Pour cette deuxième visite d'Etat du président français en Inde, où il sera l'invité d'honneur de la parade militaire du Republic Day mardi, la France espérait finaliser ce contrat de vente de 36 Rafale, dont le Premier ministre Narendra Modi avait passé commande lors d'une visite à Paris en avril 2015.
« Nous allons franchir une autre étape qui va dans le sens, nous l'espérons tous, de l'acquisition par l'Inde de 36 Rafale », a affirmé François Hollande à son arrivée à Chandigarh (nord du pays), expliquant toutefois que la signature du contrat commercial ne pourrait intervenir qu'après « un accord intergouvernemental ».
Il s'est dit « optimiste » sur le fait que cet accord entre Etats pourrait être paraphé lundi, au deuxième jour de sa visite. « L'Inde en a besoin [du Rafale, ndlr] et la France a fait la démonstration que c'est le meilleur avion du monde », a plaidé le chef de l'Etat.
Outre le prix, l'un des points de blocage régulièrement évoqué dans la vente du Rafale est la volonté de l'Inde d'obtenir de Dassault qu'il investisse une part importante - au moins 30% - du contrat sur le sol indien.