• Le Père-Noël et la crise

    Un dessin de :

    Pére-Noël, crise

    Selon une étude ING International Survey, la majorité des Français, avant même de penser à faire plaisir, commence par faire soigneusement leurs comptes à l'approche de Noël : 90% d'entre eux ont d'ailleurs comme objectif de ne pas dépenser plus que l'an dernier.

    Un Français sur deux économise toute l'année pour être sûr de pouvoir financer les cadeaux de fin d'année, révèle une autre étude ING réalisée par TNS Sofres.

    Cette année, plus que les autres, la question budgétaire est particulièrement cruciale pour les Français, et cette problématique de l'argent envahit même la question des fêtes", remarque Florence Hovsepian, responsable marketing chez ING Direct.

    "La question de l'argent n'est plus tabou dans les familles. Et même les enfants ont parfaitement intégré le fait qu'il y a un avenir financier à préparer, et utilisent Noël pour se constituer une épargne", explique Mme Hovsepian.

     

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    Mariage homo : "Mieux vaut une paire de mères qu'un père de merde"

    Créé le 16-12-2012 à 19h52 - Mis à jour à 22h43   lien

    Gays, lesbiennes, hétéros, militants ou simples curieux... Les partisans du mariage homosexuel sont une grande famille colorée. Promenade de pancarte en pancarte.

    Saint-Nicolas, alias Jean, un militant de "Couleur gaies", le centre LGBT de Lorraine-nord. (BL - Nouvel Obs)

    Saint-Nicolas, alias Jean, un militant de "Couleur gaies", le centre LGBT de Lorraine-nord. (BL - Nouvel Obs)
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    Il y avait Harlem Désir, Bertrand Delanoë, Jean-Luc Mélenchon, Roselyne Bachelot, Cécile Duflot, Noël Mamère, Pierre Bergé… Les partisans du projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels ont défilé dimanche 16 octobre à Paris. 60.000 manifestants, selon la préfecture de police, 150.000, selon les organisateurs : une joyeuse cohue colorée et pleine d'humour, aux slogans inventifs.

     

     

     

    "Touche pas à mon pote gay" Le fameux slogan de SOS Racisme est recyclé pour l'occasion, la main est repeinte aux couleurs de l'arc-en-ciel LGBT. "Ce slogan, c'est une manière de dire que tout le monde peut manifester. Moi, je suis lesbienne, mais ici il y a des gays, des hétéros, toutes les sexualités", explique la jeune Colombe, emmitouflée dans sa chapka. Ce n'est pas sa maman Elisabeth qui la contredira : elle défile elle aussi, en militante expérimentée. "Ma première manifestation pour les droits des homos, c'était en 1972 !"

     

    Tiphanie et Sophie jouent aux princesses. Elles sont de celles qui aiment les robes de mariées, et ont sauté sur l'occasion. D'ailleurs, les photographes ne les quittent plus tant leur tenue incarne le droit au mariage homosexuel. "Pourquoi on est ici ? C'est une évidence ! Pourquoi ceux qui s'aiment n'auraient pas le droit de se marier ?"

     

     

     

     

     

     

    "François, tu perds les pédales !" Sabrina n'est pas lesbienne mais défile au nom de "l'égalité pour tous". Et a choisi une pancarte qui égratigne le président de la République. Car les associations LGBT n'ont pas du tout aimé que François Hollande évoque la possibilité, pour les maires, de refuser de marier des homosexuels au nom de la "liberté de conscience". Le président a très vite fait marche arrière, mais le mal est fait. "François Hollande ne se mouille pas assez", déplore Sabrina, "l'égalité des droits, ce n'est pas de dire aux maires qu'ils peuvent choisir qui ils vont marier !"

     

     

     

     

     

    "J'ai perdu mon mari !" On le repère pourtant de loin, Michel, avec son bonnet en forme de tête de renne. Sur l'une des cornes : un badge "engagement 31". "Le mariage pour les couples homosexuels est la 31e des 60 promesses de campagne de François Hollande", rappelle ce militant socialiste. "Je suis en couple depuis 35 ans. Le mariage, on en a besoin pour la pension de réversion. Si je claque, mon mari aura la moitié de ma pension." Michel manifeste pour maintenir la pression sur le gouvernement. Car la sortie de François Hollande sur la liberté de conscience des maires lui est restée en travers de la gorge. "On n'est pas encore marié mais on est déjà cocu", raille-t-il. "Ce n'est pas le moment de flancher, cette manif c'est aussi pour damner le pion à ceux d'en face qui ne veulent pas du mariage homo." Alors tant mieux s'il y a beaucoup de monde… même si cela ne l'aidera pas à retrouver son mari, perdu dans la foule.

