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Syrie : Obama réunit son équipe de sécurité nationale
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Syrie : Obama réunit son équipe de sécurité nationale
</header><time datetime="2013-08-30T08:34:35" itemprop="datePublished">Publié le 30-08-2013 à 08h34</time> - <time datetime="2013-08-30T18:19:41" itemprop="dateModified">Mis à jour à 18h19</time>Depuis jeudi soir, Washington assure qu'il recherche toujours "une coalition internationale" dans la perspective d'une possible action militaire contre Damas.
John Kerry et Barack Obama, le 9 avril 2004. (STEVEN SENNE/AP/SIPA)
<aside class="obs-article-brelated" style="margin-left:20px;"> <header class="obs-blocktitle">
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L'essentiel :
- Les Etats-Unis n'écartent plus une action unilatérale mais recherchent encore des alliés vendredi 30 août. "Notre approche est de continuer pour trouver une coalition internationale qui agira de concert", a déclaré Chuck Hagel, secrétaire d'Etat américain à la Défense. Le président Barack Obama n'a pas encore pris de décision sur une éventuelle intervention.
- La Chambre des Communes britannique a rejeté jeudi soir, par 285 voix contre 272, une motion présentée par le Premier ministre David Cameron qui défendait le principe d'une intervention militaire en Syrie. Ce dernier a immédiatement indiqué qu'il tirerait les conséquences de ce vote : "Il est clair que le Parlement britannique ne veut pas d'intervention militaire britannique. Je prends note et le gouvernement agira en conséquence", a-t-il réagi.
- Le Conseil de sécurité de l'ONU est dans l'impasse. Une réunion d'à peine 45 minutes entre les cinq membres permanents (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni et France, disposant tous d'un droit de veto) s'est achevée sans progrès apparents jeudi soir. Elle s'était tenue à la demande de la Russie, alliée de la Syrie et farouchement opposée à toute action militaire.
- Damas promet de répondre à toute éventuelle frappe. "La Syrie se défendra contre toute agression et les menaces ne font qu'accroître son attachement à ses principes et à son indépendance", avertit Bachar al-Assad.
- Le Pentagone a déployé un destroyer supplémentaire face aux côtes syriennes, portant à cinq le nombre de navires équipés de missiles de croisière en Méditerranée orientale. Le Royaume-Uni a déployé six avions de chasse Typhoon sur l'une de ses bases à Chypre, à une centaine de kilomètres seulement des côtes syriennes. Dans le camp des alliés de Damas, Moscou a annoncé l'envoi en Méditerranée d'un bateau de lutte anti-sous-marine et d'un navire lance-missiles.
- Des inspecteurs de l'ONU enquêtent depuis lundi près de Damas sur l'attaque chimique du 21 août qui a fait des centaines de morts. Ils doivent faire un compte-rendu oral au secrétaire général Ban Ki-moon après leur départ prévu samedi. Les échantillons recueillis seront transmis à des laboratoires en Europe, conformément à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, et ces analyses pourraient prendre des semaines, selon un porte-parole de l'ONU.
16h50 - Obama réunit son équipe de sécurité nationale
Le président des Etats-Unis Barack Obama consulte son équipe de sécurité nationale sur le dossier syrien, annonce un haut responsable de son administration à l'AFP. "Ce matin, le président rencontre le Conseil de sécurité nationale pour discuter de l'utilisation d'armes chimiques par le régime Assad le 21 août", précise ce responsable s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
16h45 - John Kerry va faire une déclaration solennelle
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry va s'exprimer sur la Syrie, annonce le département d'Etat. Le chef de la diplomatie américaine doit faire une déclaration à 12h30 heure locale (18h30 heure de Paris) dans l'une des salles d'apparat du ministère. Il s'agira de sa deuxième prise de parole solennelle depuis l'attaque aux armes chimiques du 21 août attribuée au régime syrien. Lundi, il avait qualifié ce massacre d'"indécence morale".
Depuis jeudi soir, Washington assure qu'il recherche toujours "une coalition internationale" dans la perspective d'une possible action militaire contre la Syrie, tout en laissant entendre qu'il pourrait agir de manière unilatérale, après le refus de l'allié britannique d'intervenir.
