• "Shutdown" : négociations pour un accord au Sénat américain

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    "Shutdown" : négociations pour un accord au Sénat américain

    Le Monde.fr avec Reuters | <time datetime="2013-10-12T21:56:21+02:00" itemprop="datePublished">12.10.2013 à 21h56</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-10-12T22:38:57+02:00" itemprop="dateModified">12.10.2013 à 22h38</time>

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    Le chef de file de la majorité démocrate au Sénat américain, Harry Reid

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    Le président américain Barack Obama a convoqué, samedi 12 octobre dans l'après-midi, les chefs de file démocrates du Sénat pour discuter de l'impasse budgétaire aux Etats-Unis, a annoncé la Maison blanche. La rencontre devait débuter à 15h15 (19h15 GMT).

    Un peu plus tôt dans la journée, le chef de file de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, et son homologue républicain Mitch McConnell ont eu une discussion privée que l'élu démocrate a qualifiée de "cordiale". Mais, a-t-il ajouté, ces contacts sont seulement "très préliminaires" et il reste "un long chemin à parcourir". Ils ont annoncé travailler sur un plan alternatif à celui de la Chambre.

    Les républicains, a poursuivi Harry Reid, doivent permettre au gouvernement fédéral de rouvrir et apporter leur soutien à une initiative rapide pour relever le plafond de la dette et éviter que les Etats-Unis ne se retrouvent en situation de défaut de paiement.

    Le gouvernement fédéral, privé de loi de financement du fait des blocages au Congrès, est paralysé depuis douze jours. Selon le Trésor, les Etats-Unis risquent en outre un défaut de paiement à partir du 17 octobre si le Congrès n'autorise pas un relèvement de la limite d'emprunt autorisée.

    Lire : "Etats-Unis : plusieurs parcs et monuments vont rouvrir leurs portes"

    REJET D'UNE NOUVELLE MESURE

    La Maison Blanche a regretté le rejet, sans surprise samedi, d'une mesure au Sénat qui aurait permis à l'Etat fédéral de continuer à emprunter jusqu'à la fin de l'année 2014. "Avec seulement cinq jours avant que l'Etat ne puisse plus emprunter, le Congrès doit avancer sur une solution qui mette fin à la paralysie du gouvernement et nous permette de payer nos factures", a déclaré Jay Carney, porte-parole de la Maison Blanche.

    Les patrons de grandes banques ont aussi exprimé leur inquiétude, qualifiant d'inimaginables les conséquences pour le monde d'un défaut de paiement américain. "Cela se répandrait dans l'économie mondiale d'une manière impossible à appréhender", a déclaré Jamie Dimon, patron de JPMorgan, la plus grande banque américaine, lors d'un débat à Washington par l'IIF, le lobby bancaire international.

    Dans son allocution hebdomadaire, Barack Obama a manifesté son hostilité à l'idée de repousser de seulement quelques semaines l'échéance du plafond de la dette, qui doit être relevé par un vote des deux chambres du Congrès avant le 17 octobre pour écarter le risque d'un défaut de paiement. Cette solution provisoire constituait le coeur d'une proposition républicaine, soumise à la Maison Blanche jeudi lors d'une première rencontre.

    Ce court délai aurait permis, selon les républicains, de négocier entre-temps un vaste accord de réforme des programmes sociaux américains, dont le système public de retraite, tout en maintenant la pression sur le président. "Il ne serait pas intelligent, comme certains l'avancent, de repousser de deux mois le plafond de la dette et de flirter avec le premier défaut intentionnel au milieu de la saison commerciale de Noël", a déclaré M. Obama.

    IMPASSE À LA CHAMBRE

    Les regards se sont tournés samedi vers le Sénat après le constat d'une impasse à la Chambre des représentants. "Il n'y a pas d'accord, aucune négociation en cours", a déclaré le président républicain de la Chambre des représentants John Boehner lors d'une réunion des républicains de la Chambre, selon l'un des participants.

    "Je suis déçu que le président ait rejeté l'offre que nous avons mise sur la table", a déclaré Eric Cantor, chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants. Une assertion qui tranchait avec les propos rassurants des deux derniers jours, quand chaque camp assurait que les "discussions" continuaient.

    Les sénateurs sont réputés moins intransigeants que leurs collègues de la Chambre, où un sous-groupe d'ultra-conservateurs affiliés au Tea Party exerce une forte influence. Mais tout accord devra dans tous les cas être adopté à l'identique par les deux assemblées.

    De nombreux élus de la Chambre sont repartis dans leurs circonscriptions après avoir été informés qu'aucun vote n'aurait lieu avant lundi matin. 

    Lire : ""Shutdown" : le bipartisme américain est grippé"

    </article> Boeing menace de mettre des salariés en congés sans solde

    L'avionneur américain Boeing a affirmé samedi 12 octobre qu'il pourrait renvoyer des salariés chez eux sans les payer si la crise sur la dette et le budget aux Etats-Unis se prolongeait. Les salariés visés pour le moment seraient ceux de la branche défense, espace et sécurité, Boeing Defense, Space & Security.

    "Alors que l'entreprise s'efforce de limiter les conséquences négatives de la fermeture (d'une partie des administrations fédérales) sur ses clients et ses employés, nous nous attendons à voir des conséquences dans les jours prochains, y compris des mises en congés sans solde limitées de salariés dans certains secteurs", a indiqué le groupe dans un email.

    La compagnie, basée à Chicago, dans le nord des Etats-Unis, ne dit pas combien de salariés seraient concernés dans cette branche, qui emploie 59 000 salariés dans le monde.


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