• Retraites : le patronat évoque une baisse

    du coût du travail

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      • Mis à jour <time data-ago="il y a 3 heures" data-original="le 26/08/2013 à 18:37" datetime="2013-08-26T18:37:17+02:00" itemprop="dateModified">le 26/08/2013 à 18:37</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 10 heures" data-original="le 26/08/2013 à 12:00" datetime="2013-08-26T12:00:09+02:00" itemprop="datePublished">le 26/08/2013 à 12:00</time>
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    RÉACTIONS - Le premier ministre a reçu ce lundi matin les syndicats et le patronat. La CFDT se dit

    «rassurée» par les propositions du gouvernement, de même que le Medef, qui se félicite d'une

    «ouverture».

    Expliquer et rassurer. Le premier ministre reçoit lundi et mardi, un par un, les partenaires sociaux.

    Lundi matin, il a commencé par s'attacher à rassurer le premier des syndicats réformistes, à savoir

    la CFDT. Il a assuré aux dirigeants de l'influente organisation lors d'un entretien lundi matin à

    Matignon que la durée de cotisation ne sera pas allongée avant 2020 et que les pensions

    des retraités ne seront pas touchées. «Nous sommes rassurés sur un certain nombre de

    propositions, a affirmé le secrétaire général du syndicat, Laurent Berger, à l'issue de son entretien

    avec le premier ministre. Il nous a aussi dit qu'il n'y aurait pas de baisse des pensions ni

    de gel des pensions». «Nous ne voulons pas que la durée de cotisation (qui sera augmentée

    au-delà de 2020, NDLR) augmente au-delà de 43 ans», contre 41,5 aujourd'hui, a-t-il prévenu.

    La CDFT contre une hausse de la CSG

    Le gouvernement a également réussi à rassurer le patronat. Au sortir d'un entretien avec le

    premier ministre, le président du Medef, Pierre Gattaz, s'est en effet félicité d'avoir obtenu

    «une ouverture intéressante» s'agissant de la baisse du coût du travail. Aux yeux du Medef,

    seule une baisse «significative», au-delà du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) déjà

    adopté par le gouvernement, pourrait en effet faire passer la pilule d'une hausse des cotisations

    de l'ordre de plusieurs dizaines de point pour financer les retraites. L'une des pistes évoquées,

    dans le cadre de cette réflexion, serait de supprimer les cotisations sociales versées par les

    entreprises pour financer les allocations familiales, soit 34 milliards d'euros. La politique familiale

    serait alors financée «par d'autres moyens».

    Alors que rien n'est officiellement arbitré à cette heure, la CFDT a de son côté réaffirmé son

    opposition à une hausse de la CSG. «Nous aurons besoin de cette ressource pour la réforme

    à venir de l'autonomie», a indiqué Laurent Berger. Idem du côté de la CGPME, sauf si c'est

    pour aligner le taux de CSG des retraités, à ce jour inférieur, sur celui des actifs. «Si on aligne

    (le taux de) la CSG entre les actifs (7,5%) et les retraités (6,6%), je peux l'accepter, c'est une

    concession que je peux faire», a déclaré Jean-François Roubaud, président de la CGPME,

    à la suite d'un entretien avec Jean-Marc Ayrault.

    La piste de la hausse de la CSG n'a pas été écartée. Bien au contraire. Selon la CGT, le

    gouvernement continue de travailler à cette hypothèse, comme à l'augmentation des cotisations

    salariales et patronales. «C'est une hypothèse, ça reste une hypothèse. Depuis le début, ça

    reste une hypothèse du gouvernement», a affirmé Thierry Lepaon, le secrétaire général de la

    CGT, qui a confirmé son appel à manifester le 10 septembre. «Aucune des solutions évoquées

    par le gouvernement n'est de nature à rassurer les salariés», explique-t-il.

    La CFDT souligne aussi que la logique du régime de retraite, contributif, doit être financée

    par les cotisations salariales et patronales. «Je cotise, je reçois», a-t-il résumé. «Mais nous

    ne voulons pas de hausse massive, pour ne pas pénaliser la consommation ni grever la

    compétitivité», a précisé Laurent Berger. «Une augmentation des cotisations, ce n'est jamais

    une bonne nouvelle», a-t-il regretté.

