• Pluie de météorites en Russie : le jour où je me suis retrouvée dans un film

    Modifié le 15-02-2013 à 21h00

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    LE PLUS. Ce phénomène était quasi-imprévisible. Vendredi, une pluie de météorites a fait des centaines de blessés en Russie. Pour notre contributrice, cette histoire ressemble bien à un film catastrophe hollywoodien et elle nous le prouve. Il manquait juste Bruce Willis pour sauver le monde...

    Édité par Louise Pothier

    Une pluie de météorites s'est abattue sur la région de Tcheliabinsk, en Russie, le 15 février 2013 (Yekaterina Pustynnikova/AP/SIPA )

    Une pluie de météorites s'est abattue sur la région de Tcheliabinsk, en Russie, le 15 février 2013 (Yekaterina Pustynnikova/AP/SIPA)

     

    Ce vendredi matin, j'ai eu l'impression de me retrouver dans un film. Un film catastrophe, digne des plus grands scénarios hollywoodiens. Un film qu'on verrait et on se dirait en sortant : "Quelle claque ! C'est génial mais invraisemblable, y a que les 'ricains pour nous inventer une histoire pareille."

     

    Sauf que cette fois, la réalité a dépassé la fiction. Et pas qu'un peu. En découvrant les images hallucinantes des météorites tombant sur la Russie, j'ai eu une réaction en plusieurs temps.

     

    D'abord j'ai cru qu'il s'agissait d'un scénario de film. Genre "Deep Impact". Parce qu'entre ça :

     

    (une vraie météorite en Russie / capture d'écran YouTube)

     

    et ça :

     

    Deep Impact, le film

     

     

    Ou encore entre ça :

    (une météorite en Russie, capture d'écran YouTube)

     

    et ça :

    (Deep Impact)

     

     

    En dehors de la qualité de l'image, il n'y a pas grande différence.

     

    Ensuite j'ai pensé à "Armageddon". Parce qu'entre cette boule de feu :

     

     

    et celle-là :

     

    Paris c'est fini (Armageddon)

     

    en dehors de la qualité de l'image, il n'y a pas grande différence. Ah si, une, quand même : dans la vie réelle, Bruce Willis n'est pas venu sauver le monde. Malheureusement. 

     

    Aujourd'hui je sauve le monde !

     

    La pluie de météorites, on l'a eue aussi dans "World Invasion : Battle Los Angeles". Ce film ne vous dit rien ? Vous n'avez rien perdu, c'est une daube. Mais je vous offre quand même la bande-annonce (en français, sinon ce n'est pas assez nul). Écoutez bien la première phrase : "La conséquence devrait être une pluie de météores sans précédent". Roooo... ça ne vous rappelle rien ?

     

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    Et puis en fouillant un peu, j'ai trouvé cette bande-annonce, pour un certain "Post Impact", avec un scénario à faire trembler les chaumières :

     

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    Bref, cette fois, c'est officiel : la réalité a, si ce n'est dépassé, au moins égalé la fiction.

     

    L'émotion cinématographique étant passée, je me suis souvenue de mes cours de préhistoire à l'école primaire, et des cassettes vidéo que la maîtresse nous montrait, ou les émissions que je regardais sur ce qui s'appelait encore FR3 : 

     

     

    Pour vous rafraîchir la mémoire, deux petites vidéos sur la disparition des dinosaures, suite à la chute d'un astéroïde qui plongea la Terre dans l'obscurité et le froid pendant plusieurs années (merci aussi Wikipédia).

     

    VIDEO

     

     

    Et c'est là que ça devient flippant. Parce que j'ai soudain réalisé que nous pouvions disparaître aussi brutalement que les dinosaures. On se croit invincibles, on se dit que les catastrophes n'arrivent qu'aux autres ou que dans les films. Alors qu'en fait... non.

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    Après ce petit moment d'inquiétude (ou de réalisme), je me suis un peu renseignée et j'ai relativisé : les Américains ont une chance sur 75 millions de mourir d'un impact d'astéroïde. Ce n'est pas moi qui le dis mais une statistique de "The Economist". Le journal a déterminé les causes de mort les plus probables, et l'apocalypse arrive loin, loin derrière les autres...

     

     

     

     

    De quoi nous rassurer. 

     

    Dans tous les cas, j'attends avec impatience le film sur les météorites de Russie.


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  • Accueil > TopNews > Un astéroïde va "frôler" la Terre vendredi  
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    Un astéroïde va "frôler" la Terre vendredi

    Créé le 14-02-2013 à 22h10 - Mis à jour à 22h10
     

    BOSTON (Reuters) - Un astéroïde va "frôler" la Terre ce vendredi, passant à moins de 28.000 km de la surface à la vitesse de 13 kilomètres par seconde.

