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    Mariage gay : Wauquiez juge les propos de Peillon "scandaleux"

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-01-04T20:19:56+01:00" itemprop="datePublished">04.01.2013 à 20h19</time>   lien

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    <figure class="illustration_haut"> Le chef de file de la droite sociale, Laurent Wauquiez (UMP, Haute-Loire), juge les propos de Vincent Peillon "scandaleux". </figure>

    En réaction aux déclarations du ministre de l'éducation, Vincent Peillon, tançant les écoles catholiques sur les éventuels relents homophobes entourant le débat sur le mariage homosexuel, le député (UMP) Laurent Wauquiez s'est insurgé contre ces propos.

    Dans une interview donnée au Figaro, l'ancien ministre chargé des affaires européennes, puis de l'enseignement et de la recherche, déclare qu'il était "parfaitement scandaleux de laisser croire que la vision de la famille dans l'enseignement catholique serait responsable de suicides chez les jeunes homos. Cela relève au mieux de l'ignorance, au pire du mépris pour l'enseignement catholique."

    Il dénonce la "cathophobie intolérable" que suscite le débat sur le mariage pour tous, et accuse le gouvernement socialiste d'avoir franchi "les lignes rouges (...) de manière inacceptable", citant notamment le retweet de Michèle Delaunay : "Aujourd'hui les catholiques condamneraient la sainte famille : un mari qui n'était pas le père, une mère vierge..."

    "Cette attitude est un vrai dévoiement de la vision de la laïcité car, pour ces responsables politiques, l'idéal serait d'extirper toute forme de religion de la société or la laïcité est tout le contraire : c'est le respect de toutes les religions", assène-t-il.

    Pour le député, "cela mérite des éclaircissements de la part de Jean-Marc Ayrault" qui "doit rappeler à l'ordre ses ministres et faire un geste de respect et de dialogue avec les religions".

    </article>

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  • Témoignage 26/12/2012 à 11h43  
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    « Le harcèlement scolaire m’a détruit à petit feu »

    Alexandre P. | Etudiant

    Alexandre, étudiant de 19 ans, a voulu témoigner d’une époque de sa vie qui l’obsède chaque jour, « bien qu’[il] souhaite par-dessus tout l’oublier ». Il est question d’un phénomène courant, souvent nié par l’institution : le harcèlement scolaire.

    Scène du documentaire « Bully » sur le harcèlement scolaire (Capture d’&eacute ; cran YouTube)

    Je veux parler pour que les lecteurs ne voient plus cette violence comme un simple jeu entre enfants.

    Mes années en primaire et ma sixième (en collège classé ZEP) se sont très bien passées. Durant mon adolescence, j’ai beaucoup déménagé et c’est en atterrissant dans un nouveau collège (privé) en cinquième que les autres m’ont très vite fait comprendre que j’étais différent : chétif, avec un strabisme et des sujets d’intérêt peu communs – ces choses-là n’avaient pas posé de problème auparavant.

    Dès lors se sont enchaînés quotidiennement coups et insultes : j’étais devenu le souffre-douleur, impuissant et presque isolé (j’avais quand même quelques amis), non pas de la classe, mais de l’école toute entière. Les témoins neutres, quant à eux, se contentaient de me dévisager avec pitié.

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    Les faits

     

    Le harcèlement scolaire

    C’est un phénomène encore peu connu et dénoncé en France - au contraire des pays anglo-saxons par exemple, ou le « bullying » est l’objet de nombreuses campagnes de prévention. Pourtant, 11,7% des élèves des écoles élémentaires françaises subissent des violences physiques ou morales chaque jour.

    Le harcèlement a lieu au sein d’un triangle : la victime, le harceleur et les spectateurs, qui de par leur indifférence participent au harcèlement. Ces violences ont des conséquences graves, comme la perte de confiance en soi, le décrochage scolaire, la désocialisation, la dépression, pouvant aller jusqu’aux penchants suicidaires.

    Marie Pâris

    Quand on parle du harcèlement à l’école, on pense souvent à la violence physique, mais pour ma part ça restait surtout verbal. En fait, j’avais un strabisme très voyant et ça a posé un problème dès mon entrée au collège.

    Les autres élèves me disaient quotidiennement « Eh, tu me regardes ? » avec pour objectif clair de se moquer, me fixaient du regard en pouffant de rire... Je me souviens, en quatrième, être passé devant un groupe de filles inconnues qui m’ont dévisagé et j’ai pu alors entendre : « Cette tête ! C’est horrible ! ». Uneautre personne m’a dit en face, sérieusement : « Toi... t’es bizarre ! ».

