• La malédiction des finales de Messi l'Argentin

    Dernière mise à jour Il y a 5 heures -

    COPA AMERICA - Battue en finale par le Chili (0-0 a.p., 4-1 t.a.b.), l'Argentine attend toujours son premier titre international depuis 1993. Son capitaine Lionel Messi, lui, comptabilise trois défaites en autant de finales avec l'Albiceleste. Une véritable malédiction.

    Tout avait pourtant si bien commencé. Lorsqu'en 2005, Lionel Messi, à peine 18 ans, remporte le Mondial U20 sous le maillot argentin (face au Nigéria en finale), raflant aussi les titres honorifiques de meilleur buteur et meilleur joueur, on se dit que ce petit gaucher génial a tout pour emmener l'Argentine, la grande, tout en haut du football mondial.

    La première désillusion, pourtant, ne se fait pas attendre. Deux ans plus tard, le joueur du Barça se rend au Venezuela afin d'y disputer sa première Copa America. Au sein d'un effectif cinq étoiles (Crespo, Riquelme, Zanetti…), Messi est titulaire et se montre souvent décisif tout au long de la compétition. La raclée subie en finale face à l'ennemi intime, le Brésil (0-3), fait d'autant plus mal que l'Albiceleste s'y présentait en favorite.

    La déception de Lionel Messi après la défaite de l'Argentine face au Brésil en finale de la Copa America 2007
    La déception de Lionel Messi après la défaite de l'Argentine face au Brésil en finale de la Copa America 2007 - AFP

    L'été suivant, le lutin argentin est autorisé par le staff du FC Barcelone à disputer les Jeux Olympiques de Pékin. L'Albiceleste, tenante du titre, conserve son bien, au terme d'une finale contre… le Nigéria. Messi, meilleur joueur de la compétition, valide donc son deuxième trophée sous le maillot ciel et blanc. Le maillot ciel et blanc argentin, certes. Mais pas celui des "A"… Le seul qui compte vraiment pour un joueur de son niveau, que l'on aime depuis près de dix ans à comparer à Diego Maradona.

    Dernière chance en 2018 ?

    L'an dernier, quand le quadruple Ballon d'Or du Barça s'est présenté en finale de la Coupe du monde au Brésil face à l'Allemagne, on s'est dit que ce serait une belle occasion d'effacer El Diez des tablettes. La Nationalmannschaft et Götze en ont décidé autrement. Quand Messi est allé chercher son trophée, controversé, de meilleur joueur FIFA de la compétition dans les tribunes du Maracana après la rencontre, il semblait porter tout le poids de l'échec argentin sur ses seules épaules.

    Lionel Messi, les yeux dans le vague, reçoit son trophée de meilleur joueur de la Coupe du monde après la défaite de l'Argentine contre l'Allemagne.
    Lionel Messi, les yeux dans le vague, reçoit son trophée de meilleur joueur de la Coupe du monde après la défaite de l'Argentine contre l'Allemagne. - AFP

    Samedi soir contre le Chili, on pouvait légitimement penser que cette troisième finale avec la grande Albiceleste, la seule qui compte vraiment dans le cœur des Argentins, serait la bonne pour Messi. A l'Estadio Nacional de Santiago, face à des Chiliens survoltés qui le prenaient systématiquement à trois sur chaque touche de balle, il n'en fut rien. S'il a tenté d'exister par quelques fulgurances, comme lorsqu'il a parfaitement déposé un coup franc sur la tête d'Agüero seul à trois mètres du but (20e), Messi a, une nouvelle fois, échoué à faire triompher l'Argentine dans une finale. Deux Copa America et une Coupe du monde perdues lors de l'ultime manche, cela commence à chiffrer : lorsqu'il s'est retrouvé en finale avec sa sélection, Messi a systématique perdu.