    Jamais un objet de cette taille n'a pu être observé d'aussi près par les astronomes sans le moyen d'une sonde spatiale.

    Au point le plus proche, l'astéroïde 2012 DA14 ne sera qu'à 27.520 km de la Terre, une altitude inférieure aux orbites des satellites d'observation météo et de télévision. Il sera alors 14h24 GMT.

    D'après les calculs de la Space Data Association, une organisation qui suit les trajectoires des satellites, aucune collision ne devrait avoir lieu entre DA14 et un engin spatial.

    "Il n'y a aucune raison de penser que cet astéroïde constitue une menace pour un satellite en orbite terrestre", a déclaré T.S. Kelso, directeur des opérations de la SDA dans un communiqué.

    DA14 est d'une taille trop réduite pour être observable à l'oeil nu.

    Irene Klotz; Henri-Pierre André pour le service français


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  • Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-02-08T12:39" itemprop="datePublished" pubdate=""> 08/02/2013 à 12:39</time> - Modifié le <time datetime="2013-02-08T17:41" itemprop="dateModified"> 08/02/2013 à 17:41</time>lien

    L'animal serait apparu non pas avant, mais après la catastrophe qui aurait provoqué l'extinction des dinosaures il y a 65 millions d'années.

    Représentation artistique de l'ancêtre commun à tous les mammifères placentaires réalisée à partir des traits identifiés par les scientifiques.

    Représentation artistique de l'ancêtre commun à tous les mammifères placentaires réalisée à partir des traits identifiés par les scientifiques. © Carl Buell

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    Contrairement à ce que l'on pensait jusqu'ici, l'ancêtre commun des mammifères placentaires (qui représentent la grande majorité des mammifères) serait apparu longtemps après la fin des dinosaures il y a 65 millions d'années, selon une étude dévoilée cette semaine dans la revue Science. Des travaux qui apportent l'éclairage le plus complet à ce jour sur l'évolution de cette grande famille qui compte l'homme, le singe ou la baleine. De précédentes études situaient l'émergence de ces mammifères avant l'extinction des dinosaures et de 70 % des espèces de la planète due, selon la théorie la plus communément admise, à l'impact d'un astéroïde qui a bouleversé le climat.

    Les chercheurs se sont appuyés sur la plus grande banque de données au monde combinant les traits génétiques et morphologiques des différentes espèces pour reconstruire l'arbre généalogique des mammifères placentaires, la plus importante branche de cette famille avec plus de 5 100 espèces vivantes. Des analyses génétiques avaient laissé penser que les mammifères étaient déjà un groupe diversifié à la fin du crétacé. Désormais, leur essor serait survenu entre 200 000 et 400 000 ans après la fin des dinosaures.

    "L'analyse de cette énorme quantité de données montre bien que (...) des espèces comme des rongeurs et des primates n'étaient pas contemporaines des dinosaures, mais descendent d'un ancêtre commun, un petit animal mangeur d'insectes, qui est apparu peu après la fin des dinosaures", relève un des auteurs, Maureen O'Leary, professeur adjoint d'anatomie à l'université Stony Brook (New York, nord-est) et chercheuse à l'American Museum of Natural History. "C'est environ 36 millions d'années plus tard que les estimations basées seulement sur des données génétiques", relève Marcelo Weksler, un paléontologue du Museu Nacional-UFRJ au Brésil, un des 23 coauteurs de l'étude parue dans la revue américaine Science datée du 8 février.

    Changement climatique

    Pour remonter jusqu'à l'ancêtre commun des mammifères placentaires - un animal qui devait être de la taille d'un petit rat, avoir un utérus bicorne comme nombre de mammifères, un cortex cérébral avec des circonvolutions et un placenta ressemblant à celui des humains -, ces scientifiques ont collecté et analysé les caractéristiques physiques et génétiques de 86 espèces, dont 40 sont éteintes, mais connues grâce aux fossiles. Ils ont rassemblé 4 500 traits, comme la présence ou l'absence d'ailes, de dents et certains types de squelette, ainsi que d'autres caractéristiques morphologiques qu'ils ont combinés avec les traits génétiques. Cette banque de données contient dix fois plus d'informations que celles utilisées jusqu'alors pour étudier l'histoire des mammifères, soulignent ces chercheurs, précisant qu'elle est accessible au public en ligne et compte plus de 12 000 illustrations (www.morphobank.org).