    J’ai eu aussi droit aux fausses déclarations d’amour. Ainsi, en cinquième, une fille de ma classe me « harcelait », en me disant qu’elle m’aimait. Elle ne me plaisait pas mais je la croyais vraiment (j’ai toujours été très naïf) et quand je lui expliqué que ce n’était « pas possible » entre nous, elle a répondu :

    « Non mais tu voyais pas qu’on se foutait un peu de ta gueule ? »

    Moqueries sur le Net

    En quatrième et troisième, je n’étais plus « Alexandre », mais j’étais appelé par un surnom (le nom d’un handicapé mental dans une histoire drôle). Personne ne m’appelait par mon nom et ça a été un peu bizarre, quand le harcèlement s’est fini, de redevenir Alexandre au yeux des autres.

    M’appeler par ce surnom était quelque chose d’habituel, de quotidien : tout le monde, même les rares élèves qui demeuraient extérieurs aux brimades, et même un professeur une fois, le faisait – parfois sans vouloir être méchant, c’est ça le pire.

    Les moqueries se sont poursuivies sur le Net durant ces deux années. Lors d’une excursion scolaire, un harceleur (l’un des « chefs ») m’avait pris en photo. Je l’ai laissé faire (cette dernière allait sûrement être utilisée à mauvais escient mais j’étais naïf, trop pacifiste, et à ce moment je désirais ignorer les brimades).

    Résultat : mon portrait s’est retrouvé sur un blog avec comme titre mon surnom, avec des commentaires monstrueux : « Vaut-il mieux en rire ou en pleurer ? » ou « Des personnes comme ça on devrait pas les laisser sortir dans la rue ! »

    Le harcèlement restait principalement verbal, mais il m’est arrivé de me faire bousculer ou frapper. En cinquième, trois filles de troisième se moquaient de mon défaut à l’œil. C’était régulier, j’en avais marre, j’ai explosé : suite à une vexation de trop, j’ai craché à la figure de l’une d’entre elles. Je me suis fait alors ruer de coups de poing, jusqu’à ce que je m’excuse ; à la fin, je ne saignais pas mais j’étais très étourdi, fatigué et en pleurs.

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    Mes parents

     

    Contrairement à d’autres enfants qui restent silencieux, je racontais ce que je subissais à mes parents, mais en restant vague, du genre : « On m’a encore emmerdé aujourd’hui » – j’avais quand même honte de tout ça.

    Mes parents sont divorcés : je vivais avec ma mère, qui avait beaucoup à faire, et mon père travaillait (et la première année de brimades, il était à 600 km de chez nous). Il leur était donc difficile de réagir et, comme ils le disaient :

    « On ne sait pas quoi faire face à une situation de ce genre. »

    Cependant, ma mère est plusieurs fois allée chez le Conseiller principal d’éducation (CPE), et ça n’a servi à rien (j’avoue par ailleurs n’être venu qu’une fois chez lui, mais quel est l’intérêt de se plaindre tous les jours ?). Je reproche une chose à mes parents : de ne pas m’avoir pris au sérieux certaines fois :

    « Alexandre, là t’es un peu parano, tu crois pas ? Ils peuvent faire ça pour s’amuser, c’est tout... »

    Ils avaient un peu raison : on devient forcément suspicieux envers tout le monde avec des brimades quotidiennes, mais je peux déterminer quand les autres se moquent de moi ou non. Sinon, globalement, ils m’ont assez soutenu.

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    Les conséquences sur ma vie

     

    Le harcèlement détruit à petit feu : quand, chaque jour, à chaque heure et à chaque minute, on vous dit que vous êtes un moins que rien, vous finissez par le croire.

    Ce fut mon cas, et j’ai encore à ce jour un manque de confiance en moi. Durant cette période noire, je ne pensais qu’à ma condition, je ne travaillais quasiment plus à l’école, jusqu’à avoir quelques problèmes avec certains professeurs – mais les bonnes notes étaient au rendez-vous, j’ai toujours eu de grandes facilités à l’école. Je vivais dans un monde imaginaire où j’étais un héros : mes pensées constituaient donc un refuge.

    J’ai développé une phobie sociale à cette époque, qui m’a poursuivi, et aujourd’hui encore ces années m’obsèdent, les questions se bousculent dans mon esprit : pourquoi harceler quelqu’un gratuitement ? Mes bourreaux regrettent-ils leurs actes ?

    4

    Pourquoi je témoigne

     

    En premier lieu, je veux dénoncer l’indifférence des autorités scolaires. Les professeurs, les pions, le CPE, si prompts à punir pour un bavardage ou une mauvaise note, deviennent étonnamment aveugles ou laxistes lorsqu’il s’agit de violence, un problème objectivement plus grave que ceux énoncés précédemment.

