• Domenech: "Si j'étais Irlandais, je serais révolté"

    <figure class="main-photo slideshow" id="123456789"> <figcaption> (Marie Etchegoyen – Capa Pictures – Europe 1)</figcaption> </figure> <aside class="fiche2 metas"> <figure class="fiche-float"> </figure>

    Par
    Publié le <time datetime="2015-06-05T13:41:00+02:00" pubdate="">5 juin 2015 à 13h41</time>
    Mis à jour le <time datetime="2015-06-05T14:11:31+02:00">5 juin 2015 à 14h11</time>
    </aside>

    Raymond Domenech ne comprend pas que la fédération irlandaise ait accepté les 5 millions de dollars de la Fifa pour le préjudice subie après la main de Thierry Henry.

    Jeudi, la Fifa a confirmé avoir versé à la fédération irlandaise (FAI) 5 millions de dollars après lalors du barrage de qualification pour la Coupe du monde 2010 entre la France et l'Irlande. La Fédération internationale avait agi de la sorte pour faire cesser les poursuites des Irlandais, qui s'estimaient lésés. Raymond Domenech, qui était le sélectionneur des Bleus à cette époque, ne comprend pas que la FAI ait pu accepter un tel compromis.

    "Si j’étais joueur irlandais, je serais révolté contre mes dirigeants après cette nouvelle, a-t-il déclaré vendredi matin sur Europe 1Ce n’est pas possible qu’ils aient sacrifié les possibilités de recours pour aller jouer une Coupe du monde pour 5 millions de dollars. J’espère maintenant que les joueurs irlandais vont réclamer une partie de l’argent. C’était leur qualification qui était en jeu. C’est sportivement indigne, sportivement inadmissible qu’on sacrifie ça pour de l’argent."

    Ce n'est pas la première fois que Domenech affiche sa sympathie pour l'Irlande. Il y a quelques mois, il avait déclaré qu'il "aurait rêvé" devenir sélectionneur des Boys in Green. Sur le ton de la boutade, a-t-il précisé par la suite.

     


    votre commentaire
  • Handball. Le PSG sacré champion de France

    É.M. et S.B. | 04 Juin 2015, 23h31 | MAJ : 04 Juin 2015, 23h40  lien
     
    <figure> Xavier Barachet du PSG s'apprête à tirer contre le gardien de Tremblaye-en-France lors de la dernière journée du Championnat de France de handball, le 4 juin à Beauvais <figcaption class="articleChapeau ">Xavier Barachet du PSG s'apprête à tirer contre le gardien de Tremblaye-en-France lors de la dernière journée du Championnat de France de handball, le 4 juin à Beauvais (AFP/Thomas Samson)</figcaption> </figure>

    Vainqueur soir à Beauvais de Tremblay (20-36), le PSG est devenu champion de France 2015. Les hommes de Philippe Gardent, en partance et annoncé à Toulouse, n’ont occupé la tête que durant les trois dernières journées.

     

    Le PSG remporte le deuxième titre de son histoire après celui de 2013, saison du rachat par les Qatariens.

    «Le premier, qu’on a eu avec dix points d’avance, s’est dessiné sur du velours. On avait beau avoir de l’argent, le groupe avait été composé à l’arrache et, pour être franc, on ne faisait pas les fiers au départ. En termes d’émotion, celui-là est plus épicé », concède Philippe Gardent qui laisse sa place sur le banc de touche à Noka Serdarusic (65 ans, ex-Aix) qui arrive avec Nikola et Luka Karabatic dans ses valises.