    Son statut de meilleur joueur du monde, indiscutable, n'est ici pas remis en cause. Au Chili, Lionel Messi aura été, d'assez loin, le joueur le plus influent et le plus décisif de l'Albiceleste, en se retrouvant impliqué sur la grande majorité des buts marqués par son équipe durant la Copa America. Mais cette troisième finale perdue en autant de tentatives fait tâche sur le CV d'un joueur qui a plutôt l'habitude de les remporter en club. La prochaine échéance internationale, pour Messi, est prévue en 2018 pour le Mondial en Russie. Le capitaine de l'Albiceleste aura alors 31 ans et pourrait bien se voir offrir son ultime chance d'enrichir enfin son immense palmarès d'un titre avec sa sélection nationale… L'inverse serait un immense gâchis.


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  • GP de Grande-Bretagne: victoire de Lewis Hamilton (Mercedes)

    05 Juil. 2015, 15h35 | MAJ : 05 Juil. 2015, 15h35
     
     
    <figure> Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedez AMG) célèbre sur le podium sa victoire au GP de Grande-Bretagne, le 5 juillet 2015 sur le circuit de Silverstone <figcaption class="articleChapeau ">Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedez AMG) célèbre sur le podium sa victoire au GP de Grande-Bretagne, le 5 juillet 2015 sur le circuit de Silverstone (AFP/Ben Stansall)</figcaption> </figure>

    Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) a remporté le Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1, dimanche à Silverstone, soit sa 5e victoire de la saison, devant deux Allemands, son coéquipier Nico Rosberg et Sebastian Vettel (Ferrari).

     


    Parti en pole position, mais devancé en début de course par les Williams, très bien parties de la 2e ligne, le double champion du monde a bien géré son premier changement de pneus, puis l'arrivée de la pluie en fin de course.
    Au bout des 52 tours, Hamilton a terminé avec dix secondes d'avance sur Rosberg et triplé la mise à Silverstone, après ses victoires de 2008 et 2014. C'est la 38e victoire de sa carrière en F1, obtenue devant un public record de 140.000 spectateurs, à grande majorité britannique.
    La bonne affaire du jour a été réalisée par Vettel, car la Scuderia Ferrari a parfaitement géré une fin de course épicée par quelques averses bienvenues. Le quadruple champion du monde était 9e en début de course, à cause d'un départ très moyen, mais termine sur le podium, son 6e de la saison 2015, grâce à un dernier arrêt au stand très bien négocié.
    Plus loin dans le classement, son ancien grand rival, l'Espagnol Fernando Alonso (McLaren-Honda), a obtenu le point de la 10e place, son tout premier de la saison.

    Classement final officieux:
    1. Lewis Hamilton (GBR/Mercedes)
    les 306,198 km en 1 h 31:27.729
    (moyenne: 200,869 km/h)
    2. Nico Rosberg (GER/Mercedes) à 10.956
    3. Sebastian Vettel (GER/Ferrari) à 25.443
    4. Felipe Massa (BRA/Williams-Mercedes) à 36.839
    5. Valtteri Bottas (FIN/Williams-Mercedes) à 1:03.194
    6. Daniil Kvyat (RUS/Red Bull-Renault) à 1:03.955
    7. Nico Hülkenberg (GER/Force India-Mercedes) à 1:18.744
    8. Kimi Räikkönen (FIN/Ferrari) à 1 tour
    9. Sergio Pérez (MEX/Force India-Mercedes) à 1 tour
    10. Fernando Alonso (ESP/McLaren-Honda) à 1 tour
    11. Marcus Ericsson (SWE/Sauber-Ferrari) à 1 tour
    12. Roberto Merhi (ESP/Marussia-Ferrari) à 3 tours
    13. Will Stevens (GBR/Marussia-Ferrari) à 3 tours

    Classement des pilotes:
    1. Lewis Hamilton (GBR) 194 pts
    2. Nico Rosberg (GER) 177
    3. Sebastian Vettel (GER) 135
    4. Valtteri Bottas (FIN) 77
    5. Kimi Räikkönen (FIN) 76

    Classement des constructeurs:
    1. Mercedes-AMG 371 pts
    2. Scuderia Ferrari 211
    3. Williams 151
    4. Red Bull Racing 63
    5. Force India 39
     


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  • Athlétisme : record national battu et d'Europe

