Gaël Monfils a eu chaud. Porté par le public du central, le Parisien, tombeur lundi de son compatriote Edouard Roger-Vasselin, s’est extrait des griffes de l’Argentin Diego Sebastian Schwartzman (4-6, 6-4, 4-6, 6-2, 6-3), mercredi, au deuxième tour de Roland-Garros.
A l’instar de Jo-Wilfried Tsonga, Benoît Paire et Nicolas Mahut, tous à la fête ce mercredi sur la surface ocre parisienne, Gaël Monfils, tête de série numéro 13, aura franchi l’écueil du deuxième tour. Mais la tâche n’aura pas été simple pour le Parisien, poussé au cinquième set par son adversaire, Diego Sebastian Schwartzman (4-6, 6-4, 4-6, 6-2, 6-3), qu’il affrontait pour la première fois sur le circuit, et qui lui aura mené la vie dure tout le match durant. Qu’importe, Monfils, quart-de-finaliste de la dernière édition, est au troisième tour des Internationaux de France pour la huitième fois de sa carrière. C’est bien là l’essentiel.
"Je voudrai remercier tout le monde parce que vous m’avez bien poussé. Vous ne m'avez jamais lâché. On l'a eu ensemble", savourait la "Monf" à chaud sur le central devant un public totalement acquis à la cause. "Je m’attendais à un gros match de la part de Schwartzman mais pas à un si gros match. Heureusement que j'étais à Paris pour gagner ce match", enchaînait le chouchou du public parisien, débarqué dans ce French Open avec une préparation un peu tronquée, du fait d’une blessure à un genou qui l’a amené à faire l’impasse sur le dernier Masters 1000 de Rome, mais désireux de bien faire sur l’une de ses terres de prédilection qui l’a tant fait briller par le passé (quarts de finale en 2009, 2011 et 2014, et demie en 2008).
Alors qu'il a achevé la rencontre avec 21 aces au compteur et un plus grand nombre de coups gagnants que son adversaire (68 contre 49), pour un ratio d’erreurs quasiment similaire (39-42), Monfils, mené 1 set à 0, puis 2 sets à 1, est apparu sur courant alternatif tout le match durant puisque capable de bien faire et de se montrer agressif comme de déjouer et de jouer à l'envers. Sûr qu'il devra hausser son niveau de jeu pour se défaire de Pablo Cuevas, 23e joueur mondial, au troisième tour. Un adversaire que Monfils a eu l'occasion de croiser une seule fois par le passé sur le circuit, pour une victoire à l'US Open en 2008. "Ne vous inquiétez pas, je serai prêt", a-t-il lâché à son public, alors qu'il a signé un 100e succès sur terre battue ce mercredi. Bientôt 101 ?