    D’autre part, je veux dire l’inexactitude du stéréotype du cancre harceleur et issu des quartiers défavorisés. C’est de cette manière que les médias dépeignent le caïd des cours de récréation. Or, il y a des souffre-douleurs et des bourreaux dans chaque établissement scolaire, qu’il soit huppé ou mal famé.

    Pour ma part, les petites terreurs que j’ai côtoyées étaient toutes de bons élèves, et avaient d’ailleurs en horreur les « racailles ». Mes bourreaux assistaient aux messes occasionnelles avec gaité...


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  • "Le petit c…!", il a déjà revendu son cadeau

    Par Sophie Amsili avec Eve Roger et agences

    Publié le 25 décembre 2012 à 18h25 Mis à jour le 25 décembre 2012 à 19h53

     
     
    Pourquoi Noël tombe-t-il le 25 décembre ?

    TEMOIGNAGE E1 - Des cadeaux de Noël sont déjà mis en vente sur Internet… quitte à vexer l'entourage.

    >> L'ACTU. A peine offerts, déjà revendus ! Dès le 25 décembre, des dizaines de milliers de cadeaux de Noël qui ont déçu ont été mis en vente sur Internet. Une pratique qui ne réjouit pas toujours pas les proches...

    L'entourage vexé. Ainsi, la mère de Louis, 13 ans, s'indigne au micro d'Europe 1 en apprenant que son fils a déjà mis en vente le jeu vidéo qu'il a reçu la veille : "Oh le petit c…! (…) Non mais faut pas exagérer, il l'a eu hier, il l'a même pas eu le temps de le finir, c'est pas possible !" Et la maman contrariée de regretter : "C'est bien la peine de se casser la tête à trouver des trucs à leur offrir, et puis l'autre, il va le revendre dès le lendemain ! Il va se faire engueuler quand même."

     

    Une pratique qui se généralise. La pratique est en effet mieux acceptée, même si 48% des Français la considère choquante. "Dès le 24 au soir, c'est une tendance qui augmente chaque année", constate Olivier Mathiot, co-fondateur du site de e-commerce PriceMinister, invité sur Europe 1. "On parle de ça depuis une dizaine d'années, mais au départ plutôt sous forme de plaisanterie. Aujourd'hui, ça devient un phénomène qui est probablement accentué par la crise économique et par une génération de consommateurs qui a beaucoup de tabous vis-à-vis de Noël." Olivier Mathiot s'attend à voir deux millions de produits mis en vente sur son site entre le 25 décembre et le 25 janvier, contre 1,5 million l'an dernier à la même époque et 1 million un mois normal.

    • Des cadeaux en double ou qui ne plaisent pas. Selon un sondage OpinionWay, 52% des Français admettent avoir déjà remis en vente certains de leurs cadeaux reçus à Noël ou envisagent de le faire. Pour expliquer leur démarche, 60% soulignent avoir reçu le cadeau reçu en double et 56% qu'il ne leur plaît pas. Seuls 36% déclarent qu'ils préfèrent revendre leurs cadeaux pour qu'ils ne finissent pas à la poubelle, tandis que 35% évoquent un besoin d'argent.

    • Les achats en janvier. Cette semaine, ce sont surtout les vendeurs qui devraient être actifs sur les sites de e-commerce. Les acheteurs, eux, sont surtout attendus à partir des soldes de mi-janvier.


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  • Politiques

    Les anciens Présidents peuvent-ils rester Sages ?

    <time datetime="2012-12-22T16:45:29.920486+01:00" itemprop="datePublished">22 décembre 2012 à 16:45  </time>lien

    Le président d'honneur du PRG Roger-Gérard Schwartzenberg, le 10 octobre 2012 à l'Assemblée nationale à Paris

    Le président d'honneur du PRG Roger-Gérard Schwartzenberg, le 10 octobre 2012 à l'Assemblée nationale à Paris (Photo Jacques Demarthon. AFP)

    Le député radical de gauche Roger-Gérard Schwartzenberg va déposer une proposition de loi abrogeant l'appartenance de droit des ex-chefs d'Etat au Conseil constitutionnel.

    Le chef de file des députés radicaux, Roger-Gérard Schwartzenberg, veut abroger l’appartenance de droit des anciens chefs d’Etat au Conseil constitutionnel et déposera prochainement une proposition de loi en ce sens, a-t-il indiqué samedi dans un communiqué.

    Il a pris le cas du rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, qui a formé un recours auprès du Conseil constitutionnel, dont l’ex-président est membre de droit. «M. Sarkozy a déjà fait savoir qu’en cas de recours, il se déporterait et ne participerait pas au délibéré sur ce dossier le concernant», souligne Roger-Gérard Schwartzenberg dans son communiqué. «Toutefois, ce cas particulier pose un problème plus général: celui de l’appartenance de droit et à vie des anciens chefs de l’Etat au Conseil constitutionnel, prévue par l’article 56 alinéa 2 de la Constitution.»

    A lire aussi  «Sarkozy crève le plafond, nouvelle tuile pour l’UMP»

    «Cette appartenance peut soulever de réelles difficultés pour l’exercice impartial des missions de cette institution, qui est tout à la fois juge électoral et juge de la constitutionnalité des lois», d’autant plus depuis l’avènement de la question prioritaire de constitutionnalité(QPC), souligne-t-il.

    «Il convient de supprimer la catégorie des membres de droit du Conseil constitutionnel» et de proposer que les anciens chefs d’Etat puissent être membres du Sénat «pour ne pas priver la vie publique» de leur «expérience», propose le député, qui déposera «dans les prochains jours une proposition de loi constitutionnelle ayant ce double objet».

    (AFP)


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  • Dernières heures avant la fin du monde ?

    Un dossier qui ne devrait pas survivre au 21 décembre 2012.    lien

    Monde

    Pas la moindre météorite en vue

    21 décembre 2012 à 11:11 (Mis à jour: 22 décembre 2012 à 01:35)

    Happy Hour à Bugarach, le deuxième vert est gratuit.

    Happy Hour à Bugarach, le deuxième vert est gratuit. (photo Jean Philippe Arles. Reuters)

    Dernier direct avant la fin du monde Nouvelle fréquence vibratoire et débarquement d'aliens à Bugarach, la fin du monde, c'est pas parce qu'on n'y croit pas qu'on allait pas suivre ça, dites.

    Par LIBERATION

    L'essentiel

    Tremblez braves gens, la fin du monde, c’est pour aujourd’hui. Bon d'accord, nous non plus on n'y croit pas. Après tout, nous aurions déjà vécu 182 fins du monde annoncées depuis la chute de l’Empire romain et nous sommes toujours là.

    Deux options. Vous recoucher, écouter It's not the end of the world des Super furry animals et attendre le 22 qu'on cesse de parler de cette pseudo-prophétie maya qui commence à vous chauffer les oreilles. Ou suivre avec nous cette non-fin du monde, qui aura au moins permis de parler de religion, d’art, de philosophie, d’histoire et surtout, surtout, de faire découvrir Bugarach, 196 habitants, au monde entier.

    Comme on n'est jamais trop prudent, Gilbert Laval, qui a déjà couvert pour Libération plusieurs apocalypses, s'est vaillamment porté volontaire pour aller à Bugarach – sans LSD ni masque à gaz. Il sera le seul survivant de notre journal en cas de grande catastrophe. Rappelons que celle-ci est censée survenir entre 0h30 et 0h41 cette nuit, ce qui vous laisse largement le temps de faire vos courses de noël.

     

    1h30. Malgré l'heure tardive, les lecteurs de Libé tentent des calembours. «Les Mayas n'avaient pas prévu... un cas» commente Hectorvigo, manifestement vivant.

    0h50. C'est perturbant. A croire que nous n'avions pas les bonnes infos. Il faut dire que chez les Mayas, on est encore hier.

    0h45. Vous êtes là ?

    0h40. La fin du monde, c'est maintenant. Adieu.

    0h25. Le département des «weird news» du Huffington Post américain donnait sa soirée de fin du monde jeudi soir à New York, et vient d'en publier les photos. Ces gens écrivent à longueur d'année sur les animaux à deux têtes ou Octomom, alors la fin du monde, ça les fait bien marrer. Ils avaient aussi invité l'homme au pénis le plus long du monde, mais on ne comprend pas vraiment le lien avec le thème de la soirée.

    0h15. On ne veut inquiéter personne, mais nous avons perdu tout contact avec notre envoyé spécial à Bugarach, Gilbert Laval, depuis facile cinq heures.

    0h05. On monte le son pour la playlist de fin du monde. On a le choix entre le It's the end of the world de R.E.M, le This is the end des Doors, et même le Till the world ends de Britney Spears. Vous ne rêvez pas. Libé vient de vous conseiller d'écouter Britney. La fin est proche.

    Minuit. On signale un séisme de magnitude 6,8 au Vanuatu. Pas très mexicain tout ça, mais on reste sur nos gardes.

    23h42. Le président des Etats-Unis termine son discours sur un «see you next week». L'Américain est optimiste.

    23h35. Barack Obama s'exprime en live sur le mur budgétaire américain. Pas la moindre allusion à la fin du monde.

    23h15. Certainement l'image la plus partagée cette semaine sur les réseaux sociaux de l'internet mondial. Et dans toutes les langues. Un bon indice de crème solaire est donc conseillé (car internet ne ment jamais).

    22h45. Nous saurons bientôt si il était judicieux d'investir dans un abri dit "du Jugement dernier". Il en coûte tout de même 50 000 dollars pour un adulte et 25 000 pour un enfant. Bonne nouvelle, c'est gratuit pour les animaux. Pour ceux qui n'ont pas les moyens, on peut se constituer un kit fin du monde à la maison.

    22 heures. A Chichen Itza, ville mexicaine où se trouvent des ruines mayas, des groupes se pressent pour fêter la naissance d'une nouvelle ère. Certains portent des t-shirts «The End of the World: I Was There», d'autres fument de l'herbe en attendant la tombée de la nuit. Détente.

     People perform a ritual in front of the pyramid of Kukulkan at the archaeological site of Chichen Itza in Yucatan State, December 21, 2012. Thousands of mystics, hippies and tourists celebrated in the sunshine of southeastern Mexico on Friday as the Earth survived a day billed by doomsday theorists as the end of the world and a new era began for the Maya people. New Age dreamers, alternative lifestyle gurus and curious onlookers from around the world descended on the ruins of Maya cities to mark the close o Danse rituelle à Chichen Itza le 21 décembre 2012. (Photo Reuters)

    21h20. Facebook lance à l'instant Facebook Poke, qui signe le retour de cette technique de drague si 2007. Un moyen old school de dire au revoir à vos proches ou de déclarer votre flamme avant cette fin du monde. Tellement plus original qu'un SMS.

    21h12. A nouveau, Buzzfeed donne tout sur les 24 choses qui pourraient être pire que la fin du monde. De «si les aigles commençaient vraiment à voler des bébés» à «si on ne pouvait désormais qu'écrire avec des stylos à encre bleue» en passant par «si Mariah Carey refusait de chanter "All I want for Christmas (is you)"». Galère. Ou pas.

    20h25. Paco Rabanne ne tweet toujours pas. Perturbant.

    20h15. Les Simpsons aussi avaient attendu la fin du monde dans leur 16e saison. Voici l'épisode doublé en québéquois, pour rajouter au tragique.

    19h40. La drogue est manifestement en vente libre à Sète, où l'office du tourisme a été particulièrement inspirée par la fin du monde.

    19h15. Gangnam Style a définitivement passé la barre du milliard de vues. Ça fait réfléchir.

    19h10. Merci à nos lecteurs qui ont été nombreux à proposer des images sur le thème de la fin du monde au blog Vos photos:

    Damerey (Bourgogne), le 2 novembre 2012. © David Hugonot Petit

    19 heures. Buzzfeed casse l'ambiance en nous rappelant toutes ces fin du monde prédites qui n'ont jamais eu lieu. Vraiment pas sympa.

    18h55. Monde de merde. A signaler que si ce n'est pas la fin du monde, c'est la triste fin officielle du site Owni.fr qui tweete un extrait de La Classe américaine pour dire au revoir.

     

    18h45. Le grand retour dans ce direct de Gilbert Laval, envoyé spécial à Bugarach :

    «C’est peut-être le Vortex qui a déconné ou le Cosmos qui a emmêlé les pinceaux de tous. Mais cette après-midi à Bugarach a été la fin du monde des communications. C’est dommage. Parce que les médias ont été privés de rapporter en direct ou presque qu’il ne se passait rien, absolument rien sur leur lieu de reportage. Fin de journée, le vent se lève, qui est tout aussi glacial que les averses de pluie qui s’amusent à surprendre les curieux devenus rares dans la rue principale de ce village. Ces curieux passant leur temps à téléphoner à leurs amis pour leur dire qu’ils sont sur les lieux de la fin du monde, les réseaux SFR et Orange ont vite été saturés. Le crack a été total quand les médias se sont occupés à transmettre la non-information citée plus haut. Le froid et la perspective d’une nuit à se geler le bout des doigts a convaincu tout ce beau monde de ranger ses appareils.

    «Sinon, il aurait peut-être été utile de rapporter que la préfet de l’Aude parle couramment le catalan. C’est en tout cas ce qu’il apparaît quand ce représentant de l’Etat a évoqué devant la télévision barcelonaise TV3 les illuminés («illuminats») qui ne l’ont pas empêchée de dormir. Et que la mobilisation des secours et forces de gendarmerie pour ces journées n’a coûté à l’Etat qu’une «dizaine de milliers d’euros», pour la location, entre autres, du château de toile où il donne ses conférences de presse.

    «Ce soir, les artistes de tous poils espèrent encore faire de grandes choses passé minuit et 36 minutes. Leur œuvre sera grande, à coup sûr. Leur public, peut-être plus réduit. Ne reculant devant rien, Liberation.fr reste sur le front pour les heures à venir. Ce sera leur lot de consolation : les zozos déguisés en Martien, Dark Vador ou libellules intergalactiques leur ont disputé la vedette toute la journée.»

