L’épouse du président Bachar al-Assad est particulièrement visée par une nouvelle série de sanctions de l’Union européenne contre le gouvernement syrien, indique jeudi 22 mars un diplomate sous couvert d'anonymat. La Première dame est comprise dans une liste de 12 personnes dont plusieurs membres de la famille Assad. Les sanctions se traduisent par un gel des avoirs et une interdiction de circuler au sein de l'UE.
"Marie Antoinette", "Lady Mc Beth"... les syriens ne se privent plus d’incendier la femme d’Al-Assad depuis le début de la répression gouvernementale. L’épouse du chef d’Etat était pourtant la coqueluche des médias occidentaux il y a encore un an. Education britanique, parcours brillant, allure "à la mode" : Asma al-Assad était dépeinte comme une femme moderne, considérée par certains comme une "Carla Bruni syrienne".
La frivolité affichée en période d’oppression, notamment lors de sessions de shopping de luxe, et ses propos méprisants envers les opposants l’auront définitivement discréditée.