16h30 - Israël déploie des systèmes anti-missiles à Tel-Aviv
Israël déploie ses systèmes d'interception anti-missiles à Tel-Aviv, dans l'optique de se prémunir de tout débordement en cas d'intervention militaire étrangère en Syrie, annonce la radio militaire israélienne. Une batterie anti-missiles a été déployée dans la matinée dans l'agglomération de Tel-Aviv, qui compte environ un million d'habitants, précise la radio. Selon le site internet Ynet, ce système d'interception anti-missiles a été positionné vers le nord, en direction de la Syrie voisine.
16h20 - Ban Ki-moon rencontrera les membres permanents du Conseil de sécurité à 18h
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon va rencontrer à New York les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies pour évoquer la Syrie, annonce son porte-parole Martin Nesirky. La réunion commencera à 18 heures heure de Paris entre Ban Ki-moon et les ambassadeurs des cinq pays (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine), a précisé Martin Nesirky. Le secrétaire général a écourté une visite à Vienne pour rentrer jeudi soir à New York.
15h50 - Damas "refuse tout rapport partiel" de la mission onusienne
Le gouvernement syrien "refuse tout rapport partiel" sur un éventuel recours à des armes chimiques près de Damas, qui pourra être fait immédiatement après la fin de la mission des inspecteurs de l'ONU en Syrie, indique la télévision officielle syrienne. Au cours d'un appel téléphonique avec le secrétaire général de l'ONU Ban ki-Moon, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem l'a informé que son pays "refuse tout rapport partiel publié par le secrétariat général de l'ONU avant que la mission n'achève son travail et que l'on ait connaissance des résultats des analyses des prélèvements collectés par la mission".
Les experts de l'ONU feront un premier "compte-rendu oral" au secrétaire général Ban Ki-moon dès leur retour de Syrie mais les conclusions finales devront attendre des analyses en laboratoire pratiquées en Europe, avaient expliqué les Nations unies jeudi. Les échantillons recueillis par les enquêteurs sur place seront transmis à des laboratoires en Europe pour analyse, conformément à la procédure prévue par la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. Ces analyses pourraient prendre des semaines, avait laissé entendre le porte-parole.
15h40 - Pas de rencontre Obama-Poutine au G20
"Une rencontre avec Barack Obama n'est pas prévue", a déclaré le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, à des journalistes. Toutefois, Vladimir Poutine, "évidemment, accueillera Barack Obama comme les autres dirigeants, lui serrera la main. Pour le reste nous verrons", a-t-il ajouté.
15h30 - Emma Bonino évoque le "risque d'une déflagration mondiale"
La Syrie "réagira évidemment" à une attaque ciblée, qui fait courir "le risque d'une déflagration mondiale", a mis en garde Emma Bonino, la ministre italienne des Affaires étrangères, réaffirmant son refus d'un action militaire sans aval de l'ONU.
Selon elle, une opération armée ponctuelle risque toujours de se prolonger: "on commence toujours comme ça, avec des objectifs ciblés, sans mandat de l'ONU. Bien sûr que la Syrie réagira"."Même si c'est plus lent, plus dur et même si cela semble parfois ne pas réussir, l'exercice de la pression diplomatique et de la pression politique est l'unique solution à poursuivre", a-t-elle déclaré.
14h40 - Hollande "velléitaire", pour Alliot-Marie
Sur RTL, l'ex-ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie (UMP) qualifie François Hollande de "velléitaire", avec "des hésitations, des aller-retour et finalement l'absence de capacité de décider" sur la crise syrienne.
14h15 - Les Américains partagés face à une éventuelle action militaire
Seules 42% des personnes interrogées sont favorables à une action militaire américaine contre le régime syrien parce qu'il a utilisé des armes chimiques, et 50% s'y opposent, selon cette enquête réalisée les 28 et 29 août pour NBC News auprès d'un échantillon de 700 adultes.
Mais 50% des Américains disent en revanche soutenir une action de leur pays si elle "se limitait à des frappes aériennes à l'aide de missiles de croisière", contre 44% qui s'y opposent dans ce cas. Cette dernière question a cependant été posée à un échantillon plus réduit de 291 personnes.
Une très large majorité (79%) dit souhaiter que Barack Obama obtienne l'autorisation du Congrès avant toute intervention militaire en Syrie.
13h50 - L'opposition syrienne "regrette" le vote britannique mais croit aux frappes
Un haut responsable de l'opposition syrienne au régime de Bachar al-Assad a assuré "regretter que les parlementaires britanniques n'aient pas pu comprendre la vraie situation en Syrie".
"Nous craignons qu'après un tel vote le (président syrien) Bachar al-Assad n'utilise à nouveau les armes chimiques, sur une plus grande échelle, dans la province de Damas", a ajouté ce responsable, qui a demandé à conserver l'anonymat.
"Toutefois nous ne croyons pas que ce vote puisse empêcher le recours à des frappes aériennes", a-t-il ajouté. "Les Etats-Unis ont clairement dit que Bachar avait franchi la ligne rouge et la France a réitéré, par la voix du président Hollande, son intention d'y participer. Même sans la participation de la Grande-Bretagne, une leçon sera donnée à Bachar al-Assad".
Ce responsable a ajouté que la coalition de l'opposition syrienne avait l'intention d'envoyer "la semaine prochaine une délégation à Londres pour y rencontrer des députés et tenter de les convaincre de la nécessité d'une action".
13h30 - Air France modifie l'horaire d'un vol Paris-Beyrouth
Air France a modifié l'horaire d'un de ses deux vols quotidiens entre Paris et Beyrouth, en raison du regain de tension au Moyen-Orient. "C'est une adaptation horaire, ceci en raison de l'évolution de la situation géopolitique au Moyen-Orient", a déclaré un porte-parole de la compagnie.
Le vol 562 dans le sens Paris-Beyrouth, qui décollait auparavant de Roissy-Charles-de-Gaulle à 16h35, partira désormais à 20h30. Le vol 561 dans le sens Beyrouth-Paris, décollera lui désormais à 10h55 locales (9h55 à Paris), au lieu de 10h15 (9H15 à Paris).
12h45 - Non britannique : l'UE prend note, la Belgique est rassurée
Les services diplomatiques de l'Union européenne indiquent avoir pris note du rejet par le Parlement britannique d'une intervention militaire en Syrie dans l'immédiat, une position qui rassure la Belgique. "Il ne nous revient pas de commenter les débats internes qui se déroulent dans les Etats membres", ajoute Sébastien Brabant, le porte-parole de la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton.
De son côté, le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, se déclare rassuré après le vote des députés britanniques.
12h00 - La Russie salue le rejet par le Parlement britannique d'une intervention
Saluant le "non" du Parlement britannique à une intervention militaire , la Russie répète qu'une telle intervention porterait un "coup sérieux" à l'ordre mondial, basé sur le rôle central des Nations unies, selon les dires d'un conseiller diplomatique du Kremlin.
11h50 - Les experts de l'ONU sortent pour leur dernier jour d'enquête
Les experts de l'ONU ont quitté leur hôtel pour le dernier jour de leur enquête sur l'utilisation présumée d'armes chimiques le 21 août dans la banlieue de Damas. Ils sont partis à bord de trois voitures de l'ONU, accompagnées par plusieurs voitures des forces syriennes.
Selon un membre des services de sécurité, ils se rendaient à l'hôpital militaire de Mazzé, où sont soignées des victimes d'attaques chimiques présumées.
11h25 - Berlin exclut de participer à une intervention militaire en Syrie
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a exclu une participation allemande à une intervention militaire en Syrie, dans un entretien à la presse. "On ne nous a pas demandé" une telle participation et "nous ne l'envisageons pas".
10h55 - Hollande : "Il ne s'agit pas de renverser le dictateur syrien"
Dans une interview au "Monde", le chef de l'Etat explique que "le massacre chimique ne peut rester impuni" et déclare que la France est prête à agir en Syrie même sans la participation de l'allié britannique. Hollande n'exclut pas non plus une intervention avant mercredi, date de la réunion du Parlement.
10h40 - Paris envoie une frégate en Méditerranée orientale
Selon une information du "Point", le Chevalier Paul, quitte Toulon pour la Syrie. Sans tirer contre Damas, elle pourrait protéger des bombardiers français et alliés.
10h30 - Les parlementaires regrettent un "débat sans vote"
Plusieurs personnalités politiques, principalement dans les rangs de la droite, déplorent que le gouvernement ne convoque une session extraordinaire uniquement pour informer le Parlement, sans vote, mercredi 4 septembre.
Tags : Syrie, ONU, François Hollande, Bachar el-Assad, Damas, Guerre, direct, Barack Obama
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