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Par marialis2.2 le 10 Juin 2013 à 22:21
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Furosémide: l'inspection du laboratoire
Teva de Sens continue
L'ANSM va continuer mardi d'inspecter le laboratoire incriminé dans l'affaire des médicaments mal conditionnés, a indiqué le président de Teva France, sans dévoiler d'éléments sur l'enquête.
<aside class="toolbar"> </aside> <figure class="ouverture"> <figcaption>L'affaire de la Furosémide a connu de nouveaux développement ce lundi avec la découverte de nouveaux cas et le rappel de tous les lots du médicament incriminé.
AFP PHOTO LIONEL BONAVENTURE
</figcaption> </figure> </header>L'enquête va continuer mardi. C'est ce qu'indique ce lundi soir. Le président de Teva France, le laboratoire mis en cause dans l'affaire de la Furosémide, Erick Roche. Car l'inspection menée par l'Agence nationale du médicament (ANSM) au laboratoire de Sens, qui conditionne le diurétique Furosémide, n'est pas terminée.
>> Lire - Furosémide: ce que l'on sait des médicaments mal conditionnés
Dans un court communiqué lu aux nombreux journalistes présents depuis le matin sur le site, Erick Roche a indiqué qu'il ne pouvait, à cette heure, "communiquer aucun élément sur l'inspection et les conclusions de l'enquête" qui "se poursuivra demain".
Il a assuré que les responsables du groupe israélien Teva, numéro un mondial de la fabrication de médicaments génériques, étaient "extrêmement mobilisés pour comprendre ce qui s'est passé" et qu'ils collaboraient pleinement avec les enquêteurs.
"Notre première préoccupation est de protéger les patients", a encore déclaré M. Roche, indiquant que "par précaution et pour éviter toute confusion" le groupe avait décidé, en accord avec l'ANSM, de rappeler l'ensemble des lots du diurétique Furosémide.
De nouveaux cas signalés lundi
"Les appels que nous recevons des patients démontrent qu'un certain nombre d'entre eux ont des difficultés à identifier les numéros des lots", a-t-il expliqué. "Par précaution, nous étendons donc le rappel à l'ensemble des lots", a-t-il ajouté.
Les enquêteurs de l'ASNM avaient entamé lundi en milieu de journée leur inspection à l'usine de sens, rejoints dans l'après-midi par M. Roche. Celle-ci a pour but de déterminer comment a pu intervenir l'erreur de conditionnement du diurétique Furosémide, dont certains comprimés ont été remplacés par un somnifère dans deux lots.
Après le décès, dimanche à Marseille, d'un homme de 91 ans qui prenait le médicament incriminé, deux nouveaux cas suspects, dont un décès ont été signalés lundi à l'Agence du médicament (ANSM), qui a décidé le rappel de toutes les boîtes de ce médicament. "L'ANSM a reçu lundi matin deux nouveaux signalements de pharmacovigilance" avec "un décès et un cas grave", selon un communiqué de l'Agence.
Par ailleurs, le parquet de Privas a ouvert lundi une enquête après le décès le 4 juin dans un hôpital drômois d'une octogénaire qui, selon ses proches, aurait ingéré du Furosémide de Teva. Selon une source proche du dossier, ce dernier cas ne ferait pas partie des trois répertoriés par l'ANSM, ce qui porterait donc lundi soir le nombre total de cas suspects à quatre.
Avec
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Par marialis2.2 le 10 Juin 2013 à 19:59
Furosémide : trois morts suspectes
et un cas grave,
le médicament retiré
Santé
10.06.2013, 17h31 | Mise à jour : 18h56
Deux nouveaux cas suspects, dont un décès, en relation avec l'erreur de conditionnement du diurétique Furosémide Teva, ont été signalés ce lundi à l'agence du médicament ANSM qui a décidé le rappel de toutes les boites 40 mg par «mesure de précaution».
«L'ANSM a reçu lundi matin deux nouveaux signalements de pharmacovigilance» avec «un décès et un cas grave», qui interviennent après le décès d'un nonagénaire à Marseille, explique l'Agence dans un communiqué.
«Pour l'un des cas, le patient semble avoir été traité par le produit incriminé retiré de la vente vendredi (lots Y175 ou Y176). Des investigations sont encore en cours concernant le dernier signalement, afin de déterminer le lot administré. D'autres signalements sont actuellement à l'étude» précise l'agence, qui ne donne pas d'autres détails.
