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    A quel moment de sa carrière un cadre

    gagne-t-il le mieux sa vie ?

    Challenges.fr <time>Publié le 15-05-2014 à 09h21Mis à jour à 17h55      </time>lien 

    Que ce soit en France ou aux Etats-Unis, leurs salaires stagnent bien avant leur départ à la retraite. Et pour les femmes, la situation est encore moins plaisante.

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    Réunion travail cadres (c) PANTHER/P.P.L. IMAGE/SIPA
    Réunion travail cadres (c) PANTHER/P.P.L. IMAGE/SIPA
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    A l'heure des stages, les étudiants fraîchement diplômés n'ont plus qu'une idée en tête: trouver un travail… Et négocier, si possible, le montant de leur rémunération. En la matière, les futurs actifs français risquent d'être déçus. Les salaires des cadres en France progressent vite mais stagnent bien avant la retraite. 

    Selon une étude de l'Association des cadres pour l'emploi (Apec), une femme atteint son salaire le plus élevé à l'âge de 52 ans avec 48.000 euros par an. A partir de cette date il entre dans une phase de stagnation. A noter, la faible progression du salaire annuel des femmes à partir de 35 ans. Il ne croît entre cet âge et 52 ans que de 3.000 euros, soit un peu plus de 6%.

    Pour les hommes, l'apogée sur le plan salarial est atteint à l'âge de 52 ans. En moyenne, un cadre dispose d'une rémunération moyenne de 60.000 euros par an, soit 12.000 euros de plus que ses collègues femmes. Ainsi, entre ses débuts sur le marché du travail (moins de 30 ans) et sa paie la plus élevée, un homme va voir son salaire annuel progresser de 24.000 euros (+40%). Pour les femmes, il ne s'accroît que de 30%.

    Cette différence de traitement se répercute dans l'appréciation des cadres "seniors" de leur situation professionnelle. Les hommes interrogés par l'Apec s'estiment à 62% satisfaits quand les femmes, elles, jugent à 53% leur situation convenable. (voir ci-dessous)

    Et aux Etats-Unis ? 

    Selon une étude du cabinet PayScale.com, les titulaires d'un bachelor degree (diplôme équivalent au niveau licence en Europe) ne bénéficient d'augmentations que durant quelques années. Le salaire des hommes atteint son apogée à 48 ans pour se situer en moyenne à 98.000 dollars par an (71.211 euros). Pour une femme, le pic salarial est atteint bien plus tôt. A 39 ans, une femme cadre sera payée en moyenne 60.000 dollars par an (43.617 euros). Et après son 40e anniversaire qui sonne comme un "couperet", son salaire stagne. Ce dernier est seulement revalorisé en fonction de l'inflation

    On retrouve d'ailleurs cette inégalité de traitement entre hommes et femmes dès l'embauche. Une jemme diplômée va toucher, en moyenne, 31.900 dollars (23.199 euros) contre 40.800 dollars (29.675 euros) pour un homme. 

    Au final, les cadres masculins voient leur salaire progresser au cours de leur carrière de 54.200 euros (39.481 euros), soit une augmentation de 57%. Pour les femmes, le salaire se gonfle de 28.100 dollars (20.469 euros), soit une progression de 46%. 

    Outre le plafond de verre qui engendre des inégalités de traitement pour les femmes, Payscale.com analyse cette montée rapide des salaires puis leur stagnation, pour les deux sexes, par la nature des professions exercées. "Un salarié qui acquiert ses compétences à l'école et durant les premières années de travail a peu de chances de voir augmenter son salaire régulièrement et dans la durée", explique à Business Insider Katie Bardaro, économiste àPayscale.com.

    Florian Fayolle


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    "Je m'inquiète pour 'Mustapha'", explique l'ex-ambassadeur

    de France en Andorre Zaïr Kedadouche

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-05-14T20:06" itemprop="datePublished" pubdate="">14/05/2014 à 20:06</time> - Modifié le <time datetime="2014-05-14T20:26" itemprop="dateModified">14/05/2014 à 20:26   </time>lien 

    L'ambassadeur démissionnaire du Quai d'Orsay est revenu sur sa décision de quitter le ministère, où il assure avoir subi un "racisme abject".

    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Mars 2004. Le candidat UMP à la présidence de l'Ile-de-France Jean-François Copé entouré de ses colistiers "issus de l'immigration" Zaïr Kedadouche et Anissa Cherifi.<figcaption>Mars 2004. Le candidat UMP à la présidence de l'Ile-de-France Jean-François Copé entouré de ses colistiers "issus de l'immigration" Zaïr Kedadouche et Anissa Cherifi. © MEHDI FEDOUACH / AFP</figcaption></figure>
     
     
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    SOURCE 6MEDIAS
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    Il le dit lui-même, il veut "jeter un pavé dans la mare". Ce mercredi, l'ex-ambassadeur de France en Andorre Zaïr Kedadouche est revenu sur sa décision de démissionner du Quay d'Orsay où - dansune lettre à François Hollande rendue publique mardi -, il assure avoir subi un "racisme abject". 

