• 11 juillet 2013 - 22H08  lien

    Fraises aux pesticides: les producteurs
    demandent une enquête

    La principale association de producteurs de fraises a estimé jeudi, après la publication d'une étude dénonçant la présence de pesticides interdits sur des fraises cultivées en France et en Espagne, que des investigations plus approfondies doivent être menées.

    La principale association de producteurs de fraises a estimé jeudi, après la publication d'une étude dénonçant la présence de pesticides interdits sur des fraises cultivées en France et en Espagne, que des investigations plus approfondies doivent être menées.

    AFP - La principale association de producteurs de fraises a estimé jeudi, après la publication d'une étude dénonçant la présence de pesticides interdits sur des fraises cultivées en France et en Espagne, que des investigations plus approfondies doivent être menées.

    "Cette étude, il faut bien l'analyser. On ne peut que condamner l'usage de tels produits, mais plusieurs pistes d'explication sont possibles", a déclaré à l'AFP le président de l'Association des organisations de producteurs nationale Fraise (AOPn Fraise), Xavier Masse.

    "Cela jette le discrédit sur la profession alors qu'il y a des éléments qui demandent à être vérifiés", a-t-il ajouté.

    L'ONG Générations futures avait annoncé mardi avoir fait analyser 49 échantillons de fraises de France et d'Espagne, vendues en Picardie et en Haute-Normandie, et avoir découvert que quatre de ces échantillons contenaient des pesticides interdits en Europe depuis plusieurs années et cinq autres échantillons comprenaient des pesticides interdits sur les fraises.

    Deux échantillons français contenaient de l'endosulfan, un insecticide interdit en Europe depuis 2005 et deux échantillons espagnols avaient du carbosulfan, insecticide interdit depuis 2007.

    M. Masse a souhaité que l'ONG transmette les noms des lots incriminés, afin que leur origine puisse être déterminée. Par ailleurs, a-t-il noté, l'endosulfan "se dégrade très difficilement" et il n'est pas exclu que des résidus restés dans la terre aient contaminé des plants de fraises récents.

    Il a en outre souligné que les membres de son association - représentant environ la moitié des producteurs - s'étaient engagé à réduire de 50% l'utilisation de substances chimiques à l'horizon 2018.

    Le "zéro résidu" n'existe pas encore pour les producteurs à grande échelle, a-t-il encore noté. "On ne sait pas faire, même si certaines techniques alternatives sont testées", comme par exemple l'utilisation de "prédateurs" naturels comme les coccinelles pour lutter contre les puçerons.

    Les Français consomment environ 120.000 tonnes de fraises chaque année, dont 50.000 viennent de l'Hexagone, où l'on compte environ un millier de producteurs, selon M. Masse.


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  • 10 juillet 2013 - 13H57     lien

    Hôtel-Dieu: Touraine annonce un report de la fermeture des urgences

    La ministre de la santé, Marisol Touraine, a annoncé mercredi qu'elle avait décidé de "décaler" la date de la fermeture, très controversée, des urgences de l'hôpital parisien de l'Hôtel-Dieu, qui était prévue le 4 novembre.

    La ministre de la santé, Marisol Touraine, a annoncé mercredi qu'elle avait décidé de "décaler" la date de la fermeture, très controversée, des urgences de l'hôpital parisien de l'Hôtel-Dieu, qui était prévue le 4 novembre.

    AFP - La ministre de la santé, Marisol Touraine, a annoncé qu'elle avait décidé de "décaler" la date de la fermeture, très controversée, des urgences de l'hôpital parisien de l'Hôtel-Dieu, qui était prévue le 4 novembre.

    La ministre a précisé prendre en compte "la dégradation du climat" social à l'Hôtel-Dieu.

    "La dégradation du climat à l'Hôtel-Dieu empêche les conditions d'une vraie concertation sur l'avenir de cet hôpital", a indiqué la ministre au sujet du plus vieil hôpital parisien, situé tout près de la cathédrale Notre-Dame, en plein centre de Paris.

    "Un grand et beau projet de réorganisation sur le site même de l'Hôtel-Dieu doit voir le jour. Il convient de se donner toutes les chances de le réussir", a poursuivi la ministre, en réponse à des journalistes, à la sortie du conseil des ministres.

    "Je ne veux par ailleurs prendre aucun risque sur la prise en charge des urgences à Paris au début de l'hiver prochain", a-t-elle ajouté.

    "Tout cela me conduit (...) à décaler le calendrier de mise en oeuvre du projet et en particulier la date de fermeture des urgences qui ne pourra intervenir le 4 novembre", a décidé la ministre.

    Le projet de fermeture des urgences est très controversé au sein des personnels de l'hôpital. Le climat social et politique s'est alourdi depuis que le chef du service médical d'urgence et de réanimation (SMUR) de l'hôpital, le Dr Gérald Kierzek, fer de lance de l'opposition à la fermeture, a été démis de ses fonctions en début de semaine.