    Ces travaux devraient permettre aussi de répondre à nombre de questions importantes comme celles de savoir comment les mammifères ont survécu au changement climatique dans le passé et ce que cela pourrait signifier dans le futur avec le réchauffement actuel de la planète. Cette étude a également révélé qu'une des branches de ces mammifères appelée Afrotheria, qui englobe les éléphants jusqu'aux oryctéropes, et vivant aujourd'hui en Afrique, est en fait originaire du continent américain. "Déterminer comment ces animaux sont venus en Afrique est une question scientifique importante comme d'autres auxquelles on pourra répondre avec cette banque de données et l'arbre phylogénomique (phylogénie et génomique) des mammifères produit par cette étude", commente Fernando Perini, professeur à l'université fédérale Minas Gerais au Brésil, autre coauteur. L'étude a été conduite dans le cadre du projet dit de l'Arbre de la vie (Atol) financé notamment par l'Académie américaine des sciences.


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  • Un astéroïde va frôler la Terre mais pas de panique, assure la Nasa

    WASHINGTON — Un astéroïde large comme la moitié d'un terrain de football frôlera la Terre le 15 février mais sans danger de collision, a assuré jeudi la Nasa, qui explique avoir fait d'importants progrès ces dernières années pour détecter ces objets potentiellement dévastateurs.

    L'astéroïde de 45 mètres de diamètre et d'une masse de 135.000 tonnes, baptisé 2012 DA14, est le plus gros objet passant aussi près de la Terre jamais anticipé par les scientifiques, a souligné l'agence spatiale américaine.

    Détecté en février 2012, il passera au plus près à 27.700 kilomètres --un dixième de la distance Terre-Lune-- le 15 févier à 19H24 GMT à l'est de l'océan Indien, à la verticale des côtes de Sumatra en Indonésie, à une vitesse de 7,8 km/seconde.

    "En moyenne, un astéroïde de cette taille s'approche aussi près de la Terre tous les 40 ans et risque d'entrer en collision avec notre planète tous les 1.200 ans", a précisé Donald Yeomans, directeur du bureau du "Near Earth Object" (NEO) du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa, lors d'une conférence de presse téléphonique.

    "L'astéroïde passera à une distance remarquablement proche, mais nous comprenons suffisamment bien sa trajectoire pour conclure qu'il n'y a pas de risque de collision avec la Terre", a-t-il assuré.

    Il croisera aussi à moins de 7.500 km des orbites de certains satellites mais sans les menacer.

    Cet astéroïde ne se rapprochera plus aussi près avant très longtemps. Lors du prochain passage au large de la Terre en 2046, il sera à près d'un milliard de km.

    Le 15 février, il sera visible avec un télescope amateur en Europe de l'Est, en Australie et en Asie où il fera nuit, ont indiqué les astronomes, précisant qu'il apparaîtra comme un point brillant se déplaçant dans le ciel.

    Si cet objet considéré de petite taille avec 45 mètres de diamètre devait s'écraser sur la Terre, il produirait des dommages comparables à l'astéroïde tombé en Sibérie centrale en 1908 (Toungouska), a estimé Lindsey Johnson, responsable du programme des objets proches de la Terre à la Nasa.

    Détecter les petits objets

    Tim Spahr, du Minor Planet Center à l'Université Harvard, a souligné que le choc équivaudrait à une bombe de 2,4 mégatonnes, assez pour dévaster une grande étendue, mais pas mondialement catastrophique.

    Selon certaines estimations, l'onde de choc à Toungouska était équivalente à plusieurs centaines de fois celle provoquée par la bombe d'Hiroshima, détruisant la forêt sur un rayon de 20 km.

    En comparaison, la météorite responsable de l'extinction des dinosaures il y a 66 millions d'années mesurait 10 km de diamètre, selon Tim Spahr.

    "Le programme de la Nasa se concentre depuis ces dernières années sur la détection des petits astéroïdes et beaucoup de progrès ont été accomplis", a noté Lindsey Johnson. "Il y a dix ans on aurait pas pu détecter 2012 DA14, a-t-il dit, concédant que ces objets sont nombreux dans le voisinage de notre planète --environ 500.000-- et difficiles à traquer.

    "Nous avons déjà trouvé environ 95% des astéroïdes plus gros --d'1 km de diamètre et plus-- se trouvant à proximité de la Terre", a ajouté le responsable de la Nasa. Cet objectif avait été fixé par le Congrès en 1998.

    Au total, les astronomes ont détecté et catalogué 9.500 objets célestes de différentes tailles croisant près de la Terre à l'aide de télescopes et satellites, soit près d'un dizième du total.

    L'agence spatiale calcule leur orbite pour déterminer s'ils représentent un danger.

    Ces estimations résultent du recensement le plus exact fait à ce jour des objets rocheux tournant à moins de 195 millions de km autour du Soleil et se trouvant assez proches de l'orbite terrestre.