    Au chapitre des contreparties de la réforme, le premier ministre a indiqué à la CFDT que

    toutes les périodes de travail des apprentis seront comptabilisées pour la retraite. D'autre part,

    le seuil minimal pour valider une année de cotisation, actuellement de 800 heures de smic,                                      serait abaissé à 600 heures.


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  • Accueil > TopNews > François Hollande s'engage à revaloriser les retraites agricoles

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    François Hollande s'engage à revaloriser

    les retraites agricoles

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    <time datetime="2013-08-26T18:40:12" itemprop="dateCreated">Créé le 26-08-2013 à 18h40</time> - <time datetime="2013-08-26T18:40:12" itemprop="dateModified">Mis à jour à 18h40</time>

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    PARIS (Reuters) - François Hollande s'est engagé à revaloriser la retraite des agriculteurs jusqu'à au moins 75% du smic d'ici à la fin de son quinquennat, a rapporté lundi la Confédération paysanne.

    "Visiblement, c'est un engagement qui va être tenu", a déclaré Laurent Pinatel, porte-parole national de la Confédération paysanne, après un entretien avec le chef de l'Etat à l'Elysée.

     
     

    Les quelque 1,5 million de retraités agricoles français perçoivent en moyenne 784 euros par mois de retraite pour les hommes et 552 euros pour les femmes.

    La Confédération paysanne, syndicat minoritaire classé à gauche, réclame pour eux une retraite à 85% du salaire minimum, soit 830 euros, "juste au-dessus du seuil de pauvreté, de 803 euros", a fait remarquer Laurent Pinatel.

    Elizabeth Pineau et Sybille de la Hamaide, édité par Patrick Vignal


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    Il tue sa femme et publie la photo : Facebook n'est pas armé pour anticiper les crises

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    <time class="date-post" datetime="2013-08-09T18:38:23" itemprop="dateModified">Publié le 09-08-2013 à 16h40 - Modifié le 09-08-2013 à 18h38</time>

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    Temps de lecture Temps de lecture : 2 minutes

    LE PLUS. Derek Medina, 31 ans, a publié un statut sur Facebook expliquant qu'il avait tué sa femme un peu avant de se rendre à la police. Ce statut a rapidement fait le tour du web. Facebook aurait-il pu le supprimer automatiquement, afin que la photo n'apparaisse pas ? Réponses de Jean-Marc Royer, directeur associé de Netino, qui modère des commentaires de médias et de pages Facebook.

    Édité par Mélissa Bounoua

     Capture d'écran du statut Facebook publié par Derek Medina

     

    Facebook ne modère pas vraiment tout le contenu posté sur son site. Avec 41.000 posts par seconde, il leur faudrait des moyens techniques immenses pour gérer cette volumétrie. Ils procèdent essentiellement par alerte. Ce n’est que si un statut, un profil, une page sont signalés que Facebook fait la vérification. Pour le reste, la surveillance et les signalements se font à la discrétion des personnes concernées.

     

    Facebook se prévaut du principe de liberté d’expression si important aux États-Unis et laisse allègrement les gens dirent ce qu’ils veulent et publier le contenu qu’ils souhaitent. La seule chose à laquelle ils font plus attention, ce sont les spams publicitaires qui pollueraient le service pour les utilisateurs.

     

    Une réaction exceptionnelle de Facebook

     

    Comme le contrôle est faible, les sociétés qui se dotent de page Facebook pour assurer leur communication font ainsi appel à des sociétés comme la nôtre pour gérer ce contenu qui peut déraper très vite. Même si, entre sa création en 2006 et aujourd’hui, le géant américain a mis en place quelques filtres.

     

    Chaque personne qui a une image de marque, chaque société, chaque média opère donc son propre contrôle. Dans le cas de cet homme qui a posté sur sa page d’utilisateur, il n’y a que d’autres utilisateurs ayant accès à son contenu qui peuvent le signaler. Dans ce cas grave, Facebook a été obligé de réagir mais c’est exceptionnel.

     

    Cela les arrange bien de ne pas s’en occuper car ils ne sont pas armés techniquement. Et, s’ils laissent dire n’importe quoi, cela leur fait de la publicité.

     

    Nous modérons des messages sur les pages Facebook de société, la mise en place technique n’a pas été simple pour que cela soit fiable. Ils ne nous facilitent pas la tâche, il y a beaucoup de développement informatique pour récupérer les messages via une autre interface.

     

    Facebook ne peut que renforcer ses conditions de modération

     

    Les règles sont différentes en France et aux États-Unis. Les éléments qui nous choquent ne sont pas les mêmes : nous sommes beaucoup plus sensibles aux propos racistes quand eux sont très conservateurs sur les contenus d’ordre sexuel. Tous les sites américains, Facebook comme les autres, se disent qu’ils ne sont pas concernés par ce qui est dit et se présentent comme des hébergeurs de données.

     

    Comme les autres plateformes de publication de contenu, ils auront à faire évoluer leurs conditions d’utilisation pour maîtriser un peu plus, cela semble inévitable. Ils commencent tout juste à être un plus interventionniste, on l’a vu dans le cas de photos retirées et de profils suspendus après des images à caractère sexuel. Ils réalisent que dans chaque pays, en fonction des mœurs, certaines publications passent mal.

     

    Malgré l’immense quantité de contenus qu’ils ont à traiter, il y a des moyens techniques qui permettent d’être efficace. Il faut à la fois travailler avec des personnes et des robots. Les robots sont efficaces pour détecter les mots-clé sensibles que des modérateurs peuvent ensuite traiter afin de savoir si l’utilisation peut en effet être problématique. En cherchant systématiquement les mots "tuer", "meurtre", le contenu de l’utilisateur aurait pu être traité plus rapidement par Facebook.

     

     

    Propos recueillis par Mélissa Bounoua

     

    Netino est l'entreprise qui s'occupe de la modération des commentaires du Nouvel Observateur.


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  • Accueil > Economie > Retraites : combien va vous coûter la hausse de la CSG ?

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    Retraites : combien va vous coûter

    la hausse de la CSG ?

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    <time datetime="2013-08-12T15:59:19" itemprop="dateCreated">Créé le 12-08-2013 à 15h59</time> - <time datetime="2013-08-12T18:15:54" itemprop="dateModified">Mis à jour à 18h15     </time>

    INFOGRAPHIE. Un dixième de point de CSG représente 1,2 milliard d'euros pour l'Etat. Mais pour vous ?

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    Bulletin de salaire (Florence Durand - Sipa)

    Bulletin de salaire (Florence Durand - Sipa)

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    Prévue pour le Conseil des ministres du 18 septembre prochain, la réforme des retraites se précise peu à peu. Et la piste d'une hausse de la CSG se concrétise, comme l'affirment "Les Echos", lundi 12 août, même si, du côté du gouvernement, Marisol Touraine assure que rien n'est encore tranché. "Il y a d'autres pistes envisageables et les décisions ne sont pas encore arrêtées", répétait la ministre des Affaires sociales début août sur RTL.

    Selon le quotidien économique, deux scénarios restent à l'étude, l'un bas avec une hausse de 0,2 ou 0,3 point de CSG "seulement" et l'autre, dans la fourchette haute, avec une augmentation de 0,5 point. Un dixième de point de CSG représente 1,2 milliard d'euros. Et, avec la réforme à venir, le gouvernement compte trouver sept milliards d'euros d'ici 2020.

    Actuellement, le taux global de la CSG sur les revenus d'activité est de 7,5% (5,1% de CSG non imposable et 2,4% de CSG imposable) et 0,5% pour la CRDS. Alors, à quelle sauce allez-vous être mangé ? Au minimum, la hausse sera de 1,4 euro par mois pour un salarié à mi-temps payé au smic et, au maximum, elle sera de 14,74 euros par mois pour un salarié à plein temps payé 3.000 euros brut.

