Avec notre correspondante à Dakar, Carine Frenk
Si le consensus sur le successeur d’Abdou Diouf tarde à se dégager, il est en revanche « déjà acquis » pour ce qui est de « la déclaration de Dakar », annonce le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye.
Il s’agit d’un document d’une cinquantaine de chapitres qui portent sur le thème officiel de ce sommet, « Femmes et jeunes en francophonie : acteurs de paix, vecteur de développement ». Il s’agit d’une série de recommandations où il est question des défis de l’emploi, des politiques publiques mais aussi des valeurs francophones comme l’égalité homme-femme.
« Une déclaration de plus », ironisent déjà des acteurs de la société civile. « Il y a des déclarations qui comptent et qui font avancer les choses », répond l’historienne, Penda Mbow, présidente du comité de rédaction.
Autre document sur la table des ministres, celui du nouveau cadre stratégique qui fixera les grandes orientations de l’organisation pour les dix prochaines années.
Les ministres vont également se pencher sur la stratégie économique, le nouveau dada de l’OIF. Il s’agit de « créer les conditions d’une coopération dynamique afin que chacun puisse tirer profit du potentiel que représentent les 77 Etats et gouvernements unis », selon Mankeur Ndiaye.
Neuf résolutions spécifiques doivent également être examinées telles que le refus du terrorisme, la situation de pays en post-conflit ou encore la nécessaire solidarité de la Francophonie dans la lutte contre le virus Ebola.