    Le PSG sera galactique la saison prochaine et promis à sa propre succession en 2016. « En attendant, ce titre récompense le travail commencé à Doha cet été avec un staff exceptionnel et un groupe qui a eu un état d’esprit remarquable. C’est un soulagement car, avec les quatre points de retard qu’on a eus à un moment sur Montpellier, on n’était sûrs de rien », souffle le désormais ex-entraîneur parisien.


    votre commentaire
  • Andy Murray trop fort pour David Ferrer

    Le <time datetime="2015-06-03T19:38+01:00" itemprop="datePublished">03/06/2015 à 19:38:00</time> | Mis à jour le <time datetime="2015-06-03T19:48+01:00" itemprop="dateModified">03/06/2015 à 19:48:37</time> | 27 Commentaires
    Andy Murray s'est imposé en quatre sets contre l'Espagnol David Ferrer et retrouvera Novak Djokovic en demies (7-6[4], 6-2, 5-7, 6-1).lien
     
    Andy Murray a pris le dessus sur David Ferrer. (Reuters)

    Andy Murray a pris le dessus sur David Ferrer. (Reuters)

    Longtemps, ce quart de finale entre Andy Murray et David Ferrer a semblé être une formalité pour le Britannique. Toujours devant à la marque, il a semblé voler sans difficulté vers sa quinzième victoire d’affilée sur terre battue cette année. Et puis la machine s’est enrayée, le n°3 mondial a dû cravacher pour terminer. La faute à un David Ferrer à réaction, mené toute la partie, mais qui a su se réveiller pour gêner le Britannique dans les moments décisifs.
    Deux sets durant, pourtant, Ferrer n’a pas su maîtriser les échanges longs, a fait trop de fautes, et a failli sur son service (11 doubles fautes, seulement 26% de points gagnés sur sa deuxième balle après deux sets). Il a maintenu l’illusion le long du premier set, compensant sa faiblesse au service par une lutte permanente sur chaque point, mais n’a pas tenu dans le tie-break, expédié par Murray. De la même manière, le Britannique fait de la deuxième manche une formalité et file vers le troisième set, que l’on imagine  alors être le dernier.

    Ferrer se réveille, Murray accélère

    Murray mène 3-0. Son adversaire est dominé mais n’a pas encore abandonné. Ferrer refait son break de retard, efface une balle de match à 5-4 puis breake le Britannique dans la foulée. L’Espagnol a repris la main et Murray n’a rien vu venir. Ce dernier ne s’affole pas pour autant. Il a été ralenti? Il accélère à nouveau et reprend sa marche victorieuse. Il plie le quatrième set en une demi-heure. 
    Murray en est maintenant à 15 victoires d’affilée sur terre battue, et ce match face à l’un des spécialistes, qu’il n’avait jamais battu sur cette surface, confirme, si besoin était, qu’il est un concurrent crédible pour la victoire finale. Il faudra pour cela passer l’obstacle Novak Djokovic, en demi-finales. La marche sera encore plus haute.

    votre commentaire
  • Rafael Nadal : «C'est la vie»

    Le <time datetime="2015-06-03T19:44+01:00" itemprop="datePublished">03/06/2015 à 19:44:00</time> | lien
    Rafael Nadal a reconnu la supériorité de Novak Djokovic, mercredi, après sa défaite en quarts de finale contre le Serbe, en trois sets (7-5, 6-3, 6-1). Il pense déjà à l'avenir et espère saisir sa chance lors de la prochaine édition du tournoi.
     
    Rafael Nadal a concédé sa deuxième défaite à Roland-Garros en carrière, ce mercredi, face à Novak Djokovic. (Reuters)

    Rafael Nadal a concédé sa deuxième défaite à Roland-Garros en carrière, ce mercredi, face à Novak Djokovic. (Reuters)

    «Vous débutez très mal le match, puis vous revenez à 4-4 avant de perdre la manche (7-5). Ce premier set a-t-il été la clé du match?
    Bien sûr que c'était la clé. Mais vous savez, quand vous perdez de la façon dont j'ai perdu, j'ai envie de dire "c'est la vie" (en français dans le texte,ndlr). J'ai eu mes moments, mais, en général, Novak a contrôlé le match. Il a été meilleur que moi. C'est tout. Quand votre adversaire joue mieux  et est dans une meilleure forme que vous, ça peut arriver. Et c'est arrivé. Si on regarde les points, le score, je n'ai pas réussi à gagner beaucoup de jeux. Il a mieux joué que moi. Il faut l'accepter et le féliciter. Et, après, il faut essayer d'analyser le pourquoi, et par la suite, travailler très dur. Voilà ce que je pense qu'il faut faire maintenant.