    (Infographie Virginie Maître)

    A gauche comme à droite, des voix s'élèvent pour dénoncer cette hausse d'impôts. Même le PS fait entendre des voix dissonantes avec un Julien Dray qui, dans son ensemble, ne croit "pas à l'urgence de cette réforme", a-t-il expliqué ce lundi au "Parisien". "Fiscalement, n’en rajoutons pas, sinon à force, 'trop d’impôt tue l’impôt'… Les socialistes ont d’autres armes que la fiscalité", affirme le vice-président de la région Ile-de-France.

    Une petite musique entendue du côté de l'UMP où Gilles Carrez, président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, s'interroge : "Comment voulez-vous que la consommation reparte si le pouvoir d'achat des ménages, en particulier des classes moyennes, est encore altéré, diminué, par, par exemple, une hausse de CSG pour le financement de la réforme des retraites".


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  • Les emplois francs

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    Le Comité interministériel des villes du 19 février 2013 a décidé l'expérimentation pour une durée de trois ans d'un dispositif "emplois francs".
    Les emplois francs sont un nouveau dispositif pour faciliter l'embauche en CDI de jeunes de moins de 30 ans, qu'ils soient ou non qualifiés, et vivant dans un quartier situé en ZUS.

     Employeurs, vous embauchez un jeune de moins de 30 ans en recherche d'emploi, résidant dans une des zones urbaines sensibles (ZUS), des communes fixées par l'arrêté du  26  juin 2013 fixant la liste des communes concernées par l'expérimentation "emplois francs", vous pouvez bénéficier de l'aide de l'état "Emplois francs", prévue par le décret numéro 2013-549 du  26 juin 2013.

    Quels sont les employeurs éligibles ?

     Peuvent bénéficier de l'aide tous les employeurs ou groupement d'employeurs du secteur marchand quel que soit leur lieu d'implantation à l'exception des employeurs situés à Monaco.

    A condition :

    • de n'avoir pas licencié dans les six mois qui précédent l'embauche à un licenciement économique sur le poste à pourvoir par le recrutement,
    • que le titulaire du contrat n'ait pas appartenu à l'effectif de l'entreprise au cours des six derniers mois précédent la date d'embauche,
    • d'être à jour de ses obligations déclaratives et de paiement à l'égard des organismes de recouvrement des cotisations et des contributions de sécurité sociale et d'assurance chômage pour le paiement de l'aide sollicitée ou avoir souscrit un plan d'apurement des cotisations restant dues.

    Pour quels jeunes ?

     Le salarié doit :

    • être âgé au minimum de 16 ans et avoir moins de 30 ans,
    • justifier d'une recherche d'emploi d'une durée de 12 mois au cours des 18 derniers mois,
    • résider depuis au moins 06 mois dans une zone urbaine sensible des communes dont la liste est la suivante :
                  -  Amiens
                  - Clichy-sous-Bois, Montfermeil
                  - Fort de France, Le Lamentin
                  - Grenoble, Echirolles, Fontaine, Saint-Martin-d’Hères, Saint-Martin-le-Vinoux
                  - Lille, Croix, Haubourdin, Hem, Loos, Mons-en-Baroeul, Roubaix, Seclin, Tourcoing, Wattrelos
                  - Marseille, La Ciotat
                  - Perpignan
                  - Saint-Quentin
                  - Sarcelles, Garges-lès-Gonesse, Gonesse, Villiers-le-Bel,
                  - Toulouse, Cugnaux
     

    Quel type de contrat ?

     L'embauche doit être réalisée à compter du 29 juin 2013, sous contrat à durée indéterminée et à temps plein.

    Quelle aide ?

     Le montant de l'aide est de 5000 euros, faisant l'objet de deux versements de 2500 euros chacun, à la fin de la période d'essai et à l'issue du dixième mois.

    Où et quand envoyer votre demande d’aide ?

    Remplissez la demande grâce au formulaire disponible sur le site www.ville-gouv.fr.

    La demande d’aide complétée et signée, accompagnée de la copie du contrat de travail (ou le cas échéant du projet de contrat) et d’un justificatif de coordonnées bancaires aux normes BIC et IBAN, peut être envoyée soit avant la conclusion du contrat si celui-ci n’est pas encore signé ou au plus tard dans le délai d’un mois suivant le début de l’exécution du contrat à :


    Pôle emploi services TSA 43836 - 92891 Nanterre Cedex 9


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