement italien ayant souvent reproché à Bruxelles de l'avoir abandonné face à un problème qui concerne tout le continent. Pour le maire de Lampedusa, Giusi Nicolini, les paroles du pape ne peuvent rester sans réponse et "rien ne sera plus comme avant".

    Le quotidien Il Giornale, appartenant à la famille Berlusconi, a pour sa part regretté que le pape François n'ait pas destiné son premier voyage à "des Italiens qui souffrent". Mais le pape impose sa marque, et cette visite à Lampedusa confirme le "style Bergoglio" : l'évêque de Rome a refusé la présence de responsables politiques nationaux et de prélats à ses côtés - seul l'évêque d'Agrigente, dont dépend Lampedusa, était présent. Il n'était accompagné que de trois personnes et aurait souhaité voyager sur un vol de ligne. La sécurité l'en a empêché. Mais il a refusé l'acheminement de la papamobile sur l'île et a utilisé une modeste Fiat décapotable. En somme, une Église pauvre au service des pauvres.


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  • Jean-Paul II et Jean XXII

    vont être canonisés

    Créé le 05/07/2013 à 13h19 -- Mis à jour le 05/07/2013 à 13h29
    Le pape Jean Paul II, le 5 octobre 1986, à Lyon
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    Le pape Jean Paul II, le 5 octobre 1986, à Lyon J.C. DELMAS / AFP

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    C'est le pape François qui l'a décidé...

    Le pape François a décidé de convoquer un consistoire sur la canonisation prochaine de deux de ses prédécesseurs Jean Paul II et Jean XXIII, a annoncé vendredi le Vatican.

    La date de la canonisation de ces deux pontifes, Jean XXIII (pape de 1958 à 1963) et Jean Paul II

    (de 1978 à 2005), n'est pas encore connue. Elle pourrait avoir lieu «d'ici la fin de l'année», a affirmé

    le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.

    Avec AFP

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  • Vatican : un prélat arrêté pour blanchiment d'argent

    Edité par avec
    le 28 juin 2013 à 20h57 , mis à jour le 28 juin 2013 à 21h00.

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    <figure class="figure underline"> Vatican, Rome, Italy <figcaption class="degrade-une"></figcaption></figure>
    Le Vatican / Crédits : Brand X Pictures
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    Il travaillait à l'Administration du patrimoine du siège apostolique (APSA), l'organisme qui gère les biens du Saint-Siège. Monseigneur Scarano, 61 ans, a été suspendu "depuis environ un mois, quand ses supérieurs ont su qu'il était sous enquête", a indiqué le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican. Il est soupçonné de blanchiment d'argent et de corruption. Le Saint-Siège a assuré la justice italienne de sa "pleine collaboration". Deux autres personnes ont été arrêtées dans cette affaire, un sous-officier membre des services de contre-espionnage italiens et un intermédiaire financier.
     
    Nello Rossi, procureur du Parquet de Rome, a indiqué à la presse que les trois hommes avaient tenté de rapatrier depuis la Suisse 20 millions d'euros en espèces, "fruit d'une évasion fiscale", appartenant aux armateurs Paolo, Cesare et Maurizio D'Amico. Le sous-officier, qui était chargé de rapatrier physiquement l'argent à bord d'un jet privé, a perçu un chèque de 400.000 euros provenant du compte de Mgr Scarano, selon le magistrat. La transaction n'est toutefois jamais arrivée à son terme en raison de disputes entre les trois hommes.
     
    Le Pape François a créé une commission pour mettre de l'ordre au sin de l'IOR
     
    "Les arrestations représentent l'épilogue d'enquêtes détaillées et compliquées (...) qui ont duré environ deux ans. D'autres enquêtes et des perquisitions sont en cours (...) pour déterminer l'origine des importantes sommes d'argent et biens immobiliers de Mgr Scarano, titulaire de plusieurs comptes à l'IOR", a précisé un communiqué du parquet de Rome. Cette affaire n'est qu'un aspect d'une enquête beaucoup plus vaste, entamée en septembre 2010, sur le fonctionnement de l'Institut pour les oeuvres de religion (IOR).
     
    La justice italienne soupçonnait à l'époque le président de l'IOR Ettore Gotti Tedeschi et le directeur général Paolo Cipriani de violation de la législation contre le blanchiment d'argent. Plus de 20 millions d'euros avaient été bloqués dans le cadre de cette enquête qui avait conduit, entre autres, au limogeage de la direction de l'IOR. Le pape Benoît XVI, puis son successeur François ont décidé de remettre de l'ordre dans l'IOR, nommant successivement de nouveaux responsables et instaurant des contrôles de plus en plus sévères pour cet institut tristement célèbre dans la péninsule en raison de son implication dans plusieurs scandales retentissants. Il y a deux jours, le pape François, qui a été informé des développements de l'enquête ayant mené à l'arrestation de Mgr Scarano, a créé une commission dont l'objectif semble être de remettre définitivement au pas l'IOR.


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  • VIDÉO - François a lancé dimanche un appel très ferme pour la défense «juridique de l'embryon» et «la sacralité de la vie», à l'issue de la première messe de canonisation de son pontificat.

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    Le pape François a été jusque là plutôt discret sur les questions éthiques. Dimanche pourtant, à l'occasion de la prière du Regina Caeli (qui remplace l'Angelus jusqu'à la Pentecôte) il a nettement pris position pour «le respect pour la vie dès le moment de sa conception», s'opposant, en clair, à l'avortement. Il a aussi encouragé les fidèles italiens à se joindre à une campagne de signature européenne visant à «garantir la protection juridique de l'embryon».

    Une première donc qui n'est pourtant pas une surprise. Le jésuite Bergoglio, archevêque de Buenos Aires, a toujours été sans aucune ambiguïté sur le sujet. Au strict diapason de l'enseignement moral de l'Église catholique où les dissidences sont rares. Sa conduite de pasteur consistant plutôt à ne pas trop parler de cette position très connue de l'Eglise pour se concentrer sur ce qu'il considère comme le message essentiel de l'Eglise catholique et sur lequel il a insisté dès ses premières homélies: «la miséricorde de Dieu».

    Cette intervention de dimanche ne s'explique donc que par l'initiative de la «Marche pour la vie» qui avait organisé, entre le Colisée et le Château Saint-Ange, une manifestation contre l'avortement réunissant selon les organisateurs 30.000 personnes qui ont ensuite convergé vers la place Saint-Pierre pour la bénédiction papale.

    L'objectif de ces mouvements est de soutenir l'initiative «Un de nous» qui vise à réunir une pétition à l'échelle européenne pour obtenir une «protection juridique de l'embryon» afin de garantir, sous la forme d'une «tutelle», «tout être humain dès le premier instant de existence».


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