    Ce matin, vous étiez en forme ou vous doutiez déjà?
    J'ai douté de moi à chaque Roland-Garros. Depuis 11 ans, j'ai gagné neuf fois le tournoi et je n'ai perdu que deux matches. Il y a des jours où tout se met en place et des jours où ça ne passe pas contre un adversaire qui gagne quasiment tous ses matches comme Novak en ce moment. Si vous n'êtes pas régulier durant tout le match, à ce moment-là, il est possible que ce genre d'issue arrive. Je ne suis pas content de mon premier set, bien sûr. Le deuxième, oui. J'étais présent, j'ai été breaké, c'est comme ça. Bonne bataille dans le premier, bonne bataille dans le deuxième, et dans le troisième, je ne suis pas content de ce que j'ai fait, de ce que j'ai essayé.
    «J'ai perdu en 2009, en 2015, j'ai perdu aussi, voilà ! J'espère revenir l'année prochaine et saisir ma chance»
    C'est seulement la deuxième fois que vous perdez ici. Arriverez-vous à gérer cette défaite?
    Elle n'est pas très surprenante, non? Je n'ai peut-être pas assez gagné de matches cette saison avant Roland Garros... Ça pouvait arriver! Regardez le tableau... Quarts de finale contre Novak, il est évident que c'est un match difficile très tôt dans le tournoi. J'ai bien joué, j'ai retrouvé mon niveau de jeu le mois dernier, mais ça n’a pas été suffisant gagner contre lui. Je vais continuer à me battre. J'ai perdu en 2009, en 2015, j'ai perdu aussi, voilà ! J'espère revenir l'année prochaine et saisir ma chance.

    Novak Djokovic a mis fin à votre invincibilité ici. Vous auriez préféré que ce soit un autre adversaire?
    Comme je l’ai dit tous les ans, lorsque j'ai gagné ici, la seule chose qui m'a rendu heureux, c'est de soulever ce trophée. Peu importe l’adversaire. C'est une victoire, c'est un titre que l'on gagne. Aujourd'hui, j'ai perdu en quarts de finale à Roland-Garros, c'est vrai, j'ai perdu contre le meilleur joueur du monde. Mais c'est tout. J'ai perdu en quarts de finale, c'est ce que je retiendrai.
    Que pensez-vous de son niveau par rapport aux autres joueurs?
    Je crois que c'est sûrement le meilleur moment de sa carrière. Il a encore deux matches à jouer, mais ces matches lui permettront d'augmenter sa confiance, y compris celui que nous venons de jouer. Il a beaucoup de possibilités de gagner le tournoi cette année.

    Vous allez maintenant jouer sur herbe. Comment allez-vous faire pour améliorer vos résultats sur cette surface?
    Je ne pense pas avoir mal joué sur gazon. J'ai failli atteindre les quarts de finale à Wimbledon, j’ai perdu un match que j'aurais pu gagner. Voilà. C'est à peu près tout. Je suis prêt pour Stuttgart, puis le Queen’s et

    votre commentaire
  • Pour les sponsors de la FIFA, la démission de Sepp Blatter est «un pas dans la bonne direction»

    Le <time datetime="2015-06-03T10:30+01:00" itemprop="datePublished">03/06/2015 à 10:30:24  lien </time>
    Plusieurs sponsors de la FIFA -Coca-Cola, Adidas, Visa et McDonald's- se sont très vite félicités, mardi, de la démission de Sepp Blatter. Le départ du dirigeant suisse n'a peut-être pas constitué pour ces marques une si grande surprise.
     