Tous les patients doivent se rendre chez leur pharmacien
«Les patients traités par Furosémide Teva 40 mg doivent se rendre dès que possible à leur pharmacie» pour que les pharmaciens leur remettent «un autre médicament à base de furosémide afin que leur traitement diurétique soit poursuivi». Ces derniers doivent appeler directement tous les patients à qui ils auraient vendu des boîtes Furosémide Teva dosées à 40 mg.
L'alerte avait été donnée vendredi par un pharmacien dont une patiente avait constaté des effets de somnolence inhabituels. L'enquête avait permis de déterminer que certains comprimés avaient été remplacés par des somnifères dans les lots Y175 (date d'expiration : 08/2015) et Y176 (date d'expiration : 08/2015), et conduit l'ANSM a rappeler les deux lots, soit 190 000 boîtes au total.
Une enquête a été ouverte samedi à Marseille, après le décès d'un nonagénaire chez qui a été retrouvée une boîte provenant d'un des deux lots mal conditionnés. Le parquet de Privas a également ouvert une enquête ce lundi après le décès le 4 juin dans un hôpital drômois d'une octogénaire qui, selon ses proches, aurait ingéré des comprimés provenant de ces lots.
Le laboratoire ouvre un numéro vert
Selon un porte parole du laboratoire Teva, leader mondial des génériques, l'erreur de conditionnement porterait sur quelques dizaines de boîtes. Une enquête était menée lundi après-midi par des inspecteurs de l'ANSM dans l'usine de conditionnement du laboratoire, située à Sens (Yonne). Un numéro vert a été ouvert par les laboratoires Teva à la demande de l'ANSM : 0800 51 34 11. Il est ouvert au public 24h/24.
Les signalements de décès suspects qui pourraient être liés à la prise des somnifères conditionnés dans des boîtes de diurétique du laboratoire Teva se succèdent. Tour d'horizon des cas connus.
UNE ENQUÊTE DANS L'ARDÈCHE :
Le parquet de Privas a ouvert ce lundi une enquête après le décès le 4 juin dans un hôpital drômois d'une octogénaire qui, selon ses proches, aurait ingéré des comprimés du diurétique Furosémide de Teva incriminé dans un autre décès à Marseille (Bouches-du-Rhône).
«J'ai ouvert une enquête pour chercher les causes de la mort, confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Tournon (Ardèche), mais il faut rester prudent», a déclaré le procureur de la République à Privas, Dominique Sénéchal. «Je ne peux confirmer qu'elle est décédée après avoir absorbé de cette substance litigieuse après l'erreur au laboratoire de Sens», a souligné le magistrat, pour qui il est encore «trop tôt» pour «faire le rapprochement».
Hospitalisée pour des problèmes de somnolence
Cette Ardéchoise de 86 ans, souffrant depuis 20 ans de problèmes cardiaques, mais en bonne santé selon ses proches, avait été admise aux urgences de l'hôpital de Saint-Vallier (Drôme) le 31 mai pour des problèmes de somnolence. Elle y était décédée le 4 juin d'une insuffisance rénale et «à défaut d'obstacle médico-légal», selon le parquet, avait été inhumée en Ardèche.
Lundi matin, deux proches de la défunte ayant découvert à son domicile une boîte du diurétique Furosémide, appartenant au lot incriminé de Teva, se sont rendus à la gendarmerie de Tournon. «Cet après-midi (lundi), je vais entendre les proches et constater sur place, voir si la boîte a bien été entamée et faire saisir le dossier médical», a précisé le procureur, selon lequel il y a «un certain nombre de vérifications préalables à faire».
Il a ajouté qu'il se tenait «en liaison avec le parquet de Marseille, qui a le seul cas déclaré de décès» et où se trouve le siège du pôle santé régional. Le procureur a toutefois assuré qu'il était «trop tôt» pour préjuger de la suite, et notamment d'une éventuelle exhumation du corps. «L'enquête doit également se faire de manière coordonnée avec les parquets concernés», a souligné Dominique Sénéchal, qui n'écartait pas une «centralisation des enquêtes s'il y a plusieurs cas répartis sur l'ensemble du territoire».
LE PREMIER CAS À MARSEILLE QUI A TOUT DÉCLENCHÉ :
Une enquête a été ouverte samedi à Marseille après le décès d'un homme de 91 ans, chez qui a été retrouvée une boîte entamée provenant d'un des lots mal conditionnés et pouvant contenir un somnifère.