    La direction de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris prévoit de fermer ces urgences et de les remplacer par une maison médicale ouverte 24 heures sur 24. La remise aux normes de ce service serait trop coûteuse, selon la direction de l'AP-HP, qui veut transformer l'Hôtel-Dieu en hôpital universitaire et y transférer le siège du groupe hospitalier.


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  • 09 juillet 2013 - 22H22  lien

    Hôtel-Dieu: levée de boucliers après la mise à l'écart du chef des urgences

    La mise à l'écart d'un médecin de l'Hôtel Dieu en pointe dans la lutte contre la fermeture du service des urgences de l'hôpital a suscité mardi un tollé politique et syndical, mais son chef de service a évoqué une sanction "temporaire".

    La mise à l'écart d'un médecin de l'Hôtel Dieu en pointe dans la lutte contre la fermeture du service des urgences de l'hôpital a suscité mardi un tollé politique et syndical, mais son chef de service a évoqué une sanction "temporaire".

    AFP - La mise à l'écart d'un médecin de l'Hôtel Dieu en pointe dans la lutte contre la fermeture du service des urgences de l'hôpital a suscité mardi un tollé politique et syndical, mais son chef de service a évoqué une sanction "temporaire".

    Le Dr Gérald Kierzek a été démis de sa responsabilité de chef du service médical d'urgence et de réanimation (SMUR) en raison, selon lui, de son activisme contre la fermeture des urgences de l'Hôtel-Dieu.

    Cette décision est un nouvel épisode de la tension qui règne autour de la fermeture, prévue le 4 novembre, des urgences de cet hôpital historique, situé près de la cathédrale Notre-Dame. La remise aux normes de ce service serait trop coûteuse, selon la direction de l'AP-HP qui veut transformer l'Hôtel-Dieu en hôpital universitaire et y transférer le siège du groupe hospitalier.

    Plusieurs syndicats, dont la CGT, et des urgentistes sont opposés à cette fermeture.

    "C'est une décision de chef de service, purement organisationnelle et c'est une décision temporaire", a déclaré à l'AFP le Pr Bertrand Renaud, chef de service du dr Kierzek, à propos de la mise à l'écart.

    "Je n'ai pas souhaité l'évincer de l'Hôtel-Dieu. Les reproches que je lui fais ne sont pas médicaux mais en termes d'organisation", a-t-il précisé, reconnaissant toutefois que sa décision puisse être interprétée différemment.

    Dans la lettre qu'il a adressée à l'urgentiste et dont l'AFP a obtenu copie, le Pr Renaud lui rappelle ses "obligations de réserve, de loyauté et de discrétion professionnelle, telles que stipulées dans la charte de fonctionnement que je vous avais demandé de signer".

    La décision prise à l'encontre du médecin a entraîné une levée de boucliers chez les politiques, d'autant que la fermeture du service des urgences est devenue un enjeu électoral dans le cadre des élections municipales à Paris l'an prochain.

    Le Front de gauche et l'UMP ont exigé mardi son rétablissement dans ses fonctions, alors que le maire PS du IVe arrondissement, Christophe Girard, a souhaité des "explications" de la direction de l'AP-HP. Le maire EELV du IIe a dénoncé sur Twitter une "étrange et scandaleuse conception du dialogue social".

    "C'est avec consternation et indignation que nous apprenons le limogeage inadmissible du docteur Gérald Kierzek", a réagi dans un communiqué le directeur de campagne de la candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet.

    "Après avoir accusé pendant dix ans le gouvernement précédent de vouloir fermer et vendre l'Hôtel-Dieu, l'équipe sortante organise désormais son démantèlement", a-t-il ajouté.

    "Cette décision est stupéfiante. Elle en dit long sur la fébrilité de la direction de l'AP-HP qui manque cruellement d'arguments pour justifier son projet de fermeture des urgences", a de son côté réagi le président du groupe PCF-PG, Ian Brossat, réclamant la réintégration de l'urgentiste.

    Côté syndicat, la CGT a dénoncé "cette décision inique médico-administrative".


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    15 000 cas de borréliose de Lyme en France

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-06-26T20:46:30+02:00" itemprop="datePublished">26.06.2013 à 20h46</time> | Par

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    <figure class="illustration_haut"> Les nymphes sont les plus dangereuses </figure>

    Toute la France, à l'exception d'une petite zone méditerranéenne et des régions de haute altitude, est touchée. La maladie de Lyme, transmise par les tiques porteuses d'une bactérie, Borrelia burgdorferi, progresse. La situation en Alsace et dans le Centre est particulièrement critique. La maladie y revêt un caractère endémique, sans doute parce que les tiques affectionnent les endroits boisés et humides. Selon l'Institut Pasteur, entre 12 000 et 15 000 cas sont détectés chaque année dans l'Hexagone. Mais pour les associations de malades, un nombre beaucoup plus important de personnes pourraient être infectées sans le savoir.

    Lyme sans frontière, une association basée à Strasbourg, dénonce le "déni d'une maladie méconnue par les médecins et les malades" et insuffisamment prise en charge par les pouvoirs publics. Une pétition a été adressée en 2012 au ministère de la santé pour demander une meilleure prévention, une réelle formation des professionnels de santé, une plus grande transparence sur l'évolution de l'épidémie et, surtout, l'amélioration des tests. Ces derniers ne seraient pas fiables à 100 %.