    18h36. On en viendrait presque à oublier qu'aujourd'hui est la journée mondiale de l'orgasme. Pas forcément incompatible avec la fin du monde.

    18h30. Le site Buzzfeed a imaginé les pires manières dont le monde pourrait finir: nos tatouages deviendraient réels et nous tueraient, la touche «efface» sur le clavier d'un ordi effacerait les gens, etc.

     

    18h17. Fausse alerte, nous avons retrouvé Gilbert Laval à Bugarach. Il va bien, il était juste en panne de réseau. Zéro soucoupe volante en vue.

    A voir Notre zapping vidéo des télés étrangères sur Bugarach.

    18h15. «Quel est le con qui a appuyé sur reset?», «Faut prendre un pull ?», «Je te laisse chérie, ça va couper», «J’s'rai pas étonné qu’on ferme !»... C’est le moment de préparer votre dernière phrase avant la fin du monde.

    18h14. Pffff, toujours rien en vue. Allez, un peu de musique pour garder la foi.

    18h12. Déjà la nuit et @Pontifex n'a encore rien twitté sur la fin du monde. Décevant.

    18h10. Si le monde ne devrait pas disparaître aujourd'hui, cette petite vidéo sur la guerre nucléaire nous rappelle que l'humanité pourrait très bien se détruire toute seule. Comme une grande. 

    17h51. [Alerte] Nous sommes sans nouvelles de notre envoyé spécial à Bugarach, Gilbert Laval, qui n'a envoyé aucun email depuis deux heures. Nous sommes un peu inquiets. Si quelqu'un l'a vu en (bonne) compagnie d'un(e) alien, qu'il n'hésite pas à laisser un message dans les commentaires. Merci d'avance. 

    17h37. Le tribunal de grande instance d'Epinal aurait-il été investi par des extra-terrestres ?

    Au TGI d' , c’est la poilade... )

    17h11. Reste un peu moins de 7h30 pour tutoyer les anges avant de descendre en enfer en vous bricolant un sextoy de première bourre. Trois bouts de ficelle, deux ballons de baudruche et un mixeur KitchenAid, et c'est parti. 

    17h10. A propos du jour d'après, cette vidéo de la Nasa nous explique pourquoi tout le monde n'est pas mort :

    17h00. Qui rangera après la fin du monde?

    16h30. Les Mayas, les vrais, sont en colère. Environ 200 indigènes guatémaltèques ont protesté sur les majestueuses ruines précolombiennes de Tikal, dans le nord du pays, contre les célébrations officielles de la fin de l'ère maya dont ils se disent exclus. «Le peuple maya ne participe pas à cet événement. C’est une célébration raciste et discriminatoire, la même histoire que ce que nous, les Mayas, vivons depuis toujours», a dit à l’AFP le dirigeant du Consortium des Organisations Indigènes de Petén, José Cac.

     

     

    16 heures. La fin du monde a failli faire au moins une victime. Le Progrès raconte l'histoire d'un homme qui a tenté de se jeter sous le train Saint-Etienne/Lyon par peur de l'apocalypse, en criant «Maya ! Maya !» à tue-tête. «Le pire a été évité, hier matin, alors qu’un Givordin de 72 ans a tenté de se suicider en s’approchant des voies.» «Souffrant sans doute de problèmes psychologiques, il aurait voulu mourir avant la fin du monde prévue le vendredi 21 décembre. Le train circulant dans le sens Saint-Etienne/Lyon a pu ralentir à temps. L’homme n’a pas été blessé mais a été conduit à l’hôpital en "observation".»

    15h40. C'est sûr que là, on rira moins.

    «Le 21 décembre, toutes les compagnies d'énergie devraient couper le courant dix minutes juste pour faire paniquer les gens.»

    15h30. A Bugarach, ça plane toujours.

    Disguised people party in front of the 1,231 meter high peak of Bugarach - one of the few places on Earth some believe will be spared when the world allegedly ends today according to claims regarding the ancient Mayan calendarto the dressed up as the Death walks, on December 21, 2012 in  the French southwestern village of Bugarach. French authorities have pleaded with New Age fanatics, sightseers and media crews not to converge on the tiny village.  AFP PHOTO / ERIC CABANIS(Photo Eric Cabanis. AFP)

    15h25. A voir cette vidéo sur la Dépêche du Midi à Bugarach. On va dire qu'elle se passe de commentaire et on vous laisse la découvrir.

    15h20. En voilà un autre que la fin du monde ne détournera pas de son objectif :

    15h15. Sans vouloir casser l'ambiance, ce petit tweet de Tsahal, qui ne rigole pas avec la fin du monde :

    «Même la fin du monde ne nous détournera pas de notre objectif. Bon 21 décembre – nous sommes aux aguets.» (@IDF est le compte officiel de l'armée israélienne)

    14h45. «Que pensent les gens de 2012, avant et après?». Ce petit graphique, vu sur Cheezburger, s'amuse de l'intérêt fluctuant des médias et du public, sur la question de la «fin du monde».

