• Steve Jobs quitte la direction d'Apple

     

    Le groupe informatique américain a annoncé mercredi la démission de son directeur général, Steve Jobs, qui dit "ne plus être en mesure d'assumer ses fonctions". Àgé de 56 ans, ce dernier était en congé maladie depuis le mois de janvier.

    Par Clovis CASALI (vidéo)
    Dépêche (texte)
     

    REUTERS - Steve Jobs, emblématique patron d'Apple, a démissionné de son poste de directeur général, a annoncé mercredi la marque à la pomme.

    En congé maladie depuis janvier, Steve Jobs a été désigné président du conseil d'administration d'Apple et Tim Cook le remplace au poste de directeur général.

    "J'ai toujours dit que si jamais je venais à ne plus être en mesure d'assumer mes fonctions et obligations en tant que directeur général d'Apple, je serais le premier à vous le faire savoir. Malheureusement, ce jour est arrivé", écrit-il dans sa lettre de démission.

     
     

    Pour beaucoup d'analystes, la démission de Steve Jobs, prévisible de longue date, ne devrait pas empêcher le groupe de Cupertino de poursuivre sur la voie qu'il a tracée, jalonnée de sorties minutées. Un nouvel iPhone pourrait d'ailleurs être commercialisé dès septembre et la troisième version de la tablette iPad, en 2012.

    "Je dirais aux investisseurs de ne pas paniquer et de rester calme. C'est la bonne chose à faire. Steve est président et Cook directeur général", a réagi Colin Gillis, analyste de BGC Financial.

    A 56 ans, Steve Jobs a survécu à un cancer du pancréas et il était en congé maladie depuis le 17 janvier.

    Il l'avait brièvement interrompu en mars lorsque, amaigri, il était venu présenter la nouvelle version de la tablette d'Apple, l'iPad. Steve Jobs avait ensuite été photographié lors d'un repas pris avec le président Barack Obama.

    Depuis ce congé maladie, Tim Cook occupait les fonctions de directeur général à titre intérimaire.

    Steve Jobs a passé toute la journée de mercredi au siège de sa société dans la Silicon Valley, a-t-on appris de source proche d'Apple.

    Il a rencontré le conseil d'administration et ses plus proches collaborateurs et il entend jouer un rôle actif dans ses nouvelles fonctions, a-t-on ajouté.

    "Les investisseurs sont très à l'aise avec Tim Cook, même si Jobs était le moteur de l'innovation. Tim a montré qu'Apple pouvait tout à fait surperformer lorsqu'il était directeur général d'Apple", a déclaré Shannon Cross, analyste de Cross Research.

    La cotation de l'action Apple a été suspendue dans les transactions électroniques. Vers 23H00 GMT, elle était indiquée en baisse de 7%.

    Les marchés accusent le coup
    Par Clément MASSE, correspondant à Los Angeles, le 25/08 à 9h

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  • La navette Atlantis tire sa révérence

    Publié le 21.07.2011, 12h48 | Mise à jour : 22.07.2011, 13h04

    • L'atterrissage s'est déroulé sans encombre, après un plongeon de 65 minutes depuis l'orbite terrestre.(AFP/Joe Raedle/Getty Images.)

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    «Mission accomplie Houston et, après avoir servi plus de trente ans, la navette spatiale américaine a sa place dans l'Histoire.» Le commandant de bord Chris Ferguson a ainsi salué le dernier atterrissage d'Atlantis, jeudi avant l'aube, sur la piste du Centre spatial Kennedy près de Cap Canaveral (Floride).
     
    La navette s'est posée sans encombre avec quatre astronautes à bord.

    Elle a parcouru 8,5 millions de km durant sa 33e et dernière mission dont près de huit jours amarrés à la Station spatiale internationale (ISS), totalisant 202,67 millions de kilomètres à son compteur. Durant sa carrière cet orbiteur sera restée 307 jours dans l'espace et aura effectuée 4 848 orbites autour de la Terre.