La «non-prise du diurétique est peut être à l'origine de l'oedème pulmonaire aigu (dont est mort le nonagénaire)», a estimé ce dimanche le procureur de la République de Marseille, après l'autopsie. D'après les déclarations de l'infirmière qui lui administrait ce médicament deux fois par jour en raison d'une insuffisance cardiaque grave, «il semblerait que l'une des boîtes d'un lot mal conditionné», pouvant contenir non pas le diurétique mais un somnifère, ait été utilisée depuis une semaine, a précisé Jacques Dallest.
Depuis un peu plus d'un an, le nonagénaire, qui avait également du cholestérol, prenait ce diurétique deux fois par jour. Son ordonnance de Furosémide lui avait été renouvelée le 2 juin. Les diurétiques sont prescrits dans des cas d'hypertension artérielle et d'oedèmes d'origine cardiaque, rénale ou hépatique, l'arrêt brutal du traitement présentant des risques avérés.
UN SIGNALEMENT DANS L'OISE :
Selon un retraité de Compiègne (Oise), sa mère âgée de 101 ans serait décédée à la mi-mai suite à la prise de Furosémide. «Ma mère a eu des complications au niveau des reins. Si elle avait pris ses diurétiques au lieu de somnifères, peut-être l’issue aurait-elle été différente», explique le Compiégnois. Un dossier a été déposé auprès du service de pharmacovigilance du laboratoire Téva. «Mais pour le moment, nous ne savons pas s’il s’agit du lot de Furosémide concerné», explique-t-on au laboratoire.Leparisien.fr
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Par marialis2.2 le 8 Juin 2013 à 13:36
Santé: Rappel d'un diurétique à la suite
d'une erreur de conditionnement
Créé le 08/06/2013 à 07h36 -- Mis à jour le 08/06/2013 à 09h27<aside>Des médicaments Philippe Huguen AFP
</aside>SANTE - Le diurétique a été remplacé par un somnifère par erreur...
Deux lots d'un diurétique du laboratoire Teva font l'objet d'une mesure de rappel à la suite d'une erreur de conditionnement, les comprimés ayant été remplacés par ceux d'un somnifère produit par le même laboratoire, a annoncé vendredi l'Agence du médicament (ANSM).
Des comprimés d'un hypnotique sédatif, le Zopiclone Teva 7,5 mg (également appelé Imovane), ont été placés par erreur dans des emballages du diurétique Furosémide Teva 40 mg générique, a précisé l'ANSM.
Conseil à sa pharmacie
Il s'agit des lots Y175 (date d'expiration: 08/2015) et Y176 (date d'expiration: 08/2015), avec 95.000 boîtes par lots, a précisé l'Agence du médicament dans un communiqué. Leur vente a été bloquée dès vendredi soir.
Les patients traités par du Furosémide Teva 40 mg (spécialité générique du Lasilix) «doivent cesser de prendre ce médicament dès maintenant» et «rapporter leurs boîtes dès le samedi 8 juin à leur pharmacien qui leur remettra une nouvelle boîte de traitement», souligne le communiqué.
Un numéro vert 0800.51.34.11, destiné aux personnes susceptibles de prendre ce diurétique, a été mis en place.
Avec AFP
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Par marialis2.2 le 7 Juin 2013 à 00:26
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Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-06-06T12:34" itemprop="datePublished" pubdate=""> 06/06/2013 à 12:34</time>
Espérance de vie plus courte, nombre d'années en incapacité plus important, les classes sociales défavorisées sont victimes de la
"double peine".
<figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption>
Les médecins généralistes se mobilisent contre les inégalités d'accès aux soins
© NOSSANT / SIPA
</figcaption> </figure><section class="col_article" style="margin-top:-30px">
En France, un homme qui a aujourd'hui 35 ans a toutes les chances de vivre en moyenne jusqu'à l'âge
de 82 ans s'il est cadre contre 76 ans seulement s'il est ouvrier. Qui plus est, ce dernier a deux fois plus
de risque de mourir avant 65 ans qu'un cadre. Et pour couronner le tout, les personnes appartenant aux
catégories sociales les plus défavorisées vivent plus d'années que les autres en incapacité, donc avec
une impossibilité physique ou psychique d'exercer leur activité professionnelle. Ces chiffres qui, selon le Dr Dominique Lagabrielle, chargé de mission au syndicat MG France, sont la preuve de l'existence d'une "double peine".