    A l'image d'Adidas, les sponsors de la FIFA appellent au changement. (L'Equipe)

    A l'image d'Adidas, les sponsors de la FIFA appellent au changement. (L'Equipe)

    Il n'est pas interdit de s'interroger sur le vrai rôle des puissants partenaires économiques de la FIFA dans le dénouement de la séquence qui ébranle le monde du foot depuis le coup de filet de la police suisse de mercredi dernier. Trois des six sponsors majeurs de l'organisateur de la Coupe du monde -Coca, Visa, McDo- sont basées aux Etats-Unis où ont été inculpés neuf responsables de la FIFA et cinq proches de l'insitution pour des faits de corruption et d'achat de voix. Mardi, ces sponsors ont estimé à l'unisson que la démission du président de la FIFA, qui serait aussi dans le collimateur du FBI, représentait «un pas dans la bonne direction» pour restaurer la confiance.

    «La réputation de la FIFA est touchée, nous expliquait en janvier dernier Lionel Maltese, consultant en marketing sportif et professeur à la Kedge Business School, alors que la FIFA faisait face à une vague de départs de sponsors. Il peut y avoir l’impression de parrainer une sorte d’Etat soumis à la corruption, même si elle n’est pas prouvée». Depuis, le soupçon s'est renforcé et même si la vérité judiciaire est loin d'être établie, le parfum de scandale qui a poussé Blatter à rendre son tablier quatre jours après sa réelection «n'est bonne ni pour l'image de marque du football, ni pour celle de l'institution FIFA, ni pour celle des partenaires», soulignait déjà M. Maltese.
    «Un pas positif pour le bien du sport, du football et de ses fans» (Coca)
    «Nous saluons l'engagement de la FIFA à changer», a indiqué un porte-parole de l'équipementier sportif allemand Adidas, rappelant que le groupe est «totalement mobilisé en faveur de la création d'une culture qui promeuve les standards les plus élevés en matière d'éthique et de conformité».«L'annonce d'aujourd'hui constitue un pas dans la bonne direction sur le chemin de la FIFA pour établir et appliquer des standards de conformité transparents dans tout ce qu'elle fait», a-t-il poursuivi.

    Le groupe Coca-Cola, qui verse chaque année une trentaine de millions de dollars à la FIFA, a estimé de son côté que cette démission était «un pas positif pour le bien du sport, du football et de ses fans». «Nous attendons de la FIFA qu'elle continue d'agir avec célérité pour prendre des mesures concrètes afin de gérer jusqu'au bout tous les problèmes qui ont été révélés», a indiqué une porte-parole. «Nous pensons que cette décision permettra à la FIFA de se transformer rapidement en une structure et une institution du 21e siècle, tellement nécessaire
    «La transparence, l'intégrité et le fair-play doivent être les principales caractéristiques de la nouvelle administration» (Visa)
    L'émetteur de cartes Visa s'est lui félicité de la «reconnaissance par la FIFA qu'une vaste réforme fondamentale était nécessaire, ce qui ressort de l'annonce» de M. Blatter. «Il s'agit d'un pas important vers la reconstruction de la confiance du public, mais davantage de travail reste à faire», a commenté une porte-parole. «La transparence, l'intégrité et le fair-play doivent être les principales caractéristiques de la nouvelle administration», a-t-elle poursuivi, appelant à des actions «immédiates» pour régler les problèmes et rebâtir une culture avec «de solides pratiques éthiques pour restaurer la réputation» de ce sport dans le monde.

    Pour le groupe de restauration rapide McDolnald's, «les allégations de corruption et l'éthique douteuse au sein de la FIFA ont éclipsé le jeu qui a ainsi été enlevé au sport, aux fans et aux joueurs». «Nous espérons que les changements en cours au sein de la FIFA constitueront un premier grand pas vers une réforme positive de l'organisation et vers le retour de la confiance des supporters dans le monde entier

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique