• Savoir-faire narbonnais pour "TER" londonien

    Savoir-faire narbonnais pour "TER" londonien

    RENÉ FERRANDO
    24/05/2014, 14 h 31 | Mis à jour le 24/05/2014, 18 h 05
    Les parlementaires audois découvrent les wagons qui vont rejoindre Londres.
    Les parlementaires audois découvrent les wagons qui vont rejoindre Londres. (OLIVIER GOT)

    Les Ateliers d'Occitanie de Narbonne (Aude) fournissent des wagons techniques pour le Crossrail.  Un réseau ferroviaire de type réseau express régional (RER) qui doit desservir le Grand Londres à partir de 2017. 

    Au Royaume-Uni, c’est l’événement ferroviaire. Plus encore que le fameux tunnel sous la Manche reliant le Vieux Continent à la Grande Bretagne. Le Crossrail est sur les rails. Il s’agit, ni plus ni moins, du premier projet d’une ligne ferroviaire transversale. Une réalisation complètement nouvelle dans le centre de Londres, envisagé depuis la Seconde Guerre mondiale. Un réseau ferroviaire de type réseau express régional (RER) qui doit desservir le Grand Londres à partir de 2017. A terme le réseau comprendra trois lignes en forme de “X” dans le centre de la capitale anglaise, dix nouvelles stations et pas moins de 21 km de nouveaux tunnels.

     "Une rame entière mesure 450 m"

     

    Et c’est là, que Narbonne apporte sa “french touch” au projet, par le biais desAteliers d’Occitanie. L’entreprise narbonnaise, spécialisée dans la construction et l’entretien de wagons, réalise actuellement la rame technique qui interviendra sur le chantier du Crossrail. Une rame que sont venus découvrir, vendredi après-midi, les parlementaires audois, Marie-Hélène Fabre et Roland Courteau, soutiens indéfectibles des Ateliers d’Occitanie.

    Vingt-deux wagons techniques déjà en cours de finition

    Au total, ce sont vingt-deux wagons techniques qui sont en cours de finition sur le site des Ateliers d’Occitanie. "Une rame entière mesure 450 m", indique Grégoire De Vulliod, le directeur général et petit-fils de René Aybram, fondateur des Ateliers d’Occitanie. Des wagons, destinés au groupe de travaux publics NGE, qui vont permettre de réaliser toute la partie béton des futurs tunnels du RER londonien. Le principe est sensiblement le même que celui utilisé lors de la réalisation du tunnel sous la Manche.

     Le précieux matériau

    A l’heure actuelle, des tunneliers sont déjà à l’œuvre dans le sous-sol de la capitale de sa Très Gracieuse Majestée et des “stations à béton” sont en cours d’installation. Pierres, sable et eau alimenteront, à terme, ces sites ainsi que les wagons mis au point à Narbonne.

    Des engins qui concasseront des pierres, les malaxeront avec l’eau et le sable. Et enfin, des toupies à béton, installées sur la rame technique, “cracheront” le précieux matériau qui permettra de réaliser “l’habillage” des 21 km de tunnels nécessaires au projet Crossrail. Et ce sont 350 m qui seront ainsi bétonnés par jour. "On a envie de croire en ce projet", souligne Grégoire De Vulliod qui souligne que "douze personnes supplémentaires ont été embauchées pour ce contrat qui représente la moitié du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise (*)".


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