    En trente ans d'histoire, les cinq navettes américaines ont parcouru au total 872,9 millions de kilomètres et effectué plus de 21 000 orbites de la Terre. Elles auront passé 1 333 jours dans l'espace. Machines volantes les plus complexes jamais construites, elles ont permis de mettre sur orbite Hubble le premier télescope spatial qui a révolutionné l'astronomie et de construire la Station spatiale internationale (ISS) de 1998 à 2010. Mais les navettes ont aussi connu deux catastrophes. L'explosion de Challenger le 28 janvier 1986 après son lancement et la désintégration de Columbia le 1er février 2003 lors de son retour dans l'atmosphère. Au total, quatorze astronautes ont perdu leur vie.

    Après ce 135e et dernier vol d'un orbiteur, les Etats-Unis sont sans moyen d'acheminer leurs astronautes à l'ISS et dépendront des vaisseaux russes Soyouz jusqu'à au moins 2015, le temps qu'un remplaçant de la navette, construit par des firmes privées en partenariat avec la Nasa, puisse prendre la relève.

    LeParisien.fr


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  • La diversité télévisuelle proposée aux foyers français se limite à multiplier les chaînes parisiennes. Pourquoi l'offre de TNT locale est-elle si pauvre en France ?   TNT

    L'échec démocratique de la TNT française

    Vendredi 6.8.2010. 21:00h

    La TNT française n'en finit pas d'évoluer, comme la télévision hertzienne en son temps, mais environ 40 fois plus rapidement. Les 18 « chaînes gratuites » de base, prévues dès l'origine, sont désormais 19, depuis l'ajout, courant juin, du service outremer de France Télévisions, « France Ô ». Un étonnant accès de diversité à travers la représentation, concentrée sur un seul canal, de réalités territoriales disparates, dont le point commun est l'éloignement du continent. Mais l'évolution de la TNT est surtout interne, par un enchevêtrement de groupes de communication, dont le plus célèbre, TF1, vient de signer un coup énorme.

    TMC et NT1, chevaux de Troie de TF1

    La chaîne TF1 jouissait déjà de la première position sur les télécommandes de millions de personnes. La voici désormais, depuis juillet 2010, propriétaire à 100 % de TMC, première chaîne de la TNT en matière d'audience, dont la grille de programmes a été dépoussiérée en 2009. Mais le média géant du groupe Bouygues possède aussi NT1, le laboratoire expérimental du pire, consacré par des films et des séries à sensations, peu chers à l'achat, un zeste d'érotisme tout aussi bon marché et de la trash-réalité, annonciatrice de la télévision de demain, voire du TF1 de demain. En lieu et place de diversité, la TNT, pourtant ouverte à bien plus de canaux que la télé à l'ancienne, embrasse ainsi une variété de façade. Mais la critique envers le Groupe TF1, consensuelle au possible, est devenue douteuse.

    Diversité verticale Vs diversité horizontale


    Tous les pays voisins de la France ont profité de la multiplication des canaux, fondatrice de la TNT, pour renforcer leurs représentativités culturelles et territoriales
    . La plupart, comme l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne, disposaient préalablement de chaînes analogiques locales ou régionales. Mais le schéma actuel de la TNT made in France indique tristement l'impuissance hexagonale face à un alignement européen, encore un, encore manqué, en matière de décentralisation. Car la diversité théorique, certes réduite par la concentration économique ourdie par TF1, est aussi trustée par l'opérateur public France Télévisions, qui dispose de cinq chaînes sur ce même réseau. Epouvantable panorama : 100 % des chaînes de votre TNT sont situées à Paris, à l'exception de 44 agglomérations françaises, qui ont leur programme terrritorial. Cette diversité, verticale malgré ces temps de proximité, est évidente en France, tout en constituant une bizarrerie dans le paysage européen.