    Antoine, lui, ne veut pas se marier. "Mais je me bats pour ceux qui veulent le faire". Il défile sous un slogan provocateur : "un enfant = une papa + un maman". "Les gens ne comprennent pas tout de suite, ils se retournent en faisant la grimace, puis ils sourient." Masculin/féminin, les genres s'effacent. Le jeune homme de 20 ans a choisi de détourner un slogan de Civitas, l'organisation catho-tradi, qui est souvent la cible des manifestants. Comme ce haut-parleur qui lance : "Civitas, serre les fesses, on arrive à toute vitesse !" "Le droit au mariage, c'est aussi quelque chose qui va bouleverser les perspectives pour les modes de vie des gays"; reprend Antoine. Comme un pas vers la normalité ? Brice, 25 ans, qui défile avec lui, récuse ce terme. "Le mariage, c'est la liberté, pas la normalité. On n'est pas normaux, personne ne l'est!"

     

     

    "Le monde hétéro ne sera jamais notre modèle." Elles se définissent comme des "lesbiennes subversives". Marina, Nathalia et Julie préviennent d'emblée : "le mariage ne nous tente pas du tout, on est ici dans la rue pour contrer le vomi de lesbophobie et d'homophobie qu'on entend en ce moment". "L'égalité des droits, OK. Mais ce n'est pas le mariage qui va changer les structures patriarcales, lesbophobes et homophobes de la société", prévient Nathalia, 29 ans. Pour Julie, 51 ans, "le mariage c'est violent", "c'est un système fondé sur l'oppression de la femme". Sur les pancartes, les slogans tranchent avec le caractère festif de la manifestation. "Le couple hétérosexuel tue une femme tous les sept jours" ou encore "l'homophobie est une affaire de famille, lesbianisons nos vie."

    Une affaire de famille aussi pour Murielle, qui est venue d'Issy-les-Moulineaux avec ses deux jeunes enfants. "Je les ai emmenés avec moi pour qu'ils construisent leur conscience politique. Je ne veux pas qu'ils aient de préjugés. Les gens sont les gens, s'ils veulent se marier avec quelqu'un du même sexe, c'est leur choix." Jade, 10 ans, et Marin, 8 ans, ouvrent grands leurs yeux. Ils ont l'âge de déchiffrer les pancartes alentour : "Mieux vaut une paire de mères qu'un père de merde" ; "avec deux papas pédés, plus d'enfant mal habillé" (en photo). Mais Jade et Marin ont encore quelques années avant de penser mariage.

    "Saint-Nicolas veille sur les enfants." L'archevêque de Paris aurait-il perdu sa route ? Que nenni ! Faites place à Saint-Nicolas, alias Jean, un militant de "Couleur gaies", le centre LGBT de Lorraine-nord. "Saint-Nicolas, c'est plus un symbole populaire qu'un symbole religieux", explique l'association. "Il est le protecteur des enfants. On a voulu montrer que l'homoparentalité n'est pas un danger. Les homosexuels sont comme tout le monde, ils s'aiment et veulent fonder une famille. Et puis Saint-Nicolas amène une petite touche régionale dans ce cortège parisien."

    Curieux conquis. "Je n'ai pas fait beaucoup de manifs." Roxanne, 22 ans, s'est laissée convaincre par son ami Fabrice. "Je suis pour le mariage pour tous, alors je suis venue voir. Et c'est vraiment très festif. Il y a des hommes, des femmes, des jeunes et des plus vieux, des homos, des hétéros… Ça montre bien que les homos sont complètement intégrés dans la société." Roxanne est ravie de sa promenade du dimanche.

    Baptiste Legrand


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  • L'homosexualité perçue de manière positive par 90% des Français

    Mis à jour le <time datetime="2012-12-14T20:16:54+01:00" itemprop="dateModified">14/12/2012 | 20:16</time> , publié le <time datetime="2012-12-14T19:17:21+01:00" itemprop="datePublished">14/12/2012 | 19:17  </time>
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    Deux hommes s'embrassent derrière un drapeau arc-en-ciel pendant une manifestation pour les droits des homosexuels, à Rio de Janeiro (Brésil), le 3 août 2003.

    Deux hommes s'embrassent derrière un drapeau arc-en-ciel pendant une manifestation pour les droits des homosexuels, à Rio de Janeiro (Brésil), le 3 août 2003.

    (BRUNO DOMINGOS / REUTERS)
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    Le projet de loi sur le mariage des personnes de même sexe divise encore les Français, mais les mentalités ont évolué sur l'homosexualité. Selon un sondage Ifop publié vendredi 14 décembre, 90% des personnes interrogées estiment qu'il s'agit d'une manière comme une autre de vivre sa sexualité.