    14h30. Apocalypse, destruction de Sodome et Gomorrhe ou encore peste noire, les fins du monde religieuses et les évènements destructeurs ayant touché nos sociétés ont souvent inspiré les peintres, du Moyen-Age au XIXe siècle.

    A voir aussi : notre diaporama sur les tableaux de la fin du monde, en cliquant ici ou sur l'image.

    Le cavalier noir dans «l’Apocalypse de Bamberg» (vers l’an mil, Saint-Empire romain germanique). Ce magnifique manuscrit enluminé contient le livre de l’Apocalypse et un lectionnaire.

    14h15. Dans le Guide du voyageur galactique, célèbre roman de science-fiction de Douglas Adams, la Terre est détruite par des extraterrestres pour laisser la place à une autoroute interspatiale. Seuls les dauphins - qui sont des créatures supérieures, tout le monde le sait - s'échappent à temps et lancent un So Long, and Thanks for All the Fish mémorable.  Une petite chanson inspirée par cette phrase du coup:

    13h55. Le préfet Eric Freysselinard annonce que deux personnes ont été interpellées avec des machettes et des masques à gaz dans leur voiture alors qu’elles tentaient de passer les barrages filtrants mis en place autour du village de Bugarach. Les deux personnes ont peut-être voulu tester le dispositif de sécurité. Il s'agit d'un incident «tout à fait isolé» et «tout à fait marginal», assure le préfet.

    13h50. Pause ravitaillement. La fin du monde attendra.

    13h45. Et pendant ce temps-là, Gangnam Style s'approche du milliard de vue sur Youtube. L'autre compte à rebours du 21 décembre.

     

    13h30. En fait, il se passe de drôles de choses à Bugarach.

    Men disguised in (Photo Eric Cabanis. AFP)

    People dressed in green costumes imitating extra-terrestrials talk with journalists while in the view of Bugarach, December 21, 2012. The Peak of Bugarach, the highest point of the Corbieres massif, in southwestern France and surrounded in legend for centuries, has become a focal point for many Apocalypse believers as rumours have circulated that its mountain contains doors into other worlds, or that extraterrestrials will return here on Judgment day to take refuge at their base. Residents of the tiny south(Photo Jean Philippe Arles. Reuters)

    13h20. L'heure d'aller manger si ce n'est pas déjà fait. Un petit conseil gastro: L'Indépendant nous signale qu'à Carcassonne, Noria et Sergio Pereira organisent ce soir un menu spécial «faim du monde». «En entrée "une soupe Mercure", suivie d'un "Mars venu d'ailleurs", et un "Saturne" en dessert. Le café gourmand sera servi avec l'alternative "Jupiter", "Platon" ou "Uranus", selon vos goûts.» Et à la musique, Michel Aubenas.

    13h10. Imaginez. Une énorme météorite à plumes mayas vous arrive droit dessus. Vous dites quoi ? Dites-le là.

    13 heures. Il semblerait que l'on soit déjà passé dans le nouveau monde, selon le site «officiel» du 21 décembre. Quelqu'un a senti quelque chose ? Parce que nous, on a bien eu un bugounet sur le site, mais à part ça RAS.

    12h45.  Pour les internautes de 9gag, la fin du monde resultera d'une collision entre camions de Mentos et de Coca-Cola. 

    On connaît les dégâts que cela peut produire:


     

    12h30. Pour Luc Mary, historien des sciences, auteur du Mythe de la fin du monde, de l’Antiquité à 2012, «jamais une prédiction de fin du monde n’avait été aussi médiatisée. Le 21 décembre est d’ores et déjà une date dont on se souviendra. L’important est moins que la fin du monde survienne vraiment que le fait que certains y croient, qu’on en parle

    A lire aussi son interview complète sur Liberation.fr

    12h25. A lire sur Courrier international, le portrait de José Argüelles, un historien de l’art mexicain, le premier à avoir annoncé la fin du monde le 21 décembre. Malheureusement, il ne la verra pas, il est décédé en mars dernier.

    12h20. Gilbert Laval (à Bugarach, encore):

    «Les militants anti aéroport Notre-Dame-des-Landes stationnent en aval du village Entre le premier barrage de gendarmerie et le petit pont sur la Blanque. C’est-à-dire bien seuls, si le maire Jean-Pierre Delord ne s’empressait pas de faire publicité de leur présence. Pour l’heure, ce sont toujours les mêmes cinq allumés qui se disputent l'œil des caméras devant l'école maternelle-secrétariat de mairie du lieu.»