    De l'incapacité à produire des chaînes locales


    Le point de vue offert dans les Pyrénées-Orientales est imprenable sur la télévision, car le voisinage du territoire espagnol permet d'y recevoir jusqu'à une quarantaine de chaînes de plus, soit, en leur ajoutant la TNT française, 60 chaînes en tout, et une quinzaine de radios. Et alors ? L'offre du sud a aussi ses démons, mais elle contient entre autres les chaînes locales de Figueres, Girona et Puigcerdà, aux contenus et à l'habillage d'une incroyable dignité. Face à cela, tout porte à croire que Perpignan est une ville de « province », où le « local » est péjoratif, alors que Figueres ou Girona, plus petites, échappent à cette « troisième division » assimilée aux villes moyennes françaises, dont les élites ont déguerpi. Libres de toute notion de « province », les villes moyennes européennes font leur télévision sans complexes et représentent leurs téléspectateurs, tout en développant une démocratie de proximité. La France romprait son isolement en développant partout des chaînes locales, mais les compétences tout aussi locales, appauvries par les centralismes, provoqueraient, dans un premier temps, un brouillon médiatique. Quelle issue face à cette impuissance française à décentraliser ?


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  • Record de fréquentation et de commandes

    au salon du Bourget

    publié le 26/06/2011 à 18:00

    Record de fréquentation et de commandes au salon du Bourget

    Décollage d'un Airbus A380 au salon du Bourget. Le 49e salon aéronautique du Bourget, qui ferme ses portes ce dimanche, a multiplié les records cette semaine, avec une fréquentation totale estimée à près de 350.000 visiteurs, tandis qu'Airbus EADS a engrangé plus de 900 commandes d'avions, terrassant son grand rival Boeing. (Reuters/Gonzalo Fuentes)

     

    Le 49e salon aéronautique du Bourget, qui ferme ses portes ce dimanche, a multiplié les records cette semaine, avec une fréquentation totale estimée à près de 350.000 visiteurs, tandis qu'Airbus EADS a engrangé plus de 900 commandes d'avions, terrassant son grand rival Boeing.

    Depuis son ouverture lundi, le salon a accueilli 145.000 visiteurs professionnels et plus de 2.100 exposants, ont précisé ses organisateurs dans un communiqué, dépassant les chiffres de sa dernière édition, en 2009.

    Au moins 200.000 passionnés de l'aéronautique ont quant à eux afflué au salon depuis son ouverture au public vendredi, selon le décompte arrêté à 12h30 ce dimanche, contre 193.000 en 2009.

    "Des records ont été battus dans tous les domaines", a déclaré lors d'un point presse Louis Le Portz, commissaire général du salon, qui est organisé en alternance avec celui de Farnborough, au Royaume-Uni.

    Les visiteurs ont pu admirer 150 avions, dont 40 ont effectué des démonstrations en vol, notamment l'avion de combat Rafale de Dassault Aviation ou le B787 de Boing.

    L'avion de transport militaire A400M a toutefois été privé de programme aérien à la suite d'un programme technique, tandis qu'un exemplaire très gros porteur A380 a été cloué au sol pendant deux jours après avoir heurté lundi un bâtiment lors d'une manoeuvre dans l'enceinte de l'aéroport.

    Malgré ces déconvenues, Airbus a dominé Boeing sur le plan commercial cette semaine, avec un total de 910 commandes et engagements de commandes représentant 88 milliards de dollars, contre 141 unités pesant 22 milliards pour son rival américain.

    L'avionneur européen a décroché en particulier une commande ferme record de la compagnie malaisienne AirAsia pour 200 exemplaires d'A320neo, la version améliorée de son monocouloir A320, ainsi que de la confirmation d'un protocole d'accord signé en janvier par l'indienne IndiGo pour 180 avions.

    Ces deux compagnies, devenues les deux premiers clients d'Airbus devant les loueurs d'avions américain ILFC et GECAS, soulignent le rôle moteur joué par l'Asie dans la croissance à venir du trafic aérien mondial.

    Par Reuters


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  • La signature de nombreux contrats confirme la reprise du secteur aéronautique
     
    Signe fort de la reprise du secteur aéronautique : le Salon du Bourget, plus grand rendez-vous mondial de la filière, a débuté sur les chapeaux de roue avec plus de 200 avions vendus dès le premier jour d'ouverture.
     
    Par Jérôme BONNARD / Markus KARLSSON , envoyés spéciaux au Salon du Bourget (vidéo)
    Dépêche (texte)

    AFP - Le 49e salon du Bourget, le plus grand rassemblement aéronautique au monde, a démarré en fanfare lundi avec plus de 200 avions vendus dès le premier jour, signe de reprise d'un secteur où la Chine tente de prendre pied aux côtés des géants Airbus et Boeing.