    égalé pour le Français Jimmy Vicaut

    04 Juil. 2015, 22h27 | MAJ : 04 Juil. 2015, 23h48
     
     
    <figure> Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), samedi 4 juillet 2015. Jimmy Vicaut savoure sa performance au meeting de Paris. <figcaption class="articleChapeau ">Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), samedi 4 juillet 2015. Jimmy Vicaut savoure sa performance au meeting de Paris. (LP/Florent Perville.)</figcaption> </figure>

    Jimmy Vicaut a amélioré le record de France du 100 m et égalé le record d'Europe en 9 sec 86, en terminant deuxième derrière le Jamaïcain Asafa Powell (9.81), ce samedi soir au stade de France lors du meeting de Paris.

     



    Vicaut, souvent blessé ces dernières années, a effacé les 9 sec 92 du Savoyard Christophe Lemaitre en finale des Championnats de France en 2011 à Albi. A 23 ans, il a égalé le record continental du Portugais Francis Obikwelu, d'origine nigériane, signé aux JO d'Athènes en 2004.

    Bien en place ligne 3, aux côtés du Jamaïcain Asafa Powell, Vicaut a tracé sa route, jusqu'à grignoter dans les derniers mètres sur le Jamaïcain, signe d'une force nouvelle. «Mon départ aurait pu être mieux mais je suis à côté de Powell et je me dis : putain je vais vite ou quoi ?», s'exclamait Vicaut peu après. «Je suis content d'avoir égalé le record d'Europe, c'est fait aussi pour le record de France», s'est-il réjoui.

    Le protégé de Guy Ontanon prend date dans la perspective des Mondiaux de Pékin (22-30 août). Avec le chrono réalisé ce samedi, Vicaut, devenu le premier français champion d'Europe du 60 m en 2013 à Göteborg, est actuellement le 4e meilleur performeur mondial de la saison.

     

    Lavillenie battu
    Le perchiste Renaud Lavillenie, qui restait sur 6 victoires consécutives à Paris, a été battu samedi en échouant par trois fois à 5,86 m, une déception pour le recordman du monde à l'occasion de la 8e étape de la Ligue de diamant d'athlétisme. Le concours avait pourtant bien débuté pour le champion olympique, impérial pour son entrée dans le concours à 5,71 m. Mais le Clermontois a «manqué de fraîcheur. J'ai senti que je n'arrivais à accélérer sur le fin de mon élan», a-t-il expliqué. Au final, trois essais quasiment identiques et manqués à 5,86 m, synonyme de fin de concours anticipée et d'une inhabituelle 5e place. «Je ne suis pas là pour faire ce genre de concours. Mais ça fait partie du jeu de perdre», a ajouté le champion olympique et recordman du monde, qui reste néanmois l'énorme favori des Mondiaux de Pékin (22-30 août). C'est le Grec Konstantinos Filippidis qui s'est finalement imposé avec 5,91 m, devant le Brésilien Thiago Braz (5,86 m). Les deux hommes ont tenté tous deux de franchir 6,01 m, sans succès. Le Français Kévin Ménaldo a amélioré son record personnel en franchissant 5,81 m et termine 4e. Le médaillé de bronze des championnats d'Europe de Zurich l'an dernier prend ainsi position dans le top 10 mondial cette année.


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  • Tour de France 2015 :

    l'Australien Rohan Dennis maillot jaune

    Le 102e Tour de France s'est lancé samedi 4 juillet, avec un premier maillot jaune : l'Australien Rohan Dennis.

     

     

    <figure><figcaption>(FRANCE 2)</figcaption></figure><section class="byline clearfix">

    Mis à jour le <time datetime="2015-07-04T21:12:10+02:00" itemprop="dateModified">04/07/2015 | 21:12</time> , publié le <time datetime="2015-07-04T21:12:10+02:00" itemprop="datePublished">04/07/2015 | 21:12</time>

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    Le premier maillot jaune du Tour de France 2015 est ce samedi 4 juillet au soir sur les épaules du jeune australien de 25 ans, Rohan Dennis. Ce dernier enregistre par ailleurs un temps record sur cette distance et dans le cadre du Tour de France. Grand soleil sur le grand départ. Jusqu'à 37°C au thermomètre et lorsqu'il n'y a pas de piscine pour se rafraîchir, il faut avoir des idées. À l'échauffement, Vincenzo Nibali a opté pour un drôle de gilet vêtu de glaçons.

