• Sapin : «Il y aura une loi sur le marché du travail»

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    Sapin : «Il y aura une loi sur le marché du travail»

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    Par Yann Le Galès Mis à jour <time class="updated" datetime="25-11-2012T20:44:00+02:00;">le 25/11/2012 à 20:44</time> | publié <time datetime="25-11-2012T20:14:00+02:00;" pubdate="">le 25/11/2012 à 20:14</time> Réactions

    Le ministre du Travail, Michel Sapin, dimanche au «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI».
    Le ministre du Travail, Michel Sapin, dimanche au «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI». Crédits photo : RTL / Frédéric Bukajlo / Abacapress

    Invité dimanche du dimanche soir du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, Michel Sapin, ministre du Travail, affirme que le gouvernement légiférera en cas d'échec des négociations.

    Invité dimanche soir du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, Michel Sapin, ministre du Travail et de l'Emploi, a expliqué que «le gouvernement prendra ses responsabilités» pour permettre la reprise de l'usine ArcelorMittal de Florange par un repreneur. «Cette semaine sera une première étape décisive. Des offres sérieuses doivent être examinées par les propriétaires actuels du site. S'il est utile que l'État soit présent pour permettre la transaction et trouver une solution, pourquoi pas?» a affirmé Michel Sapin. Alors que la CFDT plaide pour une nationalisation temporaire du site de Florange, le ministre a précisé qu'il n'était pas question que l'État «gère de manière durable» Florange et «se lance dans des nationalisations tous azimuts» .

    Interrogé sur les chiffres du chômage du mois d'octobre qui seront rendus publics mardi, le ministre s'est refusé à les dévoiler. «Les chiffres seront mauvais pendant plusieurs mois. La machine à créer du chômage est lancée depuis plus de dix-sept mois. Nous n'en sortions pas du jour au lendemain», a expliqué Michel Sapin en rappelant que l'objectif du gouvernement est d'inverser la tendance à la fin de l'année 2013.

    «Nous prendrons nos responsablités»

    Commentant les négociations en cours entre les organisations patronales et les syndicats de salariés sur la réforme du marché du travail, décisive aux yeux des agences de notation, Michel Sapin a rappelé que toutes les négociations sur ce sujet avaient échoué. «Cette fois-ci doit être la bonne. Cela ne doit pas être une négociation au rabais pour trouver un accord sur un ou deux points. Le bon fonctionnement du dialogue social est un élément fondamental de la compétitivité de notre économie», a assuré le ministre en prenant en exemple l'Allemagne. «Il y aura une loi», a-t-il ajouté, en espérant que cette loi traduise l'accord obtenu entre les partenaires sociaux. Si ces derniers devaient échouer à s'entendre, «alors le gouvernement prendra ses responsabilités en présentant lui-même un texte». Concernant les contrats de génération, le ministre du Travail a confirmé que le projet de loi sera présenté le 12 décembre en Conseil des ministres. Les députés et sénateurs l'examineront en janvier.

    Michel Sapin a enfin précisé les contours des contreparties qui seront demandées aux entreprises lorsqu'elles toucheront le crédit d'impôt emploi-compétitivité: la loi obligera les entreprises à informer les représentants de leurs salariés «des sommes perçues et de leur affectation». Une «transparence» qui permettra, selon le ministre du Travail, de réguler les bonnes pratiques.

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