    L'avionneur Airbus a déjà engrangé en une journée des commandes fermes pour 142 appareils, en grande majorité des A320 Neo.

    La version remotorisée du moyen-courrier phare de l'avionneur européen a séduit les loueurs américain GE Capital Aviation Services (GECAS) et Air Lease Corporation, qui en ont commandé respectivement 60 et 36 unités. La compagnie scandinave SAS a signé de son côté pour 30 exemplaires du même appareil.

    "l'avion solaire est l'invité d'honneur de cette année"
    Par Sylviane BAHR, envoyée spéciale au Salon du Bourget

    Sur le papier, l'ensemble des commandes fermes d'Airbus, tous avions confondus, représente plus de 15 milliards de dollars (10,4 milliards d'euros) sur le papier. Néanmoins, ces contrats sont négociés au cas par cas et les montants réels rarement dévoilés.

    Le grand rival américain Boeing affichait de son côté des commandes pour près de 40 avions, dont 22 fermes parmi lesquels six long-courriers 777-300 ER, achetés par Qatar Airways pour un prix catalogue de 1,7 milliard de dollars (environ 1,19 milliard d'euros).

    "Le trafic redémarre de manière très forte", a commenté Jim Albaugh, le patron de la branche aviation commerciale du constructeur américain.

    Dans le ciel, les ballets aériens ont commencé notamment avec de spectaculaires et assourdissantes acrobaties de l'avion de combat Rafale. Les avions ont pu se frayer un chemin entre deux averses, qui ont un peu assombri l'ambiance.

    Le président Nicolas Sarkozy, venu inaugurer la grand-messe, a pu observer l'A400M, pour son unique vol du salon. Le transporteur militaire A400M est en effet privé de vol de démonstration à cause d'un problème moteur.

    En revanche, Airbus a trouvé une solution in extremis au lendemain de l'incident qui a cloué au sol son A380: le plus gros avion de ligne du monde a finalement pu effectuer une démonstration en vol grâce à un appareil aux couleurs de la compagnie Korean Air.

    Les deux géants du secteur, Airbus et Boeing, ne sont cependant pas seuls en piste au Bourget, où Brésiliens, Canadiens mais aussi Chinois cherchent leur place dans ce secteur quasi duopolistique. Un défi pour les industriels français, comme a tenu à le souligner M. Sarkozy.

    "Si nous ne sommes pas compétitifs, il n'y a plus d'industrie aéronautique", a averti le président de la République.

    "Il y a une seule stratégie possible, relever le défi de la mondialisation en étant plus innovant, plus imaginatif et plus compétitif", a-t-il martelé devant un parterre de dirigeants et de salariés des entreprises françaises de l'aéronautique et de la défense.

    Troisième constructeur aéronautique mondial, le brésilien Embraer a annoncé lundi 39 nouvelles commandes pour sa famille E-jets pour un prix catalogue de 1,7 milliard de dollars (environ 1,19 milliard d'euros).

    Le canadien Bombardier a quant à lui enregistré une commande ferme de 10 avions CS100 pour un montant de 616 millions de dollars de la part d'un transporteur qui a tenu à garder l'anonymat.

    Mais ce sont surtout les Chinois qui ont attiré l'attention lundi. Les visiteurs se pressaient dans la maquette du premier avion de ligne commercial chinois de l'histoire: le C919 du constructeur Comac.

    "Il est mieux que le 787" de Boeing, affirme à des militaires français le démonstrateur qui assure la visite. "Enfin, c'est mon opinion, pas la ligne officielle" de Comac, reprend-il à la vue d'un badge presse.

    Néanmoins, le C919, dont le premier vol est prévu en 2014 et la mise en service en 2016 est surtout là comme preuve de la volonté des Chinois de construire des avions. "Nous ne nous attendons pas à des commandes", confirme un représentant du constructeur.

     
    L'Américain Boeing présente son nouveau 747-8 Intercontinental. Il pourra transporter jusqu’à 467 passagers. La longueur de ses ailes est de 68,5 mètres (Crédit photo : Meziani Allaoua - France 24).

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