    Dans une interview au Nouvel Obs, le diplomate a indiqué "pousser un cri pour défendre un combat citoyen". "Ce pays est gangréné par le racisme et l'antisémitisme", déplore-t-il, s'inquiétant pour le "Mustapha" lambda, qui n'a pas - contrairement à lui -, la "capacité de se défendre".

    "Diversité" ?

    Né à Tourcoing, ancien footballeur et ex-élu d'Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, Zaïr Kedadouche a également réitéré son sentiment d'"humiliation de ne pas faire partie de la même classe sociale" que cette "administration élitiste", et explique à nouveau s'être vu refuser plusieurs affectations "en raison de son nom". Pour preuve, il déclare avoir reçu le soutien de seulement deux ambassadeurs parmi le corps diplomatique, malgré l'envoi d'un télégramme circonstancié expliquant sa démarche.

    Démentant fermement les allégations du diplomate, le Quai d'Orsay avait condamné mardi des accusations "inacceptables" et "sans aucun fondement", assurant "considérer comme un atout et une force de pouvoir compter parmi ses cadres des personnes issues de la diversité".

    En réalité, Zaïr Kedadouche était le seul diplomate issu de l'immigration sur les 32 ambassadeurs nommés par François Hollande lors de sa première année à l'Elysée, selon une étude associative. En avril 2013, seuls 2 % des ambassadeurs et 4 % des préfets étaient issus "de la diversité".

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    Bac 2014 : au fait, ça commence quand ?

    <time>Publié le 07-05-2014 à 16h19  lien </time>

    Juin approche et nous sommes nombreux à nous poser la question : mais quelles sont les dates du bac ? "Le Nouvel Obs" vous les donne !

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    <figure id="ultimedia_image">A partir du 16 juin, ce sera le retour du baccalauréat... (Pol Emile/Sipa)A partir du 16 juin, ce sera le retour du baccalauréat... (Pol Emile/Sipa)</figure>
    <aside>Si les épreuves orales de langue ont déjà commencé, le coup d’envoi des écrits sera donné lelundi 16 juin. Comme chaque année, ils démarreront avec la philosophie.</aside>

    Elle sera suivie, le mardi 17, par l’histoire-géo pour les séries L et ES et la physique-chimie pour les S, puis par la première langue vivante le mercredi 18.

    Pour le reste de la session, tout dépend de la série et de l’option choisies.

    • Pour les bacheliers généralistes
     
    • Pour les bacheliers technologiques
     

    La première session se terminera le 23 juin, avec la deuxième langue vivante.

    Et pour les résultats ? Ils seront publiés pour toutes les séries le vendredi 4 juillet, et disponibles sur le site du "Nouvel Observateur".

    Les sessions d’oraux de rattrapages commencent le 7 juillet.

    Mathilde Loire - Le Nouvel Observateur

     


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  • L’assurance-maladie a dépensé 1,4 milliard d’euros de moins que prévu en 2013

    11/04 | 16:03      lien 
     

    Les dépenses de soins de ville ont été contenues à +2,1% en raison de moindres dépenses d’indemnités journalières et de médicaments.

    L’assurance-maladie a dépensé 1,4 milliard d’euros de moins que prévu en 2013

    Les dépenses de santé ont été inférieures de 1,4 milliard d’euros à l’objectif initialement fixé par le gouvernement pour 2013, a indiqué ce vendredi dans un avis le comité d’alerte sur les dépenses d’assurance-maladie. Les dépenses d’assurance-maladie (Ondam) sont estimées à 174,1 milliards d’euros pour l’année 2013, soit environ 1,4 milliard d’euros de moins que l’objectif fixé dans le budget de la Sécurité sociale, souligne ce comité placé auprès de la Commission des comptes de la Sécurité sociale.

    Les dépenses de santé progressent chaque année en raison des nouvelles pathologies et du vieillissement de la population. Pour 2013, l’augmentation des dépenses avait été fixée à 2,7% par rapport à 2012 et devrait être finalement limitée à 2,4% selon le comité. Bernard Cazeneuve, ministre délégué au Budget dans le précédent gouvernement, avait annoncé fin janvier que les dépenses de santé seraient inférieures de plus de 1 milliard aux prévisions pour 2013.

    « Trois facteurs »

    Cette moindre dépense, qui avait été « anticipée », selon le comité « résulte de trois facteurs » : d’abord, un taux d’évolution d’Ondam en progression par rapport à l’année précédente (2,7% pour 2013 contre 2,5% en 2012). Ensuite, les dépenses 2012 avaient déjà été inférieures aux prévisions, ce qui avait créé un « effet de base » pour 2013. Enfin, la progression des dépenses a été « contenue ».