    A man wearing an alien costume holds a sign against the construction of an airport at Notre-Dame-des-Landes and reading Ceci n'est pas un petit homme vert mais un militant de Notre-Dame-des-Landes délocalisé à Bugarach. (Photo Eric Cabanis. AFP)

    12h13. Des nouvelles de Gilbert Laval (notre correspondant à Bugarach):

    «Caramba ! C’est encore raté pour la fin du monde à cette heure-ci. Un Dark Vador de pacotille entreprend de quitter la Maison de la Nature pour descendre au village. Il va se chercher à manger, il a un creux, il ne tiendra pas jusqu'à «cette nuit, minuit et quelques.»

    12h05. A voir sur Lemonde.fr, une petite histoire commentée de l'apocalypse au cinéma (en version abonnés). 

    Midi. Ça y est, on a perdu l'Australie.

    - Live image from Australia )

    A Bugarach en revanche, c'est toujours morne plaine : «Les cloches ont sonné midi et on est toujours là à se morfondre», tweete la correspondante du Guardian. 

     

    11h45. Un peu d'amour: ce soir une «partouze de la fin du monde» devait normalement être organisée à Nice place Massena selon Nice Matin, mais l'événement, organisé sur Facebook, semble avoir disparu du réseau social.

    Le réalisateur Romain Demongeot et les musiciens De Andria & Ghisal ont eux imaginé dans un court métrage nos rapports sexuels en 2062 dans un monde détruit par la pollution et la montée des eaux. 

    11h30. Mais à quoi va ressembler la destruction de la Terre? Une hypothèse:

    11h22. Isitapocalypseyet ? nous informe qu'on a encore 1 jour, 13 heures et 26 minutes devant nous. Ça nous fait du demain minuit, ça. Bizarre. On enquête.

    11h00. 2012 de Roland Emmerich n’est pas le meilleur film de l’histoire, loin de là, mais il a eu le mérite de s'inspirer directement de la prophétie des Mayas. Tout le monde meurt ou presque, des tremblements de terre en veux-tu-en-voilà, des tsunamis, des mesquineries, de l’amitié, du courage, et de l’amour, bien entendu. C’est le bon moment pour regarder à nouveau la bande-annonce.

    10h15. «A Bugarach pour raconter comment 250 journalistes racontent qu'il n'y a rien à raconter (si tout va bien)» tweete depuis le village de l'Aude Angélique Chrisafis, correspondante du Guardian en France.

     

    10h00. Un peu de sérieux avec Jean-Michel Hoppan, chercheur au CNRS, archéologue, épigraphiste et spécialiste de l’écriture maya, qui explique dans la vidéo ci-dessous pourquoi  la divination est un aspect de la culture maya . «L'astronomie était au service de la divination», explique-t-il.

     

     

    9h30. C'est le moment où jamais de (re)faire notre quiz spécial fin du monde. Et aussi d'aller voir notre sélection de photos Fin du monde sur le blog «Vos photos».

    9h00. Gilbert Laval (à Bugarach):

    «Son voisin de dortoir a informé votre serviteur à la première heure pluvieuse de ce vendredi matin 21 décembre qu’il dormait "comme un bébé" cette nuit dernière à 1h30. Les seuls résidents de Bugarach qui auront mal vécu le chaos comique de 0h12 [ndlr: l'heure de la première fin du monde normalement] sont les zoos déguisés en templiers coiffés d’un entonnoir peint en blanc. Un peu trop alcoolisés, ils se sont vus refouler à l’entrée de la Maison de la Nature par la maîtresse-femme des lieux. Sinon, les gendarmes expliquent avoir intercepté un, un seul, randonneur parti nuitamment à l’assaut du Pic de Bugarach.

    Au fait, le dortoir de huit couchages superposés dont il est question à la première ligne de ce rapport circonstancié ne se trouve occupé que par deux seuls journalistes. Les six autres ayant renoncé à raconter ou filmer le vide qui pèse sur le village et son pic. Trois ânes, mouillés par une pluie fine, braient sous les fenêtres de ladite Maison de la Nature pourtant au cœur du périmètre concerné par l’apocalypse de ce jour. Un grand moment de solitude.»

    À lire aussi
    Les Mayas à l’horaire du vide

    Une semaine à Bugarach

    Fin du monde, épisodes précédents

    A voir, sur notre site, une chronologie animée des apocalypses auxquelles vous avez déjà échappé. Retrouvez aussi chroniques, diaporamas, quiz et interview...

    Treize tableaux de la fin du monde

    Apocalypse, destruction de Sodome et Gomorrhe ou encore peste noire, les fins du monde religieuses et les évènements destructeurs ayant touché nos sociétés ont souvent inspiré les peintres, du Moyen-Age au XIXe siècle.


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