    En juin 2012, un groupe formé d'anciens astronautes et de scientifiques américains, la fondation B612, avait présenté un projet pour financer, construire et lancer le premier télescope spatial privé pour traquer les astéroïdes.


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  • Cassini photographie une tempête géante sur Saturne

    Tempête sur Saturne : mosaïque en fausses couleurs du phénomène géant, un mois après sa 'naissance'

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    Publié le 08 février 2013 par Émeline Ferard
     

    La sonde Cassini a réussi à capturer des images de Saturne en proie à une tempête qui a duré pas moins de 267 jours. Le phénomène a même fait le tour de la planète pour rencontrer sa propre "queue".

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    C'est un phénomène exceptionnel qui n'avait jusque là jamais pu être photographié. Et cette prouesse revient une nouvelle fois à la sonde Cassini actuellement en orbite autour de Saturne. Dans une étude publiée par la revue Icarus, des scientifiques de la NASA ont annoncé que l'engin était parvenu à capturer des images d'une tempête si massive qu'elle en est venue à ceinturer la planète. L'évènement date en réalité de la fin de l'année 2010.

    Le 5 décembre, les chercheurs de la mission Cassini ont observé une tache à la surface de Saturne. Puis en peu de temps, la "tête" turbulente d'une tempête est apparue et a commencé à se déplacer vers l'ouest. Elle a alors engendré un vortex qui est doucement parti à la dérive. Ce phénomène s'est maintenu et a gagné en intensité au cours des mois suivants : en 2011, les scientifiques ont ainsi observé que la tempête avait désormais fait le tour de la planète pour l'englober complètement, s'étendant sur quelque 300.000 kilomètres de circonférence, tonnant et jetant des éclairs sur tout le chemin.

    Un vortex de 12.000 kilomètres de large

    Sur Terre, les tempêtes ne rencontrent jamais leur propre sillage de cette façon, tout simplement parce qu'elles sont confrontées à des obstacles qui les obligent à se détourner. Mais sur Saturne, rien ne peut arrêter une telle tempête, l'autorisant alors à faire le tour de la planète sans dévier. Dans ce cas précis, ce n'est que lorsque la tête du phénomène a rencontré le vortex en juin 2011 que la partie convective de la tempête a disparu. C'est le serpent qui se mord la queue, a remarqué la NASA dans un communiqué. Toutefois, les scientifiques ignorent encore pourquoi cette rencontre a causé la disparition d'une partie du phénomène.

    "Cette tempête de Saturne s'est comportée comme un ouragan terrestre - mais avec un tourbillon unique pour Saturne. Même les tempêtes géantes sur Jupiter ne se consument pas d'elles-mêmes comme ça, ce qui tend à montrer que la nature peut jouer plusieurs variations inspirées sur un même thème et nous surprendre encore et encore", a commenté Andrew Ingersoll, chercheur du California Institute of Technology et co-auteur de l'étude. Le 28 août, après 267 jours, la tempête a cessé de tonner disparaissant pour de bon à la surface de la planète. 

    "Cette tempête sur Saturne était une bête. Elle a maintenu son intensité sur une durée inhabituellement longue. La "tête" de la tempête a sévi pendant 201 jours, et son courant ascendant a éclaté avec une intensité qui aurait aspiré le volume total de l'atmosphère de la Terre en 150 jours. Et cela a également créé le plus grand vortex jamais observé dans la troposphère de Saturne, s'étendant jusqu'à 12.000 kilomètres de large", a précisé Kunio Sayanagi de l'Hampton University et principal auteur de l'étude.

    "Un merveilleux film d'aventure"

    Cela fait de très nombreuses années que des tempêtes géantes sont observées sur Saturne. Mais celle-ci constituait la plus longue de toutes les tempêtes massives qui apparaissent dans l'hémisphère nord de Saturne chaque année saturnienne (qui équivaut à 30 années terrestres). La plus longue tempête jamais détectée sur la planète a été observée en 2009 et a duré 334 jours. Néanmoins, elle était 100 fois plus petite en étendue que celle de 2010-2011. 

    "La présence de Cassini dans le système de Saturne nous a permis de nous émerveiller de la puissance de cette tempête. Nous avions des places au premier rang pour un merveilleux film d'aventure et n'avions qu'à suivre toute l'intrigue du début à la fin. Ce genre de données aide les scientifiques à comparer les conditions météorologiques autour de notre système solaire et à apprendre ce qui les maintient et les éteint", a expliqué de son côté Scott Edgington du Jet Propulsion Laboratory de la NASA.

    (crédits photo : NASA/JPL-Caltech/SSI/Hampton University)


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