    Les dépenses de soins de ville notamment sont contenues à +2,1%, ce qui s’explique pour l’essentiel par les moindres dépenses d’indemnités journalières et de médicaments, précise-t-il. Selon le comité, cela crée un « effet de base » favorable pour 2014 et les dépenses devraient à nouveau être inférieurs à l’objectif de 179,1 milliards d’euros (+2,4%).

    Cette annonce intervient alors que le gouvernement a annoncé son intention d’économiser d’ici 2017 10 milliards d’euros pour la seule branche maladie de la Sécurité sociale, dont le déficit est prévu à 6,1 milliards en 2014.

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    SOURCE AFP

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  • Deux ados de 13 ans voulaient

    supprimer une famille

    Par Marc-Antoine Bindler et Guillaume Biet avec AFP

    Publié le 8 avril 2014 à 18h44Mis à jour le 9 avril 2014 à 10h47    lien 

     
       
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    Ils volaient les clés de leurs copains pour les cambrioler
    • Moniteur de ski britannique: prison ferme requise

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    • Prison de Réau: un surveillant libéré après une prise d'otage

    © MAXPPP

    COMPLOT - Deux adolescentes de 13 ans ont été arrêtées près de Narbonne. Elles projetaient de tuer les parents et le frère de l'une d'elles.

    TANDEM. Elles sont scolarisées en classes de 5e et de 6e et sortent à peine de l'enfance. Elles sont pourtant soupçonnées de "tentative d'assassinats". Ces deux adolescentes de 13 ans, des copines de collège, ont été arrêtées et mises en examen la semaine dernière près de Narbonne, dans l'Aude. Depuis un mois, elles fomentaient un incroyable projet criminel : tuer les parents et le petit frère de l'une d'elles. Leurs échanges de SMS et des plans dessinés par leurs soins témoignent de la préméditation de leur geste, jusqu'au passage à l'acte.

    Un coup de couteau après les cours. Les collégiennes sont passées à l'action à la fin du mois de mars. A la sortie des cours, la première fait venir la seconde dans sa chambre. Les parents vaquent à leurs occupations dans leur maison de Peyriac-de-Mer, un village en bordure de Narbonne. Comme prévu dans leur plan, l'amie poignarde le petit frère de la seconde, âgé de 6 ans.

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    Grève des urgences : "laissez-nous faire notre métier"

    © Sebastien JARRY/MAXPPP

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    L'hôpital alerte la justice. Le parents ne réalisent pas tout de suite la gravité de la situation. Le médecin de famille non plus. Pour tout soin, l'enfant reçoit un point de suture. Mais les jours passent et la blessure s'aggrave : la plaie est plus profonde qu'en apparence et la lame a atteint la dure-mère, la plus superficielle des membranes du cerveau. Deux jours plus tard, l'enfant est pris de maux de tête et de vomissements. Il est hospitalisé d'urgence à l'hôpital de Narbonne avant d'être transféré en neurochirurgie à Montpellier. Toujours hospitalisé, ses jours ne sont pas en danger.

    C'est l'hôpital qui, en prenant la mesure de l'importance de la blessure, va finalement alerter le parquet. L'enquête de gendarmerie mène à l'arrestation du tandem. Entendues par les enquêteurs, les deux amies dévoilent leur terrible plan. Des SMS détaillant leur projet sont également retrouvés dans leur portable. Les gendarmes et le procureur restent stupéfaits face au récit de ces deux adolescentes plutôt ordinaires, nées dans des familles de la classe moyenne.

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    Un Marseillais tabassé pour un regard

    © MAXPPP

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    Comment expliquent-elles leur geste ? Apparaissant détachées, les deux jeune filles peinent à commenter leur projet. Seule explication apparente, pour l'heure : la jalousie de la grande sœur envers son petit frère."Elles reconnaissent les faits, mais ne les expliquent pas profondément, sauf par une jalousie à l'égard de ce petit frère. Mais ce n'est pas le seul mobile car les parents aussi devaient être tués", indique David Charmatz, le procureur de Narbonne, sur Europe 1. "Elles ont du mal à réaliser la portée de leur acte", ajoute le magistrat.

    Un récent changement de comportement. Amies depuis environ un an, les deux élèves fréquentaient le collège Jules-Ferry, l'un des établissements les plus importants de Narbonne. Leur comportement inhabituel avait pourtant alerté récemment l'équipe éducative. "Depuis peu, elles avaient tendance à opérer des scarifications sur leurs avant-bras. Et elles avaient aussi des propos inquiétants sur ce projet dont elles ne se cachaient pas vraiment", a rapporté le procureur. Elles avaient été vues par l'assistante sociale du collège pour ces "problèmes de scarification qui concernaient un petit groupe de jeunes filles".

    Séparées et sous contrôle judiciaire. Depuis leur mise en examen, les deux amies ont été placées sous contrôle judiciaire et séparées, hors du département, dans des centres fermés de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), avec une surveillance stricte, un suivi psychologique et une obligation de soins. Une information judiciaire a été ouverte.

     
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