Problématique de santé
Ce syndicat de médecins généralistes organise jeudi un colloque à Paris sur un sujet qui constitue un véritable défi à relever. Différents médecins, économistes et chercheurs vont d'abord analyser les multiples déterminants de ces inégalités sociales de santé. "Ils combinent une accumulation de facteurs de risque médicaux connus (alcool, tabac, professions exposées) à des inégalités d'accès aux soins et de différences quant à l'usage fait des soins", précisent les organisateurs. Ces éléments sont parfois associés à des facteurs de vulnérabilité supplémentaire, comme des événements traumatiques de
la vie.
Les médecins généralistes sont évidemment confrontés à ces questions dans leur pratique quotidienne. "L'erreur est de penser que les inégalités sociales de santé ne sont qu'une problématique sociale pour laquelle le système de santé ne peut pas grand-chose", explique le Dr Claude Leicher, président de MG France et généraliste dans la Drôme. "Nous pensons que le système de santé doit intervenir de façon active et prioritaire, pour aider ces populations à accéder aussi à la prévention, au dépistage, aux soins, même si les raisons sociales existent, perdurent et doivent être traitées."
Parcours de santé organisé
Très logiquement, ce syndicat considère que le médecin généraliste est un acteur-clé, en articulation
avec le secteur social, pour intervenir de façon très précoce sur les différents facteurs de risques
et pour rétablir une situation d'équité. "Il faut porter plus d'attention sur les facteurs de risques, passer
plus de temps avec le patient, mieux s'articuler avec le secteur social pour prendre en charge des situations difficiles", insiste Claude Leicher pour qui la moitié des décès prématurés seraient évitables
- soit plus de 55 000.
Pour arriver à ce résultat, MG France insiste sur la nécessité d'un parcours de santé organisé autour et
à partir du médecin généraliste traitant. Le syndicat demande notamment que ce parcours soit
remboursé, avec garantie de tarifs et de délais de rendez-vous, lorsque le patient est adressé par
son médecin traitant. Il plaide aussi pour la possibilité de dispense d'avance des frais et/ou du tiers
payant pour les patients qui en ont besoin. "Nous souhaitons que l'on confie aux acteurs de soins
primaires la responsabilité et les moyens pour mettre en place des politiques de santé publique populationnelles", conclut le Dr Leicher.
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Par marialis2.2 le 4 Juin 2013 à 02:23
Michael Douglas : son cancer de la gorge causé par une de ses pratiques sexuelles
Dans une interview accordée au quotidien anglais The Guardian, Michael Douglas a expliqué que son cancer de la gorge n'était pas dû à un excès d'alcool ou de tabac mais à un virus contracté lors de certaines pratiques sexuelles.
"Sans vouloir rentrer trop dans les détails, ce cancer en particulier est causé par le HPV (papillomavirus humain) qui vient du cunnilingus" a déclaré sans aucune gêne l'acteur américain au journal anglais venu l'interviewer. Au début, il pensait à d'autres causes. "Je m'inquiétais pour savoir si les soucis causés par l'incarcération de mon fils (Cameron est condamné à 10 ans de prison pour possession et trafic de drogue, ndlr) n'auraient pas contribué à déclencher le cancer, mais non, en fait, c'est dû à une maladie sexuellement transmissible." C'est en 2010 que Michael Douglas a appris être atteint d'un cancer de la gorge à un stade très avancé. Il suit alors plusieurs séances de chimiothérapie et de radiothérapie et parvient à rentrer en rémission au bout d'un an. "Je dois faire des contrôles réguliers tous les six mois mais tout est normal depuis deux ans" se réjouit aujourd'hui l'acteur âgé de 68 ans. Avant de rappeler que "ce type de cancer ne récidive pas dans 95% des cas".
Pourquoi le cunnilingus peut-il être responsable du cancer de la gorge ?
En février dernier, Medisite interviewait la sexologue Anaïs Papazian-Charney sur les risques liés à certaines pratiques sexuelles. Elle nous expliquait alors que le cunnilingus (comme la fellation d'ailleurs) peuvent être l'occasion d'être contaminé par le papillomavirus, un virus à l'origine des cancers du col de l'utérus chez les femmes mais aussi plus généralement des cancers de la gorge et de la bouche. "Le risque de contamination par le HPV lors d'une caresse buccale peut exister si une petite plaie est présente dans la bouche au moment du rapport, par exemple" indiquait Anaïs Papazian-Charney. Comment éviter ce risque ? En utilisant un préservatif lors d'une fellation ou un préservatif buccal (en vente en pharmacie) lors d'un cunnilingus.
Crédit photo : PRPhotos.
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