    A titre de comparaison, elles étaient 54% en 1986 et 67% en 1996 à partager cette opinion, indique cette étude commandée par In and Outside, l'association lesbienne, gay, bi et trans (LGBT) d'HEC. En revanche, les sondés sont 7% à considérer l'homosexualité comme une perversion sexuelle que l'on doit combattre (contre 16% en 1986 et 15% en 1996) et 3% comme une maladie que l'on doit guérir (contre 25% et 16%).

    Le sondage a été réalisé du 11 au 13 décembre en ligne auprès d'un échantillon de 1 005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.


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  • La justice ordonne une remise en état de la prison des Baumettes

    Mis à jour le <time datetime="2012-12-14T18:05:18+01:00" itemprop="dateModified">14/12/2012 | 18:05</time> , publié le <time datetime="2012-12-14T17:33:49+01:00" itemprop="datePublished">14/12/2012 | 17:33   </time>
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    Une cellule de la maison d'arrêt pour hommes des Baumettes, à Marseille, en octobre 2012.

    Une cellule de la maison d'arrêt pour hommes des Baumettes, à Marseille, en octobre 2012.

    (GRÉGOIRE KORGANOW / CGLPL)
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    Après le constat, les premières décisions de justice. Le tribunal administratif de Marseille a ordonné à l'administration pénitentiaire, vendredi 14 décembre, de remettre en état les cellules de la prison des Baumettes, dont l'état a été vivement dénoncé le 6 décembre par le contrôleur général des lieux de privation de liberté. Cette décision a été rendue à la suite d'une première requête de l'Observatoire international des prisons (OIP) réclamant "des mesures d'urgence"

    Dans son ordonnance, la justice demande que chaque cellule "dispose d'un éclairage artificiel et d'une fenêtre en état de fonctionnement". L'administration devra également "faire procéder à l'enlèvement des détritus" dans les cellules et les parties communes, et veiller à ce que les repas des détenus ne soient plus "entreposés sur le sol ni à proximité des bennes à ordures".

    L'OIP va faire appel

    Citée par David Coquille, chroniqueur judiciaire du journal La Marseillaise, l'ordonnance ajoute que "les conditions d'hygiène (...) portent une atteinte grave" au droit des personnes détenues et que "la République mande et ordonne au garde des Sceaux (...) de pourvoir à l'exécution de la présente décision".

    Ordonnance TA Marseille Baumettes 14 12 2012

    Dénonçant sur Twitter une ordonnance "très décevante" et des "injonctions a minima", l'OIP a annoncé son intention de faire appel devant le Conseil d'Etat. L'avocat de l'association, Patrice Spinosi, a évoqué "une victoire en demi-teinte", regrettant que le juge administratif n'ait pas considéré que l'état de délabrement de la prison mettait en péril la vie des détenus. L'avocat a rappelé qu'un second référé, dit de mesures utiles, avait été déposé devant la même juridiction, afin "qu'après ces mesures urgentes, l'administration se penche sur le fond".

    Un nombre record de détenus en France

    Le nombre de détenus dans les prisons françaises a atteint au 1er décembre un nouveau record historique avec 67 674 personnes incarcérées, selon les statistiques mensuelles de l'administration pénitentiaire publiées vendredi. Le précédent record avait été atteint le 1er juillet, avec 67 373 détenus. Selon les mêmes chiffres mensuels, la capacité du parc pénitentiaire était au 1er décembre de 56 953 places, ce qui représente un taux d'occupation de 118,8%.


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  • Société

    Chiffres sur la pauvreté : «Attention à ne pas caricaturer»

    <time datetime="2012-12-10T16:02:22+01:00" itemprop="datePublished">10 décembre 2012 à 16:02</time> (Mis à jour: <time datetime="2012-12-11T17:04:17+01:00" itemprop="dateModified">11 décembre 2012 à 17:04</time>) lien
     

    Revalorisation du revenu de solidarité active (RSA), 4000 places supplémentaires d'hébergement d'urgence pour les sans-abri... : Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé ce mardi une série de mesures pour lutter contre la pauvreté, qui ne cesse d'augmenter. Les derniers chiffres, cités dans un rapport très fourni publié hier, sont inquiétants: aujourd’hui en France, une personne sur sept vit sous le seuil de pauvreté, fixé à 60% du niveau de vie médian (soit 964 euros mensuel). Et  2,1 millions de personnes subsistent avec moins de 642 euros par mois (40% du revenu médian) contre 1,5 million en 2004.

    Quand on regarde dans le détail, par catégorie d’âge, les plus jeunes et les plus âgés paraissent particulièrement touchés. 19,6% des moins de 18 ans vivent dans des familles qui sont sous le seuil de pauvreté. Quant aux 65 ans et plus, 10,4% d’entre eux (soit un million de personnes) touchent moins de 964 euros.