    CONSÉQUENCES TRÈS GRAVES

    Or, si la maladie n'est pas détectée dans les jours suivant la piqûre et traitée au stade primaire par des antibiotiques, elle peut entraîner des conséquences très graves : manifestations neurologiques (paralysie faciale, méningite, troubles de la mémoire), manifestations rhumatologiques avec des arthrites inflammatoires, manifestations cardiaques. Des malades témoignent avoir souffert plusieurs années, baladés d'un médecin à un autre, avant d'être enfin diagnostiqués.

    La tique peut transmettre la maladie aux différents stade de sa vie : lorsque qu'elle n'est encore qu'une larve, puis lorsqu'elle devient une nymphe, et enfin au stade adulte. Pour grandir, l'acarien doit se trouver un hôte, comme les chevreuils ou les rongeurs, pour y effectuer un "repas sanguin". Si l'hôte est porteur de l'agent pathogène, la tique devient alors un vecteur de la maladie de Lyme. Les nymphes sont plus fréquemment impliquées dans la maladie, selon Olivier Plantard, chercheur au CNRS.

    LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ET LA GESTION FORESTIÈRE EN CAUSE

    Le réchauffement climatique et la déforestation sont principalement responsables de la progression de la maladie. La fragmentation de l'habitat forestier empêche l'effet de dilution de la bactérie Borrellia burgdorferi car les mammifères de grande taille fuient ces espaces mités et les tiques se rabattent alors sur les rongeurs, des hôtes réservoirs beaucoup plus favorables au développement d'agents pathogènes.

    Les forêts infra urbaines constituent des espaces problématiques, en raison de la concentration humaine aux abords des grandes villes et des risques accrus de propagation de la maladie. La période maximale de l'infection se situe entre le printemps et l'automne. Pour se protéger, les promeneurs doivent impérativement porter chapeau, manche longue, chaussures montantes.

    La maladie de Lyme est devenue la maladie vectorielle la plus fréquente sur l'ensemble de son air de répartition qui s'étend du Japon à l'Amérique du Nord et de la Scandinavie à l'Afrique du Nord.

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  • Accueil > TopNews > L'OMS juge que le MERS-CoV peut provoquer une pandémie

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    L'OMS juge que le MERS-CoV peut provoquer

    une pandémie

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    Image du coronavirus. L'OMS a lancé lundi une mise en garde alors que le coronavirus (MERS-CoV) a causé un vingt-cinquième décès en Arabie saoudite. L'organisme estime que les services sanitaires de l'ensemble de la planète doivent être en "phase d'alerte" car le coronavirus peut potentiellement déboucher sur une pandémie comme celle de la grippe aviaire provoquée par le virus H5N1. /Image prise le 19 février 2013/REUTERS/Health Protection Agency
(c) Reuters

    Image du coronavirus. L'OMS a lancé lundi une mise en garde alors que le coronavirus (MERS-CoV) a causé un vingt-cinquième décès en Arabie saoudite. L'organisme estime que les services sanitaires de l'ensemble de la planète doivent être en "phase d'alerte" car le coronavirus peut potentiellement déboucher sur une pandémie comme celle de la grippe aviaire provoquée par le virus H5N1. /Image prise le 19 février 2013/REUTERS/Health Protection Agency (c) Reuters

    GENEVE (Reuters) - L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé lundi une mise en garde à l'intention des habitants du Moyen-Orient et des personnes qui voyagent dans cette région, alors que le coronavirus (MERS-CoV) a causé un vingt-cinquième décès en Arabie saoudite.

    L'OMS estime que les services sanitaires de l'ensemble de la planète doivent être en "phase d'alerte" car le coronavirus peut potentiellement déboucher sur une pandémie comme celle de la grippe aviaire provoquée par le virus H5N1.

    Le dernier bilan de l'OMS fait état de 55 cas de contamination dans le monde dont 31 ont été mortels. Le pays le plus touché est l'Arabie saoudite avec 40 cas de contamination et 25 décès, principalement dans la province orientale d'Al Ahsa.

    "Il y a une forte inquiétude au niveau international concernant ces infections parce qu'il est possible pour le virus de se déplacer à travers le monde", explique l'OMS.

    "Nous avons aujourd'hui plusieurs exemples dans lesquels le virus est passé d'un pays à l'autre grâce à des voyageurs", poursuit l'organisation.

    "En conséquence, tous les pays du monde doivent s'assurer que les employés de leurs services de santé sont informés sur le virus et la maladie qu'il peut engendrer et qu'en cas de pneumonie inexpliquée, l'hypothèse du MERS-CoV doit être envisagée", ajoute l'OMS.

    L'organisation rappelle que des cas de contamination ont été recensés en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne et en Italie provoqués par des personnes de retour de voyage.

    L'Oms rappelle que les symptômes du MERS-CoV sont de la toux, de la fièvre ou le développement d'une pneumonie.

    Stephanie Nebehay; Pierre Sérisier pour le service français


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