    Un Australien plutôt qu'un Hollandais

    Le public rêvait de voir gagner un Hollandais, mais Rohan Dennis en a décidé autrement. Moins d'un quart d'heure pour parcourir 13,8 km, 55,46 km/heure de moyenne, du jamais vu dans l'histoire du Tour. Aucun autre grand spécialiste du contre-la-monde ne fera mieux que lui. L'ancien champion du monde de cyclisme sur piste s'est joué des favoris.


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  • Yvan Bourgnon part chercher son frère

    <figure class="main-photo slideshow" id="123456789"> Yvan Bourgnon <figcaption>Yvan Bourgnon (Reuters)</figcaption> </figure> <aside class="fiche2 metas"> <figure class="fiche-float"> </figure>

    Par
     
    Publié le <time datetime="2015-06-25T23:10:00+02:00" pubdate="">25 juin 2015 à 23h10</time>
    Mis à jour le <time datetime="2015-06-25T23:14:38+02:00">25 juin 2015 à 23h14</time>
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    La disparition de Laurent Bourgnon, perdu en mer suite à une sortie en plongée, secoue le petit monde de la voile. Forcément touché, son frère Yvan ne peut pas rester les bras croisés à attendre, et a décidé de filer en Polynésie pour participer activement aux recherches.

    Tous les marins le savent bien, l'océan est une menace et chacun d'entre eux a bien conscience du danger auquel il s'expose en partant à sa conquête. Mais ces dernières semaines, le microcosme des amoureux de la mer a souffert. Il y a d'abord eu le décès tragique de Florence Arthaud en marge de l'émission Dropped, et voilà qu'un autre illustre navigateur manque à l'appel ce jeudi.

    En effet, Laurent Bourgnon, parti en plongée sous-marine mercredi à l'occasion d'une sortie privée, n'est pas réapparu. Cela fait désormais plus de 24 heures que le Suisse est en mer, mais personne ne veut sombrer dans le pessimisme. Surtout pas son frère Yvan, qui vient de boucler le premier tour du monde en voilier non habitable, sans assistance ni GPS.

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    Il est remonté en surface

    Yvan Bourgnon
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    Revenu sur le plancher des vaches mardi, le cadet de Laurent est décidé à partir vers Tahiti. "J’ai fait le point avec la gendarmerie et le MRCC (Centre de Recherche et de Sauvetage en Mer) de Papeete. Même si je sais que tous les moyens sont mis en œuvre pour retrouver Laurent, je me rends sur place pour participer aux recherches. Je ne peux pas rester en France à ne rien faire, indique-t-il dans un communiqué relayé par France Info. J’irai sur l’eau pour chercher mon frère jour et nuit, aussi longtemps qu’il y aura un espoir. Laurent est un combattant, je sais qu’il est capable de tenir plusieurs jours à la dérive en pleine mer. Nous comptons, ma famille et moi, sur le soutien des autorités polynésiennes, des habitants de Fakarava et des plaisanciers présents sur place, pour continuer à se mobiliser et poursuivre les recherches".

    C'est donc un combat bien plus sombre, mais vital, que s'apprête à livrer la famille Bourgnon. Mais Yvan en est persuadé, son frangin ne s'est pas noyé. "Il a plongé tout seul, dans un endroit où il y a un courant sortant très violent. Il a pu se faire aspirer par ces courants, qui t’emmènent au fond et qui te sortent de la passe. Après, il est remonté en surface. Mais une fois que t’es remonté à la surface, tu ne peux plus rejoindre la côte à la nage. Tu fais quoi ? Tu largues tes bouteilles, tu te mets à la dérive et tu attends les secours", a-t-il avancé sur les ondes de RMC. Les recherches ont repris depuis 18 heures en France (5 heures localement), et vont se poursuivre tout au long de la nuit...


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