    Comment interpréter ces chiffres? Et de manière générale, comment mesurer la pauvreté? «Attention, en s’en tenant à ces données, on caricature à l’extrême, soutient Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. En disant cela, je ne cherche évidemment pas à relativiser les choses, la pauvreté augmente. Mais en maximisant les chiffres, on aboutit à l’effet inverse. C’est contre-productif politiquement.» Voici quatre graphiques, réalisés à partir du rapport gouvernemental et commentés par Louis Maurin.

     Pour aller plus loin: La pauvreté en pleine croissance (article + rapport)

    1) Personnes vivant sous le seuil de pauvreté (en millions)

    Complément de lecture: La France, comme les pays européens, mesure la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays comme l'Australie ou les Etats-Unis ont une approche absolue. Le seuil de pauvreté, généralement mis en avant par l'Insee, est fixé à 60 % du niveau de vie médian (soit 964 euros mensuel pour une personne seule aujourd'hui). Certains préfèrent fixer le seuil à 50 voire 40% du niveau de vie médian. A savoir aussi: La moitié de la population française dispose d’un niveau de vie inférieur à 19 270 euros annuels, selon la dernière enquête de l'Insee.

    Louis Maurin: «Pour ma part, je considère que ce seuil de pauvreté (fixé à 60% du niveau de vie médian, ndlr) n’est pas satisfaisant. Pour une personne seule, cela correspond à un peu moins de 1000 euros mensuel (964 euros). Mais pour une famille avec deux enfants, c’est 2 400 euros.

    Autrement dit, on considère qu'aujourd'hui, les familles qui vivent avec moins de 2400 euros sont pauvres. Cela ne correspond plus à rien. Ailleurs que Paris, 2400 euros, c’est beaucoup. On perd toute notion de la société que l’on décrit. A trop globaliser, on perd le sens, on ne comprend plus ce qu'est la pauvreté. J'ai écrit une note sur ce sujet sur notre site Internet. (à lire ici).

    La définition même de la pauvreté est très normative. Le choix d'un indicateur plutôt qu'un autre est une question de société. A l’observatoire des inégalités, on préfère prendre le seuil de 50% du niveau de vie médian (803 euros mensuels pour une personne seule).»

     

    Complément de lecture: le nombre de ménages disposant de revenus inférieurs à 50% du revenu médian (803 euros mensuels pour une personne seule) s’est accru de 800 000, passant de 3,9 millions, en 2004, à 4,7 millions en 2010.

    Pire encore : si l’on descend encore un cran en focalisant sur les foyers aux revenus inférieurs à 40% du revenu médian (642 euros pour une personne seule), la tendance est aussi à la hausse: 1,5 million en 2004 et 2,1 millions en 2010.

    2) Moins de 18 ans vivant dans des familles sous le seuil de pauvreté (en millions)

    Louis Maurin: «Un enfant pauvre, cela n’existe pas. Il n’y a pas d’enfants pauvres mais des parents pauvres! Parmi les éléments expliquant la hausse, il y a évidemment l’augmentation du nombre de familles monoparentales et les bas salaires.»

    3) 18-24 ans sous le seuil de pauvreté (en millions)

    Complément de  lecture: Selon le rapport, en 2010, la pauvreté des moins de 18 ans a atteint 19,6 %, c’est 1,9 point de plus qu’en 2009. «La non-reconduction de mesures d’aides ponctuelles, mises en oeuvre en 2009 afin de limiter les effets de la crise sur les ménages modestes, et le gel du barème des prestations familiales en 2010, expliquent pour partie que les familles soient les plus affectées».

    Louis Maurin: «Les jeunes sont les plus touchés par l’augmentation de la pauvreté. De toute évidence, ce sont les premières victimes de la crise et de la montée du chômage.»

    4) Les 65 ans et + sous le seuil de pauvreté (en millions)

    Louis Maurin: «Nous avions signalé cette hausse de la pauvreté chez les personnes âgées il y a deux ans déjà. On manque de recul pour comprendre les raisons de cette augmentation. A mon avis, il y a un effet un peu mécanique qui tient au mode de calcul du seuil de pauvreté. On se base sur le revenu médian... Or les pensions des retraités ne sont pas indexés sur les revenus de la croissance mais sur l’inflation. Autrement dit, il suffit qu’une personne ait une pension proche du revenu médian qui n’augmente pas aussi vite que le revenu médian, pour passer sous le seuil de pauvreté. Rappelez-vous, c’est un seuil: il suffit de gagner 10 euros de moins pour être comptabilisé parmi les pauvres.»


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